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Critiques d'albums, révélations, concerts et auto-promotion...

  • DansonsLaBostella le 25/05/2023 à 14h14
    Oui, en collaboration avec Calexico. Le DVD Parfum d'Acacia au Jardin (époque Fred Jimenez de AS Dragon à la basse) est précieux aussi, dans sa phase Neil Young électro.

  • Charterhouse11 le 25/05/2023 à 14h15
    Oui, totalement (on oublie trop souvent de le citer d'ailleurs)

  • pipige le 25/05/2023 à 14h52
    Jean Louis Murat…Le moujik et sa femme, Baby carni bird (j adore ce titre complètement barré…) le manteau de pluie….etc etc

    J ai eu la chance de le voir en concert, 2 fois il me semble dont la tournée Babel. Le type m avait signé son affiche à la sortie, m avait serré la main…l anti star par excellence.

    Dans les années 90 il avait fait un concert à RTL, les fameux concerts privés présentés par Zegut que j écoutais religieusement. Il avait fait une reprise de causimon « nuit d'absence »

    lien

    C'était beau.

  • Lescure le 25/05/2023 à 16h40
    Jamais accroché à son univers mais je peux tout à fait comprendre la dévotion (artistique) d'un paquet de potes pour le gazier (quasi motif de rupture avec une ex) .... il y a bien des fans de Pearl Jam sur ce fil ;-)

  • Tonton Danijel le 25/05/2023 à 18h11
    Je me souviens surtout de son clip avec Mylène Farmer, idéal si vous ressentez trop de joie de vivre en vous.

  • JauneLierre le 25/05/2023 à 18h41
    Comme Lescure, je n'ai jamais accroché à l'univers de l'Auvergnat que je trouvais poseur et au chant maniéré. Il a aussi bénéficié à l'époque d'un engouement du service public, notamment de Lenoir, que je ne m'explique pas. À l'instar de Biolay plus récemment.

  • diabaté vous, que diable ! le 25/05/2023 à 19h04
    Vu le Jean Louis Murat en concert, très chouette.
    Découvert grâce à l'irremplaçable Bernard Lenoir, gloire à lui.
    Des albums magnifiques, d'autres dispensables.
    Un artisan de la chanson, qui me manquera.

  • mr.suaudeau le 25/05/2023 à 19h57
    Vu la discographie du gonze, je galère toujours à retrouver quelle chanson de lui squattait mon esprit dans les années 2000, à la faveur sa période où il était en cour auprès du Mouv' (vive les quotas). Mais tout ça c'est le passé, parlons un peu d'avenir.

    [THE GREAT ESCAPE FESTIVAL]

    Jour 3 (dernier jour) : canicule, fatigue et baisse de pression

    Anna B Savage (et son groupe) (Patterns Upstairs)
    Il n'est que 12h15 et ma deuxième entrevue avec Anna aura lieu dans un Patterns complet, prêt à s'émouvoir à nouveau, cette fois en présence de son groupe mais aussi d'un nuage d'insectes volant entre les différents plants ornant les poutres de la salle. Un set complètement différent de la veille mais toujours centré sur InFlux, le deuxième album de la Savage, parfois plus pop, toujours plutôt cru. La seconde voix, gros intérêt de cette configuration, est peu audible et je m'attendais à encore plus d'orchestrations pour rendre grâce à ces nouveaux titres mais le Common Tern final a consacré la beauté de cette performance.

    PEACH (Waterbear)
    Vu le nom de l'artiste, tu penses bien que j'avais vérifié sur l'appli et sur la playlist officielles de quelle PEACH il s'agissait. Une assurance qui n'aura pas suffi à m'éviter la tromperie. Au lieu d'un alléchant groupe de garage punk, me voici à profiter, en compagnie d'une dizaine de personnes maximum, des vocalises d'une chanteuse R'N'B honnête sans plus, capable d'expliquer pendant deux minutes que son prochain morceau ne dure qu'une minute. Dire qu'on aurait pu continuer de bitcher sur le PSG et Manchester City avec le chargé de fouille à l'entrée, le seul gars à avoir reconnu mon maillot de l'OM dans cette ville de footix.

    Pabst (Prince Albert)
    Autant donc prendre de l'avance pour Pabst : on change quatre lettres, on part en Allemagne et surtout on rebranche les guitares avec ce power trio bien agréable. Le sosie de Romeo Elvis à la basse a un peu trop la bougeotte pour être honnête, en même temps leur rock ne nécessite pas plus de fioritures. Et ça termine en beauté par une reprise de Kiss Me pleine de distorsion.

    Yabba (Volks)
    La suite sera stratégique : on se concentre sur deux endroits à la prog de qualité sans en bouger et ça commence par trois créneaux au Volks, encore un club minuscule et donc surchauffé pour accueillir Yabba, visiblement auréolés d'une certaine réputation. L'assistance pue la testostérone devant ce hardcore fort plaisant. Coincé à l'arrière, je ne vois pas très bien la scène malgré ma taille, mais je peux quand même lire le tableau excel sur Android du Français juste devant moi qui a fait son planning dessus malgré l'outil très pratique sur l'appli officielle. Profitons de l'entre-deux pour nous rapprocher avant Mandy, Indiana, pour lesquels la foule prend place encore plus en avance.

    Mandy, Indiana (Volks)
    La balance expresse a donné le ton (les écoutes le mois précédent aussi) : je sais pas d'où sortent ces gars mais la chanteuse est clairement française. C'est un capharnaüm electro/rock sans vraiment de notes, juste un support pour laisser la dame débiter diverses exclamations, appels à la révoltes et récits de rêves avec entrain, voire une colère jouissive. Et quelques passages nuls aussi mais qui de toute façon doivent paraître classes pour des oreilles non-francophones.

    University (Volks)
    Je trouve un encore meilleur spot pour ces gars que j'attends beaucoup sur la foi d'un unique single et d'un live youtube apocalyptique. C'est encore plus violent que ce que je pensais : le batteur paraît sain d'esprit mais le bassiste se mange les doigts à la moindre pause et le chanteur/gueuleur/guitariste, sosie officiel de Clément-le-no-life, nous crie qu'il veut pas sortir et qu'il faut le laisser tranquille dans sa chambre. Deux gars qu'on imagine facilement avoir projeté de massacrer tous leurs camarades de lycée avant, heureusement, de noyer leur haine dans ce post-hardcore imprévisible et limite improvisé. Ajoutez l'expérience mentale de voir pendant le concert un quatrième membre assis par terre en train de jouer à Counter Strike Black Ops, la télé orientée vers le public.

    Sofy (The Arch)
    Club collé au Waterbear mais d'une taille bien plus respectable, The Arch offre un certain confort de vue sur les artistes du soir, à commencer par Sofy. Qui ça ? Qu'est-ce qui m'a pris de cocher sur ma liste cette sous-sous-Lilly Allen au groupe certes sympathique ? Me voilà prisonnier de l'Arch en raison du groupe suivant.

    Lip Filler (The Arch)
    Ah oui monsieur ! C'est jeune, innocent et fait déjà sauter les barrières de styles et plein de trouvailles. Du souffle dans le chant, des sourires, de la complicité, du groove, des montées sans descente et une gestion parfaite des cordes qui pètent en plein morceau. Aucun regret d'avoir dû encaisser une Sofy pour cette demi-heure parfaite. C'est là que Simon, un gars des Midlands à qui je demande où il a trouvé son t-shirt Coach Party vu qu'il y a aucun merch sur ce putain de festival, me rappelle que ce groupe est prévu juste après et me révèle qu'ils ont fait la première partie "d'un grand groupe de rock français au stade de France l'année dernière". J'en profite pour vérifier : c'est Indochine. Du coup je me casse pour un rendez-vous avec une Espagnole…

    Marina Herlop (Brightelm Centre)
    …mais pour l'instant c'est une Italienne qui expérimente des boucles hors-rythme devant 15 personnes incrédules applaudissant poliment quand elle s'excuse de nous faire subir ça. Google m'aide à identifier la dénommée BLUEM, artiste prévue une heure avant Marina Herlop. Ils doivent donc accuser pas mal de retard ici et Bluem est trop peu entraînante (mais partage ses vidéos de pole dance sur instagram, au cas où). Je vais donc avancer ma venue au Green Door Store.

    The Gluts (Green Door Store)
    Bar poisseux plus au nord, le Green Door Store a juste mis un toit et une porte autour de deux places de parking pavées et puant la pisse pour en faire sa salle de concert. The Gluts c'est tout ce que je n'aime pas dans le rock : voix dégueulasse et rock "psyché" (i.e. "on a choisi de jouer le même accord pendant un quart d'heure et on fait passer ça pour un choix artistique sensé vous provoquer des hallucinations") qui n'a même pas l'ambition de construire plus loin que 4 minutes. Heureusement la bassiste fait le spectacle pour faire passer l'attente avant Wombo.

    Wombo (Green Door Store)
    Cette odeur de pisse tend à augmenter quand la salle se vide mais heureusement ça repart vite avec nos amis du Kentucky et leur chanteuse à la voix timide. Wombo joue un post-punk étonnant et malicieux où le guitariste unique tente des trucs un peu tout le temps pendant qu'elle envoie un chant naïf et bondit simplement mais efficacement à la basse. Là j'ai 45 minutes pour traverser la ville et enfin découvrir le Palace Pier, cette plateforme pour touristes avancée sur la mer et son bar le Horatio's tout au bout, à la façade digne d'un cirque itinérant.

    Public Body (Horatio's) :
    Mais c'est plus joli à l'intérieur. Par contre, le groupe qui joue entre direct dans mon worst-3 du week-end : un indie-rock bruyant, brouillon et sans nuance. Pendant que le blues post-festival me gagne déjà, le spectacle est dans le public avec un ours en extase devant le répertoire de ces légendes locales confidentielles.

    Dull (Latest Music Bar)
    Heureusement, le festival se termine en beauté au sous-sol du Latest, transformé en porcherie (des tonnes de verres abandonnés, le sol en bois tapissé de bière) mais quand même prêt à accueillir ce groupe d'indie-punk suédois aux riffs tous plus tranchants les uns que les autres. Comme un symbole de ce festival, deux chanteuses guitaristes toutes menues mènent le train dont la leadeuse Canan Rosén, qui harangue sans cesse la foule (le bar affiche encore complet), soutenues discrètement par deux grands gaillards à la basse et à la batterie. Bon sang que ça passe vite : c'est déjà le moment d'aller se coucher et de rêver à revivre ça dans un an.

    Tous ces groupes sont dans ma short-list des 68 meilleurs artistes du festival (sur 500, ne vous plaignez pas), sous forme de playlist Spotify :
    lien

  • Tonton Danijel le 25/05/2023 à 20h22
    Schtroumpfly the best: lien

  • DansonsLaBostella le 25/05/2023 à 21h46
    Oui ce n'est jamais sorti en album d'ailleurs.... malgré tout une trentaine d'albums pour lui, certes inégaux mais jamais paresseux, dont quelques live. Et toujours, même à l'époque de sa relative notoriété nationale, l'envie de se produire dans de petites salles.

    Souvenir d'un concert de Morrissey en 2009 à la Coopérative de Mai où j'ai pu discuter avec lui au bar (passablement éméchés, enfin surtout lui...). Il avait un de ses potes d'enfance en capitaine de soirée, il m'a claqué la bise. Bon il a eu sa période où il devait jouer à contre cœur la danse du ventre des plateaux télé, il le reconnaissait, mais quelques interviews légendaires chez Ardisson ou Foulquier, et les Voulzy, Goldman ou Johnny en prenait pour leur grade.