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L1 :: la gazette :: journée 10

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 28 Oct 2008

 


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Les résultats de la journée

Lorient-Nantes : 3-0
Le Havre-Valenciennes : 2-1
Lille-Caen : 2-2
Nice-Bordeaux : 2-2
Rennes-Le Mans : 2-2
Nancy-Sochaux : 1-1
Toulouse-Monaco : 0-0
Auxerre-Lyon : 0-0
Saint-Étienne-Grenoble : 0-2
Marseille-Paris SG : 2-4



Les 5 gestes de la journée
 
• Le ciseau retourné de Pieroni, qui plante les crampons de Revault à l'opposé du ballon, et lui rappelle qu'il a failli être le coéquipier d'un certain Amara Simba.
• La parabole millimétrée du ballon de Wiltord, que Pagis réceptionne amoureusement sur son fier poitrail avant de le botter dans les filets comme s'il s'agissait du cul de Guy Lacombe.
• L'enchaînement interception, dribble et frappe lobée de trente mètres de Keita, qui laisse à Riou le temps de se ronger les gants, les ongles et la première phalange avant de s'écraser sur la transversale.
• L'amour fait par Abriel à Graavdard sur le troisième but nantais, avant l'offrande à Gameiro. Si fort que les draps s'en souviennent.
• Le slalom géant de Briand à droite de la surface mancelle, un coup dans le zig, un coup dans le zag, qui met son défenseur sur les fesses avant d'offrir offrir un caviar à Bocanegra qui s'empresse de le transformer en tartine aux œufs de lump.


Les 5 antigestes de la journée

• La reprise queutée de Danic, qui n'arrive pas à lever la jambe assez haut pour rabattre le ballon devant le but grand ouvert. Sûrement l'arthrite.
• La relance estampillée "Classement à l'envers" de Graavgard qui, au lieu de dégager loin devant, envoie le ballon près derrière... dans les tibias d'un coéquipier dont la passe décisive pour Morel ne sera pas comptabilisée par la Ligue.
• Le croisement génétique entre l'Arconada 84 et la Zubizarreta 98 de Penneteau, qui s'allonge pour laisser le ballon lui filer entre les coudes et donner à l'impression à Lesage qu'il sait frapper de loin.
• La feinte "à la Pelé" de Cédric Kanté, qui laisse filer le ballon plutôt que de le dégager, mais qui oublie qu'en position défensive, c'est le genre de geste qui ouvre un boulevard à l'attaquant. Heureusement, ce n'était qu'Obertan.
• La sortie kamikaze du gardien lyonnais dans les genoux d'Oliech parti seul au but, et qui signe son retour à vitesse grand V qui veut dire Vercoutre.


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"Cyril Rool s'élança dans un vacarme assourdissant, dans-un-vacarme-assourdissant, et découpa par derrière son impétueux adversaire. Im-pé-tu-eux ad-ver-saire".


La bannette

Le mec qui ferait mieux d'arrêter de parler s'il ne veut pas ruiner sa légende
Zinédine Zidane (Canal+) : "Hoarau, je pense qu'il va marquer des buts. Je sais pas pourquoi mais je pense qu'il va marquer des buts. C'est un peu comme Pauleta […] sauf qu'il a dix ans de moins".

La théorie du complot
Jean-Alain Boumsong (L'Equipe) : "On a concédé pas mal d'occasions.  Mais pas seulement à cause des défenseurs, car j'observe qu'on a souvent couru en direction de notre but.  Ce qui laisse deviner que des choses s'étaient passées avant".

La devise républicaine à la nantaise
Alonzo (L'Equipe) : "Cette défaite montre que relâchement, facilité et manque de rigueur, c'est interdit".

L'équipe échangée ou remboursée
Franck Dumas (L'Equipe) : "En première mi-temps, j'ai eu l'impression que les joueurs avaient la trouille.  Après, j'ai cru en avoir dix nouveaux".

Les objectifs qui manquent un peu de clarté
Antoine Kombouaré (lfp.fr) : "Je crois que ce soir, on n'a pas eu assez faim de victoire. Quand on n'est pas capable de gagner, il faut s'arranger pour ne pas perdre".

L'entraîneur qui regarde un peu trop sa montre
Guy Lacombe (lfp.fr) : "Je suis un peu surpris sur les deux buts".

L'interventionnisme d'état
Geraldo Wendel (L'Equipe) : "Ce but va me libérer". Devant les caméras, pense à préciser que Nicolas Sarkozy a joué un rôle.

Le sacre des 24 printemps
Paul Le Guen (L'Équipe) : "[Hoarau] prend de l'ampleur". Vive l'ampleur!

L'amer catho
Paul Le Guen (L'Équipe) : "Nous devons communier avec le public".

L'Equipe TV
Jérôme Alonzo (L'Equipe) : "Le deuxième but, c'est Vidéo gag". Le premier c'était Perdu de vue, et le troisième Combien ça coûte?



La minute pathologique de L’Équipe

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Le bal des sapeurs

On ne sait pas bien si c'est Sun-Tzu ou Roger Federer qui l'a dit, mais pour détruire durablement un adversaire, il faut savoir varier les attaques. Après les assauts frontaux de la saison passée, il est temps de passer au travail de sape.
Dans L'Équipe de ce dimanche, on dénombre 19 occurrences du mot "arbitre" et ses dérivés dans les articles consacrés à la L1 (pp. 2 à 8). Pour des raisons allant des plus fumeuses aux plus hasardeuses. L'arbitre de Nice Bordeaux en prend bien sûr plein la figure. Le quotidien tance également celui d'Auxerre-Lyon pour n'avoir pas sanctionné la sortie de Vercoutre, ainsi que celui de Rennes pour n'avoir pas accordé de penalty à Mangane qui s'était écroulé dans la surface mancelle. Le penalty accordé au Mans est d'ailleurs considéré comme "très généreux", le journal stigmatisant "Le festival de M. Kalt".

Critique à Lannoy
L'acharnement se confirme lorsque l'arbitre de Toulouse-Monaco est jugé "Trop strict: les sifflets intempestifs de M. Ledentu après la pause qui coupèrent le rythme d'une rencontre qui en manquait déjà cruellement". Comme si les sifflets lors d'un match impliquant Monaco pouvaient être intempestifs. L'arbitre de Lille-Caen aurait, quant à lui, oublié un penalty, celui de Lorient-Nantes était "tatillon" et aurait "haché le jeu et réprimandé Christian Gourcuff alors que les dés étaient jetés". C'est bien connu, à partir de 3-0, les règles ne s'appliquent plus. Un tel acharnement est d'autant moins compréhensible que Bruno Lannoy a été présélectionné pour la Coupe du monde 2010. L'absence d'arbitre au haut niveau n'était-elle pas la preuve ultime de l'incompétence de nos hommes en jaune?
Au total, le seul match de la soirée à avoir bénéficié d'un arbitrage correct aurait été Le Havre-Valenciennes. À moins que ce soit parce que L'Équipe n'y a consacré qu'un quart de page.



Des cliques et déclas

Après plusieurs saisons passées à s'arracher les cheveux devant Jour de foot, il faut admettre que malgré l'inaptitude presque amusante de Christophe Josse à la présentation en plateau, l'émission du samedi soir est devenue tout à fait regardable. Progrès principal: l'augmentation de la proportion du programme consacrée au football, en comparaison avec les interminables interviews d'après-match. Finies les questions insignifiantes dans des vestiaires désertés, les longs tunnels de langue de bois filmés en zone mixte. On dirait qu'après des années à avoir subi la pudeur des acteurs du foot, les journalistes s'étaient gavés de déclarations, croyant ainsi combler un manque en réalité artificiel.
Il aura fallu une bonne dizaine d'années avant qu'ils se rendent compte que l'immense majorité des joueurs, entraîneurs et présidents n'avaient rien d'intéressant à répondre à des questions aussi banales. Une seule conclusion s'impose: ouf!


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Soit un terrain roumain patatoïdal
Soit un attaquant X posté aux 6 mètres 50.
Soit un corner tiré de manière anodine par un milieu Y.
Soit un défenseur Jean-Alain B. au marquage de l'attaquant X.
Calculez la probabilité que Lyon dépasse les quarts de finale en Ligue des champions.




Bordeaux contre Bordeaux

La perception d'un début de saison tient décidemment à peu de choses. Prenez Bordeaux, qui fait une entame de championnat absolument identique à la saison dernière, qui l'avait amené à la seconde place et tout proche du titre. Inaperçu, à peine digne d'être mentionné une fois qu'on a parlé du grand début de saison du Mans.

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Pourtant, comme en témoigne le temps de passage de 2006, les Girondins n'ont jamais terminé plus loin que la seconde place lors qu'ils avaient 18 points ou plus au bout de la dixième journée. Le début de saison en boulet de canon de l'OL, suivi quelques journées par Marseille a éclipsé les performances plus qu'honorables du club, dont on sait pouvoir compter sur la régularité. Gageons d'ailleurs que si Gourcuff avait ressemblé à Coutadeur, on aurait encore moins parlé des prouesses girondines.

Il faut d'ailleurs noter l'exceptionnelle constance des Bordelais sur une période aussi longue. Toutes les équipes dirigées successivement par Elie Baup, Michel Pavon, Eric Bedouet, Ricardo et Laurent Blanc se tiennent en huit points (13 pour Lyon sur la même période): Bordeaux est aussi régulier qu'effacé dans la performance.



Le supplice du Leroy

Après avoir donné une orientation moins SM au supplice en s’occupant du cas Gourcuff (lire la Gazette 9), nous avons pris tous les risques en marquant à la culotte l’un des plus tumultueux élèves de L1, devenu maître dans l’art de fabriquer du jeu: Jérôme Leroy. Avec un tel phénomène, tout peut se produire. Vraiment tout. Mais comme il devait sentir notre calepin au-dessus de son épaule, il s’est contenté de jouer au football. Très bien comme souvent. Orientation du jeu, distance de transmission et destinataire, ou perte de la possession du ballon, tout est scrupuleusement consigné.

• ballons disputés : 42
• passes vers l’avant : 27 (dont 20 réussies)
• terrain gagné : 153 mètres
• passes latérales : 11 (dont 7 réussies)
• passes en retrait : 4 (dont 4 réussies)
• terrain perdu : 37 mètres
• synthèse terrain gagné / terrain perdu : +116 mètres
• zidaneries balle au pied : 6
• platinisteries yeux au loin : 4
• zidaneries tête dans le front d’un copain : 0
• transferts signés en cours de rencontre : 0
• distance avec Luis Fernandez : 348 km
• femmes de rédacteurs des Cahiers menaçant de faire leurs valises pour Rennes dans la soirée: 0

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"Mamadou, quand Bourillon va pour couper un centre, fous-toi au deuxième poteau et attends tranquillement que la balle arrive. C'est du 100% garanti. Tu me remercieras quand j'entrerai en jeu pour le remplacer".



Rennes-Le Mans contre les a priori

Entre deux crises onanistes devant les compilations de crochets de Messi, les théoriciens du déclin infini du championnat de France pourraient avoir l’honnêteté d’enchaîner les Getafe-Valladolid, Cagliari-Chievo ou autres Blackburn-Middlesbrough qui hantent les pelouses censément plus vertes de l’étranger. Il faut vraiment s’infliger sans relâche les prestations insipides des Monégasques depuis le début de la saison pour continuer à dénigrer la L1. Lors des rencontres entre équipes au faible indice de glamour, la qualité de jeu n’apparaît pas en retrait de celle observée en Europe – hors top teams européennes. Des Lyonnais pas au niveau (sauf Benzema), en passant par les "nuls" de Marseille ou Paris, il n’est pas une semaine sans que des Caennais ou des Bordelais enchantent les tribunes. Avec un peu de curiosité bien placée, on n’est jamais à l’abri d’assister à un Rennes-Le Mans.

Des graines de champions dans du bon vieux terreau
Des buts, du suspense, des enchaînements et des gestes à foison. Le tout dans une opposition de style entre la fluidité rennaise et les percussions ultra-réalistes des Manceaux. Que demande le peuple? Les carences de Ronaldo et Fabregas ne doivent pas oculter l’enthousiasme provoqué par les nombreuses et perpétuelles révélations de la L1. L’enchaînement poitrine, tête, tête, extérieur du gauche en profondeur réussi par Maïga (1) sera t-il réellement plus prodigieux quand il le répètera sous le maillot de Séville? Les ouvertures de Stromstad ne seront pas plus lumineuses quand il les mettra dans le dos des défenses anglaises, mais on peut prendre les paris: on fustigera alors les clubs hexagonaux qui ont laissé partir ces talents, plutôt que d’encourager l’épanouissement de leurs successeurs.
Quant aux vieilles gâchettes sensées flétrir progressivement dans un championnat aride en qualité, qu’on essaye avant tout de profiter de leurs illuminations: Leroy, Pagis ou Wiltord (non, pas Bruno Cheyrou: il n’est pas vieux, Bruno Cheyrou) sont des gars bien de chez nous. Qu’on se le dise: There’s only one Mathieu Coutadeur!

(1) Il est probable que ce geste, non retenu par Jour de Foot pour le résumé de Rennes-Le Mans, aurait fait l’objet des multiralentis esthétisants dans L’Équipe du dimanche si Maïga portait un maillot plus exotique que celui du Mans.


La stat futile de la journée

La répartition des buts de la dixième journée de Ligue 1 s'est retrouvée proprement lissée sur le samedi et le dimanche: 18 buts pour les 7 matches du samedi et 10 buts pour les 3 matches du dimanche. Scrutons ensemble l'impact du jour de la semaine sur les matchs de Ligue 1.

• Depuis 1984, et donc depuis l'arrivée progressive de la notion de match décalé par Canal, la Ligue 1 a organisé 8850 matche s ainsi répartis:
> lundi : 0,3%
> mardi : 4,7%
> mercredi : 10%
> jeudi : 1,4%
> vendredi : 14%
> samedi : 59.7%
> dimanche : 9.9%

• Même si le jeudi et le lundi obtiennent de meilleures moyennes de buts par match, les écarts sont minimes et ne présument pas d'une efficacité améliorée des attaquants lorsqu'ils jouent ces jours-là.
• Par contre, si vous recevez, mieux vaut jouer un lundi ou un mercredi (respectivement 52% et 51% de victoires à domicile) qu'un jeudi (47% de victoires à domicile).
• À l’inverse, mieux vaut se déplacer un jeudi (24% de victoires à l'extérieur) qu'un vendredi (19% de victoires à l'extérieur). Quand on vous dit de ne pas repousser au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même.
• Si vous tenez la buvette de votre club, préparez davantage de hot-dogs le dimanche (20.830 spectateurs en moyenne par match) que le mardi ou vendredi (respectivement 13.998 et 13.750 spectateurs par match).
• Strasbourg a perdu ses 4 matches de Ligue 1 du lundi. En Ligue 2 cette saison, ils se sont rattrapés grâce à 2 nuls et 2 victoires.
• Sedan est l'équipe la plus efficace du mardi avec 75% de victoires pour 4 matches joués.
• Le Mans a remporté son seul match joué un jeudi. Derrière, Metz et le PSG suivent avec 56% de victoires ce jour-là.

La prochaine fois, nous regarderons si l'OL réussit mieux ses demi-finales de Ligue des champions lorsqu'ils les jouent le mercredi ou le jeudi.

>> Texte motorisé par Poteau rentrant, site de stats inédites et décalées sur la Ligue 1




Les observations en vrac

• Un grand bravo à Patrick Bruel pour son assurance tandis qu’il annonçait la victoire de l’OM lors de l’avant-match, et au consultant vedette de Larqué foot, un certain Jean-Michel, qui répondait un rien condescendant à un de ses auditeurs que Grenoble ne poserait pas le moindre problème à l’ASSE.
• Nouvelle corde à l'arc des footballeurs: Diego Placente crée le plongeon sans conviction, pour obtenir un penalty aussi généreux que soeur Emmanuelle.
• Nouvelle corde à l'arc des commentateurs: Grégoire Margotton invente "le relâchement dans le bon sens du terme", lors d'une interview de Sammy Traoré. C'est vrai qu'avec lui, il valait mieux préciser.
Monaco, c'est pas vraiment la France, et c'est pas vraiment du football non plus.



Les questions de la journée

• Le but magique inscrit en match officiel ce week-end par Wilson Oruma aurait-il désaligné les planètes pour qu’on ait une journée de L1 aussi rocambolesque?
• 56 buts en deux journées, quelqu'un va-t-il faire remarquer que la L1 est spectaculaire ou va-t-on attendre la prochaine journée à 16 buts pour dire qu'on ne marque pas assez en France?
Eugène Saccomano qui se scandalise de l'amendement à la loin Evin qui autorise la pub pour l'alcool dans les stades, ce serait pas un peu le munster qui dit "tu pues" au camembert?
• Quand Vincent Machenaud affirme que Steve Savidan n'est pas à Bordeaux ou Marseille parce "qu'on réussit à Caen, on réussi à Valenciennes, mais c'est pas le même niveau", il insinue que Caen et Valenciennes ne jouent pas contre les mêmes équipes que Bordeaux et Marseille?
• Pourquoi diable Olivier Rouyer et Grégoire Margotton n’ont-ils pas continué après la dixième minute de jeu à dire que la fébrilité d’Hoarau était due à son inexpérience dans les OM-PSG?
• Bon, mettez-vous d’accord: il est relancé ce championnat alors, ou il n’est pas relancé?



Les petites annonces

• Championnat national d'Aïkido Shodokan sollicite médecins et guérisseurs en tout genre pour accélérer le retour du gardien titulaire lyonnais, cause baisse drastique du niveau général suite à la sollicitation de Rémi Vercoutre sous d'autres cieux.

• Directeur sportif de club méditerranéen déstocke tous traitements aidant à la descente testiculaire pour prescription grosse thérapie de groupe.

Réactions

  • visant le 29/10/2008 à 18h01
    Yoop2804
    mercredi 29 octobre 2008 - 17h50

    Mais je ne suis pas sûr que ce soit le bien fondé de la décision (ou du comportement) de l'arbitre qui est ici central.
    C'est plutôt le fait d'insérer systématiquement une remarque, plutôt critique, dans chaque résumé de match.
    On sait pertinemment que dans n'importe quelle rencontre on a 1 ou plusieurs erreurs d'appréciations. Donc nul besoin de décortiquer chaque performance arbitrale, ce serait rentrer dans le jeu des médias dénoncés ici et se focaliser une fois de plus sur la performance du corps arbitral qui aurait une influence forcément décisive sur le résultat du match (ou même sur le fait qu'il devienne ennuyant, cf la remarque sur Ledentu).

    Au final, le plus gênant c'est ça: "on dénombre 19 occurrences du mot "arbitre" et ses dérivés dans les articles consacrés à la L1 ".

  • lemon le 29/10/2008 à 19h07
    J'irai plus loin que Visant. On a quasiment l'impression que l'incompétence de l'arbitrage fausse de plus en plus de matchs. Quand tu lis les déclarations de beaucoup de joueurs/entraîneurs/présidents, ils insinuent régulièrement qu'avec un arbitrage "compétent", ils n'auraient pas perdu le match.

    C'est devenu un parapluie à mauvaises performances.

  • Yoop2804 le 29/10/2008 à 19h47
    lemon
    mercredi 29 octobre 2008 - 19h07
    J'irai plus loin que Visant. On a quasiment l'impression que l'incompétence de l'arbitrage fausse de plus en plus de matchs. Quand tu lis les déclarations de beaucoup de joueurs/entraîneurs/présidents, ils insinuent régulièrement qu'avec un arbitrage "compétent", ils n'auraient pas perdu le match.

    C'est devenu un parapluie à mauvaises performances.
    ---------
    Je suis d'accord mais c'est pas une raison pour se voiler la face...
    Donc quand il y a une erreur d'arbitrage, il faut la cacher honteusement comme une vilaine pustule pour pas que beaucoup de joueurs/entraîneurs/présidents s'en servent comme excuse ? On peut pas simplement leur dire "ça fait partie du jeu, si vous l'acceptez pas, allez jouer à la belote" ?
    On peut pas tordre le cou aux raccourcis foireux ("si l'arbitre avait sifflé le coup-franc pour nous à la première minute, on aurait gagné le match au lieu de perdre 6-0"), aux accusations malhonnêtes ("les arbitres sont des voleurs"), aux conclusions hâtives ("les arbitres français sont tous nuls") sans cacher qu'effectivement il y a parfois des erreurs d'arbitrage et signaler quand il y en a ?
    En gros, pour lutter contre la forme de désinformation que l'Equipe met en place contre les arbitres, il faut forcément avoir recours à de la "désinformation positive" ?
    Je sais pas si ce que j'essaye de dire est clair, en fait...

  • José-Mickaël le 29/10/2008 à 21h11
    Gillou
    mardi 28 octobre 2008 - 22h09
    > Mais plutot que de défendre l'arbitrage humain, ou de proposer des pistes de progrès, on reste dans la posture actuelle.

    Le désaccord est sans doute là : tu demandes aux Cahiers de proposer des solutions pour améliorer l'arbitrage. Mais il n'y a pas de problème d'arbitrage (cela dit, ces propositions existent, voir sur leur site web le Manifeste).

    Personnellement, j'ai l'impression que les deux problèmes en rapport avec l'arbitrage sont 1° les simulations et 2° (surtout) le non-respect des arbitres, notamment au niveau amateur où il y a eu de "drôles" d'affaires ces dernières années (agressions, tout ça).

    ---
    Yoop2804 : à propos des erreurs d'abritrage, personnellement ça ne me dérange pas qu'on n'en parle pas, à moins que ce soit un fait de jeu qui change tout, genre la "main de dieu" de Maradona. Le but roumain en 1995 était entaché de hors-jeu et ça n'a pas été signalé à l'époque. Lors d'Argentine-Roumanie au 1er tour de la coupe du Monde 1990, Maradona sauve sur sa ligne à l'aide de la main et l'arbitre ne siffle pas pénalty (alors qu'il bouge sciemment son bras pour le mettre en opposition). Ca a été signalé dans le direct, par les commentateurs, mais sans qu'il en fassent une maladie, et ensuite plus personne n'en a parlé, notamment dans les résumés de match.

    A quoi bon signaler les erreurs des arbitres ? Pour quoi faire ? A quoi ça sert ?

    Dans un résumé de match, je veux bien qu'on me dise quelque chose comme « Inzaghi s'élance dans le dos de la défense, sans doute en position de hors-jeu, mais l'arbitre ne l'a pas signalé et Inzaghi peut continuer sa course vers le but, il dribble le gardien et égalise dans le but vide, concrétisant ainsi 15 minutes de domination milanaise. » Ici, l'erreur de l'arbitre est signalée en tant qu'élément de la description de l'action, au même titre que le dribble ou l'appel de balle. Là OK. Par contre, je ne crois pas utile de signaler une erreur dans une action qui n'aboutit à rien (toujours dans le cadre d'un résumé de match). Si c'est pour dire « Trezeguet est signalé hors-jeu alors qu'il ne l'était absolument pas, dommage, tant pis. Voyons maintenant l'action suivante, un quart d'heure plus tard... » là je trouve ça nettement moins intéressant.

    Ce n'est pas histoire de cacher au public les erreurs des arbitres, c'est juste histoire de montrer ce qui compte vraiment, le foot. Si un avant-centre balance un ballon dans les tribunes parce qu'il a complètement manqué sa frappe, je ne trouve pas intéressant de l'inclure dans le résumé (ou l'article). Là encore, ce n'est pas pour cacher honteusement au public les erreurs des joueurs.

  • Yoop2804 le 29/10/2008 à 23h37
    José-Mickaël
    mercredi 29 octobre 2008 - 21h11
    ---------
    Oui oui, je l'ai pas précisé parce que ça me semblait évident, je parlais des erreurs qui ont une certaine "importance" sur le déroulement du match, je disais pas qu'il faut faire une liste exhaustive de tous les petits détails qui peuvent prêter à discussion.

  • José-Mickaël le 29/10/2008 à 23h48
    En fait, je pense qu'on est d'accords, et peut-être même que les Cahiers le sont : OK pour signaler les erreurs d'abritrage importantes (genre « l'abitre accorde ce but pourtant entaché d'un hors-jeu indiscutable ») mais ce n'est pas ça que font certains médias : ils utilisent les erreurs arbitrales pour faire le procès des arbitres, ils disent quelque chose du genre « l'arbitre accorde ce but pourtant entaché d'un hors-jeu indiscutable, c'est scandaleux, vivement la vidéo, que fait la commission d'arbitrage ?, Trifouillis-les-Oies a été volé ! »

  • Yoop2804 le 30/10/2008 à 00h01
    José-Mickaël
    mercredi 29 octobre 2008 - 23h48
    --------
    On est d'accord

  • berthiernarien le 03/11/2008 à 18h09
    "• Monaco, c'est pas vraiment la France, et c'est pas vraiment du football non plus."
    C'est du 5è degré ou de l'aulasserie galopante ?
    J'avais pas encore eu l'occasion de lire un truc aussi stupide émanant de la rédaction des Cahiers. Mais voilà, ça devait arriver. Nous sommes faillibles. ça humanise.
    C'est vrai qu'en ces temps de crise, il fait moyen d'être étranger, riche et banquier. Car c'est bien connu les Monégasques sont tous riches et banquiers et blanchisseurs et étrangers.

  • Portnaouac le 03/11/2008 à 21h02
    berthiernarien
    lundi 3 novembre 2008 - 18h09
    "• Monaco, c'est pas vraiment la France, et c'est pas vraiment du football non plus."
    C'est du 5è degré ou de l'aulasserie galopante ?

    ---------------

    Franchement, à ton avis ?

    Tu crois vraiment que la place existe pour la moindre question à ce sujet, sur ce site ?

    (si tu as répondu oui, je te propose de procéder comme suit :
    - recule toi contre le dossier de ton siège ;
    - pose tes deux pieds bien à plat sur le sol ;
    - pose ton avant-bras droit sur ta cuisse droite ;
    - pose ton avant-bras gauche sur ta cuisse gauche ;
    - respire par le nez, profondément et lentement, à 10 reprises, en fermant les yeux et en te concentrant sur ta respiration ;
    - relis la partie de ce post commençant par "Tu crois...".
    Normalement, ça devrait aller mieux ; si ce n'est pas le cas, c'est vraiment que tu as eu une mauvaise journée ; recommence le traitement).

  • berthiernarien le 03/11/2008 à 22h00
    Tu sous-entends que je sur-réagis. Et tu n'as sûrement pas tort (si j'avais écrit "et tu n'es sûrement pas soûl", ça faisait deux sous et deux sur).
    Quoiqu'il en soit, dans un commentaire sur le championnat de France de football auquel participe, souvent brillament, l'ASM depuis plus de 80 ans, et qu'elle a plutôt honorablement représenté sur la scène européenne, je ne comprends pas cette phrase. Celle de la Gazette, et la mienne aussi qui est très alambiquée.

La revue des Cahiers du football