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  • forezjohn le 18/09/2023 à 16h03
    J'ajoute qu'effectivement les gens effectuant des activités physiques en extérieur auront tendance à manger plus pour faire face à ce besoin énergétique supplémentaire(de manière par ailleurs naturelle parce qu'ils auront faim après leur journée dans le foid).

    Enfin attention on ne "brûle" pas la graisse, on la consomme, si me souviens bien, après avoir consommé les autres carburants disponible dans l'organisme, soit grosso modo ce qu'on a mangé et bu depuis quelques heures(12?24?)

  • Sens de la dérision le 18/09/2023 à 16h06
    Pascal Amateur m'aurait compris lui !

  • Yahianon le 18/09/2023 à 16h13
    @ forezjohn Merci pour la précision, je me sens légèrement moins con.
    @ Sens de la dérision Zut, maintenant je me sens très con de ne pas avoir compris les subtilités de ton message. Aurais-tu un indice ?

  • Tonton Danijel le 18/09/2023 à 16h33
    Il y a aussi le fait que le meilleur moyen de produire de la chaleur reste le travail (inclus le travail digestif). D'où un besoin de se dépenser plus important quand la température est faible que quand la température est élevée.
    L'effet de la chaudière en elle-même me semble marginal par rapport à ce travail supplémentaire qu'on fournit plus facilement par temps froid.

  • Kireg le 18/09/2023 à 16h43
    Ahhh le métabolisme... une belle saloperie !

    Du point de vue biochimique, c'est juste l'enfer. Ton message a piqué ma curiosité et je suis allé remettre le nez dans un bouquin de biochimie. Voilà l'image d'illustration du chapitre "métabolisme sa mère" : lien
    On sent que les mecs ont lâché la rampe. La photo n'est pas floue, elle est juste imbitable ; je suis sûr qu'ils ont fini par mettre des lignes au pif.

    Ahhhhhh !!!

    Quant à la perte de poids.

    1- les régimes ne fonctionnent pas s'ils ne sont pas accompagnés d'un changement de mode de vie définitif

    2- pour perdre du poids, il faut que les apports soient inférieurs aux dépenses énergétiques

    Si tu manges comme un goret mais que tu cours comme un lapin, ça ira. Si tu manges deux ou trois conneries par jours mais que tu es sédentaires, ça n'ira pas.

    L'alimentation et l'activité physique sont donc les deux leviers pour jouer sur le poids. Pendant l'effort, l'organisme va "puiser" dans différentes sources d'énergie.

    J'ai trouvé ça sur Internet et je l'ai complété / explicité :

    Au repos, les acides gras sont les principaux substrats énergétiques, le sucre (glucose) représentant environ 20 % du métabolisme oxydatif (le métabolisme qui utilise le dioxygène - ce qu'on appelle communément "la respiration" mais qui est en fait la ventilation, la respiration étant une chaîne réactionnel qui transfère des électrons sur différents substrats pour arriver à l'ATP = la source d'énergie la plus commune de l'organisme : lien).

    Lors du début de l'exercice, il y a une utilisation quasi-exclusive des glucides avec deux phases :

    - Une phase précoce avec l'utilisation du glycogène musculaire. Le glycogène est une forme "stockable" du glucose sous forme de "polymère de glucose". La vitesse de glycogénogenolyse (dégradation du glycogène en glucose utilisable par l'organisme) est corrélée à l'intensité de l'effort.

    - Une phase plus tardive avec l'utilisation du glucose plasmatique (du sang).

    Remarque: pour des exercices prolongés et de faible intensité, il y a une participation des lipides via les acides gras libres et les triglycérides musculaires.

    Au niveau pratique :

    - À faible intensité (type marche, randonnée, balade en vélo…), il y a une oxydation des acides gras en majorité.

    - À une puissance plus importante (60-70% VO2Max), la moitié de l'énergie est fournie par les sucres, l'oxydation des acides gras augmentant avec la durée de l'effort.

    - À une puissance encore un peu plus importante (80-90% VO2Max), environ 2/3 de l'énergie est apportée par les glucides avec une diminution de la disponibilité des acides gras libres. La production via le foie (production hépatique) compense l'augmentation de l'utilisation musculaire du glucose.

    - Lors d'un effort court et intense, c'est surtout la glycogénolyse (dégradation du glycogène) qui est favorisée.

    - Lors d'un effort prolongé, il y a eu une augmentation croissante de la néoglucogénèse (fabrication de sucre glucose à partir d'éléments non glucidiques comme les acides aminés, le glycérol…).

    Enfin, quant à l'évolution de la glycémie:

    Pendant 40 à 60 minutes, il y a un maintien de la glycémie et celle-ci peut augmentée si l'intensité est élevée. Après 1h30, il y a une diminution de 30 % environ de la glycémie.
    Remarque: Les hypoglycémies sont possibles lors d'efforts de très longue durée mais aussi lors d'efforts à la fois longs et intenses.

    Un exercice de fonte consiste à courir à jeun. A ma connaissance, l'intérêt de cette pratique pour "sécher" n'est pas confirmé.

    Quant à courir dans le chaud ou dans le froid, la différence métabolique sera négligeable. Toutefois, on est en général plus enclin à maintenir un effort sous une température douce - et donc à perdre du poids in fine. Et bien évidemment, la perte de poids immédiatement après l'effort est due à une perte d'eau. La perte de poids (de graisse) demande des efforts maintenus et répétés.

    Dernière légende urbaine : il est bien sûr impossible de cibler la perte de poids. Tu peux perdre du cul, du bide, des cuisses, mais tu ne peux pas choisir.

  • theviking le 18/09/2023 à 16h55
    Punaise ce schéma du métabolisme !

  • Kireg le 18/09/2023 à 16h56
    Ouais, c'est un peu technique ^^

    (En vrai, ça va, si tu vas bloc par bloc, famille par famille. Genre, les acides-gras, le glucose, le glycogène, les acides-aminés... Mon prof de biochimie à la fac disait "la biochimie ça s'apprend 10 fois et ça s'oublie 11." Le plus dur (l'impossible ?) c'est de connecter les voies entre elles.)

  • Red Tsar le 18/09/2023 à 17h00
    « Dernière légende urbaine : il est bien sûr impossible de cibler la perte de poids. Tu peux perdre du cul, du bide, des cuisses, mais tu ne peux pas choisir. »
    Réponse typique du scientifique englué dans ses théories et déconnecté de la réalité sociale. On s'en fiche de perdre du poids, on veut avoir le physique qu'il faut pour épater la voisine. Et ça, si ça peut se cibler avec les exercices appropriés.

  • Kireg le 18/09/2023 à 17h03
    J'étais à la Ligue des Cahiers. Je savais en écrivant ce message que je m'exposais à ce genre de commentaires lapidaires de la part d'athlètes... hum... accomplis. ^^

  • Yahianon le 18/09/2023 à 17h05
    Alors là…
    J'étais tranquillement installé dans mon bureau, assis confortablement et transpirant à mon aise (j'habite à Dakar et pour diverses raisons j'ai pris pour habitude de ne pas utiliser la clim). Sans m'appesantir sur la souffrance de mes chemises, je me disais que tiens et si en plus d'avoir un impact positif sur l'environnement et l'économie, l'absence de clim ne pourrait pas également avoir un effet bénéfique quelconque sur ma santé (genre éliminer un peu de ce qui s'entasse aux alentours de mon nombril).

    Je cherchais simplement à avoir bonne conscience quoi. Puis, la logique m'a forcé à me demander si, parallèlement, en hiver, je ne mettais pas de chauffage (dans un pays plus froid évidemment), est-ce que mon corps en tirerait un petit bonus dans l'élimination de ma brioche. J'ai voulu comparer les deux, puis ma flemme m'a conduit à vous poser la question plutôt qu'à chercher moi-même.

    Je dois avouer que j'ai le thème de la perte du poids un peu à cœur depuis la rédaction de ma thèse plus ou moins sur le sujet ( lien et lien pour ceux qui ont du temps à perdre). Bref, je ne m'attendais pas à une réaction de ce type, j'avais envie d'employer ce mot depuis longtemps, ça y est, je peux enfin le dire, je suis subjugué par ta réponse (concernant ton métabolisme, j'avais un mauvais souvenir du cycle de Krebs, mais là tu y vas fort). Encore merci pour tout !