Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Dans le haut du panier

NBA, Pro A, EuroLigue : l'important, c'est les (paniers à) 3 points.


  • Tricky le 19/11/2022 à 06h51
    (Ah désolé, le 'tu' (énervé contre Draymond) n'était pas toi, mais plutôt 'toi le joueur des Dubs')

  • Tricky le 19/11/2022 à 08h02
    Mouais.
    Plusieurs remarques là-dessus.

    (1) Strength in Numbers, c'est un slogan, pas une culture. Et qui, comme tous les slogans, est suffisamment vague pour pouvoir s'appliquer à plein de choses. Ça implique à la fois par exemple que toute l'organisation est concernée dans l'exécution d'une campagne réussie (et tout de même pour avoir croisé pas mal de gens qui y ont bossé ou fait des internships, c'est un peu toujours cette impression qui ressort dans le discours même une fois parti) ou que tous les joueurs sont eux aussi considérés comme contributeurs chacun dans un rôle spécifique mais chacun décisif (le meilleur exemple que j'ai en tête de ça, c'est le trio Zaza - Javale- David West ou la manière dont Shaun Livingston s'est réinventé. Le meilleur exemple inverse, c'est Monta Ellis, bref)

    (2) Les proprios sont des VC de la Silicon Valley, hein, il ne faut peut être pas s'attendre à plus que des slogans (j'adore ce club, hein, mais enfin, tout de même, je sais a qui il appartient)

    (3) OK pour les Spurs évidemment (mais enfin cette culture là donne depuis un petit bout de temps les mêmes résultats que les Knicks, on est plutôt sur du Weakness in Numbers), plutôt ok sur OKC (je suis très fan de Presti mais enfin, comme pour Morey, c'est la grandeur d'un type, pas une culture. Et la culture locale a poussé à se débarrasser d'un MVP qui aurait peut être contribué à ce que deux des meilleurs joueurs des quinze dernières années ensemble puisse gagner autre chose qu'un gros rien, donc bon. More like Strength in Two Guys - ah ben non ça marche pas. Bon quand le quatuor SGA-Poku-Chet-Vic marchera sur tout le monde, je ferai amende honorable)
    Mais les Celtics, vraiment ?
    Pas besoin j'imagine de rappeler qu'il y a à peine deux ans Kyrie en piétinait littéralement le logo sans qu'il en subisses quelque conséquence que ce soit, pas besoin de rappeler qu'il y a un peu plus d'un an, Marcus Smart s'en prenait publiquement aux deux stars et à Brad Stevens, pas besoin de rappeler les affres de solitude dans lesquels Gordon Hayward se plaint de s'être retrouvé (à comparer avec Klay). Juste la manière dont l'affaire Udoka a été gérée : découverte en juillet, traitée en septembre, suspendu mais pas viré (soit il y a quelque chose soit il n'y a rien mais tu ne peux pas avoir ces demi-mesures juste parce que tu ne veux pas qu'il parte ailleurs), et, puisqu'on parle de fuîtes, leaké à Shams et Woj avant la publicisation.

    (4) Je ne vois pas ce que viennent faire Steph et Klay dans l'histoire.

    (5) Ce qui est très juste, ceci étant, c'est que les Warriors n'ont jamais su gérer Draymond Green et que ce n'est à mon sens même pas le pire exemple. Ça m'avait frappé quand Dray avait invité KD dans son podcast. Les deux sont visiblement restés pas mal potes (NDLR : du coup, tu ne veux pas revenir Kevin ?) et se mettent d'accord sur un élément : c'est la manière désastreuse dont le FO - chèvre, chou, ce genre de choses- qui aboutit au départ de Sa Majesté.

    (6) Ceci étant, j'ignore complètement ce qui a poussé Dray à faire ça. Mais il y a dans cette histoire un élément qui continue à me perturber. Jordan Poole est une cata depuis le début de saison. Une hypothèse est évidemment qu'il ne se remet pas de l'altercation. Mais je n'aime pas beaucoup sa réaction immédiate au titre de champion, son 'maintenant je vais pouvoir ramasser le sac', un petit côté c'est bon, j'ai été payé, plus besoin de faire d'efforts.
    Et si tu combines ça avec l'attitude de Wiseman (réticent à aller poser des blocs pour Steph, les pose de manière molle, défend comme Hassan Whiteside, s'agace de ne pas recevoir la balle au poste alors qu'il en fait généralement de la daube), peut être que le problème culturel du moment des Warriors, c'est moins l'abolition des privilèges que le recrutement de mecs qui adhèrent à la culture du club (contre exemple : le magnifique Andrew Wiggins)

    Bref, avec tout ça, on n'est qu'à 4 victoires de la tête de la conférence, peut être que c'est la fin, peut être que c'est sauvable, on vient de gagner un match avec à peine une vingtaine de points de Steph, à peine cent points encaissés, qui sait ?

  • Tricky le 21/11/2022 à 07h40
    Bon ça ne s'arrange pas.
    Les mecs jouent l'équipe la plus faible de la Ligue, battent le record du nombre de tirs à trois points rentrés par un trio, chopent un 33 et 15 de Steph, et 41 points de Klay, finissent à environ 50% au shoot et à 3 points et, malgré tout ça, sont au bord de se faire battre.

  • Lucho Gonzealaise le 21/11/2022 à 12h56
    Je suis bien incapable d'anticiper le match qu'on va avoir mercredi soir. J'ai pas encore vu jouer les Warriors, mais je vois qu'ils encaissent et mettent 12 pts de plus par match que les Clippers. Mais en même temps, les chiffres des Clippers sont très bizarres, meilleure défense et pire attaque à l'ouest. Pour l'attaque, c'est pas compliqué à comprendre, le nombre de turnovers est aberrant et ils ont la pire moyenne de shoots tentés par possession, c'est presque un miracle qu'ils arrivent à prendre aussi peu de points en retour.

    Si les splash bros sont en forme, il n'y aura pas besoin de trop forcer en défense pour gagner. Bon, la petite différence c'est que Kawhi est revenu depuis deux matchs et que John Wall commence en parallèle à lâcher 15 asissts en un match (peut-être une coïncidence).

  • Mevatlav Ekraspeck le 21/11/2022 à 14h56
    Je voudrais remercier BIG pour sa revue, qui égaye à chaque fois mon p'tit cerveau.

  • BIG le 21/11/2022 à 17h21
    Tu crois pas si bien dire.

    [Le tour des 30 - 25 et 26/30]
    "Sunday afternoon game !", trois mots prononcés avec engouement qui terrorisent tout fan de NBA qui sait très bien qu'à l'heure de la sieste, dans l'attente de pouvoir profiter des prix estampillés "early bird" au fast food du coin, l'intensité sera portée disparue de l'autre côté de l'Atlantique, et d'ailleurs pourquoi s'agiter puisque tout le monde regarde la NFL à la même heure ? Y'a une ambiance bizarre dans la salle des Suns sur les coups de 14h, sans doute que le soleil doit taper à travers le toit : c'est calme, dormant même, et le DJ envoie des beats de trap, ce qui donne au spectateur l'impression d'être dans un club après le départ d'un peu tous les fêtards, les effets de la drogue encore très perceptibles, à la recherche de Chris Paul le dealer de basket qui est pas là et qui est remplacé par le guetteur Cam Payne, qui porte sur lui d'être autant consommateur que commerçant.
    Les Suns, donc, ont acquis cette force tranquille propre aux grosses équipes avec des certitudes : ils sont capables de naviguer par toutes les météos comme si c'était du Virtual Regatta, même avec un ou deux titulaires à la maison, même en piochant dans le fond du banc pour donner des minutes. Un Booker qui assume (notamment dans le Q3 pour écraser le match), un Ayton sous prozac, Bridges qui rend tout le monde meilleur, et vogue la galère, avec cette impression qu'ils vont assez méthodiquement sanctionner les erreurs adverses sans se montrer géniaux mais en jouant juste assez dur pour jouer plus dur que la plupart des équipes dans le ronronnement de la saison régulière. Si on met de côté l'arrivée de Damion Lee en pétard ambulant sortant du banc, rien que du très connu au milieu duquel on soulignera, parce que j'adore le joueur, la prestation de Torrey Craig : mission défensive assurée sur Randle (rotation coordonnées par Monty Williams, qui assume), activité au rebond, et surtout un shoot pas franchement fiable compensé par des coupes superbes sans la balle, apprises on l'imagine auprès du professeur Nikola Jokic. J'ai presque envie d'encore dire du bien quelques lignes de plus, mais Jock Landale a pas joué, donc je m'arrête là.
    Les Knicks vont-ils nulle part ? C'est la rumeur qui bruisse du côté du Moustoir Square Garden, où les fans dépités ont assisté sur un horaire européen à une nouvelle défaite indubitablement déprimante de leurs protégés. Faut bien dire que leur délitement très très soudain en Q3 après avoir été vaguement dans le match auparavant a de quoi interroger sur leur absence de ressort. Je voyais naïvement l'ami Brunson comme un game changer dans leur paysage, espérant qu'il enlèverait la balle des mains de Randle et disposerait d'une palette assez large sur le pick and roll pour faire briller les autres. Mais, petit problème, on dirait que le garçon a été contaminé par la maladie de certains de ses coéquipiers sur la ligne arrière newyorkaise, à savoir une drivite impassiae virulente, autrement dit une capacité sans pareil à jouer en pénétration dans des corridors sans porte (la faute aussi à un manque de mouvement sans la balle assez criant) pour y prendre des shoots en déséquilibre tels qu'on se demande s'il ne souffre pas aussi de problèmes d'oreille interne. Alors il conclut des actions impossibles et produit beaucoup sur la ligne des lancers, mais ça suffit pas face à des équipes structurées, semble-t-il, et comme il joue pas 48 minutes et que l'essentiel de ses coéquipiers souffrent du même mal en étant encore moins bons, je vous laisse imaginer la panade. C'était assez cruel de voir les Okogie, Wainwright et Duane Washington de ce monde, qui dans un monde idéal ne voient même pas le terrain en match officiel côté Suns, jouer tranquillement les yeux dans les yeux avec les Quickley, Grimes, McBride et autres Derrick Rose, signe que toute la rotation sur les lignes arrières est, à quelques rares soirées d'inspiration près, bien trop médiocre. C'est un peu pareil sur le poste 5 d'ailleurs, où l'on aura croisé le fantôme de Mitchell Robinson en reprise, un Hartenstein qui devrait faire du pick and pop mais qui touche pas un ballon s'il s'y risque, et un Jericho Sims actif mais limité. Plus grave qu'un roster avec lequel il faut bien composer, on trouve des incompréhensions défensives coupables pour une équipe de Thibs, et des actions offensives qui coulent lamentablement faute d'écrans posés correctement : j'ai repéré un "Spain" en Q1 (une action où le pick and roll 1-5 bénéficie d'un écran dans le dos d'un troisième joueur sur le grand qui défend le 5, pour créer un décalage de plus) retenté pas moins de trois fois de suite, sans succès, et principalement m'a-t-il semblé parce que l'exécution est "molle", pour ne pas dire liquide, comme on dit en VML. Les apparitions de ce brave Svi Mykhaïliouk et de Ryan Arcidiacono m'informent bien tardivement que l'heure est au temps-poubelle, la télé américaine préférant s'attarder sur la qualité de l'assise d'Evan Fournier, non sans inquiétude sur l'apparition prochaine d'escarres, car oui, on en est là du scandale Orpea, apparemment.

  • Lucho Gonzealaise le 21/11/2022 à 21h35
    Fox et Haliburton joueurs de la semaine, je vois Charter sourire et pleurer en même temps, c'est très bizarre.

  • Lucho Gonzealaise le 21/11/2022 à 21h38
    Il commence à caresser une photo de Jason Williams en mimant des coups de coude vers l'arrière. Venez m'aider...

  • Charterhouse11 le 22/11/2022 à 00h36
    Haha. Non mais franchement, ce Mc Nair... Je peux plus le sentir depuis février dernier. Parce que je veux bien entendre le "les deux sur le back court ça n'aurait pas marché" mais je n'y souscris pas. En tout cas si Fox s'était donné la peine que ça marche, ça aurait marché. Mais non, on a préféré un joueur comme Tyrese plutôt que construire autour des deux.
    Bon tant mieux hein, les deux équipes cartonnent :
    - les Kings sont flamboyants. C'est bandant à souhait, Huerter est à ce jour un joueur formidable, Murray est un chouette rookie. Mais est-ce que cela va durer ? Et est-ce que Fox va tenir ce niveau longtemps, lui à qui ce n'est jamais arrivé ? Huerter, une saison à ce niveau, est ce crédible ? C'est tout de même à voir. Je continue de penser que le banc est trop faible (désolé mais Metu, Davis ou Len, c'est pas sérieux. Sans compter que Davion Mitchell a déjà atteint son plafond) pour que ça ne rentre pas dans le rang à un moment ou à un autre, sans compter l'immense concurrence à l'ouest. Et puis cette furia offensive, si bandante qu'elle soit, quand elle sera en berne, ça va être compliqué. Parce que si ça défend mieux, c'est quand même pas délirant. Mais bon, beam team quoi !

    - les Pacers sont très très cool à voir jouer. Alors oui, ça va finir avec 30 victoires au final, et les défaites vont s'enchaîner à partir de février vu que la trade deadline devrait voir Hield (bien plus intéressant à Indiana qu'à Sacramento, vu qu'il n'est pas cantonné ici à un rôle de catch and shooter) et Turner (quel niveau en ce moment !) mettre les voiles (même si c'est encore à prouver tant les deux semblent s'éclater. Et qu'ils sont des pièces importantes du jeu de Carlisle. Sait on jamais). Mais il y a des rookies de talent (Mathurin évidemment. Mais aussi Nembhard, qui a de belles dispositions), des role players qui amènent à chaque fois, une équipe qui défend sa raquette de façon plutot admirable, et un patron incroyable. Tyrese quoi. Lui il a tout pour devenir un très très grand. Avec lui c'est tellement plus simple. Et sa présence (et celle de Carlisle hein) est la raison pour laquelle cette équipe joue bien, joue vite, joue simple et a des résultats : parce qu'il implique tout le monde, que tous participent et ne sont pas cantonnés à un seul rôle. Tous prennent leur part. Ça va prendre qqs années mais s'ils continuent sur cette voie là, entre transferts malins et choix de draft intelligents, leur chemin est pavé d'or. Non vraiment, regardez les Pacers.

  • Charterhouse11 le 22/11/2022 à 01h01
    Mais qu'attendons nous pour avoir une section article "omnisports" en une des cahiers ? (Oui je le répèterai à chaque post de BIG).

    (Sinon j'ai vu aussi ce match. Peut être parce que j'avais fait l'erreur de prendre Randle en TTFL. Je sais pas pourquoi j'y croyais. Mais il me restait pas des choix foufous. En tout cas, j'ai trouvé mou et chiant oui).