Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tricky le 02/10/2022 à 11h33Dites, je sais qu'il n'y a que des profs qui s'appellent Olivier sur ce fil, mais au cas où un financier (j'adore ce terme) se serait égaré ici, il faut qu'on commence à flipper à cause de Crédit Suisse ?
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Monsieur Jo le 02/10/2022 à 12h11A part un tweet d'Asselineau je n'ai rien vu. Un peu plus de précisions peut-être ?
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pipige le 02/10/2022 à 13h13Asselineau a l air de considérer cela comme très grave. Du coup je pense que non.
Mais je suis pas expert ( loin de la) sur le sujet.
A suivre
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Edji le 02/10/2022 à 13h27Mon pote qui y bosse me dit que ce n'est pas terrible, mais qu'en Suisse ça roulait => pas de nuages particuliers à l'horizon
(en gros les restes de la banque d'investissement époque First Boston qui se ramassent la gueule)
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Edji le 02/10/2022 à 13h30Après, on peut aussi faire confiance à Asselineau, QUI N'A PAS PEUR DE DIRE LES VÉRITÉS QUI FÂCHENT !
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cachaco le 02/10/2022 à 17h49Au milieu de tout ça au Brésil, une candidate trans à la députation qui vote en gilet pare-balles, un bolsonariste tentant déjà de décrédibiliser le scrutin en votant deux fois à Lisbonne, un festival de fake news grotesques de l'extrême droite, vivement que le cirque se termine.
Avec la forte possibilité de victoire de Lula dès le premier tour, attention aux tarés fanatisés pétant les plombs dans la rue.
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Red Tsar le 02/10/2022 à 18h49Ça donne quoi la campagne de Lula ? Y a le même allant que pour la première fois, avec des propositions ambitieuses, ou il est surtout poussé par ceux qui veulent sortir Bolsonaro (ce qui serait déjà une bonne chose, certes) ?
Et sur la guerre en Ukraine, ils se positionnent comment Lula et Bolsonaro, sachant que, sauf erreur, le Brésil est quasi-autonome sur le plan énergétique ?
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Tricky le 02/10/2022 à 18h50Non mais je suis bien conscient qu'il est difficile de séparer le bruit du signal d'où le fait que je pose une question :
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Monsieur Jo le 02/10/2022 à 19h04Ce n'était pas une critique de ta question, j'ai seulement trouvé le tweet en question, plus celui d'un autre souverainiste, pour soulever le sujet.
Ça n'a pas l air de s'affoler par ailleurs mais il est possible que la situation actuelle entraîne des tensions auprès des organismes bancaires qui auraient voulu jouer au casino (2008...).
La fin de l'argent gratuit et abondant va être un révélateur.
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cachaco le 02/10/2022 à 20h05Pas vraiment de campagne de la part de Lula, qui se limite au "c'était mieux avant" et compte surtout sur le rejet de Bolsonaro. Aucune promesse d'aucune sorte, de façon à ne s'aliéner personne. Il a surtout tenté d'aspirer le plus de soutiens politiques possibles en agrandissant énormément son spectre (y a qu'à voir son vice-président, son ennemi politique de droite de toujours). Pas de grand soir à attendre, la priorité est de donner des gages aux partis installés du parlement. Le coup contre Dilma, c'était y a pas si longtemps. Il a d'ailleurs déjà eu des petits accrochages avec les "companheiros" au pouvoir en Colombie et au Chili (notamment sur la question énergétique et environnementale), on aura une politique très centriste et loin d'être révolutionnaire. Mais après le désastre des dernières années, rien que le simple retour à une certaine normalité, on prend.
Bien que mieux loti que l'UE, le Brésil n'est pas pour autant autonome sur le plan énergétique et souffre économiquement. Il importe une grande partie de son gaz naturel, le secteur hydroélectrique est sous très grande tension du fait des graves sécheresses provoquées par l'intense déforestation en cours dans le pays. Et bien que gros producteur de pétrole, il ne le raffine pas directement sur place, ce qui augmente d'autant le prix des carburants.
En ajoutant à cela les engrais russes dont dépend l'important secteur agro brésilien, le pays a donc lui aussi les yeux rivés sur la guerre en Ukraine. Bolsonaro ménage la chèvre et le chou, étant pro Poutine mais ne pouvant évidemment prendre parti contre les USA et l'UE. Lula reste discret, après quelques déclarations anti-OTAN à la Mélenchon au début du conflit. Discours du reste relativement populaire dans les milieux de gauche latinos, mais qui s'est heureusement tassé avec le temps (les crimes de guerre russes ont bien aidé).
De toute façon, cette campagne a surtout été basée sur "qui en dit le moins gagne", chacun évitant les sujets glissants pour ne pas prendre de risque électoral. On était plutôt sur du slogan que sur de la proposition politique.