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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • r_v_matou le 22/09/2022 à 23h27
    La loi de 2005 sur laquelle il n'y a jamais eu de bilan, a dit rendre l'école inclusive.
    Ce qui s'est fait c'est que ce sont les enseignantes et enseignants qui sont devenus inclusifs.
    Sans vouloir une ségrégation, un bilan serait nécessaire.
    Mais on peut déjà avoir un élément de la conclusion : quand on se repose sur une exploitation éhontée (les AESH mal payés, mal considérés), quand on se repose sur la bonne volonté des personnels pour faire en plus ou en même temps autre chose que ce qui est le cœur de métier, quand on charge la barque niveau effectifs et heures sup ce qui est délétère pour tous les publics fragiles, quand on offre ainsi au privé de quoi, à moindre frais, faire croire qu'il est meilleur que le public, on n'est plus un service public. On n'est plus une institution.
    On est une terre brûlée, saccagée par ceux qui sont à la tête (et pas que les ministres mais les haut fonctionnaires). Et une jeunesse, surtout pour sa composante populaire, surtout pour sa composante relevant du handicap, sans aucun projet.
    Au profit des plus riches qui eux, n'auront pas ces problèmes pour leurs enfants.

  • Mevatlav Ekraspeck le 22/09/2022 à 23h44
    Je passe une tête pour apporter mon p'tit pavé EN.

    J'ai pudiquement renoncé à tout commentaire sur le recrutement de 4000 contractuels, formés en 32 heures parce que mon énervement sur le sujet et sur la façon dont ceci a été géré par le ministère, rapporté par les médias puis appliqué sur le terrain m'ont donné des envies humainement peu recommandables.

    L'ami et alors pointe du doigt les manquements terribles de l'accompagnent des élèves en situation de handicap via des AESH, criants dans le public, mais qui le sont tout autant dans le privé. Et ça peut dépendre aussi des secteurs géographiques : recruter un accompagnant dans le rural relève de la quête du Graal, sauf que parfois tu te retrouves à embaucher un Karadoc. Les candidats sont rares et les gens compétents d'autant plus.

    Mais en dehors de ça, public et privé ne sont plus sur un pied d'égalité.

    La loi de l'offre et de la demande, sans doute. L'enseignement privé sous contrat (hors contrat c'est autre chose) croule littéralement sous les candidatures, ils sont donc tranquilles pour choisir leurs profils et laisser hors des grilles des cohortes entières de parents désespérés par l'idée de mettre le chérubin dans le collège de secteur peuplés de loups, d'ours, de hyènes et de vampires.

    J'ai lu ici que la mixité sociale en prenait un coup. Que nenni. Toutes les catégories socio-professionnelles sont représentées, et vous ne mesurez pas l'étendue des sacrifices consentis par des ménages pour se frayer une place dans le système. Surendettement, multiplication des sources de revenus via de multiples boulots annexes en plus du fixe, vente du patrimoine... Les témoignages des directeurs et des économes sont saisissants sur ce que les prolétaires éclairés par la nécessité de proposer un cadre scolaire supposément solide sont capable de faire.

    Ce qui est flippant en revanche c'est combien le PSC [Privé Sous Contrat] aspire les élèves déjà bien armés pour faire face aux enjeux scolaires, en primaire et en collège surtout. Et là c'est dramatique, parce que les politiques de contournement de la carte scolaire déciment des établissements entiers, laissant se concentrer entre eux des troupeaux entiers d'élèves au mieux moyens, au pire en difficulté. Les tests des positionnement, qui sont passés en ce moment par les enfants, sont édifiants là-dessus (d'où une communication a minima du ministère sur le sujet).

    Et ça devient vraiment "deux salles, deux ambiances" quand on compare les conditions de travail des enseignants.

    Et bien malgré tout, figurez vous que le privé est dans la pire des peines pour recruter des professeurs, lui aussi. La crise des vocations va au delà de la simple problématique des conditions de travail.

    Sans avoir de réelles possibilités d'étayer sur des chiffres ou des études mon opinion, je maintiens l'hypothèse qu'aujourd'hui plus personne n'a envie de se pourrir la vie jusqu'en Master pour gagner 2000 balles par mois. Et quand le ministère finit par t'envoyer, involontairement et maladroitement, le fait que, a final, que tu bosses quatre ans ou quatre jours à être formé, tu te retrouves sur la même ligne de départ, croyez bien que ce n'est pas passé DU TOUT au niveau des INSPE et des universitaires.

    Curieux de voir les taux de recrutement à venir, malgré toutes les gesticulations de la présidence et du ministère. Pour rester dans la thématique Kaamelott, la missive envoyée par Macron aux enseignants pour la rentrée m'a fait penser à une tirade du roi Loth dans l'épisode "Le désordre et la nuit" quand il tente de renouer avec Arthur :
    "On va faire une jolie lettre. On s'excuse. On dit qu'on a perdu le sens commun. On baisse nos frocs quoi". Dagonet concluant "bah heureusement qu'on a aucune dignité, sinon on serait bien dans la merde".

    Tu m'étonnes.

    Après il y a une vraie possibilité qu'on puisse avoir touché le fond, ce qui serait une assez bonne nouvelle. L'expérimentation de la formation via les PPPE pourrait être une bonne voie. Problème : mon bahut en héberge un, et autant vous dire qu'en terme de profil il y a comme du boulot de formatage : j'ai failli en finir un à la main comme un vulgaire BTS indus'. On a trois ans pour déweshiser, ce qui ne sera pas de trop. Mais mon échantillon n'est peut être pas représentatif.

    On se pose enfin les bonnes questions en tout cas, sur ce qui pourrait bien motiver les gens à enseigner et sur la crise des vocations. Reste à ne pas y réitérer des réponses comme celles du speed dating, qui laisse une image déplorable alors qu'il ne s'agit finalement que de 4000 postes sur 600 000 soit 0.66% des enseignants...

    On a bouché des trous en urgence, il s'agira désormais d'anticiper à l'avenir.

    Anticiper.

    Dans l'EdNat.

    Il est temps que j'aille dormir.

  • Utaka Souley le 22/09/2022 à 23h52
    L'éducation nationale, c'est pas ce truc pour lequel quand tu lis les statistiques des naissances, tu sais à peu près de combien de profs du secondaire tu auras besoin dix ans après ?
    Gouverner, c'est prévoir, à ce qu'il parait …

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 23/09/2022 à 07h34
    Le PPPE, de ce que j'en sais est une machine à gaz qui n'a pas l'air de bien fonctionner partout. Je rappelle quand même que les étudiants concernés doivent obtenir une licence à la fin ce qui n'est pas gagné avec toutes ces heures supplémentaires et les contraintes d'emploi du temps.
    La prépro semble fonctionner à certains endroits quand les départements concernés s'impliquent dans le mécanisme, le rectorat n'étant pas d'une grande aide.

  • Özil paradisiaque le 23/09/2022 à 07h59
    Je suis inquiet.
    Je constate que la Russie ne peut pas gagner sa guerre en Ukraine et quelle ne saura pas comment perdre.
    On est dans un cercle vicieux qui peut nous entraîner trop loin.

    Le conflit s'est installé dans la tête des gens et finalement c'est bien l'impact chez nous du coût de l'énergie, du gaz qui préoccupe la population. Nous aurions tort d'oublier le conflit militaire. Il peut très mal tourner.
    La Russie peut/va dépasser des limites dans l'usage d'armes et nous (le "camp" occidental) ne pourrons faire autrement que de répondre d'une manière ou d'une autre, et la Russie réagira etc etc etc

  • Label Deschamps le 23/09/2022 à 08h06
    Ce n'est pas vraiment le moment compte-tenu des tarifs prévisionnels pour cet hiver.
    Mais pour avoir oeuvré fugacement au service urbanisme de Grdf, je pense pouvoir t'affirmer sans trop de craintes de me tromper que non, le PPPE n'est pas répertorié dans les SI parmi les machines à gaz.

  • Hannibal le 23/09/2022 à 08h44
    (Aparté)
    L'autre jour j'écoutais un chroniqueur qui imaginait si Trump avait été au pouvoir lors du conflit ukrainien...
    J'en ai eu froid dans le dos.
    (/fin de l'aparté)

  • lemon le 23/09/2022 à 08h54
    C'est amusant, je me suis posé la même question et j'ai vraiment hésité quant à la réponse.

    Est-ce que Putin aurait joué à la "mad-man strategy" face à Trump ? Aurait-il menacé l'occident de l'arme atomique ?

  • El Mata Mord le 23/09/2022 à 08h54
    Les fan-boys de Trump t'expliqueraient qu'avec lui au pouvoir aux USA, Poutine n'aurait jamais osé envahir l'Ukraine...

  • sehwag le 23/09/2022 à 09h00
    Je pense que ça aurait été soit exactement la même chose, soit qu'il aurait laissé Poutine faire ce qu'il voulait.

    Un truc me semble certain, cette idée que Trump aurait fait peur à qui que ce soit par ses moulinets de bras et ses rodomontades n'existe que dans sa tête lui et celle de ses sycophantes.