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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Red Tsar le 30/10/2022 à 10h10
    Si j'avais su qu'il n'y avait que 45 secondes, j'aurais placé une attaque fulgurante.

  • Eric Sikh Aura le 30/10/2022 à 13h00
    Je pensais qu'on allait avoir droit à un vrai live de vos exploits!

    Alors, comment ça c'est passé ?

  • L'amour Durix le 30/10/2022 à 13h07
    C'est à dire que j'ai beau avoir free, j'ai pas forcément tout compris. Notamment pourquoi en restant scrupuleusement au même endroit, je passais d'une bonne réception 4G à ne pouvoir passer que des appels d'urgence. Et puis le boulot de directeur sportif est très prenant.
    On attend le récit de BIG, qui doit d'abord demander deux ou trois trucs à coach_mimi sur comment rendre compte d'une journée à laquelle il n'a pas participé (snif !).

  • Jeremie Janette le 30/10/2022 à 15h40
    Nous partîmes onze et par un prompt renfort,
    Nous nous vîmes onze en arrivant au port
    Tant, à nous voir pédaler avec un tel visage,
    Les plus épouvantés reprenaient de courage
    Et les orteils et les ischio-jambiers finissaient en voiture au chaud
    Tandis qu'un vent fort et froid soufflait en haut.

  • Jeremie Janette le 30/10/2022 à 15h43
    On peut se demander si faire presque 6h de voiture dans la journée juste pour faire 2h25'30'' de montée valait le coup.
    Et bien la réponse est : OUI !

    Organisation au top (merci Valdo, merci John et Madame John, et merci l'amour d'avoir sacrifié un orteil afin de conduire la voiture balai !), météo au top (merci Valdo !), équipe au top (merci à tous de nous avoir attendus au sommet dans le froid – d'ailleurs, était-ce un si bon choix tactique que ça d'aller vite pour se cailler là-haut 30mn ?).
    Je ne regrette pas de ne pas avoir fait la descente avec vous, j'étais bien au chaud dans la voiture…

    Je me faisais toute une montagne de cette ascension (comment ça on n'a pas le droit aux jeux de mots faciles ?), mais finalement je ne mets pas la montée sèche du Ventoux dans mon top 5 des sorties sportives des plus dures de cette année. Il y a assez de moments où on peut récupérer dans la montée pour que ce ne soit pas qu'une énorme galère du début à la fin. A part les 4 km à 10% où j'ai été inefficace, le reste était tranquille (pas toujours facile, mais tranquille quand même).
    Si on avait fait 50km avant, ç'aurait été une autre histoire… une idée pour un prochain challenge ?

    Bref : M. Janette et moi sommes bien contents de notre première participation à l'IGWT !

  • Red Tsar le 30/10/2022 à 19h20
    Oui, un grand merci à Valdo, l'Amour et John pour l'organisation et la motivation. Tout était nickel : la météo, la route, la cuisine...
    Et une belle brochette de gars et de filles qui a rendu les % un peu moins durs à vivre.

  • Jeremie Janette le 02/11/2022 à 14h12
    IGWT 2 – 29/10/2022

    J'ai cru comprendre que certains attendent un vrai compte-rendu de cette journée. Je n'ai participé qu'à une partie de l'événement et ai raté le plus important (j'y reviendrai), mais permettez-moi d'apporter ma modeste contribution. A compléter à l'envi !

    L'aventure IGWT commença pour moi comme pour tous ceux qui y participèrent au moins une fois dans leur vie : par un coup d'œil curieux sur ce fil du forum. « Ventoux », oui cela me parlait. Mais IGWT ? In God We Trust ? Quel rapport ? Et puis : qui étaient ces gens qui voulaient faire l'ascension ? Etaient-ils des grosses brutes qui pédaleraient deux fois plus vite que moi, ou des cyclistes amateurs avec lesquels je pourrais me comparer ?
    Tout discrètement je m'insérai dans la discussion. Par une question que John crut être moqueuse, mais qui était en réalité très sérieuse, je pus me rassurer un peu : oui j'avais bien affaire à des êtres humains. Du moins je le croyais, jusqu'à ce que j'apprenne que certains montaient en espadrilles sur le grand plateau…
    Pourtant cela ne me découragea pas. L'idée faisait son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Faire l'aller-retour juste pour l'ascension du Ventoux, était-ce raisonnable ? Non, mais n'était-ce pas tentant, après une année de vélo où je me vis progresser de manière sensible, de me mesurer à ma plus grande rivale : moi-même ! Mais pas n'importe laquelle, celle d'il y a deux ans qui fit les deux montées (Malaucène et Bédoin, deux jours différents) en un peu plus de 2h30.
    J'en parlai à M. Janette qui m'écouta en souriant, sans rien dire. Il n'y avait rien à dire : il me connaît par cœur. Il savait qu'un tel challenge ne pouvait que me plaire, il savait que je reviendrais lui proposer plusieurs fois en lui disant « ça me tente bien quand même » et il savait qu'il dirait oui lui aussi.
    Suite à deux relances de l'Amour Durix sur le fil, je lui envoyai alors un mail pour faire part de notre possible participation, sous réserve que la météo fut clémente.
    Je ne savais pas alors qu'il suffisait de passer commande auprès de Valdo. J'étais encore novice.
    Et me voilà prise entre une conversation sur gmail, une sur signal et quelques messages sur le fil, me demandant à la lecture de ces messages « mais qui est qui ? », ayant parfois du mal à suivre le fil tellement la rapidité d'apparition des réponses dépassait ma propre capacité (pourtant grande !) à regarder mon téléphone dans la journée, craignant que cela ne fut représentatif de ma capacité à suivre les débats cyclistes sur la route du Ventoux, mais de plus en plus convaincue que oui, le Ventoux nous attendait, M. Janette et moi.

    Le jour J approchait, les préparations allaient bon train – là encore j'avais du mal à suivre – la météo s'annonçait superbe. Malheureusement un nuage se profila à l'horizon, l'abandon cycliste de l'Amour, qui, d'après ce que je compris, avait voulu jouer au plus malin avec une haltère et y avait laissé un orteil (ou l'inverse, je ne sais plus).
    Quelques petits entraînements pour ne pas perdre le rythme et hop ! Nous étions fin prêts.

    Le jour J arriva. Nous prenions la route après avoir mangé des pâtes au petit-déjeuner. Beaucoup trop d'autres personnes avaient eu la mauvaise idée de prendre la route en même temps que nous, mais nous arrivâmes enfin, bons derniers ! Je ne parle pas d'arriver au Ventoux, mais à Malaucène, où M. et Mme John avaient très gentiment proposé de nous accueillir à leur location de vacances pour déjeuner avant la grimpette. Nous descendîmes de voiture et timidement nous approchâmes de la congrégation déjà réunie dans le jardin. Je tentai ma chance : « c'est bien ici les fans des Gravelaine ? »
    La réponse positive enthousiaste que je reçus me rassura : l'aventure commençait !

    Nous partîmes onze [dix cyclistes et un directeur sportif en béquille et en voiture] et par un prompt renfort [la voiture],
    Nous nous vîmes onze en arrivant au port [9 cyclistes, un directeur sportif, un vélo et un cycliste dans la voiture]
    Tant, à nous voir pédaler avec un tel visage,
    [dur dur quand même]
    Les plus épouvantés reprenaient de courage
    Et les orteils et les ischio-jambiers finissaient en voiture au chaud
    Tandis qu'un vent fort et froid soufflait en haut.

    Je passe ici la parole à l'Amour pour raconter en détails les parties manquantes du prélude, la montée, l'après-montée (dont la partie la plus importante que nous avons ratée avec M. Janette : la pasta party de Valdo !!!).

    Voici en quelques points mon expérience de la montée :
    - M. Janette m'a amenée sur un rythme de 10km/h sur les 10 premiers kilomètres et j'étais assez contente de moi.
    - Les 4 kilomètres suivants sont vraiment durs, et je n'ai pas su relancer pour rester au moins au dessus de 6km/h. Je sais où est ma marge de progression. La suite du parcours est en comparaison plus facile (ou moins difficile)
    - Je ne savais plus qui était devant, qui était derrière, je ne savais même plus où était la voiture de notre directeur sportif que nous avons pourtant vue plusieurs fois.
    - Je me suis accrochée à M. Janette jusqu'au bout.
    - Au final, j'ai battu (d'un peu plus de 10mn) moi d'il y a 2 ans. L'honneur est sauf !
    - Le vent était glacial en haut. Je ne sais pas comment vous avez fait pour tenir aussi longtemps à nous attendre ! Il y en avait assez (du vent) pour me convaincre de ne pas descendre en vélo. Heureusement qu'il y avait notre directeur sportif et la voiture balai.

    Et quelques remarques complémentaires :
    - Nous avons fait une belle photo de groupe en bas et une belle photo de groupe là-haut, toujours aussi souriants, et encore plus fiers de nous (mais je laisse les autres confirmer qu'ils étaient fiers d'eux) !
    - Dommage d'avoir raté la pasta party, mais pour la prochaine édition, on essaiera de rester avec M. Janette.
    - Cette escapade m'a permis aussi d'apprendre qu'un nouveau concours littéraire était prévu

    Une bien belle journée en conclusion. Encore une fois : merci à tous !

  • Jeremie Janette le 03/11/2022 à 08h34
    Correction : "valdo", et non "Valdo", bien sûr...
    (Oups!)

  • Delio Onnisoitquimalypense le 03/11/2022 à 18h22
    De la part des lecteurs silencieux mais non moins admiratifs, merci pour ce compte rendu!

  • kollop le 03/11/2022 à 18h29
    Gloire à valdo ! Tes prédictions météorologiques sont de l'ordre du mystique. Gloire à L'amour Durix ! Après ton forfait, rien ne t'obligeait à assumer aussi bien ton rôle de voiture-balai et à accompagner les puis le plus faible (c'est à dire moi) jusqu'au sommet.
    Après mon débrief sur ces pages de ma montée par Bédouin, valdo m'avait inscrit dans la team "Monter le Ventoux, c'est facile" et bien je quitte l'équipe !
    J'ai largement plus souffert que la dernière fois. La montée par ce coté me convient moins. J'arrive encore à utiliser un semblant de puissance lorsqu'il s'agit de franchir des passages à 7-8 % mais quand les pourcentages approchent plus ou moins les dix et qu'il faut être plus aérien, mes kilos en trop me clouent au sol. Ma forme était clairement moins bonne aussi. Ma condition physique et mon hygiène de vie sont bien tristes et plus le temps passe moins cela pardonne.
    Je ne peux être satisfait de ces sensations physiques mais bien évidemment ce week-end restera un super souvenir. La montée par Bédouin est très jolie, celle par Malaucène est splendide. Des panoramas parfois à droite, parfois à gauche, parfois en haut. L'image qui me restera c'est quand à deux trois kilomètres du but, le sommet apparaît à la verticale au-dessus de la tête. C'était un peu déprimant sur le coup mais surtout hyper impressionnant.
    C'était bien sympathique de rencontrer tous ces nouveaux cédéfistes, la soirée du samedi était super agréable. Merci à tous de m'avoir attendu au sommet ! Merci à ta compagne et à toi John pour le barbecue du samedi avec une vue magnifique sur l'objectif, même si finalement nous n'avons pas écouté les conseils nutritions d'Erick Sikh Aura puisque son combo banane/raisin sec/ eau s'est transformé en combo merguez/pistache/rosé. Enfin une nouvelle fois, merci valdo pour la pasta party. Tu as dû manger de la sauce bolognaise pendant trois jours vu la quantité que tu avais préparée jusqu'à une heure du mat' la veille. Ca tombe bien, elle était excellente !
    Vivement la IGWT 3 ! Peu importe la date, peu importe le lieu, j'en serai.