Les minutes absurdes
Pour en finir avec 2008 – Le foot perturbe déjà les personnalités les plus équilibrées. Alors, imaginez les autres...
le 26 Dec 2008
La minute psycho-footballistique
de Laurence Parisot
[À propos du "Casse-toi pauvre con" de Nicolas Sarkozy à un visiteur du Salon de l'agriculture]
"C’est tout à fait regrettable, et il est évident que c’est une réponse musclée à une provocation totalement déplacée. Très bien. Mais n’en faisons pas non plus un drame. Vous savez à quoi ça m’a fait penser ce week-end? Au coup de boule de Zidane. Est-ce que le capitaine de l’équipe de France de football, en finale de la Coupe du monde, était dans son rôle de capitaine? La réponse était non. Il s’est mis hors-jeu momentanément parce qu’il a répondu à un geste qui était également hors-jeu. C’est ce qu’a fait le président de la République face à une attitude d’un spectateur qui s’est mis hors-jeu, il a eu une réponse hors-jeu. Point. Franchement, c’est pas dramatique du tout"
(Le franc-parler – iTélé)
La minute crayons de couleurs
et gommettes d’Alexandre Ruiz
[À Éric Besson]
"Chapeau pour le rapport en tant que tel sur la forme, parce que c’est pas évident de sortir des rapports aussi lourds et costauds, et là il y a un sens très pédagogique, très coloré, beaucoup de schémas, je crois que les présidents du football français vous ont d’ailleurs remercié".
(Europe 1 - Le Grand Zap du Sport).
La minute de silence de Juninho
José Touré : "Et le vestiaire, il est pas comme avant mais est-ce qu’il reste enthousiaste?"
Juninho : "Ça peut être meilleur, ça peut être meilleur un peu mais y a pas de problème. Y a pas de problème entre nous…"
José Touré : "Meilleur pourquoi?"
Juninho : "Je dirais avec un peu plus de joie".
José Touré : "C’est ta faute Juni!"
Juninho : "La mienne?" (rires)
José Touré : "Oui. Parce que voilà, là tu as le sourire. Mais si t’arrives au vestiaire et que t’as pas le sourire? Tu imagines le soleil sans sourire? C’est pas pareil!"
Juninho : ...
(C José, Canal+)
La minute gros coup de vieux
de Didier Roustan
– Et j'ai la joie et l'honneur de donner – si on m'avait dit quand j'étais tout gosse, moi un enfant du sud de Cannes et qui lisait dans Nice Matin les papiers merveilleux de Julien Giarrizzi, une sorte de père spirituel qui m'a inspiré, si on m'avait dit un jour que je lui tendrais la perche, je l'aurais pas cru. Et pourtant Julien, bonsoir Julien!
– Bonsoir Didier, mais tout de suite un petit rectificatif, je peux? C'est le fils de Julien et non pas le...
– Aaaaaah, d'accooooord!.... Mais c'est pas grave... Ben le fils... Ben voilà... tu lui transmettras de ma part... eh bien Julien, je suis ravi... C'est quand même la famille Giarrizzi, c'est pareil.
(Europe 1- Multiplex)
La minute anthologique
de Laurent Blanc
"À partir de là, je crois que tout va se jouer ici".
La minute sentimentale
de Fabrice Fiorèse
"Si le coach m'a retenu l'autre jour, cela n'a rien à voir avec un clin d'oeil. C'est d'abord une récompense pour m'être toujours accroché. J'ai faim de jouer, de prouver. J'ai travaillé six mois dans l'ombre et même si en CFA2, j'évolue dans un bon groupe, avec des jeunes talentueux, j'aspire naturellement à l'équipe pro. Oui, j'ai encore beaucoup d'ambition. Ma présence dans le groupe face au Mans est peut-être le début de quelque chose de beau. Aujourd'hui, je suis partagé. Partir dans un autre club me permettrait d'avoir l'assurance de bénéficier d'un temps de jeu satisfaisant, mais je suis prêt à rester à l'OM pour gagner une place de titulaire. Ma convocation l'autre jour le prouve: j'ai une carte à jouer. Je suis déterminé. Le club peut compter sur moi".
(La Provence)
En finir avec 2008
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Les minutes de représailles
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