Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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BIG le 03/02/2023 à 21h37En rien, Edji. Personne ne m'y oblige en effet et c'est heureux ; mais sans parler des "H24", j'assume en effet attendre autre chose du travail qu'un rapport de contractant à un emploi dans lequel le travailleur n'a pas ou peu de prise sur ce qu'il fait (que ce soit individuellement, collectivement ou par ses représentants), même si ce ne sont que plus ou moins 8 heures sur les 24, qu'il y a des formes de "liberté d'être" à cultiver en dehors, et avec toute la naïveté qu'implique une formulation aussi iconoclaste de cette proposition.
(Il est évident, et chacun l'aura compris, que j'ai un rapport totalement biaisé au travail en général et à mon travail en particulier, qui consiste à traiter l'évolution du droit du travail. Sans doute que je me pose un peu trop de questions, et qu'elles "bouclent" un peu trop sur elles-mêmes.)
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Le Zouav le 03/02/2023 à 21h44On peut pas avoir d'exemple, puisqu'on arrive dans une situation sans précédent. C'est bien pour ca qu'il faut arriver à penser et articuler le bouzin différement.
Au passage : "L'économie", ce vaste concept moderne, cette somme de tout les moments au cours desquelles la monnaie change de main, c'est pas vieux. Une centaine d'année. Et le PIB, le "revenu national", ne mesure pas l'accumulation de "richesses", mais la vitesse et la fréquence auxquelles la monnaie change de main. Facile du coup d'avoir un truc qui peut croitre indéfiniment, vu qu'il ne se heurtre à aucune limite territoriale ou physique.
Je lis ceux qui parlent ironiquement et caricaturent certains discours avec des "c'est ca ou demain ya plus un brin d'herbe". Serieusement, qui dit ca? Et grossir le discours ... disons climato-anxieux, de cette facon, ca montre que si nous on pane rien et qu'on sait pas de quoi on parle quand on évoque "l'économie", le PIB et à la sacro sainte croissance, alors c'est équivalent à ta non compréhension des nombreux problèmes qui vont très vite s'accumuler au niveau de notre biosphère et de l'impossibilité de sauvegarder cette biosphère dans laquelle on évolue si on continue de vouloir "croitre" de la même facon.
Les êtres humains, ils ont une phase de croissance. Puis ils arrêtent. Perso, je fais la même taille depuis un moment. Et pourtant, je me suis sacrément enrichis depuis que j'ai arrêté de croitre. Et pas en faisant circuler de la monnaie d'une main à l'autre.
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Luis Caroll le 03/02/2023 à 21h58Le Zouav, le brin d'herbe c'est une licence poétique pour éviter les "lois de la physique" que Delamontagne utilisait comme un promontoire dans un jeu de chat perché.
Vous focalisez sur le thermomètre (ça peut être le PIB ou autre chose) alors que le problème c'est que si on égalise les ressources maintenant t'as la moitié du monde qui fout le feu à l'autre.
Parce que vous focalisez aussi sur l'iphone, comme si c'était le sujet, comme si arrêter de croître n'aurait pas d'impact sur la santé, l'éducation, les retraites (!) ou simplement la survie des gens.
Ce sont des réflexions de petit bourgeois qui ont le luxe de ne s'indigner que contre la consommation sans être capables de s'imaginer à quoi ressemble la vraie pauvreté.
Et qui au passage ont beaucoup trop de temps, pour s'imaginer des solutions dont la probabilité de voir le jour est très précisément de 0 quand vous pourriez être en train de bosser pour décarboner l'économie. Allez voir Avatar 2 vous perdrez moins votre temps.
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Edji le 03/02/2023 à 22h50Ok, mais par rapport à l'époque fordiste, rien ne t'empêche de te mettre à ton compte, de constituer une SCOP (ça, c'est juste pour faire plaisir à Red Tsar), de te reconvertir…tout en ayant en marge du travail la faculté de mener une vie familiale et amicale très riche, et de développer des passions persos, probablement comme jamais aucune société humaine n'en a eu la possibilité à une aussi large échelle dans l'Histoire.
Je ne nie pas cette part de désenchantement que tu décris, mais est-on bien sûr qu'elle procède d'une insatisfaction procédant exclusivement de la vie professionnelle, plutôt que de difficultés existentielles résultant, non sans paradoxe, de ce temps plus important que par le passé à vivre « hors du travail » ?
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Red Tsar le 03/02/2023 à 22h55Instructions bien reçues.
Décryptage en cours.
Suis surveillé et obligé répondre depuis cuisine.
Possible organiser échange informations début de semaine ?
Oh, elle arrive. Je trezmlz,**-/-*é »
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forezjohn le 03/02/2023 à 23h07Ah l'économie est née autour de 1922. Je l'avais pas vu venir, celle-là, je dois avouer.
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forezjohn le 03/02/2023 à 23h11Oui donc on veut développer une idéologie politico économique contre la surconsommation et après d'intense réflexion tout le monde a décidé qu'on ferait la promotion du mot décroissance parce que vraiment c'est la meilleure façon de décrire le truc.
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Tonton Danijel le 03/02/2023 à 23h30Tiens, du coup Bibi Netanyahu aurait propose à Meyer Habib de devenir son ambassadeur en France.
Il ne l'était pas déjà?
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BIG le 03/02/2023 à 23h49Je concède que mon propos peut avoir un côté "enfant gâté" (j'imagine en disant ça que je me risque à la rencontre du débat qui se tient en parallèle), au sens où sur le temps long, on a décroché fort heureusement de certains modèles d'aliénation et de certains déterminismes, même si de nouvelles aliénations et de nouveaux déterminismes sont apparus aussi.
Mais ton propos souligne bien ce qui motivait mon intervention de la page précédente : au fond il y aurait le salariat, avec sans doute une amélioration générale des conditions mais des fondements conceptuels relativement immuables liés à l'acceptation de la subordination ; et il y aurait la possibilité du pas de côté que tu décris, quand ce n'est plus tenable. Et bien voilà tout : je n'ai pas envie de me résoudre à ce que le premier cas de figure reste figé, et encore moins à ce que les salariés soient progressivement désarmés dans ce schéma. Car pour moi qui dispose, effectivement, de la possibilité du pas de côté, combien n'en disposent absolument pas (pour mille raisons qui rendent cette prise de risque inenvisageable) et doivent dès lors composer avec un travail prescrit sur lequel ils n'ont guère de prise ?
Et je crois que ça me porte assez naturellement vers ta dernière remarque, à laquelle je souscris un peu intuitivement (tellement de raisons de sentir que les choses nous échappent, si l'on peut résumer...), dont je pensais initialement qu'elle me menait trop loin de la zone où je crois me sentir autorisé à m'exprimer, mais qui m'ouvre une porte, finalement : est-ce que redonner aux gens un certain pouvoir sur leur travail, une certaine autonomie dans le travail, une certaine capacité de délibération collective sur leur travail, ne serait pas un premier moyen, un parmi d'autres sans doute, de les aider à se coltiner avec un tout petit peu plus d'enthousiasme leurs "difficultés existentielles" ?
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OK Choucroute! le 04/02/2023 à 01h27Ca en fait, des Palestiniens super contents.