Marinette et ses copines
Foot féminin, surtout chez les Bleues.
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Gromit le 05/05/2024 à 17h58En FAWSL, le suspens pour le titre rebondit avec al défaite du leader Manchester City à la maison face à Arsenal (1-2). Hemp avait ouvert le score en première période, mais la remplaçante Blackstenius a claqué un doublé en toute fin de temps règlementaire.
Si Chelsea bat la lanterne rouge Bristol ce soir à Londres (probable), les Blues reviendront à 3 pts avec 2 matchs à jouer (à Tottenham et Manchester United) contre un seulement pour City (à Aston Villa)...
Sinon, le Barça a remporté son 5e titre consécutif de Championnes d'Espagne (devant le Real Madrid) à deux journées de la fin. La Roma, elle, a engrangé son 2e consécutif en Italie.
Et finalement, en Allemagne, Francfort est bien parti pour se qualifier pour la LdC après sa victoire à Hoffenheim (3-1). L'Eintracht possède en effet 4 pts d'avance sur son adversaire du jour à deux journées de la fin.
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Gromit le 06/05/2024 à 11h34Trop de tournois en même temps ou presque, avec souvent les mêmes pays... Du coup, je me suis mélangé les pinceaux, désolé !
C'est à l'Euro U19 (et non U17), qui se déroulera du 14 au 27 juillet prochain que le "gros groupe" réunira Espagne, Allemagne, Pays-Bas (+Irlande), l'autre groupe réunissant France, Angleterre (encore), Serbie et Lithuanie (pays hôte).
Donc, correction : à l'Euro U17 qui a débuté hier, nous avons :
Groupe A :
Angleterre
Norvège
France
Suède (pays hôte)
Groupe B (qui démarre aujourd'hui):
Espagne
Portugal
Pologne
Belgique.
Bon, je vais m'infliger 25 000 coups de fouet.
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CHR$ le 08/05/2024 à 10h08Ce soir c'est la dernière journée de la saison régulière de D1. Tout est joué sauf la quatrième place, celle qui enverra affronter Lyon dimanche en demi-finale de playoffs.
On ne s'intéressera donc pas l'affrontement entre Bordeaux et Lyon, qui n'intéressera d'ailleurs pas non plus les joueuses lyonnaises, laissées à la maison. La plus expérimentée du groupe qui fait le déplacement en Gironde sera Kysha Sylla et ses 14 matchs en D1 (dont huit avec Dijon en prêt l'an dernier). En l'emportant, les Girondines - à peu près au complet - pourraient même laisser la dernière place à Lille en déplacement à Saint-Étienne.
PFC-Dijon et Guingamp-Le Havre se joueront sans enjeu. Le PFC devrait moins faire tourner que Lyon mais devrait quand même préserver ses forces pour le match qui comptera, celui de samedi au Parc des Princes contre le PSG.
L'enjeu de la journée se situera dans les deux matchs restants : Fleury et Reims vont se disputer à distance la quatrièmue place, avec un peu moins d'un point d'avance pour les Floriacumoises (un point d'avance mais un désavantage d'un but lors des confrontations directes).
Sur le papier, Fleury a une tâche plus facile en recevant Montpellier que Reims qui accueille le PSG. Mais Fleury serait bien avisé de l'emporter et de ne pas compter sur l'aide des voisines du PSG. Comme Sonia Bompastor, Jocelyn Prêcheur a bien en tête quel match est important pour son équipe cette semaine. Certes pour sa part il emmène quelques professionnelles* (dont trois internationales : Clare Hunt, Aïsssatou Tounkara et Laurina Fazer). Une victoire rémoise semble donc nettement moins improbable qu'en temps normal.
De son côté Fleury affrontera un Montpellier probablement pas complètement à fond mais qui n'a pas besoin de se préserver pour un match suivant et qui devrait donc jouer avec une vraie équipe de D1, d'autant que si la quatrième place est inaccessible, la cinquième l'est encore (même si elle ne donne droit à rien de plus que la septième).
Une fois cette journée palpitante terminée, huit des douze équipes seront en vacances jusqu'au 21 septembre, date annoncée de la reprise de la D1, pour cause de Jeux Olympiques puis de mondial des moins de 20 ans.
Le groupe du PSG pour ce match : Clare Hunt, Jade (ou Eden ?) Le Guilly, Laurina Faser, Landryna Lushimba Bilombi, Aïssatou Tounkara, Amélie Joseph, Magnaba Folquet, Katia Imarazene, Naolia Traoré, Alyssa Fernandes, Tara Elimbi Gilbert, Fanny Rossi, Oliwia Szperkowska, Marie Mulot, Julie Bourdoncle, Lahna Diawara, Manssita Traoré, Lina Grève-Chaib
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CHR$ le 09/05/2024 à 00h32Reims-PSG 2-1 : Imuran 15', Le Moguedec 27' ; Rossi 28'
Paris FC-Dijon 0-1 : Declercq 79'
Bordeaux-Lyon 2-1 : Bourgouin 45', 85' ; Marques 33'
Fleury-Montpellier 2-3 : B. Louis 46', Le Garrec 56' ; Mondésir 4', Lakrar 35', Khelifi 78'
Guingamp-Le Havre 3-4 : Teinturier 2', Peniguel 58', Léger 88' ; Effa Effa 32', 67', Benyahia 56', 60'
Saint-Étienne-Lille 1-1 : Caputo 20' ; Ribeyra 53'
Et c'est donc Reims qui remporte la timbale du grand cirque de la D1. Outre l'aspect bêtement sportif (qu'un championnat soit un championnat et pas ne coupe), j'ai du mal à être convaincu que cette fin de saison soit vraiment positive pour l'image de la D1.
C'est certainement un objectif louable de vouloir une compétition où tout le monde peut battre tout le monde. Mais si cette fois les trois premiers ont perdu*, c'est moins grâce à la performance de leurs vainqueurs que parce qu'ils avaient envoyé dans le meilleur des cas une équipe très remaniée (7 titulaires potentielles du PFC ont joué une mi-temps contre Dijon, pas toutes la même, et Louise Fleury a joué tout le match) voire très très remaniée (Laurina Fazer et Clare Hunt ont joué une heure, Aïssatou Tounkara un peu plus), et dans le pire des cas ne sont pas vraiment venues (Sonia Bompastor était vraisemblablement la seule habituée de l'équipe première présente à Bordeaux, joueuses et staffs étant restés à la maison).
Les matchs traités un peu par dessus la jambe ont toujours existé en fin de saison quand les places sont jouées. Mais la nouveauté est que pour certaines équipes, le classement de la saison régulière était joué mais les matchs importants de la saison arrivent très vite ensuite. On voit d'ailleurs que les équipes qui ne joueront pas les playoffs et qui n'avaient plus rien à jouer ont aligné à peu près leur équipe type.
Drôle d'idée d'ailleurs de placer cette dernière journée en semaine, coincée entre la finale de la Coupe de France et les demi-finalesde playoffs. Là aussi, peut-être qu'avec une semaine complète entre la dernière journée et la demi-finale, les équipes déjà qualifiées auraient moins senti la nécessité de saborder leur match.
Coup de chance dans la lutte en bas de tableau, Bordeaux était déjà relégué et ne bénéficiera pas d'avoir affronté la réserve de l'OL autrement que pour son prestige**. De même Dijon était déjà solidement calé en milieu de tableau.
Par contre, l'influence de la finale de Coupe de France, quatre jours plus tôt se sera largement faite sentir : d'un côté Fleury obligé de remettre le couvert après sa débauche d'énergie en finale et face à un adversaire revanchard. De l'autre Reims accueillant le PSG sans les joueuses ayant remporté la Coupe de France et laissées en balnéo.
Toutefois, on pourra aussi imaginer que c'est un retour de karma pour les deux équipes : à l'aller Reims tenait le PSG en échec à la mi-temps quand des feux d'artifice avaient arrêté la rencontre, qui s'était ensuite rejouée en janvier, en pleine alerte orange neige-verglas dont la FFF avait fait savoir que l'instruction d'éviter de circuler ne concernait pas les minibus du club rémois, finalement battu 4-0. Et de l'autre côté, Fleury a bénéficié de deux points cadeaux pour son match contre Le Havre, terminé à 2-2 sur le terrain mais donné perdu au Havre pour avoir aligné une joueuse qui n'avait pas purgée une suspension datant de la saison précédente, et qui ne l'avait donc pas non plus purgée deux journées plutôt quand Le Havre était allé faire match nul 0-0 à Reims. Bref le fait de donner le match gagné à Fleury plutôt qu'à Reims ou à n'importe lequel des adversaires précédents du Havre était parfaitement justifié règlementairement dans la mesure où la FFF avait mis près de six mois à se rendre compte du problème mais sa légitimité sportive était assez discutable et il est donc assez moral que la qualification en playoffs ne se soit pas jouée là dessus.
* c'est d'ailleurs la première fois depuis la création de la poule unique en 1992 que les deux premiers du classement final, et donc a fortiori les trois premiers, perdent lors de la même journée. C'est en grande partie dû au fait qu'en général le premier ne perd qu'un ou deux matchs et face à ses concurrents directs. Bordeaux n'est ainsi que la sixièmé équipe à battre Lyon depuis le passage à l'OL (après Monptellier, CNFE, Juvisy, PSG et Hénin-Beaumont, les deux premiers ayant réalisé la performance durant les deux saisons avant le premier titre de l'OL, et seul le PSG l'avait fait depuis Hénin-Beaumont et Juvisy en 2010)
** encore que si une équipe du plateau prévu en D1 devait renoncer, c'est le onzième de D1 qui serait repêché, et donc finalement Bordeaux plutôt que Lille.
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Gromit le 09/05/2024 à 18h04Le Bayern Munich ne fera pas le doublé. Les Louves de Wolfsburg étaient juste trop fortes, maîtrisant la finale de Pokal de bout en bout et s'imposant 2-0 (Brand et Janssen en première période). C'est la 10e victoire consécutive de WOB en finale de Pokal, la 11e sur les 12 dernières éditions... Imprenable... A noter le match kolossal de Lena Oberdorf chez les Louves. Oberdorf qui rejoindra... le Bayern la saison prochaine. En voilà une qui est restée fidèle à son club jusqu'au bout.
Pour le Bayern, après la cruelle élimination des garçons en fin de match de demie de C1 à Madrid hier soir, la potion est amère.
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Gromit le 10/05/2024 à 00h27Le départ de Maëlle Lakrar vers le Real Madrid semble désormais très proche d'être confirmé. La destination me semble parfaite pour Maëlle que j'ai eu le bonheur de suivre match par match à son arrivée à l'OM à 15 ans, et où elle s'était installée titulaire d'entrée... en s'avérant à chaque match la joueuse la plus régulière, et pour tout dire la meilleure, un an en D2 (avec le titre au bout et une saison invaincue), puis deux ans en D1, avant de migrer au MHSC.
Je me souviens avoir échangé pour la première fois avec elle à l'issue d'un match à Véore (sous des trombes d'eau), elle avait donc 15 ans, était timide, très bien éduquée et gentille, et lui avais prédit le plus bel avenir en bleu et au-delà. Je n'étais pas devin. C'était juste évident, et tous ceux et toutes celles qui la voyaient faisaient le même constat. J'en avais parlé avec Sandrine Dusang (une référence quand on parle défense) qui était impressionné par sa facilité à défendre debout, son calme en toute circonstance, et la qualité de sa relance.
Personnellement, je suis ravi de voir Maëlle, aussi attachante que digne d'admiration, passer ce cap, elle le mérite et va encore progresser. Elle devrait donc rejoindre trois autres Françaises : Mylène Chavas, la doublure de la gardienne Misa, Naomie Feller très souvent titulaire désormais (9 buts en Liga cette saison) et Sandie Toletti, incontournable au Real, mais qui est en fin de contrat et apparemment sollicitée par pas mal de clubs (le PSG avait été cité parmi eux, mais ça ne semble plus d'actualité).
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CHR$ le 10/05/2024 à 12h39En attendant les demi-finales, un bilan de la saison des reléguées, et de Guingamp qui finit pas très loin devant (avec un seul point pris dans les six dernières journées).
Lille finit à la dernière place avec un bilan qui pourra paradoxalement laisser plus de regrets aux Nordistes qu'à leurs concurrentes Girondines. Le LOSC finit à 13 points, à égalité avec Bordeaux et trois points derrière Guingamp. Le bilan est de huit défaites contre les quatre qualifiées pour les playoffs, c'est moins bien que les autres (Guingamp a glané deux nuls à la maison contre le PSG et Reims) et Bordeaux une victoire hier contre Lyon, mais ce n'est probablement pas là que s'est faite la différence.
Contre le milieu de tableau qui va de Fleury, cinquième, au Havre neuvième, les coéquipières de Julie Rabanne n'ont concédé qu'une défaite, 2-1 à domicile contre Saint-Étienne, pour deux victoires face à Fleury et à Montpellier, et donc sept nuls (qui prouvent que l'équipe était au niveau mais qui ne fait pas assez de points à l'arrivée). Contre les mêmes adversaires, Bordeaux n'a pris que trois points (un nul contre Montpellier et deux contre Le Havre et Guingamp quatre (une victoire contre Fleury et un nul contre Dijon).
Mais les Lilloises ont saboté leur saison en n'étant pas capable de prendre un seul point contre leurs deux adversaires directes. Elles pourront méditer sur la notion de match à six points : en perdant deux fois contre Bordeaux, et surtout contre Guingamp, non seulement elles n'ont pas pris de point, mais en plus elles en ont donné six aux deux équipes qui finissent juste devant.
Juste devant, Bordeaux présente un bilan très flatteur : treize points obtenus avec trois victoires contre Lille deux fois et contre la réserve de Lyon dans un match sans enjeu. Plus quatre nuls (Montpellier, Guingamp et Le Havre x 2). Près de la moitié des points a été obtenue lors des deux dernières journées, une fois la relégation actée. La politique de s'appuyer sur les U19 semblait dès le départ légèrement irréaliste, surtout avec une formation qui n'avait jamais fait d'étincelles particulières (ie pas le cas d'une génération exceptionnelle qu'il aurait été pertinent de laisser s'épanouir). Grâce à la onzième place arrachée de haute lutte dans un match de U19 lors de la dernière journée, les Girondines peuvent encore espérer un repêchage en cas de défaillance d'une autre équipe. Le problème est que cette année, l'équipe qui semble le plus en danger de ce point de vue (en fonction de ce qui va arriver aux garçons) est justement Bordeaux.
Guingamp enfin termine paradoxalement très près de la zone de relégation (trois points, et à six points de la neuvième place) sans jamais avoir eu trop de crainte, pas plus que Dijon ou Le Havre et finalement moins que Saint-Étienne qui se classe finalement bien loin devant. La faute à une fin de saison totalement à l'arrêt, avec un seul point pris en six matchs certes parmi lesquels le PFC, le PSG (avant que ces deux équipes n'abandonnent la saison régulière pour attendre les playoffs) et l'OL qui présentait pour le coup une équipe très remaniée pour ce qui a été la seule petite inquiétude guingampaise, vite éteinte par le crash lillois contre Bordeaux. Et surtout les Bretonnes n'ont pris aucun point durant cette période dans les matchs contre les trois équipes qui les précèdent directement au classement : Saint-Étienne, Dijon et Le Havre.
A priori, Mathieu Rufié ne sera plus l'entraîneur de Guingamp la saison prochaine, qui n'aura pas les faveurs de pronostics pour le maintien, d'autant que les promus - Strasbourg et Nantes ou Marseille - devraient arriver avec au moins autant de moyens.
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CHR$ le 10/05/2024 à 18h26Un faisceau d'indices concordants suggère que luckyluke est un personnage beaucoup plus influent qu'il ne le laisse croire puisque la rumeur bruisse du fait que la qualification européenne se jouerait la saison prochaine sur le classement lors de la saisons régulière (et ce pour les trois places). Mais attendons la confirmation pour savoir si luckyluke est vraiment si influent.
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CHR$ le 10/05/2024 à 18h29Sinon je suis tombé sur la page de l'UEFA donnant le palmarès de la Ligue des Championnes : lien
Malencontreusement, il manque une équipe. Et comble de malchance, c'est la deuxième du palmarès, le 1. FFC Francfort, vainqueur quatre fois de la compétition. Il y a probablement un bug lié à l'absorption du club par l'Eintracht en 2020 mais ça ne fait pas très sérieux pour l'instance qui organise la compétition.
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CHR$ le 10/05/2024 à 19h35Confirmation dans un article de 20 minutes lien
"le champion sera bien celui des play-offs mais les qualifiés seront les trois premiers du classement après 22 journées" selon Jean-Michel Aulas (amusant par ailleurs de voir les supporters lyonnais hardcore tenter toutes les circonvolutions possibles pour expliquer que l'ancien président de l'OL n'est pour rien dans ce système alors qu'il répète à l'envi qu'il en est l'initiateur).
Il n'est pas certain d'ailleurs que cela soit conforme aux règles de l'UEFA qui dans son règlement précise que pour les pays ayant trois qualifiés, il s'agira "du vainqueur, du second et du troisième club du classement du championnat féminin de plus haut niveau" (sans compter que le match pour la troisième place non qualificatif pour l'Europe sera sans doute apprécié à sa juste valeur).
Et il y a une petite erreur dans l'article : "Un scénario un brin ubuesque pourrait donc voir l'OL soulever sa 9e Coupe d'Europe, le 25 mai contre le Barça… sans être qualifié pour l'édition suivante, en cas de revers dimanche puis lors de la finale pour la troisième place en D1". Bien sûr, dans ce cas, l'OL serait bien qualifié pour l'édition suivante et directement en phase de poule en tant que tenant. Et cela ferait quatre représentant français qualifiés.