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Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • Pascal Amateur le 11/05/2023 à 10h35
    Frédéric Thiriez est crédité au générique (je n'ai regardé que cela, c'était mal fait).

  • dugamaniac le 11/05/2023 à 14h24
    C'est quand même plutôt génial ces gens qui arrivent à réaliser leur projet, aussi ridicule soit le résultat final.
    Du coup les "vedettes" qui les suivent, je trouve ça plutôt sympa aussi dans l'esprit

  • Tonton Danijel le 11/05/2023 à 21h40
    Il y a différentes catégories dans le nanar: on en trouve avec beaucoup de moyens mais plombé par les prétentions du réalisateur, des comédiens ingérables, un manque de talent (notamment dans le scénario) que les effets spéciaux essaient de compenser, un message douteux... Exemple: Le jour et la nuit, Independance day, Rocky 4 [1]...

    Et les petits budgets, effectivement. Il y a de nombreux bisseux italiens (ou turcs) qui ont essayé de repomper des classiques comme Star Wars ou Rambo avec moins de budget (et c'est assez délirant), et d'autres comme Ed Wood qui ont essayé de monter leur délire sans pognon, et sans talent, quitte à faire des enchaînements incroyables. Mais c'est ce qui rend un "Plan 9" finalement très sympathique.

    [1] Une petite pensée au passage pour l'ami Dolph Lundgren qui souffre des conséquences du dopage soviétique. C'est con, il commençait enfin à avoir de vrais bons rôles (dont la reprise de son personnage de Drago dans Creed) loin de ses séries Z musculeuses.


    Et au passage, Oest-France fait un quizz sur les nanars: lien

    Sympa, mais beaucoup des films mentionnés ne sont pas des nanars.

  • Gouffran direct le 11/05/2023 à 22h13
    La chaîne YT de Jason Brant est un bijou pour les nanars de toutes les époques.
    So Bad it's Good.
    Que du bonheur et des poilades (en anglais).
    Tellement bon et populaire qu'il a lancé une campagne de financement pour produire son propre nanar avec tous les acteurs de ses nanars préférés.
    Le film s'appellera "The last kumite".
    J'ai hâte.

  • Mangeur Vasqué le 13/05/2023 à 13h15
    (Reco film anglais)

    A voir si ce n'est déjà fait : "Made in Dagenham" (2010), réalisé par Nigel Cole lien, revu pour ma part récemment lors d'un visionnage DVD collectif. Je l'avais déjà vu mais j'aime bien ces visionnages DVDs entre amis et connaissances, on discute souvent du film autour d'un verre, on s'écoute et apprend les uns des autres même si on n'est pas toujours d'accord.

    Titre traduit en français par "We Want Sex Equality" : lien. Traduction sensée car "Fabriqué à Dagenham" n'inspirerait rien, Dagenham étant très "culture specific". L'usine Ford de Dagenham à l'époque des faits (1968) était bien davantage que la plus grosse usine auto d'Europe : c'était un symbole, une institution industrielle au Royaume-Uni, symptomatique du pouvoir que Ford détenait au R-U sur les gouvernements successifs et qu'il aura jusqu'aux années 1980-90.

    Le genre de puissance de frappe qui fait lâcher au(x) gouvernement(s) 80-100 millions £ + divers avantages pour faire rester une grosse boîte au Royaume-Uni, cf Nissan à Sunderland. Avant le Brexit, c'était la plus grande usine auto d'Europe (500K véhicules/an), et ironiquement un symbole de réussite étroitement lié à l'UE. Thatcher passa des années à les convaincre de venir s'installer dans le North East lien (ce fut chose faite en 1986) et faire campagne pour que les gros investisseurs autos et autres voient le R-U comme "la porte d'entrée vers l'Europe".

    Alors quand Nissan commença à laisser entendre que le Brexit serait un obstacle pour eux, en particulier au niveau des futurs investissements et de la logistique "JIT" (la "just-in time economy" des chaînes d'assemblage, l'approvisionnement/gestion des stocks juste-à-temps, il leur faut le matin les pièces pour l'aprèm, JAT en français lien)) et qu'ils pourraient relocaliser hors R-U, le gvt de Theresa May sut "convaincre" Nissan de rester… voir lien ou lien.

    Un fait qui a totalement échappé à Arte dans cette émission lien "UK: The Impact of Brexit" (par ailleurs de bonne facture). A 4'15 : "Nissan a par exemple confirmé la pérennité de son usine de Sunderland"… Euh oui, ils ont "confirmé la pérennité" en faisant chantage sur le gouvernement conservateur pour obtenir 80-100 millions et des avantages de crédit d'impôt, et aussi des facilités pour ouvrir une usine de batteries électriques à côté de l'usine. Bien naïfs Arte sur le coup, ils ne se sont pas trop foulés sur les recherches non plus, cette aide du gvt pour Nissan, d'abord deal secret puis ça fuita, étant de notoriété publique au Royaume-Uni.

    La bande-annonce de "Made in Dagenham" : lien

    Le résumé du film en français et anglais : lien

    Superbe casting : la toujours excellente Sally Hawkins dans le rôle principal, Daniel Mays (son mari), Rosamund Pike (en femme du patron de Ford, rôle de femme opprimée et écrasée par le patriarcat), Miranda Richardson (qui joue Barbara Castle, politicienne travailliste emblématique), Bob Hoskins (le représentant syndical local, du côté des femmes), Kenneth Cranham (le sournois leader syndical jaloux de ses prérogatives), Jaime Winstone (la fille de Ray Winstone IRL)...

    "Made in Dagenham" est l'adaptation cinéma du combat des femmes machinistes de l'usine Ford de Dagenham à partir du début juin 1968 (banlieue est du Grand Londres) pour obtenir la parité salariale. Un combat énergisé par le vent de changement qui soufflait alors. Mai 1968 joua tangentiellement son petit rôle dans la révolte de Dagenham.

    L'usine Ford de Dagenham employait alors 25 000 hommes, et en employa jusqu'à 40 000 dans les années 1950. Le site était gigantesque : 1 800 hectares, ou 18 kilomètres carrés au bord de la Tamise lien, photo wiki datant de 2006, site n'employant alors plus "que" 6 000 personnes et donc fortement réduit par rapport aux années 1950-60. Ça donne une idée de l'immensité du truc dans les années 1960, et par extrapolation de la puissance de Ford.

    Ce site, démoli en 2013, est en passe d'être transformé en village urbain lien. L'usine a cessé d'assembler en 2002, après 71 ans d'activité : 11m de voitures, camionnettes/camions (bcp de Ford Transit en particulier) et tracteurs fabriqués. 2 000 employés continuent à y fabriquer des moteurs lien sur 180 hectares.

    25 000 hommes… et 187 femmes, les grévistes de l'été 1968. Des machinistes (couturiers/sewing machinists), qui fabriquaient les sièges pour les 3 000 Ford Escort et Cortina produites quotidiennement.

    On voit dans le film que les conditions étaient tellement lamentables dans leur atelier (trous dans la toiture, chaleur épouvantable, etc.) que ces femmes étaient obligées de bosser en tenue légère ou même en soutien-gorge ! Elles étaient payées 15 % de moins que les hommes.

    En incrustation au début du film, le chiffre de 55 000 employés est donné pour l'usine Ford Dagenham en 1968. C'est incorrect mais peu importe, on est sur des échelles impensables aujourd'hui. Peut-être le chiffre est censé inclure tous les emplois directs Ford au R-U, sans parler des emplois indirects, dans les 200 000. Ford comptait alors environ 225 000 employés dans le monde, dont la majorité évidemment aux USA. Bref, c'était un sacré colosse de l'économie britannique, ce qui rendit le combat de ces femmes d'autant plus difficile.

    Grâce à ce combat, la loi "Equal Pay Act" sera votée en 1970 lien par le gouvernement travailliste de Harold Wilson, et en vigueur en totalité à partir de 1975 (cinq ans afin de donner le temps aux employeurs de s'ajuster et cela permit aussi de détecter plus facilement les récalcitrants. Tiré du site NEU, principal syndicat enseignant : "The Equal Pay Act introduced an 'implied equality clause' into all employees' contracts. This had the effect of eliminating separate lower women's rates of pay. All such rates had to be raised to at least the lowest male rate over a 5 year period between 1970 and 1975. Some employers got round the legislation, etc.").

    C'est un combat qui semblait perdu d'avance. Leur collègues ouvriers hommes étaient contre cette grève des femmes (grève des machinistes = fermeture de l'usine forcément, donc pas de salaire => grosse galère financière pour les familles), leurs maris aussi, les syndicats également (d'obédience gauche dure/communiste), ancrés dans le patriarcat et la défense de leurs petits arrangements et intérêts corporatistes et personnels pour les leaders syndicaux (fait évoqué dans le film via 2-3 répliques), des leaders qui se montreront tout aussi abjects et condescendants que les patrons de Ford. Jusqu'au moment où la base syndicale soutiendra le mouvement, au moins en acceptant de considérer les revendications de ces femmes, ce qui forcera les leaders syndicaux à changer leur logiciel d'un autre temps.

    Le Premier ministre Harold Wilson était contre aussi, il voulait plutôt "laisser faire les choses naturellement", sur le temps long. Dans l'immédiat, il craignait les repercussions économiques, en gros que Ford et d'autres quittent le Royaume-Uni et que tout ce "socialisme" freine les investissements étrangers.

    Mais Wilson se rangera au final du côté de la numéro 3 du gouvernement, la redoutable et couillue Barbara Castle (1910-2002) qui s'emparera de ce combat et défendra les femmes ouvrières contre vents et marées, malgré la position de Wilson et le chantage de Ford de quitter le pays. Barbara Castle était une politicienne emblématique sur laquelle Wilson aimait dire : "You're/She is the best man in my government".

    Harold Wilson fut un premier ministre non moins emblématique et qui fut le premier véritablement au Royaume-Uni à instrumentaliser le football à des fins électorales, j'en parlais ici (au-dessus et sous la photo avec George Best) :

    lien

    Le film aurait certes peut-être gagné en substance en incluant moins de scènes personnelles (quoique àma il est toujours bon d'en inclure pour bien montrer le terrible impact au quotidien our les familles, financier et émotionnel) et plus de contexte, comme le souligne "The Mirror" ici lien ("The story labours too long on the domestic trials of the machinists and fails to explore in enough depth the political and ­economic impact of the strike on the country and Government, which would have been much more interesting!"). Mais c'est tout de même du bon cinéma social, comme les Britanniques savent si bien en faire.

  • Tonton Danijel le 19/05/2023 à 14h51
    Le délégué général du festival de Cannes s'excuse de ne pas être avoir entendu parler de l'affaire Depp/Heard: lien

    Ouais ben c'est pas un full-time job...

  • Edji le 19/05/2023 à 14h58
    Nigel Cole qui a aussi signé, dans un tout autre genre, « Bruce Springsteen - In his own words », diffusé il y a quelques jours sur France Tv, qui s'appuie sur la belle autobiographie du Boss pour en livrer un portrait très délicat.

  • Julow le 25/05/2023 à 14h20
    Vite vite, je cherche un film qui montre la vie d'une jeune femme noire américaine qui danse et/ou fait un sport de combat (ou un mélange des deux), je ne me souviens plus, dans un quartier exposé à une grande contamination de l'eau. C'était très beau. Une idée ?

  • Run le 25/05/2023 à 14h25
    Erin Brockovich

  • Aulas tique le 25/05/2023 à 14h29
    Ca serait pas plutôt "Erin Brockovich qui valait 1 million dollar, bébé"?