10 bonnes raisons d'avoir perdu contre la Hollande
Selon la suite des événements, ce France-Pays aura valeur de péripétie ou de signe précurseur que ne manqueront pas d'établir a posteriori les philosophes de phase finale. Car quoi qu'il arrive, l'équipe de France doit affronter son destin et remporter toutes ses rencontres à venir. Peu importent alors les stades et les adversaires… Mais pour le plaisir:
10 bonnes raisons d'avoir perdu contre les Pays-Bas
Les Bleus abandonnent leur motel en zone industrielle et reviennent à Bruges dans leur joli hôtel en campagne, pour disputer sur le terrain connu du stade Jan-Breydel leur troisième match de la compétition.
Il fallait absolument éviter une sélection yougoslave ingérable, et prendre plutôt une Espagne convalescente, qui ouvrira le jeu et sera usée par ses trois matches "à fond".
L'Espagne ne nous fait pas peur.
La France a pris son 3-2 annuel au moment où une défaite était la moins grave.
Laissons cette fois aux autres le soin d'éliminer l'Italie dans l'autre tableau.
Un peu de doute ne fera pas de mal aux Bleus.
Un peu de pression ne fera pas de mal aux titulaires.
De toute façon, on avait déjà rendez-vous avec l'Espagne en 1998.
Hierro est rétabli.
Le gardien sera espagnol.
7 raisons de regretter la défaite contre les Pays-bas.
Il faut toujours gagner.
Cette défaite qui met fin à une série va miner la confiance des Bleus.
Elle envoie la France dans un tableau ibérique très risqué.
Elle met sur orbite la sélection néerlandaise.
Elle est de mauvais augure pour une éventuelle finale.
Les "équipes B" du Portugal et de l'Italie ont remporté leurs matches, elles.
Desailly est fatigué maintenant.
Comme on le constate, les arguments en faveur de la défaite l'emportent par 10 à 7. Et les arguments pessimistes sont tellement tristes... Espérons donc que le sort ait le sens de l'humour, dimanche vers 22h30.