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L1 :: la Gazette :: Journée 5

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 16 Sept 2008

 

Les résultats de la journée

Caen-Saint-Étienne : 2-0
Monaco-Lorient : 2-0
Lyon-Nice : 3-2
Paris SG-Nantes : 1-0
Auxerre-Nancy : 1-1
Rennes-Le Havre : 1-1
Valenciennes-Grenoble : 1-1
Bordeaux-Marseille : 1-1
Sochaux-Lille : 1-1
Le Mans-Toulouse : 1-2



La bande originale des 5 gestes de la journée
 
• Ouvrez ouvrez la cage à Sochaux, regardez le ballon s'envoler c'est beau, les enfants quand vous voyez, Bastos envoyer un boulet, ouvrez lui les portes de la liberté.
• Le coup de patte de Juninho dans la lucarne qui vous dit tout, tout, tout sur Letizi: le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou qui a un grand cou.
• Comme un ouragan qui est passé sur Zubar, Chamakh a tout emporté, dévastée sa vie, des vagues en furie, qu'on ne peut plus arrêter.
• Le petit pont de Sessegnon, de rondins de bois vert pour rendre à la Jonelière son vieil air d'autrefois.
• La Herbert Léonard de M’Bami sur Gourcuff: un sombrero pour le plaisir, pour prendre le temps de temps en temps, de refaire d'un homme un enfant, et s'éblouir.



La bannette

Le Lyon de foot
Mamadou Niang (lequipe.fr) : "Vous avez vu les images comme moi, que peut-on rajouter de plus?". Un débat avec Guy Carlier, Rolland Courbis et Philippe Lucas?

Le bad trip
Jean Fernandez (AFP) : "Quand on a pris ce but sur coup de pied arrêté, j'ai pensé à l'équipe de France".

Le dragueur sur Meetic
Jacques Abardonado (L'Équipe) : "Ce n'est pas évident car on ne se connaît pas".

L'entraîneur qui a buggé
Laurent Blanc (L'Équipe) : "Nous ne méritions pas de gagner".

Le challenge de la défensive
Pablo Correa (L'Équipe) : "On a eu le mérite de revenir au score alors que nous étions menés". Prochain défi en Lorraine: revenir au score sans être menés.

L'expert en foot-balistique
Cyril Rool (L'Équipe) : "Je suis bien placé pour savoir qu'il n'y avait pas coup franc sur Juninho qui, comme d'habitude, se laisse tomber".

La bonne intention restée au stade d'intention
Claude Puel (L'Équipe) : "Je ne commente pas l'arbitrage. Si on avait perdu, je n'en aurais pas parlé non plus. Simplement on aurait déjà pu bénéficier d'un penalty en première mi-temps, il me semble".

Le joueur qui rêve de dire miroir
Cyril Rool (L'Équipe) : "C'est plutôt l'arbitre qui aurait dû être expulsé".

L'adversaire aux petits oignons
Eric Gerets (L'Équipe) : "Bordeaux est un peu revenu en deuxième mi-temps".

Et puis Fanni
Cyril Rool (L'Équipe) : "Je méritais d'être expulsé".



La minute solidaire de Gilles Veissière

Loi 11-bis: "Dans ce moment crucial, il faut que tout le stade, que tout le monde soit d’accord, pour qu’il y ait penalty" (Canal Football Club).


sakho_hoarau.jpg
"Hey, regardez les mecs, j'suis en train de planter Guillaume au milieu du terrain pour parfaire son imitation d'Edouard Cissé".


La minute de promotion du bon esprit à la lyonnaise d'olweb.fr

Karim Benzema : "Mon penalty? J’ai simplement demandé à Juninho le ballon, je lui ai fait savoir que j’avais envie de marquer, ce soir, à Gerland. Le fait qu’il m’ait laissé le tirer montre qu’il a pleinement confiance en moi".

Jean-Michel Aulas : "Cela s'est peut-être joué sur des actions que certains décriront comme litigieuses mais nous avons eu un nombre d'occasions très supérieur aux Niçois. (…) Cela prêtera sûrement à confusion, il y aura de la part des Niçois un certain nombre de réclamations orales (…) Pour un jeune garçon de 21 ans, tirer un penalty dans ces conditions, avec des incidents créés par les Niçois de manière artificielle pour retarder l'échéance du penalty, cela n'est pas si évident que cela".



La minute de promotion de l'esprit sportif à la marseillaise d'om.net

Pape Diouf : "Frustré car nous avons dominé très nettement la deuxième mi-temps, nous avons même donné à certains moments une véritable leçon de football à notre adversaire. Frustré par un arbitrage dont les divagations auraient pu nous coûter très cher".


aulas_rictus.jpg
- Y a truc qui me gêne dans la bouche, faut que ça sorte.
- Les dents de sagesse Jean-Michel ?
- Non.
- Les dents dures ?
- Non plus.
- Alors je vois pas.
- Les dans ton cul, Nice !




La stat futile de la journée

N. : Les données présentées ici s'appuient sur les vingt dernières saisons du championnat de France de Ligue 1.

Samedi, les Lyonnais renversent une situation a priori délicate. On imagine intuitivement que deux buts de retard ne constituent pas une assise solide pour l'emporter. Aucune stat ne permettra de savoir si Lyon a joué à onze ou à douze ; laissons la houle souffler sur les forums niçois à ce sujet. Regardons plutôt s'il est fréquent d'inverser le cours d'une rencontre:

• 100% des premiers buts permettent d'ouvrir le score.
• Lorsqu'une équipe ouvre le score à domicile : dans 78% des cas, elle a gagné. Dans 5% des cas elle a perdu.
• Lorsqu'une équipe ouvre le score à l'extérieur, elle gagne dans 57% des cas. Elle perd dans 17% des cas.
• 52% des deuxièmes buts servent à faire le break. 48% à égaliser.
• Lorsqu'une équipe mène 2-0 à domicile, elle l'emporte dans 96% des cas. Elle perd dans seulement 0,4% des cas.
• Lorsqu'une équipe mène 2-0 à l'extérieur : elle gagne dans 90% des cas, elle perd dans 2,7% des cas.
• C'est la 26e fois depuis 1989 que l'OL est mené 0-2 à domicile. Résultats: 18 défaites, 6 nuls et 2 victoires (l'an passé contre le Mans, et ce week-end contre Nice).
• Deux exploits à citer dans l'histoire des retournements de situation: le 2 octobre 2004, l'OGC Nice l'emporte 4-3 chez son voisin monégasque alors qu'il était mené 3-0 après 65 minutes de jeu. En 1998, les Marseillais parviennent à l'emporter 5-4, grâce à un penalty de Laurent Blanc à la 90e, alors qu'ils étaient menés 0-4 au Vélodrome face à Montpellier.
• Montpellier porte d'ailleurs le statut de spécialiste de situation retournée dans le mauvais sens. Après l'amère expérience contre Marseille, les Montpelliérains ont perdu à Saint-Etienne (en 1999-2000, 5-4 après avoir mené 0-2), à Lens (en 2003-2004, 3-2 après avoir mené 0-2) et à Guingamp (en 2003-2004, 4-3 après avoir mené 0-2).

En conclusion: la technique infaillible pour gagner un match consiste à planter rapidement 2 buts à son adversaire, et à ne pas prendre Nicollin comme président.

La semaine prochaine, nous essaierons de faire la corrélation entre le nombre de tranches de pain d'épice consommées par les attaquants de pointe au petit-déjeuner et le nombre de buts qu'ils plantent le soir.

>> Texte mis en orbite par Poteau rentrant,  site de stats inédites et décalées sur la Ligue 1.



Benoît 1er en visite à Bordeaux

Heureux soient les quatorze fidèles d’Orange Foot et les douze noctambules branchés sur Foot+ pour assister à la messe de minuit samedi soir. Ils ont pu voir un saint-père en culotte courte aligner les "Je vous salue Marines et Blanc" à en friser la béatification. Dans L’Équipe, cette grenouille de bénitier d’Hervé Penot n’aura vu qu’un joueur ayant "toujours cherché à jouer dans le sens du but". Pardonnez-lui, il ne sait pas ce qu’il fait: Benoît Cheyrou, c’est tellement plus que cela.

"Tout est possible à celui qui croit"
Tenu éloigné du prêche en ce début de saison, on a assisté à une résurrection, un véritable miracle: le père Cheyrou, le fils Cheyrou et le saint-esprit officiaient dans les mêmes crampons, l’inspiration divine en plus. Une activité qui fit jurer certains supporters marseillais qu’ils avaient vu Cheyrou marcher sur le "o" de Bordeaux. Baky, Mamadou, mangez, goinfrez-vous même: ceci est mon corps.
À chacune de ses longues ouvertures, la lumière fut, même si les deux de devant ont un peu trop joué avec l’interrupteur. Dieu créa l’homme à son image, mais pour peu que sa tête décroisée eut connu une meilleure fortune, on aurait juré qu’il ressemblait davantage à saint Patrick Vieira.

"Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église", entendit-on au loin. L’écho répondit: "Non, moi c’est Eric, et c’est sur ce Benoît que je bâtirai mon équipe". Noces de Cana ou pas, ça ne va pas être facile pour tout le monde de gagner sa place cette saison.


cheyrou.jpg
"Aimez-vous comme des frères, je veux bien, mais c'est pas facile tous les jours..."


Pierrot le foot de Ligue 1

On commence à bien mieux comprendre le mal qui ronge Pierre Ménès. La révélation vient du sous-blog consacré aux pronostics (innovation quand tu nous tiens...) lancé au début de la saison, dans lequel le Barbidule omniscient du football français nous gratifie de ses éclairages avisés. Nous n’aurons pas l’esprit assez mal tourné pour nous délecter de ses performances. Mais le comparatif entre le nombre de buts pronostiqués et les buts inscrits est plus éloquent:

• Journée 1:
> 15 buts pronostiqués / 24 buts inscrits
• Journée 2:
> 13 buts pronostiqués / 25 buts inscrits
• Journée 3:
> 16 buts pronostiqués / 18 buts inscrits
• Journée 4:
> 13 buts pronostiqués / 21 buts inscrits
• Journée 5:
> 16 buts pronostiqués / 23 buts inscrits
• Total des 5 journées:
> 73 buts pronostiqués / 111 buts inscrits
> moyenne de 14,6 buts pronostiqués par journée / moyenne de 23 buts inscrits par journée.

La Ligue 1 que Pierre Ménès aime à dénigrer, c’est celle de ses fantasmes?



Lyon-Nice: le compte-rendu alternatif

La polémique autour de l’arbitrage de ce Lyon-Nice présente l’avantage de faciliter considérablement la tâche des observateurs. Une vache à lait avec d’aussi gros pis, ça rassasie tout le monde. Ça évite surtout de se perdre en conjectures dans une fastueuse analyse de la rencontre. Et comme Claude Puel et Jean-Michel Aulas sont très convaincants, on répètera mot pour mot que Lyon a réalisé un très bon match, et même son meilleur de la saison (1). Emballé c’est pesé.
Une vision un tantinet paradoxale, qui contraste singulièrement avec le déroulement de la rencontre, mais également avec les accusations qui s’acharnent sur le corps arbitral: un très bon Lyon, à domicile, aurait donc besoin de l’aide des arbitres pour asseoir sa supériorité face aux Niçois, dont on ignore complètement la prestation pour les cantonner au rôle de mauvais perdants.


Nice, vrai faux leader
La grand-mère de Cris peut donc continuer à usurper l’identité de son petit-fils sur les pelouses de Ligue 1, pendant que le tonton de Fred fait du crochet à la pointe de l’attaque lyonnaise, sous les yeux d’un Juninho au sujet duquel on se demande qui de lui ou de Yohann Diniz est capable de marcher le plus longtemps sans commettre de foulée coupable les deux pieds décollés du sol.
Plus regrettable, la performance des Niçois est totalement occultée. Pourtant, en ramenant une victoire qui n’aurait pas été usurpée de Gerland, ce sont eux qui occuperaient le fauteuil de leader du championnat au soir de cette cinquième journée. C’est d’ailleurs bien le sentiment qui domine après quarante-cinq minutes de jeu: un leader plein de maîtrise en déplacement, qui prépare tranquillement son match européen en plantant deux implacables banderilles dans les filets de Lloris, comme s’il avait tué le match au moment ou il l’avait décidé.
Il se trouve que le lion bougeait encore la queue et, pour être honnête, que les coups de griffes de Juninho sur les phases statiques ont mis Letizi et ses poteaux à rude épreuve en seconde mi-temps, tandis que les Azuréens manquaient d’endosser le costume du patron en même temps que les opportunités de marquer un troisième but.

Les Lyonnais peuvent s’enthousiasmer au terme d’une soirée adrénaline de premier choix, ce n’est pas tous les jours qu’on remonte deux buts de retard en une mi-temps. Mais leur équipe, pour avoir eu le mérite de ne pas se résigner, n’en a pas été souveraine pour autant, tandis que Nice n’avait pas fait le déplacement uniquement pour râler. Cela aurait été bien de le préciser entre deux complaintes outragées sur l’arbitrage de M. Cailleux.

(1) Belle triple couche d’Hervé Mathoux, par exemple, dans Canal Football Club: "Beaucoup de tensions lors de ce Lyon-Nice même si ça a été un excellent match, notamment des Lyonnais qui ont certainement fait leur meilleur match de la saison (…) Juste un mot pour dire qu’on comprend l’amertume des Niçois, mais c’est vrai que les Lyonnais ont été très bons dans ce match (…) On rappelle que Lyon a été rassurant dans son jeu".

makoun_regard.jpg
Ouais, OK, c'est bon, y a péno, pas la peine d'insister.


Le supplice du Juninho

Le supplice du Juninho est largement inspiré du supplice du Zenden, expérimenté lors de la dernière journée: un joueur dont on n’aurait jamais accroché le poster dans notre chambre étant enfant, est marqué à la culotte pendant quatre-vingt dix minutes par un calepin et un crayon de papier ; chaque effet de ses interventions est scrupuleusement noté: orientation du jeu, distance de transmission et destinataire, ou perte de la possession du ballon. Une seule véritable variante par rapport au supplice du Zenden: la cruauté de Juninho qui retourne le tableau d’affichage et récolte un 8/10 dans L'Équipe, qui justifie ainsi sa générosité: "Le sauveur de l’OL, c’est encore et toujours son capitaine…" bien moins contestable que le jugement lapidaire "…qui a livré par ailleurs un match solide"...

• ballons disputés : 63 (dont 16 sur coups de pied arrêtés)
• ballons perdus : 15 (dont 9 sur coups de pieds arrêtés)
• ballon gagné : 1
• duels perdus : 8 (dont 2 commués en coups francs qui finissent au fond des filets niçois)
• passes vers l’avant : 23 (dont 17 réussies)
• terrain gagné : 168 mètres
• passes latérales : 15 (dont 10 réussies)
• passes en retrait : 9 (dont 8 réussies)
• terrain perdu : 91 mètres
• synthèse terrain gagné / terrain perdu : +77 mètres
• frappe et/ou passe dans les zones intimes niçoises : 8
• point commun avec un joueur de Subbuteo : 1 (mobilité)
• différence avec un joueur de Subbuteo : 1 (pas de mouvement de balancier avant de revenir à l’horizontale après un épaule contre épaule avec un adversaire).
• dispense pour préparation psychologique avant duel perdu: 7’22 (entre 50’48 et 58’10)
• dispense pour récupération psychologique après duel perdu : 6’52 (entre 58’10 et 65’02)


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Tiens, Waldemar Kita vient de retrouver un bout de jeu à la nantaise qui traînait par terre.
>> Plus d'humour, de cris et de larmes dans le Diapo des lecteurs.



Les observations en vrac

• Que quelqu’un fasse taire Olivier Rouyer, avant que nous ne devenions vraiment malpolis!
• Quatre ans de plus pour Frédéric Thiriez à la tête de la Ligue, et pas le moindre bouchon de champagne qui vole dans les couloirs de la rédaction des Cahiers. Ingrats.
• Quand on lit la nouvelle accélération vers la démagogie et le sensationnel à deux sous des titres de L’Équipe, on espère que le papier de la nouvelle formule de sera hypoallergénique.
• Ce n’est pas désagréable, une saison au cours de laquelle Pablo Corea est plongé dans l’anonymat du classement.
• Claude Makelele est super balèze: même quand il ne joue pas, il fait du bien au Paris Saint-Germain.
• La promotion de l'année: incompétents la saison dernière, les arbitres sont désormais malhonnêtes. C'est-à-dire des incompétents bien payés.



Les questions de la journée

• Faut-il attendre un passage à l’acte d’un supporter chauffé à blanc pour que quelqu’un demande à L’Équipe de cesser de soulager ses accès de démagogie sur les arbitres?
• Pape Diouf a-il avalé un Jean-Michel Aulas au petit déjeuner pour s’émouvoir de l’arbitrage comme le premier Maurice Cohen venu?
• Au bout de combien d’édition de Canal Football Club fera t-on appel à Guy Carlier et Philippe Lucas pour compléter le tableau?
• Non, mais en vrai, quand est-ce qu’elle elle revient, Estelle?
• Faire huer les arbitres après une tirade dont seul Olivier Rouyer a le secret, ça fait partie de l'ambition un peu plus "haut de gamme" de Canal +?



Les petites annonces

• Direct 8, jeune chaîne en devenir de la TNT, cherche numéros de portables de Robert Chapatte et Roger Couderc pour participer au rajeunissement  de l’antenne aux côtés des nouvelles recrues Michel Hidalgo, Roger Zabel, Thierry Roland et Pierre Salviac.
• Urgent : entraîneur corse cherche sang chaud pour transfusion suite à hémorragie interne l'ayant vidé de toute sa sève.


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"T'as compris maintenant, Eric, pourquoi on surnomme nos deux défenseurs centraux Usain Bolt et Asafa Powell?"



L’envers du championnat

Cette semaine, attardons-nous sur un de ces clubs qui n’y arriveront décidément pas en dépit de louables efforts. Les Lyonnais semblaient enfin capables de quitter la dernière place du classement, après une entame parfaite à la maison face aux Aiglons. Deux situations parfaitement négociées, notamment par un Cris que l’on n’avait plus vu en si bonne forme depuis sa période italienne, du temps où il se faisait appeler Torrisi et affolait les attaquants de Ligue 1.

En écartant Benzema et Toulalan, Claude Puel semblait avoir enfin trouvé la bonne formule, mais son coaching a indiscutablement nuit à son équipe en deuxième mi-temps. La bonne affaire s’est dérobée bêtement, sur une inspiration géniale de Letizi, qui ne tombe pas dans le piège et ne bouge pas une oreille sur un coup franc de plus de quarante mètres, que Juninho avait eu le tort de frapper en direction du but adverse.

Déjà mal engagée, la saison lyonnaise est d’ores et déjà menacée par un corps arbitral qui s’acharne, comme si les petits du championnat avaient besoin de ça… Les mauvais esprits reconnaîtront l’influence italienne qui avait si bien réussi à Turin dans un passé récent. Rappelons que la Juve n’avait pas profité bien longtemps de son accession en serie B par la petite porte, ne parvenant jamais à trouver sa place au niveau supérieur…

Réactions

  • salatomatognon le 16/09/2008 à 17h01
    Et quel lecteur omniscient et impartial va décider en faveur / défaveur de qui s'établit ces décisions d'arbitrage "litigieuses"?

    Vous tombez dans le panneau de la vérité révélée (yafaute / yapafaute) et du dépouillage obsessionnel de chaque coup de sifflet, là, non? Ces statistiques n'auront rien de mathématique...

    Ou alors, on ne compte que les erreurs flagrantes qui font consensus, mais du coup, il ne va finalement pas en rester beaucoup (à comparer aux "X erreurs d'arbitrage" récemment recensées par le quotidien du sport, de l'automobile et de l'humour involontaire).

  • Roger Cénisse le 16/09/2008 à 17h02
    C'est impossible à prouver mathématiquement. Sur la plupart des actions, on ne peut pas dire "c'est une erreur d'arbitrage", tout au plus une interprétation douteuse ou qui n'est pas celle de la majorité. Donc pour voir que les erreurs s'équilibrent sur la saison, c'est un peu dur.

    Quant à la partie "les gros sont avantagés", c'est tout aussi difficile à remarquer : il faudrait savoir si (au pif) l'assistant aurait signalé la même faute dans l'autre surface et au même moment du match. Par défaut, on aura tendance à penser que oui, comme l'ont expliqué Derrien, Sars, et Veissière. Maintenant si le témoignage des trois n'est pas suffisant, ben tant pis.

    Enfin je pense qu'il y a plein de trucs à faire au niveau de l'arbitrage en général, et de la relation joueurs-arbitres en particulier, pour qu'on évite de retomber dans les errements de ce week-end.

    Je voudrais juste rajouter un mot pour dire que bon, une décision d'arbitre litigieuse contre mon équipe, j'accepte, bon gré mal gré, et puis après tout, ça arrive ... tout comme une décision litigieuse en faveur, donc ça passe. Deux dans le même match, dont une qui me semble[*] assez récurrente, ça commence à faire beaucoup, quand on arrive à trois - je rappelle que Cailleux a quand même accordé le second but parce qu'il estimait que Piquionne ne faisait pas action de jeu - la goutte d'eau met le feu aux poudres, si je puis dire, surtout lorsque les trois ont des conséquences non négligeables. Je suis le foot et Nice depuis pas mal de temps, et c'est quand même la première fois que je vois trois décisions litigieuses influant sur le score de la rencontre dans le même match.

  • Roger Cénisse le 16/09/2008 à 17h05
    Tiens j'ai oublié mon [*] ...

    [*] Je parle bien évidemment de la petite simulation en douceur de Juninho, qui, sur la quantité assez importante de matchs de Lyon que je peux m'enfiler depuis deux ou trois ans, me semble assez récurrente pour qu'on puisse la nommer "spéciale Juni" [**]

    [**] Pataper, les lyonnais, pataper. [***]

    [***] Question : si Fiorèse avait fait les mêmes déclarations que Juninho hier, combien de match aurait-il pris ?

  • Yoop2804 le 16/09/2008 à 17h21
    Roger Cénisse
    mardi 16 septembre 2008 - 17h02
    Deux dans le même match, dont une qui me semble[*] assez récurrente, ça commence à faire beaucoup, quand on arrive à trois - je rappelle que Cailleux a quand même accordé le second but parce qu'il estimait que Piquionne ne faisait pas action de jeu - la goutte d'eau met le feu aux poudres, si je puis dire, surtout lorsque les trois ont des conséquences non négligeables.
    ---------
    Et la faute qui amène le deuxième coup-franc est pas franchement plus évidente que la première. Donc je crois qu'on peut effectivement considérer l'ensemble de l'action du 2ème but comme une erreur "filée" (même si c'est super vilain de dire que l'arbitre s'est peut-être trompé, moi je suis sans vergogne et très très méchant, donc je le dis).
    Admettez que je suis sympa de pas en compter 2 pour cette seule action.

  • Charterhouse11 le 16/09/2008 à 17h26
    Björn Björk
    mardi 16 septembre 2008 - 16h47
    lien, tu crois qu'on arriverait à tenir la liste? genre sur le fil arbitrage?
    *********

    En fait, c'est totalement impossible. Et c'est pour cela que L'Equipe (ou autres) ne s'y risque pas. Car pour être totalement objectif, il faudrait noter TOUTES les erreurs, en faveur et défaveur des clubs: une touche accordée alors qu'elle était pour l'adversaire, un accrochage qui n'en est pas un, etc.
    De un, ça fait beaucoup. Et de deux, les ralentis ne se focalisent pas toujours sur ces petits moments (que les joueurs acceptent d'ailleurs, sans trop gueuler). Donc ils seraient dans la même position qu'un arbitre. Et là, pour le coup, ils seraient bien embêtés...

  • nestor ouma le 16/09/2008 à 17h32
    lien
    mardi 16 septembre 2008 - 16h34

    2- Vivement qu'un site service de statistiques fasse le décompte des décisions arbitrales litigieuses que l'on sache enfin mathématiquement si :

    > Les arbitres ont tendance à favoriser les gros
    > Les erreurs d'arbitrage s'annulent sur la saison

    --------------------------------------------------

    Sur le forum officiel des verts il y a eu une tentative de classement assez intéressante et marrante à la fois :

    lien

    Grand vainqueur 2006/2007 : l'OM

    Pure calomnie bien sûr.

  • sansai le 16/09/2008 à 18h10
    De toutes façons, en toute bonne foi, il serait impossible de tenir un tel décompte par la nature même de certaines fautes qui sont litigieuses et peuvent être sifflées (ou non-sifflées) dans les deux sens.
    Ca reviendrait à trancher des dizaines de cas de façon arbitraire dans le sens de l'arbitre, ou dans l'autre sens, sans qu'on puisse réellement affirmer que l'arbitre a pris la seule décision qui s'imposait, ou s'est réellement trompé.

    Quid du hors-jeu au centimètre par exemple ? Jusqu'à quelle distance de l'avant-dernier défenseur le doute est-il raisonnable ? Si on ajoute à ça les paramètres tels qu'alignement douteux de la défense en zig-zag, sens des déplacements et vitesse des différents joueurs impliqués, joueurs plus ou moins penchés en avant ou en arrière, etc...

    Et ça ne vaut pas que pour les hors-jeu. Quand y'a contact entre deux joueurs, est-ce que le joueur tamponné en rajoute, est-ce qu'il pouvait encore jouer le ballon, est-ce qu'il y a quand même faute, et j'en passe...

    Je souhaite bien du courage et une bonne dose de mauvaise foi à quiconque prétend revisionner tous les matches et trancher toutes les actions litigieuses en prétendant avoir la réponse absolue à tout fait de jeu, même avec 15 angles de caméra différents.

  • Dinopatou le 16/09/2008 à 18h14
    Comme l'avait fait remarquer newuser dans le fil de l'observatoire du journalisme sportif, même sur les commentaires du blog de Ménès (c'est dire si c'était pas compliqué) il a été vu que c'était pas jouable facilement :

    "newuser
    jeudi 28 août 2008 - 12:28
    Pour au-dessus c'est une réponse qui vient de l'echo de la galaxie du Centaure et qui a mis longtemps à arriver...

    Pour me faire pardonner, un special pWned comme ils disent sur le net
    (je rappelle pour les vieux que pWned vient de owned et que en gros c'est "dans ton cul").
    Special pWned - Pierrot le foot:
    Contexte: Analyse de la 3ème journée, match du PeuSeuGeu à Chochaud:

    Pierrot:"D'autant que le PSG prend un péno douteux et à l'inverse, aurait pu en obtenir un. Alors cette année, en réponse à tous mes p'tits blogueurs qui continuent de dire que Paris est avantagé par l'arbitrage, je vais tenir une comptabilité objective des décisions favorables et défavorables au PSG. Comme ça on jugera sur des chiffres...


    Commentaires n°23 (oui j'ai du courage):
    ""D'autant que le PSG prend un péno DOUTEUX "
    Si avec le ralenti tu ne peux pas juger si il y avait pénalty ou pas il va être difficile de tenir une comptabilité objective ;""

  • Dinopatou le 16/09/2008 à 18h20
    nestor ouma
    mardi 16 septembre 2008 - 17h32

    La calomnie, c'est surtout l'omission de la suite, à savoir le classement des équipes les plus défavorisées (l'OM est second derrière paris), et donc le classement synthétique de ceux qui en auraient "bénéficié" au global (qui met en tête... Sochaux)

  • funkoverload le 16/09/2008 à 18h21
    sansai
    mardi 16 septembre 2008 - 18h10

    Je souhaite bien du courage et une bonne dose de mauvaise foi à quiconque prétend revisionner tous les matches et trancher toutes les actions litigieuses en prétendant avoir la réponse absolue à tout fait de jeu, même avec 15 angles de caméra différents.
    ---
    Pour le courage je dis pas, mais pour la mauvaise foi t'inquiète-pas, on est nombreux !

La revue des Cahiers du football