Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Easy Sider le 06/07/2022 à 16h24Je ne dis pas que ça va s'arrêter, je dis que tu y prêtes un peu trop attention pour être représentatif de quoi que ce soit.
Et que si Panot, Faure et Roussel allaient aux chiottes en même temps et que Panot en sortait en premier, tu nous expliquerais que c'est parce que les deux autres avaient peur de sortir avant elle en la dérangeant de faire du bruit avec la chasse d'eau, et qu'ils patientent terrifiés assis avec le caleçon sur les chevilles dans leur cabine.
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Tonton Danijel le 06/07/2022 à 16h27Sans compter qu'il est rare qu'un patient ne porte pas plainte s'il a attrapé une septicémie à l'hôpital... Donc bon, si un patient attrape le CoVid à l'hôpital suite au retour du personnel non vacciné...
(Mais au moins, on comprend pourquoi Di Vizio serait pour: ça lui ferait des clients).
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Maurice Eculé le 06/07/2022 à 16h27Je ne suis pas bien à jour, mais aux dernières nouvelles il me semblait qu'un vacciné dont la 3e dose remontait à 6 mois n'avait pas moins de chance d'être contaminé par omicron qu'un non vacciné. Sauf comportement différent pour la transmissibilité (peu probable vu les résultats précédents), un non-vacciné n'est pas plus dangereux qu'un vacciné 'lointain'.
Aucune idée de ce qu'il faut faire des soignants non-vaccinés (ça ne donne pas confiance dans leur jugement médical), mais ça ne me semble pas comparable avec un chirurgien qui ne se lave pas les mains.
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rockitrOM le 06/07/2022 à 16h28si je comprends bien les échanges là, dans la situation dans laquelle se trouve l'hôpital en ce moment (sans même parler de vague covid qui arrive, des services d'urgences qui ferment, et pas des petits *), réintégrer du personnel formé et opérationnel (mais qui s'est avéré sacrément et indûment borné c'est vrai), c'est FORCEMENT une idée qui mérite le mépris?
Sérieusement?
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El Mata Mord le 06/07/2022 à 16h32On oublie trop souvent de rappeler que la majeure partie personnel des hôpitaux qui a démissionné ou été exclue vient principalement des services administratifs et n'a jamais vu un patient de sa vie...
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lemon le 06/07/2022 à 16h34Aujourd'hui on parle de 1500 à 3000 personnel soignants suspendus (pas trouvé de chiffres plus précis). Personnel qui comprend des soignants-soignants et du personnel administratif (dans des proportions que je n'ai pas non plus), et avec une répartition géographique que je ne connais pas (quelqu'un à l'info ?).
Donc faire un lien entre ces gens-là et la capacité de réouvrir des services d'urgence de nuit, c'est aller très très vite en besogne.
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forezjohn le 06/07/2022 à 16h51Ben écoute, je suis peut-être dans ma bulle sociale, mais tous les soignants que je connais de près ou de loin sont contre la réintégration des personnels qui n'ont pas voulu se vacciner. Sur le monde, je suis mieux seul que mal accompagné(et mal accompagné c'est pas à cause du vaccin mais parce que ce sont de mauvais soignants de manière générale).
Et mon expérience professionnel dans un tout autre domaine c'est qu'ils ont raison, mon plus gros échec pro c'est d'avoir été en faveur de l'embauche d'un mec sur lequel j'avais pas mal de doutes, mais il nous fallait des bras, alors on a tenté le coup, ben en fait c'est pas à faire, un boulet n'aide pas à travailler plus ou plus vite.
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rockitrOM le 06/07/2022 à 17h03Ah oui mais là on avance. On est passé de "c'est n'importe quoi" à "c'est pas sûr que ça puisse aider beaucoup". En tous cas, je n'ai pas la réponse non plus mais ça semble pas déconnant d'envisager cette option quand même
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syle le 06/07/2022 à 17h05Honnêtement, je n'aimerais pas spécialement être soigné par ces gens-là.
Ni par d'autres, cela dit.
Une petite anecdote au sujet de l'état de l'hôpital ?
Allez, je vous la livre, car elle est toute fraîche d'aujourd'hui et que c'est pour moi une excellente nouvelle qui me met en joie comme vous n'imaginez pas : je viens d'apprendre que mon père n'a pas de cancer. Le cancer qui lui a été diagnostiqué au CHU de Nancy et dont un chirurgien dijonnais proposait de l'opérer moyennant un substanciel dépassement d'honoraires.
Donc, voilà la rocambolesque histoire : insatisfait de sa prise en charge à Nancy (où il a subi des batteries d'examens hallucinantes à l'issue desquels on lui a diagnostiqué un cancer inopérable qu'on lui proposait de traiter par rayons et chimio), il s'est rapproché du CHU de Dijon où on lui a confirmé (après avoir refait les examens) un cancer, mais pas du même type et tout à fait opérable.
Pris de doute, il s'est rendu au CHU de Marseille où un membre de la famille qui y bosse lui a permis d'enchaîner les rendez-vous sur une période d'un mois : au final, ils sont formels, biopsie à l'appui : il y a certes une anomalie tout à fait bénigne mais pas la moindre trace de cellule cancéreuse nulle part. Le toubib qui l'a reçu s'est même permis de douter de la santé mentale de ceux qui lui ont parlé de cancer.
Donc, on va fêter ça dignement, évidemment, car pour nous c'est ça qui importe.
Mais je ne pensais pas qu'une telle nullité soit possible, chez nous, en 2022. C'est carrément hallucinant.
Dans les problématiques de notre système de soins, il n'y a pas que la question quantitative relative aux effectifs. La question qualitative et l'articulation entre les différents praticiens se pose aussi clairement.
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Sens de la dérision le 06/07/2022 à 17h06Je suis pour qu'on les réintègre. À condition qu'ils se fassent vacciner.