Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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et alors le 05/08/2022 à 14h53Pas vu Ocean's twelve (quand je dis depuis des années... j'ai pu vu non plus 's eleven). Mais je crois que c'est justement le côté cool/mise en abyme qui fait que je n'arrive pas à accrocher à ce genre de films contemporains. Quand Seagal ou Kurt Russell déboulaient, ils ne s'amusaient pas à faire une blagounette au spectateur ; et quand ils butaient quelqu'un, c'était pas en se marrant du sang qui gicle.
Pas vu non plus Ad Astra, ça pourrait peut-être me plaire, mais ça dégoulinerait pas un peu de bons sentiments? Comme Steven Seagal, j'aime pas trop ça les bons sentiments.
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Di Meco le 05/08/2022 à 15h02Pourtant Schwartzie faisait déjà plein de blagounettes dans Commando, difficile de dire que c'est une tendance nouvelle.
Si tu aimes les héros (et les films) qui ne se posent pas de question tu pourrais peut-être apprécier John Wick - que j'ai trouvé terriblement bourrin.
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Pascal Amateur le 05/08/2022 à 15h07La blagounette, elle se fait au spectateur à partir de rien, c'est une plaisanterie que tout le monde peut comprendre, fût-ce en VF — T'aimes les omelettes ? J'te casse les œufs.
L'infernal, c'est la référence, qui oblige à connaître quelque star, anecdote, winkwink de compétition qui prend le novice pour un couillon. Sauf à le revendiquer ouvertement (Austin Powers ?), c'est facilement excluant — en tout cas moi, ça exclut l'idée que je puisse ne pas donner un coup de boule au scénariste.
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Di Meco le 05/08/2022 à 15h16Ha j'imagine que je dois passer à côté de ces blagues par manque de culture alors. Ou faudrait que je revoie Ocean's twelve, mais ça me motive moyennement.
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coach_mimi le 05/08/2022 à 15h20Tu m'as donné envie de voir The Square, merci.
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Pascal Amateur le 05/08/2022 à 15h26Non mais "Ocean's Twelve", que je n'ai pas aimé alors qu'"Eleven" m'a bien plu, c'est un personnage qui ressemble à Julia Roberts, et qui est censée imiter la vraie Julia Roberts, hashtag mise en abyme, absolument insupportable car cela crée une jonction avec un autre monde réel ; mais sans doute suis-je en butte avec l'apparition de "vraies" personnes jouant de la fiction – mélange des genres qui m'horripile, ce clin d'œil faisant de ces "vraies gens" d'une certaine façon tes copains, les humains cools qui déboulent. Il y a dans un "Iron Man" un passage affreux où l'Iron guy croise le vrai Elon Musk et lui fait un coucou : insensé. La fiction comme un greenwashing dégueu, beurk.
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Maniche Nails le 05/08/2022 à 15h35et alors
"Je sais que c'est un pur divertissement d'été, mais vu qu'il semble y avoir un certain budget dedans, il aurait pu être utilisé pour rendre le film marquant, ou au moins divertissant pour de bon"
Pour moi le summum des dollars bien dépensés dans un film d'action ET burlesque c'est la séquence d'ouverture de Tonnerre sous les tropiques (2008). Mais ça nécessite d'abord d'avoir l'humour chevillé au corps (Ben Stiller), pas juste faire du saupoudrage inoffensif à la Marvel/Pirates des Caraïbes.
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Pascal Amateur le 05/08/2022 à 15h38(Les deux premiers "Pirates des Caraïbes", ils sont bien chouettes, faut pas tout mettre dans le même filet de pêche.)
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Maniche Nails le 05/08/2022 à 15h53Ça a quand même pas mal préparé le déclin de la comédie (régressive) hollywoodienne, l'humour grand public n'étant plus que circonscrit dans des zones "safe" où il n'a de surcroît rien à faire, entre deux coups de pistolets en mousse (assez d'accord de fait avec le constat d'et alors en regardant aussi par l'autre bout de la lorgnette, où sont passées les comédies pures à gros budget ?).
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leo le 05/08/2022 à 15h58La, très bonne, blague du personnage de Julia Roberts ressemblant à Julia Roberts est elle-même un clin d'oeil à une blague d'Howard Hawks dans "La Femme du Vendredi" (1940 quand même) :
"- What does he look like?
- That guy in the movies, Ralph Bellamy." (Ralph Bellamy jouant le gars en question).
Les mises en abyme et les personnages réels intervenant dans une oeuvre de fiction, c'est vieux comme le fait de raconter des histoires.