Gerland à la détente
Le fil de ceux qui l'ont fait 7 fois. Consécutivement.
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Dactylus le 21/06/2022 à 12h10Je suis aussi précis sur les noms de Moussa devant le but
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Hyoga le 21/06/2022 à 12h11Tu veux dire que tu sais écrire les noms difficiles mais pas simples?
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gurney le 21/06/2022 à 12h59Disons que chacun vit la passion comme il le sent.
Perso, étant arrivé en 94, pile au moment du début d'ascension vers les sommets, cette partie construction de club qu'Aulas a eu est une part fondamentale de mon rapport au foot qui se joue au moins autant sur le projet que sur le terrain.
D'ailleurs Sens de la Dérision, c'est peut être le coeur de l'incompréhension : ce que j'appelle le "projet sportif", c'est le modèle, pas le fait de décider si on joue en 442 ou 433.
Le modèle basé sur la formation, sur une certaine stratégie de recrutement (sur lequel on a perdu clairement le fil ces dernières années), sur une vision aussi de l'entraineur : on est passé de l'exécutant/pilote de F1 où tu aurais pu gagner un titre même avec Génésio à un durcissement de la concurrence qui nécessitait qu'on change d'approche là-aussi.
Et oui sur un certain nombre d'éléments tu peux te dire que Papy Aulas était en train de perdre la main, mais ça ne change rien au fait que l'OL = Aulas et que c'est très compliqué d'imaginer Lyon sans ce personnage. En tout cas plus compliqué que si ça avait été une succession décidée par Aulas avec j'en sais rien : son fils ou même Ponsot ou un autre administratif qui serait chargé de prolonger l'oeuvre de JMA.
Là aussi bien dans 2 ans on reconnaît plus rien du modèle lyonnais. C'est quand même la flippe.
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Sens de la dérision le 21/06/2022 à 13h06Faudra me montrer que depuis 2 ans, le modèle de l'OL n'est plus "basé sur la formation" et "sur une certaine stratégie de recrutement" ainsi que "sur une vision de l'entraîneur".
Mais je crois qu'on a déjà échangé plusieurs fois sur le "modèle OL" (smiley).
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gurney le 21/06/2022 à 13h12Ah si la formation c'est toujours bon.
En revanche sur le recrutement on est passé d'une véritable avance stratégique dans le recrutement de brésilien et sur une main-mise sur les cracks de L1 à effectivement un certain nombre d'autres tentatives :
-l'ère Post-formation (coucou Griffits, salutation Maxwell Cornet)
-L'ère des stars en galère dans leurs clubs (Memphis, Paqueta)
-L'ère des clonages de Numéro 8 (bon ça ça a toujours été).
Quand à la vision de l'entraineur : c'est un souhait personnel. Je reste convaincu que les coachs de l'age d'or ne nous permettraient pas d'obtenir des titres aujourd'hui.
Il faut imaginer des talents plus forts et probablement que ça se trouve plus à l'étranger.
Malheureusement il faut du temps pour construire, et puis il faut aussi trouver les profils qui allient ambition dans le jeu et résultat. Pas Sylvinho et Bosz donc... (bon Bosz en vrai je garde un petit espoir mais sa carrière ne parle pas pour).
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Sens de la dérision le 21/06/2022 à 13h33Donc on est d'accord finalement, il n'y a pas eu un seul modèle OL*. Au passage tu oublies, je pense, l'ère "je craque mon slip pour passer un pallier" (Lisandro, Gourcuff, Makoun/Bodmer).
Je suis aussi d'accord sur les coachs et je réitère ce que j'ai déjà dit : l'OL des superbes années n'a pu exister que parce que les gros clubs, Marseille et Paris en tête, faisaient n'importe quoi. Aujourd'hui, à Marseille, ils sont quand même plus sérieux. Quant à Paris, ils pourraient faire n'importe quoi que ça ne changerait rien (je ne dis pas qu'ils font toujours n'importe quoi, c'est difficile à évaluer je trouve).
Sur le nom des coachs, je suis plus dubitatif. Si on partait un peu dans l'inconnu avec Sylvinho, il faudrait quand même relire les messages laudatifs sur l'arrivée de Bosz et sa promesse d'un beau jeu. Il me semble que Il Capitano et moi-même étions plus prudents (et même OLpeth cf page 12209).
* Je crois que le modèle d'Aulas aura finalement été assez clair : Lyon n'a pas la puissance d'un Paris ou d'un Marseille, il faut développer le club autrement. Il y a eu la formation qui permet d'alimenter l'équipe première en vendant/achetant puis la tentative de développer des machins et des trucs extérieurs au sportif pour développer la marque OL (et ça va d'OL Brasserie au Parc OL).
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Mik Mortsllak le 21/06/2022 à 14h03Sens de la dérision aujourd'hui à 13h33
Je suis aussi d'accord sur les coachs et je réitère ce que j'ai déjà dit : l'OL des superbes années n'a pu exister que parce que les gros clubs, Marseille et Paris en tête, faisaient n'importe quoi.
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On parle bien d'une série de 7 titres ou de celui de Nantes en 2001 ?
Pour les coachs, j'aimerais bien savoir si JMA a changé sa façon de les choisir depuis cette période.
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Sens de la dérision le 21/06/2022 à 14h29Oui, je pense que l'instabilité des deux clubs phares à la fin des années 90 a permis à un club qui bossait bien de monter petit à petit et de "prendre" leur place. En recrutant n'importe comment ou en étant constamment dans la crise, ils ont permis à Lyon de recruter de bons joueurs, puis de très bons joueurs. Au bout de quelques années, l'OL avait atteint une puissance financière telle que c'est devenu plus difficile de lutter.
Mais les autres ont commencé à bien bosser (Lille notamment mais aussi Marseille) et c'est devenu plus compliqué.
Évidemment la faiblesse des concurrents n'est pas le seul point expliquant la période de Lyon : il y a eu Juninho, les recrutements qui ont bien marché, la formation évidemment.
1998-1999 : OM (2ème, -1), PSG (9ème, -33)
1999-2000 : PSG (2ème, -7), OM (15ème, -23)
2000-2001 : PSG (9ème, -24), OM (15ème, -28)
---- Les 7 Titres
2001-2002 : PSG (4ème, -8), OM (9ème, -22)
2002-2003 : OM (3ème, -3), PSG (11ème, -34)
2003-2004 : PSG (2ème, -3), OM (7ème, -22)
2004-2005 : OM (5ème, -14), PSG (9ème, -28)
2005-2006 : OM (5ème, -24), PSG (9ème, -32)
2006-2007 : OM (2ème, -17), PSG (15ème, -33)
2007-2008 : OM (3ème, -17), PSG (16ème, -36)
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balashov22 le 21/06/2022 à 16h20Conférence de presse en direct (à suivre sur Kiplé.fr notamment) avec Aulas et Textor.
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gurney le 21/06/2022 à 16h38On sait déjà non ?
Il a toujours privilégié le très français, et du jour au lendemain il s'ouvre à Sylvinho et Bosz.
Et à la limite, ça peut plaider en sa faveur (hélas) côté résultat brut, puisque ça correspond à nos 2 pires saisons.