Les enfants de la bulle
Tout le 9ème art, de Winsor Mc Kay à l'OuBaPo, des écoles franco-belges à l'émancipation de la BD des années 70, des comics et strips US aux mangas du soleil levant...
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Aulas tique le 14/12/2022 à 13h09Moi non plus, je ne sais pas ce qu'il a dit que les réseaux sociaux et j'avoue que je m'en fiche un peu.
Est-ce qu'on se pose la question quand on regarde la peinture si le peintre a insulté sa voisine de pallier ou est un cuistre?
On lit ou on regarde l'œuvre sans s'intéresser aux chamailleries et l'écume des vagues des réseaux sociaux, non? Sinon, ça devient technique d'apprécier l'art il me semble.
En plus, on part d'accusation de pédophilie et d'inceste infondées puis ensuite on dévie sur des trucs qu'il aurait dit sur des réseaux sociaux...après on va dire qu'il n'a pas de considération pour les victimes de violences sexuelles etc.. C'est un truc de complotiste antivax ça, non? On en finit jamais. Il y a toujours une déviation mentale pour justifier les appels à la censure.
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Danishos Dynamitos le 14/12/2022 à 13h16J'allais te répondre et puis je me suis arrêté à "et je m'en fiche un peu".
Tu développes tout l'arsenal d'éléments de langage réactionnaire, je ne vais pas me fatiguer à le démonter point par point.
Je vais juste te dire ceci: Vivès n'est pas censuré.
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Eric Sikh Aura le 14/12/2022 à 13h22La question actuelle n'est pas l'appréciation de l'art, il me semble (encore que séparer l'œuvre de l'artiste, ça se discute quand ce dernier est bien vivant et profite de sa notoriété...)
Là, il était question de mettre en avant l'artiste à Angoulême, non ?
Par contre, j'ai jeté un œil aux melons de la colère et il y a bien de l'inceste et de la pédophilie, ce n'est pas juste une accusation...
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Jean Christophe Tout vénal le 14/12/2022 à 13h23Pour fréquenter un peu ce milieu, et être proche d'un de ses éditeurs, le problème de la levée de boucliers ne concerne pas tant les oeuvres de Vivès (sur lesquelles on peut avoir l'avis qu'on veut évidemment. Perso, je suis parfois client...) que son comportement sur les réseaux et son personnage public dont on a un aperçu saisissant dans les posts d'Emma. Et ça n'est qu'un petit exemple dans une marée de merde.
Comme le disait Sens de (je crois) il n'est pas question de censure. Personne ne dit dans cette affaire qu'il faut interdire les publications. En revanche que le plus gros festival de BD de France mette à l'honneur un (sale) type qui n'a pas besoin de ça pour vivre dans le cadre d'une rétrospective est assez questionnant quand même.
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Aulas tique le 14/12/2022 à 13h23Et bien je suis rassuré, je suis réactionnaire parce que je défends Charlie et tous les mecs qui dessinent des conneries même cochonnes comme Vivès (même si c'est un mauvais coucheur ou juste un gros con infame) et que je ne suis pas les mouvements des réseaux sociaux.
Si j'avais su que je serai traité de réac à l'époque, j'aurais lu Hara Kiri différemment. En le tenant à l'envers peut-être...
Et je suis rassuré parce que Vivès n'est pas censuré selon toi, il est juste effacé de l'espace public et, grâce à cette polémique et tous les frileux de l'édition et de la distribution, il va l'être d'autant plus à l'avenir. Mais tout va bien, ce n'est pas de la censure. Il peut dessiner dans sa cave, à côté de sa collection d'enfants empaillés.
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Jah fête et aime dorer Anne le 14/12/2022 à 13h27Pour Vivès, en dehors d'Une Sœur, je n'ai pas lu les œuvres considérées comme problématiques ; les extraits avaient l'air plutôt drôles, mais je n'ai pas assez de matière pour pouvoir conclure.
Il faut quand même savoir que chez Vivès, une bonne partie de l'humour tient au décalage créé par une chose présentée normalement alors qu'elle ne l'est pas (et donc parfois le décalage enfant-adulte).
Par exemple, son gag où des consultants sont chargés de changer la Marseillaise (je cite approximativement "et si on met orange dans les paroles, on peut avoir un gros paquet de pognon d'Orange") ou celui où un enfant reçoit un pistolet colt pour son anniversaire, au grande regret de son petit frère qui n'a jamais d'aussi beaux cadeaux.
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Isabey a les yeux bleus le 14/12/2022 à 13h29JCTV : C'est assez questionnant en effet. Parce qu'on ne découvre rien.
Si l'année prochaine, Angoulême met à l'honneur Marsault, on aura la réponse.
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Aulas tique le 14/12/2022 à 13h30Et dans The Boys (les comics), il y a des meurtres et des membres ou des têtes arrachés, jusqu'ici l'impact sur la jeunesse semble limité.
La question n'est jamais de savoir si c'est de bon goût ou même drôle ou utile, c'est juste de savoir si c'est légale ou pas.
Du moment qu'on laisse la possibilité à un petit groupe de décider par son "émoi" que quelque chose de légale n'a pas à exister, on perd sur tous les points.
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Pascal Amateur le 14/12/2022 à 13h32La question n'est-elle tout de même pas celle-là : comment un type au comportement délictueux (disons : notoirement, et selon une possible qualification juridique) peut-il n'avoir été poursuivi ? Qu'il n'y ait eu nulle plainte ? On est plus près d'une question de justice que de création.
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Sens de la dérision le 14/12/2022 à 13h37Ce que tu ne comprends pas, c'est que les BD de Vives existent, elles sont vendues.
Il y a plein d'auteurs de BD talentueux, qui n'ont pas forcément l'exposition médiatique qui était donnée dans le cadre du festival.
C'est pas la mort d'un homme, il peut continuer à dessiner, même des enfants avec des sexes de 80 cm, il peut continuer à dire que l'inceste ça l'excite à mort et même de traiter d'autres autrices d'abrutie mongolienne.