Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tonton Danijel le 24/09/2023 à 08h23Du whataboutism, il y en a déjà dans le "deux poids, deux mesures" visant à comparer l'interdiction des abayas et une participation à une messe papale. Ce qui serait comparable, ce serait le traitement des vêtements musulmans et des vêtements catholiques d'un côté, la participation à des événements musulmans et catholiques de l'autre.
Après, les présidents font ce qu'ils veulent en privé, surprendre Chirac à la sortie d'une église n'est évidemment pas comparable à la participation annoncée de Macron à une grand messe papale médiatique. Cependant, même si ce n'est pas la même ampleur, est-ce vraiment incompatible avec la loi 1905 et la laïcité "à la française"? Je ne le pense pas, tant que le PR ne se signe pas en public et ne participe pas 'activement' à la cérémonie.
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Moravcik dans les prés le 24/09/2023 à 10h23Dû coup d'ailleurs on devrait aborder le sujet du combo col claudine / mocassins/ serre-tête porté par la petite Marie-Amandine à son école, je trouve.
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OLpeth le 24/09/2023 à 10h38C'est moi qui ai lancé le truc et je ne l'ai pas fait en mettant bêtement sur le même niveau les deux choses, juste en pointant l'hypocrisie de l'approche différenciée en fonction des religions.
Pas de pitié pour l'abaya, même si ce n'est pas stricto sensu un habit religieux. On contourne la difficulté en s'asseyant au passage sur la laïcité, puisque c'est le conseil d'État qui décide ce qui est religieux ou pas, à la place des institutions religieuses. L'efficacité d'abord, on peut tordre les principes puisqu'il s'agit de combattre l'entrisme de l'islam radical. Et à la limite je fronce le nez mais pourquoi pas.
De l'autre côté on finance la rénovation des églises à grand renfort d'action publique et notre bon président participe à toutes les messes médiatiques qui passent. Oui mais c'est pas pareil vous comprenez. Culture, patrimoine, promis il se signe pas. On tord les principes pour aider et légitimer la religion historique de la France.
Sans parler qu'il vient parader à une cérémonie où il n'était pas spécialement invité et où la politique répressive de son sinistre de l'intérieur est copieusement critiquée.
Hypocrisie à tous les étages.
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Danishos Dynamitos le 24/09/2023 à 10h55Pour reprendre Edji en fait, je dirais que Macron est un clown.
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Freddy le 24/09/2023 à 11h10Dans l'ancien monde, il y avait pas une règle voulant qu'un ministre battu à une élection démissionne ?
Parce que c'est ce qui vient de se passer, certes aux sénatoriales, certes en Nouvelle-Calédonie, certes personne ne connaît l'existence de la secrétaire d'État en question.
Bon cela dit, il y avait aussi un truc concernant les ministres mis en examen.
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Pascal Amateur le 24/09/2023 à 11h15Tu es mauvaise langue, comme toujours : Macron avait dit : "J'exigerai — et je serai ferme sur ce point — la démission des élus mis en examen qui perdront une élection. Parce qu'à partir de là je crois que bon."
Pour la dernière partie, j'ai un doute, mais la première c'est sûr.
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Tricky le 24/09/2023 à 11h16En parlant (un peu plus haut) d'Europe, qu'est ce que c'est que cette histoire ?
lien
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Gilles et jeune le 24/09/2023 à 12h04Vignette courte et intéressante sur la stratégie de communication de la LFI : lien
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Red Tsar le 24/09/2023 à 12h32Merci, Jah, très intéressant.
Dans la série des « ex », il me semble qu'on peut avoir aussi de l'inquiétude pour l'avenir de la BiH.
> Regain de nationalisme, principalement du côté de la Republika srpska, qui rêve d'indépendance. Évidemment, l'indépendance du Kosovo leur donne un argument fort : si oui pour eux, pourquoi non pour nous ? Mais c'est visible aussi côté Fédération BH, notamment par l'intermédiaire des clubs de foot, avec des rixes sanglantes à Mostar, par exemple. Enfin, c'est visible dans les communautés croates de BiH, qui affichent de plus en plus ostensiblement leurs couleurs.
> Corruption et crime organisé très présents, et qui valent ce horribles verrues immobilières qui grêlent le pays (également au Montenegro).
> Jeu des puissances étrangères : drapeaux russes omniprésents en Srpska, que ce soit les particuliers devant leurs maisons ou les institutions officielles sur d'immenses panneaux en entrée de ville ; parades para-militaires derrière des drapeaux turcs d'organisation célébrant les grandes heures de l'empire ottoman, restaurations de monuments ottomans par des fonds turcs... Évidemment, la BiH a besoin d'argent extérieur, donc difficile de leur reprocher de ne pas mordre les mains qui leur donnent des subsides. Le cas saoudien est assez marquant : multiples conflits, notamment, sur la reconstruction des mosquées, avec des débats architecturo-politiques entre Saoudiens et locaux, nombreux touristes saoudiens, avec parfois des paysages étonnants, comme ces « campings » 5* qui ressemblent à des campements traditionnels du désert, mais dans des montagnes boisées en bord de rivière.
En 1993, Clinton était tout sourire sur la photo des accords d'Oslo.
En 1995, Clinton était tout sourire sur la photo des accords de Dayton.
Plus de vingt ans plus tard, il va être temps de payer l'addition, Bill.
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José-Mickaël le 24/09/2023 à 14h48Edji hier à 21h59
> Mais justement dans ta première phrase, je ne comprends pas bien le départ que tu fais concrètement ?
Quel départ ?
> Assister aux funérailles d'un chef d'Etat ne serait donc pas admissible dans l'exercice de ses fonctions ?
Il me semble que ce qu'il faut faire en cas de décès du président de la république française et laïque, c'est deux cérémonies : les funérailles privées, pour la famille, comme pour n'importe quel français, qui peuvent ou non être des funérailles religieuses si le président était croyant, et des funérailles publiques, où l'on invite les chefs d'états étrangers, qui sont évidemment une cérémonie non-religieuse puisque la France est un pays laïque.
Et quand le président de la France se rend dans un pays étranger, il est normal qu'il suivre les coutumes, par exemple qu'il se rende dans un temple shinoïste aux funérailles de l'empereur du Japon si c'est comme ça que ça fonctionne.
> Et « à titre privé », quand tu es Président, c'est quel moment exactement ?
Ce n'est pas un moment mais une façon de s'organiser. Le président ne se rend pas chez le médecin du coin, tous les journalistes lui tomberaient dessus, il a son médecin privé. Il a son coiffeur privé. Eh bien s'il veut assister à une messe, il a bien sûr son lieu de culte privé. Il me semble que ça existe. En tout cas ça existait du temps de rois. Je serais très étonné qu'un président croyant ne puisse pas avoir sa petite chapelle aménagée (ou son petit temple shintoïste).
(Je précise que je n'écris pas ce qui est prévu par la loi, mais ce qui devrait être prévu compte tenu de ma notion de la laïcité. C'est un texte d'opinion personnelle pour échanger nos idées.)