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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Gazier le 25/11/2022 à 15h02
    J'ai peut être loupé un épisode, mais Koller et Owen ont ils fait les branquignols au somment ? Je parle d'échecs bien entendu.

  • John Six-Voeux-Berk le 25/11/2022 à 16h02
    S'ils l'avaient tenté, leurs doigts auraient gelé.
    Ou alors en aveugle. Mais alors il aurait fallu annoncer les coups entre deux claquements de dents.

  • L'amour Durix le 29/11/2022 à 13h59
    PCR (Petit Compte Rendu) IGWT #2,1619

    Rappel de l'épisode précédent
    Participer à la montée du 29 octobre dans une voiture, c'est quand même bien frustrant. Et on se dit que les longues lignes droites à 10% ou plus, ce n'est pas si terrible. La fin officielle de mon indisponibilité étant le 25 novembre, une montée le 27 avant le début de l'hiver météorologique s'impose.

    La préparation
    Deux sorties de 75 km les week-ends précédents m'assurent que mon orteil tiendra et me rassurent sur ma capacité à faire tourner les jambes après 2 mois d'arrêts. Le vélo, ça ne s'oublie pas, mais la résistance à l'effort, un peu.
    Le mardi 22 (soit J-5), je découvre en allant au boulot un Ventoux au sommet entièrement blanchi par la neige. Ce blanchissement de la calotte habituellement beige a raison de la motivation de deux collègues dont j'avais fait des recrues potentielles pour nous accompagner valdo et moi. Les prévisions météo pour les jours restants indiquent un ensoleillement important et des températures positives à 1400 m. De quoi avoir raison de la neige et alimenter mon optimisme.
    La date est donc maintenue, l'enthousiasme de valdo à l'idée de pouvoir contempler le sommet sous la neige et ses souvenirs d'une montée en roulant dans de la poudreuse ne faisant que valider notre projet.
    La nuit précédente et un peu chahutée. Le stress de la monté selon valdo qui a également souffert de légères insomnies, se réveillant exceptionnellement tôt. Pas assez pour bousculer notre planning d'autant que ma petite forme, ma petite crève et mes jambes un peu lourdes n'incitent pas à précipiter les choses. Le dimanche à 13 heures, nous sommes parés pour le départ.

    La montée jusqu'au chalet Liotard (aka « Firefly's climb »)
    Valdo renonce à sa bouteille de San Pellegrino, qui ne tient pas assez bien dans son porte-bidon. Il inaugure en revanche la montée avec un sac à dos, afin d'avoir assez de couches de vêtements à ajouter une fois au sommet pour redescendre dans des conditions supportables.
    L'excitation des premiers hectomètres me fait oublier mes jambes cotonneuses et les premières rampes à 8% se passent incroyablement bien. Je lâche même momentanément valdo avec la certitude qu'une fois digéré un début d'ascension qu'il n'apprécie guère, il me rattrapera. Ce qui ne tarde pas à être le cas. Il me dépose même d'une accélération pantaniesque qui me fait douter de sa patience et de sa volonté de m'accompagner toute la montée. Il ne s'agit en fait que de prendre un peu d'avance pour s'arrêter au bord de la route et enlever quelques couches de vêtement. Je me contente de renoncer au bonnet sous lequel mon cerveau bout et d'ouvrir un peu ma veste. La jonction se fait rapidement et valdo ne me lâchera plus, sacrifiant la performance à l'esprit de solidarité qui le caractérise (comment ai-je pu en douter quelques minutes auparavant ?).
    Les choses sérieuses commencent avec la première rampe à plus de 10%. Une longue ligne droite monotone, désespérante, démoralisante et que sais-je encore. Valdo me promet un peu de répit à venir, avant un autre moment de torture. Il se réjouit que la pente nous force à ralentir pour pouvoir mieux profiter du paysage. J'acquiesce poliment, le paysage se limitant pour moi à mes chaussures que je peine à quitter des yeux. Je m'attendais à souffrir et je ne suis pas déçu, mon dos commençant à me punir de douleurs indicibles. Après ces minutes interminables de torture, le chalet Liotard est en vue. Nous nous arrêtons après le virage à droite pour ajouter quelques vêtements chauds, juste en haut d'une très courte descente, salvatrice pour rechausser et redémarrer.

    Man vs Wild (et c'est la nature qui gagne)
    Nous passons une première barrière qui, en plus d'empêcher les véhicules motorisés de passer, marque le début de la portion de route non dégagées. Les premiers signes de nature qui reprend ses droits sont des pierres plus ou moins grosses tombées sur la chaussée les jours précédents. Puis une minuscule plaque de verglas (plus proche de la crotte que de la plaque) à tel point qu'il serait difficile de rouler dessus. Puis une un peu plus grosse qu'il est aisé d'éviter. Puis une nouvelle barrière qui bloque cette fois même les vélos, sauf à en descendre et à s'accroupir pour passer dessous. C'est alors tout le côté gauche de la route qui est verglacé. Tel l'enfant qui pose sa main sur le poêle pour s'assurer que celui-ci et bel et bien brûlant, valdo tente un passage à gauche et s'offre une Van de Velde, échouant de peu à faire de moi son Zoetemelk lien . Un peu plus loin encore, c'est cette fois toute la largeur de la route qui est recouverte de verglas. Nous posons pied à terre et franchissons tant bien que mal cet obstacle, avec l'espoir que la situation s'améliorera un peu plus loin. Mais les arbres sont encore trop présents à cette altitude sur ce versant moins ensoleillé et je comprends qu'il vaut mieux renoncer. Je suis soulagé d'entre valdo, l'homme qui faute d'accompagnant en tandem préféra finir une ascension sur un VTT enfant plutôt que d'abandonner, exprimer le même avis. Dommage, l'autocollant « cahiers du football » que j'avais enfin pensé à prendre après deux oublis attendra encore un peu pour être collé sur le panneau au sommet.

    La descente : un enfer
    Contrairement à ce qu'on pourrait croire, quand on « fait » le Ventoux, la descente n'est pas forcément le meilleur moment. Et encore moins un 27 novembre, quand le vent totalement absent jusque-là décide de se lever et le soleil de se voiler (Halte à l'hélio-islamisme !). Je contracte un tennis elbow à force de serrer des cocottes mal réglées mais le principal problème est que si je ressens un léger réchauffement au fur et à mesure de la descente, l'information n'arrive pas jusqu'à mes pieds qui restent complètement engourdis et m'infligent la désagréable sensation d'avoir deux énormes glaçons au bout des jambes. Je pense cette douleur aux pieds aurait pu surpasser celle d'un Lens-Nice un soir de février 2008 si le match n'avait pas été aussi chiant. Là au moins, j'ai quand même vécu un bel après-midi, en excellente compagnie (la meilleure qui soit pour ce genre de folie).

    Wild vs Man, le match retour (et pas de remontada, bien au contraire)
    Retour à la civilisation, avec chauffage en voiture et bouchons d'Avignon. Ma chère et tendre épouse a eu la délicate attention pour récupérer de nos efforts de nous préparer de bonnes crêpes accompagnées sobrement de miel, de confiture de framboise ou de pâte à tartiner. On n'est pas chez les bobos ici. Ayant eu vent de l'entrée à base de radis, elle a quand même prévu pour valdo une confiture de barbarine à l'orange. La journée touche à sa fin et les jambes sont vraiment lourdes. Quoi de plus normal après une ascension, fut-elle de seulement 17 kilomètres ? Je me sens un peu fiévreux et des frissons me parcourent le corps. Rien de très étonnant après une descente glaciale. Je m'endors en claquant frénétiquement des dents pour ma dernière nuit d'homme invincible face au covid. La petite crève était un peu plus que ça et un test le lendemain en pharmacie confirmera que je suis passé à 4 km et un peu (trop) de verglas de réussir l'ascension du Ventoux covidé, un truc complètement.

    Bonus ignorant totalement le droit à l'image de ce pauvre valdo :
    lien

  • Red Tsar le 29/11/2022 à 14h29
    « un truc complètement » : viril ? fou ? con ? héroïque ?

    Chapeau en tout cas et des souvenirs pour la vie qu'un truc aussi déglingo.

  • Gazier le 29/11/2022 à 14h32
    Ventoux covidé, carrément !

  • L'amour Durix le 29/11/2022 à 14h44
    Tu le saurais si tu avais Signal !
    Faudrait demander à kollop mais un consensus s'est dessiné autour de "complètement complètement".

  • L'amour Durix le 29/11/2022 à 14h48
    Mon premier Ventoux a été gravi avec quelques désordres intestinaux.
    L'ascension entre Sault et le Chalet Reynard (ouais je sais, trop facile !) s'est faite avec une entaille au genou.

    Peut-être un jour parviendrai-je à m'attaquer au mythe sans pépin de santé ?

  • Red Tsar le 29/11/2022 à 14h48
    Complètement carré, donc.

  • Jeremie Janette le 29/11/2022 à 14h51
    Si tu avais un smartphone, tu aurais complétement la réponse à ta question.

    Je suis impressionnée par ce PCR, autant sur la forme que sur le fond. Bravo à tous les 2 ! Et bon rétablissement surtout !

  • Eric Sikh Aura le 29/11/2022 à 16h16
    Et pendant que des surhommes démarraient leur ascension, je terminais piteusement mon deuxième semi-marathon de Fort-de-France...

    Le compte-rendu sera moins en verve, je n'ai pas la plume (ni le covid) de l'Amour...

    Deuxième tentative en quatre ans, donc, puisque j'avais éclaté il y a 4 ans finissant en 2h24 (et un petit évanouissement après la ligne) à cause de la chaleur, j'étais blessé l'année suivante et, deux années mortes pour cause de covid plus tard, me voilà prêt à retenter l'aventure.
    La distance ne m'impressionne pas particulièrement, ça doit être mon 15e ou presque mais il est vrai que c'était déjà il y a 5-6 ans puisqu'il n'y en a qu'un seul par an en Martinique. Depuis j'ai plus le rythme des 10km.
    La préparation se passe plutôt bien dans l'ensemble mais, 10 jours avant, ma gentille femme me refile une crève du tonnerre avant de partir en formation en France... Pas d'entraînement de la semaine donc, et reprise toute douce pour la semaine précédant la course.

    J-1, pas de saucisses ou de bières, régime idéal à base de pâtes et une hydratation à base d'eau. Bonne nuit de sommeil.

    Jour J
    Réveil à 3h45 (eh oui, les joies des courses à 6h avec un centre-ville fermé très tôt) en pleine forme et direction Fort-de-France sous la pluie. Bonne nouvelle puisque ça augure d'une course pas trop chaude.
    Le temps que tout le club se retrouve les premiers vont s'échauffer, toujours sous la pluie, pour leur 5km et notre tour arrive assez vite, juste assez lentement pour que la pluie s'arrête.
    La course démarre dans 10 minutes, le temps d'aller se placer, moment idéal pour les régiments militaires qui décident de faire leur photo de groupe devant la ligne de départ en faisant chier tout le monde...
    Tout juste le temps d'encourager les copains qui arrivent juste à côté de leur 5k et le départ est donné.
    Étant donné ma dernière expérience, j'ai prévu de démarrer doucement (5m20/km) puis d'accélérer si j'ai les jambes après quelques km. Premier km dans le rythme, je ne me fais pas aspiré par les autres puis je croise un camarade de club avec qui je discute et accélère un peu (4m55/km)sans m'en apercevoir. Pour ne pas me griller, je le laisse partir et reviens au rythme fixé. Les km se ressemblent et je commence déjà à ruminer, à me sentir un peu faible et mes deux tympans se mettent à bourdonne alors que la première boucle du centre-ville n'est toujours pas finie...
    8e km, on quitte le centre-ville et on entame une longue ligne droite en faux plat montant, une première envie de bifurquer pour retourner au départ se fait sentir.
    Longue ligne droite après longue ligne droite, on arrive au stade ce qui annonce la partie redoutée de tous les coureurs, une boucle de plusieurs km dans Dillon, la cité de fdf, où on prend des lignes droites à la suite, entrecoupées de virages à angles droits et dont la fin semble s'éloigner à chaque changement de direction... Je commence à marcher lors des ravitaillements en prenant bien mon temps.
    16e km, on est enfin sorti de Dillon et on revient au centre-ville pour refaire la première boucle, je n'en peux plus, je me sens vidé de mes forces et seule la perspective d'abandonner en bas de la descente qui me ramène en ville me fait continuer et je ne m'imagine pas me taper encore 4-5km...
    Juste avant d'arriver en bas, les encouragements de 3 amis du club ayant fait le 5k me forcent à continuer et, en me voyant dans le mal, ils m'accompagnent un peu. En fait d'un peu, ils m'ont poussé jusqu'à la fin en me parlant et en m'encourageant.
    J'arrive à accélérer juste avant la ligne pour doubler 2-3 coureurs et me donner bonne conscience mais des hauts le cœur une fois stoppé me calment vite dans mon ardeur et je me dépêche d'aller boire et manger histoire de ne pas tomber dans les vapes une nouvelle fois...
    2-3h après la course, je suis rentré chez moi et mes oreilles bourdonnent toujours, je m'écroule dans mon transat pour une bonne sieste réparatrice.

    En bref (il serait temps), encore une mauvaise expérience sur cette course et zéro plaisir (à part le fait d'être dans un super club).
    Le problème cette fois-ci, c'est que je me sentais bien, j'étais à peu près préparé et je ne sais pas identifier à coup sûr ce qui c'est passé...
    Mais, bon, l'année prochaine je pense que je m'inscris au 5k plutôt...