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L1 :: la gazette :: journée 10

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 28 Oct 2008

 


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Les résultats de la journée

Lorient-Nantes : 3-0
Le Havre-Valenciennes : 2-1
Lille-Caen : 2-2
Nice-Bordeaux : 2-2
Rennes-Le Mans : 2-2
Nancy-Sochaux : 1-1
Toulouse-Monaco : 0-0
Auxerre-Lyon : 0-0
Saint-Étienne-Grenoble : 0-2
Marseille-Paris SG : 2-4



Les 5 gestes de la journée
 
• Le ciseau retourné de Pieroni, qui plante les crampons de Revault à l'opposé du ballon, et lui rappelle qu'il a failli être le coéquipier d'un certain Amara Simba.
• La parabole millimétrée du ballon de Wiltord, que Pagis réceptionne amoureusement sur son fier poitrail avant de le botter dans les filets comme s'il s'agissait du cul de Guy Lacombe.
• L'enchaînement interception, dribble et frappe lobée de trente mètres de Keita, qui laisse à Riou le temps de se ronger les gants, les ongles et la première phalange avant de s'écraser sur la transversale.
• L'amour fait par Abriel à Graavdard sur le troisième but nantais, avant l'offrande à Gameiro. Si fort que les draps s'en souviennent.
• Le slalom géant de Briand à droite de la surface mancelle, un coup dans le zig, un coup dans le zag, qui met son défenseur sur les fesses avant d'offrir offrir un caviar à Bocanegra qui s'empresse de le transformer en tartine aux œufs de lump.


Les 5 antigestes de la journée

• La reprise queutée de Danic, qui n'arrive pas à lever la jambe assez haut pour rabattre le ballon devant le but grand ouvert. Sûrement l'arthrite.
• La relance estampillée "Classement à l'envers" de Graavgard qui, au lieu de dégager loin devant, envoie le ballon près derrière... dans les tibias d'un coéquipier dont la passe décisive pour Morel ne sera pas comptabilisée par la Ligue.
• Le croisement génétique entre l'Arconada 84 et la Zubizarreta 98 de Penneteau, qui s'allonge pour laisser le ballon lui filer entre les coudes et donner à l'impression à Lesage qu'il sait frapper de loin.
• La feinte "à la Pelé" de Cédric Kanté, qui laisse filer le ballon plutôt que de le dégager, mais qui oublie qu'en position défensive, c'est le genre de geste qui ouvre un boulevard à l'attaquant. Heureusement, ce n'était qu'Obertan.
• La sortie kamikaze du gardien lyonnais dans les genoux d'Oliech parti seul au but, et qui signe son retour à vitesse grand V qui veut dire Vercoutre.


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"Cyril Rool s'élança dans un vacarme assourdissant, dans-un-vacarme-assourdissant, et découpa par derrière son impétueux adversaire. Im-pé-tu-eux ad-ver-saire".


La bannette

Le mec qui ferait mieux d'arrêter de parler s'il ne veut pas ruiner sa légende
Zinédine Zidane (Canal+) : "Hoarau, je pense qu'il va marquer des buts. Je sais pas pourquoi mais je pense qu'il va marquer des buts. C'est un peu comme Pauleta […] sauf qu'il a dix ans de moins".

La théorie du complot
Jean-Alain Boumsong (L'Equipe) : "On a concédé pas mal d'occasions.  Mais pas seulement à cause des défenseurs, car j'observe qu'on a souvent couru en direction de notre but.  Ce qui laisse deviner que des choses s'étaient passées avant".

La devise républicaine à la nantaise
Alonzo (L'Equipe) : "Cette défaite montre que relâchement, facilité et manque de rigueur, c'est interdit".

L'équipe échangée ou remboursée
Franck Dumas (L'Equipe) : "En première mi-temps, j'ai eu l'impression que les joueurs avaient la trouille.  Après, j'ai cru en avoir dix nouveaux".

Les objectifs qui manquent un peu de clarté
Antoine Kombouaré (lfp.fr) : "Je crois que ce soir, on n'a pas eu assez faim de victoire. Quand on n'est pas capable de gagner, il faut s'arranger pour ne pas perdre".

L'entraîneur qui regarde un peu trop sa montre
Guy Lacombe (lfp.fr) : "Je suis un peu surpris sur les deux buts".

L'interventionnisme d'état
Geraldo Wendel (L'Equipe) : "Ce but va me libérer". Devant les caméras, pense à préciser que Nicolas Sarkozy a joué un rôle.

Le sacre des 24 printemps
Paul Le Guen (L'Équipe) : "[Hoarau] prend de l'ampleur". Vive l'ampleur!

L'amer catho
Paul Le Guen (L'Équipe) : "Nous devons communier avec le public".

L'Equipe TV
Jérôme Alonzo (L'Equipe) : "Le deuxième but, c'est Vidéo gag". Le premier c'était Perdu de vue, et le troisième Combien ça coûte?



La minute pathologique de L’Équipe

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Le bal des sapeurs

On ne sait pas bien si c'est Sun-Tzu ou Roger Federer qui l'a dit, mais pour détruire durablement un adversaire, il faut savoir varier les attaques. Après les assauts frontaux de la saison passée, il est temps de passer au travail de sape.
Dans L'Équipe de ce dimanche, on dénombre 19 occurrences du mot "arbitre" et ses dérivés dans les articles consacrés à la L1 (pp. 2 à 8). Pour des raisons allant des plus fumeuses aux plus hasardeuses. L'arbitre de Nice Bordeaux en prend bien sûr plein la figure. Le quotidien tance également celui d'Auxerre-Lyon pour n'avoir pas sanctionné la sortie de Vercoutre, ainsi que celui de Rennes pour n'avoir pas accordé de penalty à Mangane qui s'était écroulé dans la surface mancelle. Le penalty accordé au Mans est d'ailleurs considéré comme "très généreux", le journal stigmatisant "Le festival de M. Kalt".

Critique à Lannoy
L'acharnement se confirme lorsque l'arbitre de Toulouse-Monaco est jugé "Trop strict: les sifflets intempestifs de M. Ledentu après la pause qui coupèrent le rythme d'une rencontre qui en manquait déjà cruellement". Comme si les sifflets lors d'un match impliquant Monaco pouvaient être intempestifs. L'arbitre de Lille-Caen aurait, quant à lui, oublié un penalty, celui de Lorient-Nantes était "tatillon" et aurait "haché le jeu et réprimandé Christian Gourcuff alors que les dés étaient jetés". C'est bien connu, à partir de 3-0, les règles ne s'appliquent plus. Un tel acharnement est d'autant moins compréhensible que Bruno Lannoy a été présélectionné pour la Coupe du monde 2010. L'absence d'arbitre au haut niveau n'était-elle pas la preuve ultime de l'incompétence de nos hommes en jaune?
Au total, le seul match de la soirée à avoir bénéficié d'un arbitrage correct aurait été Le Havre-Valenciennes. À moins que ce soit parce que L'Équipe n'y a consacré qu'un quart de page.



Des cliques et déclas

Après plusieurs saisons passées à s'arracher les cheveux devant Jour de foot, il faut admettre que malgré l'inaptitude presque amusante de Christophe Josse à la présentation en plateau, l'émission du samedi soir est devenue tout à fait regardable. Progrès principal: l'augmentation de la proportion du programme consacrée au football, en comparaison avec les interminables interviews d'après-match. Finies les questions insignifiantes dans des vestiaires désertés, les longs tunnels de langue de bois filmés en zone mixte. On dirait qu'après des années à avoir subi la pudeur des acteurs du foot, les journalistes s'étaient gavés de déclarations, croyant ainsi combler un manque en réalité artificiel.
Il aura fallu une bonne dizaine d'années avant qu'ils se rendent compte que l'immense majorité des joueurs, entraîneurs et présidents n'avaient rien d'intéressant à répondre à des questions aussi banales. Une seule conclusion s'impose: ouf!


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Soit un terrain roumain patatoïdal
Soit un attaquant X posté aux 6 mètres 50.
Soit un corner tiré de manière anodine par un milieu Y.
Soit un défenseur Jean-Alain B. au marquage de l'attaquant X.
Calculez la probabilité que Lyon dépasse les quarts de finale en Ligue des champions.




Bordeaux contre Bordeaux

La perception d'un début de saison tient décidemment à peu de choses. Prenez Bordeaux, qui fait une entame de championnat absolument identique à la saison dernière, qui l'avait amené à la seconde place et tout proche du titre. Inaperçu, à peine digne d'être mentionné une fois qu'on a parlé du grand début de saison du Mans.

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Pourtant, comme en témoigne le temps de passage de 2006, les Girondins n'ont jamais terminé plus loin que la seconde place lors qu'ils avaient 18 points ou plus au bout de la dixième journée. Le début de saison en boulet de canon de l'OL, suivi quelques journées par Marseille a éclipsé les performances plus qu'honorables du club, dont on sait pouvoir compter sur la régularité. Gageons d'ailleurs que si Gourcuff avait ressemblé à Coutadeur, on aurait encore moins parlé des prouesses girondines.

Il faut d'ailleurs noter l'exceptionnelle constance des Bordelais sur une période aussi longue. Toutes les équipes dirigées successivement par Elie Baup, Michel Pavon, Eric Bedouet, Ricardo et Laurent Blanc se tiennent en huit points (13 pour Lyon sur la même période): Bordeaux est aussi régulier qu'effacé dans la performance.



Le supplice du Leroy

Après avoir donné une orientation moins SM au supplice en s’occupant du cas Gourcuff (lire la Gazette 9), nous avons pris tous les risques en marquant à la culotte l’un des plus tumultueux élèves de L1, devenu maître dans l’art de fabriquer du jeu: Jérôme Leroy. Avec un tel phénomène, tout peut se produire. Vraiment tout. Mais comme il devait sentir notre calepin au-dessus de son épaule, il s’est contenté de jouer au football. Très bien comme souvent. Orientation du jeu, distance de transmission et destinataire, ou perte de la possession du ballon, tout est scrupuleusement consigné.

• ballons disputés : 42
• passes vers l’avant : 27 (dont 20 réussies)
• terrain gagné : 153 mètres
• passes latérales : 11 (dont 7 réussies)
• passes en retrait : 4 (dont 4 réussies)
• terrain perdu : 37 mètres
• synthèse terrain gagné / terrain perdu : +116 mètres
• zidaneries balle au pied : 6
• platinisteries yeux au loin : 4
• zidaneries tête dans le front d’un copain : 0
• transferts signés en cours de rencontre : 0
• distance avec Luis Fernandez : 348 km
• femmes de rédacteurs des Cahiers menaçant de faire leurs valises pour Rennes dans la soirée: 0

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"Mamadou, quand Bourillon va pour couper un centre, fous-toi au deuxième poteau et attends tranquillement que la balle arrive. C'est du 100% garanti. Tu me remercieras quand j'entrerai en jeu pour le remplacer".



Rennes-Le Mans contre les a priori

Entre deux crises onanistes devant les compilations de crochets de Messi, les théoriciens du déclin infini du championnat de France pourraient avoir l’honnêteté d’enchaîner les Getafe-Valladolid, Cagliari-Chievo ou autres Blackburn-Middlesbrough qui hantent les pelouses censément plus vertes de l’étranger. Il faut vraiment s’infliger sans relâche les prestations insipides des Monégasques depuis le début de la saison pour continuer à dénigrer la L1. Lors des rencontres entre équipes au faible indice de glamour, la qualité de jeu n’apparaît pas en retrait de celle observée en Europe – hors top teams européennes. Des Lyonnais pas au niveau (sauf Benzema), en passant par les "nuls" de Marseille ou Paris, il n’est pas une semaine sans que des Caennais ou des Bordelais enchantent les tribunes. Avec un peu de curiosité bien placée, on n’est jamais à l’abri d’assister à un Rennes-Le Mans.

Des graines de champions dans du bon vieux terreau
Des buts, du suspense, des enchaînements et des gestes à foison. Le tout dans une opposition de style entre la fluidité rennaise et les percussions ultra-réalistes des Manceaux. Que demande le peuple? Les carences de Ronaldo et Fabregas ne doivent pas oculter l’enthousiasme provoqué par les nombreuses et perpétuelles révélations de la L1. L’enchaînement poitrine, tête, tête, extérieur du gauche en profondeur réussi par Maïga (1) sera t-il réellement plus prodigieux quand il le répètera sous le maillot de Séville? Les ouvertures de Stromstad ne seront pas plus lumineuses quand il les mettra dans le dos des défenses anglaises, mais on peut prendre les paris: on fustigera alors les clubs hexagonaux qui ont laissé partir ces talents, plutôt que d’encourager l’épanouissement de leurs successeurs.
Quant aux vieilles gâchettes sensées flétrir progressivement dans un championnat aride en qualité, qu’on essaye avant tout de profiter de leurs illuminations: Leroy, Pagis ou Wiltord (non, pas Bruno Cheyrou: il n’est pas vieux, Bruno Cheyrou) sont des gars bien de chez nous. Qu’on se le dise: There’s only one Mathieu Coutadeur!

(1) Il est probable que ce geste, non retenu par Jour de Foot pour le résumé de Rennes-Le Mans, aurait fait l’objet des multiralentis esthétisants dans L’Équipe du dimanche si Maïga portait un maillot plus exotique que celui du Mans.


La stat futile de la journée

La répartition des buts de la dixième journée de Ligue 1 s'est retrouvée proprement lissée sur le samedi et le dimanche: 18 buts pour les 7 matches du samedi et 10 buts pour les 3 matches du dimanche. Scrutons ensemble l'impact du jour de la semaine sur les matchs de Ligue 1.

• Depuis 1984, et donc depuis l'arrivée progressive de la notion de match décalé par Canal, la Ligue 1 a organisé 8850 matche s ainsi répartis:
> lundi : 0,3%
> mardi : 4,7%
> mercredi : 10%
> jeudi : 1,4%
> vendredi : 14%
> samedi : 59.7%
> dimanche : 9.9%

• Même si le jeudi et le lundi obtiennent de meilleures moyennes de buts par match, les écarts sont minimes et ne présument pas d'une efficacité améliorée des attaquants lorsqu'ils jouent ces jours-là.
• Par contre, si vous recevez, mieux vaut jouer un lundi ou un mercredi (respectivement 52% et 51% de victoires à domicile) qu'un jeudi (47% de victoires à domicile).
• À l’inverse, mieux vaut se déplacer un jeudi (24% de victoires à l'extérieur) qu'un vendredi (19% de victoires à l'extérieur). Quand on vous dit de ne pas repousser au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même.
• Si vous tenez la buvette de votre club, préparez davantage de hot-dogs le dimanche (20.830 spectateurs en moyenne par match) que le mardi ou vendredi (respectivement 13.998 et 13.750 spectateurs par match).
• Strasbourg a perdu ses 4 matches de Ligue 1 du lundi. En Ligue 2 cette saison, ils se sont rattrapés grâce à 2 nuls et 2 victoires.
• Sedan est l'équipe la plus efficace du mardi avec 75% de victoires pour 4 matches joués.
• Le Mans a remporté son seul match joué un jeudi. Derrière, Metz et le PSG suivent avec 56% de victoires ce jour-là.

La prochaine fois, nous regarderons si l'OL réussit mieux ses demi-finales de Ligue des champions lorsqu'ils les jouent le mercredi ou le jeudi.

>> Texte motorisé par Poteau rentrant, site de stats inédites et décalées sur la Ligue 1




Les observations en vrac

• Un grand bravo à Patrick Bruel pour son assurance tandis qu’il annonçait la victoire de l’OM lors de l’avant-match, et au consultant vedette de Larqué foot, un certain Jean-Michel, qui répondait un rien condescendant à un de ses auditeurs que Grenoble ne poserait pas le moindre problème à l’ASSE.
• Nouvelle corde à l'arc des footballeurs: Diego Placente crée le plongeon sans conviction, pour obtenir un penalty aussi généreux que soeur Emmanuelle.
• Nouvelle corde à l'arc des commentateurs: Grégoire Margotton invente "le relâchement dans le bon sens du terme", lors d'une interview de Sammy Traoré. C'est vrai qu'avec lui, il valait mieux préciser.
Monaco, c'est pas vraiment la France, et c'est pas vraiment du football non plus.



Les questions de la journée

• Le but magique inscrit en match officiel ce week-end par Wilson Oruma aurait-il désaligné les planètes pour qu’on ait une journée de L1 aussi rocambolesque?
• 56 buts en deux journées, quelqu'un va-t-il faire remarquer que la L1 est spectaculaire ou va-t-on attendre la prochaine journée à 16 buts pour dire qu'on ne marque pas assez en France?
Eugène Saccomano qui se scandalise de l'amendement à la loin Evin qui autorise la pub pour l'alcool dans les stades, ce serait pas un peu le munster qui dit "tu pues" au camembert?
• Quand Vincent Machenaud affirme que Steve Savidan n'est pas à Bordeaux ou Marseille parce "qu'on réussit à Caen, on réussi à Valenciennes, mais c'est pas le même niveau", il insinue que Caen et Valenciennes ne jouent pas contre les mêmes équipes que Bordeaux et Marseille?
• Pourquoi diable Olivier Rouyer et Grégoire Margotton n’ont-ils pas continué après la dixième minute de jeu à dire que la fébrilité d’Hoarau était due à son inexpérience dans les OM-PSG?
• Bon, mettez-vous d’accord: il est relancé ce championnat alors, ou il n’est pas relancé?



Les petites annonces

• Championnat national d'Aïkido Shodokan sollicite médecins et guérisseurs en tout genre pour accélérer le retour du gardien titulaire lyonnais, cause baisse drastique du niveau général suite à la sollicitation de Rémi Vercoutre sous d'autres cieux.

• Directeur sportif de club méditerranéen déstocke tous traitements aidant à la descente testiculaire pour prescription grosse thérapie de groupe.

Réactions

  • funkoverload le 28/10/2008 à 17h10
    salatomatognon
    mardi 28 octobre 2008 - 14h19
    Et Micoud, c'est du poulet ?
    mardi 28 octobre 2008 - 13h21
    "Encore une fois, c'est bien de stigmatiser les titres inadmissibles des medias et l'acharnement permanent contre les arbitres, mais point trop n'en faut à mon idée".

    > J'aime beaucoup cette phrase et sa morale implicite: face à des dérives de plus en plus graves, il faut rester modéré et bien convenable... Sous peine de voir les ratiocineurs venir ici, avec componction, afficher leur petite moue désapprobatrice et exprimer leur grand sens critique.

    A mon avis, c'est mélanger le fond et la forme (et en demander 5.000 fois plus aux Cahiers qu'à L'Equipe*), tout en confirmant la banalisation de la médiocrité journalistique et de la démagogie ambiante.

    * Bien sûr qu'on a raison d'être plus exigeants envers les CdF que L'E ou FF, mais là aussi, "point trop n'en faut": il s'agit de garder un peu à l'esprit ces éléments de contexte et les gravités ralatives des dérapages fonciers de L'Equipe d'un côté, et des maladresses formelles des Cahiers de l'autre.
    ---

    Je crois que ce que reproche l'excellent Micoud aux cahiers, ce n'est pas leur "ton", c'est de se tromper de combat, ou du moins de donner l'impression de se tromper de combat. Car à la lecture de ces pages, on finit par se demander si les CDF ne font pas un peu trop dans le monomaniaque. C'est un peu troublant car le combat, ou plutôt la lutte, pour un autre football parait bien éloigné des préoccupations quotidiennes.
    L'image de l'enfant mismatcher était à ce propos très juste à plusieurs titres.

  • Hurst Blind & Fae le 28/10/2008 à 17h24
    Cela peut peut être sembler monomaniaque à ceux qui trainent ici depuis dix ans, faut-il pour autant cesser de noter les inepties?
    Reprocherait-on au Canard Enchainer de noter chaque semaine les nouvelles énormités de Sarkozy, même si elles se ressemblent toutes?

  • salatomatognon le 28/10/2008 à 18h00
    funkoverload
    mardi 28 octobre 2008 - 17h10
    "donner l'impression de se tromper de combat"
    "ne font pas un peu trop dans le monomaniaque"
    "un peu troublant"

    Je vois une confirmation de mes propos dans les tiens : on fait un procès aux Cahiers sur des aspects complètement marginaux en regard des dérives qu'ils critiquent... avec un peu trop d'assiduité?..

    Je trouve que ce reproche (qui obéit lui aussi à une insistance remarquable dans les pages de réactions, souvent de la part des mêmes cédéfistes) traduit un manque de discernement quant aux enjeux. Bon sang, un quotidien à grande diffusion qui multi-titre sur des "vols" commis par les arbitres, avec une consternante pauvreté argumentaire et une malveillance inquiétante, c'est grave.

    Encore une fois, des maladresses de "communication" ne devrait pas invalider, auprès de nous, le discours indispensable (et quasiment unique dans les médias) tenu sur ces dérives.

    PS : quand "Et Micoud" voit dans le paragraphe élogieux sur Jour de foot un "ensemble très négatif", ça tient du procès d'intention systématique et du guettage de mouches à violenter, on n'a pas dû lire la même Gazette...

  • visant le 28/10/2008 à 18h15
    Je n'ai pas l'impression que c'est un "combat" que mène ici les CdF.
    C'est juste un peu de bon sens.
    Et si la bêtise est redondante, ça ne me dérange pas que la critique de cette bêtise le soit également.
    Surtout lorqu'elle atteint des sommets effarants.

  • funkoverload le 28/10/2008 à 18h30
    Je te trouve fort véhément salatomatognon.
    Personne ne fait le procès des CDF ici, il me semble. Il n'y a que Balbir qui fait des procès.
    Quant aux aspects marginaux, je t'en laisse l'appréciation, mais j'ai quand même l'impression que les CDF passent beaucoup de temps à lire le Torchon pour en découvrir le moindre travers. Personnellement je pense qu'on a mieux à faire de que systématiser les attaques - fussent-elles justifiées ; et elles le sont - d'un Torchon caniveauïsant.

    Quant aux enjeux, permets-moi d'en sourire, hein, tu permets ? OK, merci.
    Personnellement, je pense que l'exercice - négatif - de l'attaque d'un confrère est non seulement un peu facile, mais aussi un peu casse-gueule et enfin improductive.
    Facile car la critique est facile évidemment (et je me mets évidemment dans le lot).
    Casse-gueule car on n'est jamais irréprochable. Au côté donneur de leçon, on préfèrera donc le côté satyrique, ou ironique ou carrément déconneur, toutes choses en lesquelles excellent les cahiers.
    Improductive enfin, car ça ne change évidemment rien à la politique éditoriale de l'Equipe.

    PS : ton attaque de micoud est assez déplacée à mon sens. D'autant plus qu'avec sa petite parabole, il a évidemment mis dans le mille.
    Les CDF ce sont un petit garçon qui voudrait devenir aussi grand que son papa l'Equipe. Alors comme on ne veut pas devenir comme lui (faut pas déconner quand même), on lui dit merde. Avec raison. Mais il dépasser cela.

  • Hurst Blind & Fae le 28/10/2008 à 18h53
    funkoverload, on peut préférer la partie humoristique à la partie critique, mais comme je le disais plus haut, si on se lasse de revoir toujours la même critique parce qu'il y a toujours les mêmes idioties qui sont prononcées et qu'en conséquence c'est la critique qui s'affaiblit, c'est l'idiot qui a gagné. Pense également à ceux qui découvrent ce site depuis peu et qui n'ont pas forcément le même "historique" que les anciens.

    J'ai sursauté en lisant "l'attaque d'un confrère", ayant du mal à envisager que les Cahiers et l'équipe fassent le même métier. J'imagine que tu étais volontairement provocateur.

  • lemon le 28/10/2008 à 19h57
    Voilà un message pour conspuer l'acharnement des cédéfistes qui conspuent l'acharnement de la rédac à conspuer l'acharnement de l'Equipe à conspuer l'acharnement des arbitres à conspuer les règles du football.

    Oui les CDF ont un cheval de bataille. Ils luttent contre l'automatisation des critiques les plus imbéciles les unes que les autres qui s'abattent sur le corps arbitral. Pourquoi ? Parce qu'en dehors des 50 arbitres de L1 et L2, t'en as 1000 fois plus, bénévoles ou non, qui se coltinent des matchs de district. Et ceux là, depuis que l'arbitrage se fait matraquer systématiquement, risquent leurs dents et leur nez chaque week-end.

    L'arbitre est devenu l'ennemi du football.

    Rewind quelques années en arrière. "La mano de dios", le but de Maradonna de la main. Vous souvenez-vous d'une campagne contre ces incapables d'arbitres qui n'ont rien vu ? Moi pas. En revanche, c'est le joueur qui a subi toutes les critiques.

    Aujourd'hui, quand un joueur simule, ce n'est pas sa faute si l'arbitre siffle penalty. C'est l'arbitre qui est trop nul pour s'être fait abuser de la sorte. Bonjour la morale, salut l'éthique, merci pour le modèle.

    Ensuite l'Equipe ne fait plus la différence entre une faute d'arbitrage et un jugement de l'arbitre. Ce w-e, le péno contre Bordeaux ... ben si tu suis la règle, il est légitime : main dans la surface qui empêche une action de but. Après, c'est une interprétation : exprès, pas exprès, évitable ou non, dans l'esprit, pas dans l'esprit... c'est sans fin. Mais ce n'est pas une faute d'arbitrage.

    Les cdf estiment qu'ils ne doivent pas laisser passer cette érosion gravissime du respect des arbitres. Depuis le temps qu'ils en parlent, et souvent quand même avec un humour mordant, vous ne devriez plus être surpris. Evidemment vous pouvez être contre leur partie-pris mais dans ce cas je vous adresse la même critique que vous adressez à la rédac : "c'est bon, on sait que ça vous ennuie alors ne soyez pas comme ceux que vous critiquez et éviter de nous seriner avec à chaque nouvel article des cdf".

    Merci.

  • José-Mickaël le 28/10/2008 à 20h34
    Ce qui est dommage, c'est que certains d'entre vous considérez qu'il y a un problème d'arbitrage. Non, il y a des erreurs d'arbitrage de temps en temps, comme il y en a toujours eu (et sans doute moins qu'autrefois). Mais il n'y a pas *un problème d'abritrage*. Sauf si vous vous laissez intoxiquer par les médias.

    Pour moi, c'est ça le plus grave : les médias ont tellement bien réussi leur coup que maintenant, l'idée d'un problème d'arbitrage s'est imposée. C'est le mécanisme bien connu de la propagande : à force de marteler un mensonge, il finit par être admis. Seule arme pour lutter : marteler la réfutation du mensonge. Il n'y a pas de problème d'arbitrage.

    Je ne crois pas que les Cahiers réfutent les erreurs des arbitres. Ils dénoncent juste - et avec raison à mon avis, d'ailleurs ils ne sont pas les seuls - l'acharnement médiatique imbécile que l'on peut lire ça et là (oui, j'estime que traiter un arbitre de voleur est une imbécilité).

    Ce n'est pas pour dire exprès le contraire de la presse dominante, mais pour exprimer des opinions qu'ils ont *toujours* eu.

    funkoverload
    mardi 28 octobre 2008 - 18h30
    > Au côté donneur de leçon, on préfèrera donc le côté satyrique, ou ironique ou carrément déconneur, toutes choses en lesquelles excellent les cahiers.

    Les Cahiers ne sont pas qu'un média satirique. C'est aussi un média d'opinion, et personnellement, c'est cet aspect là que je préfère. Donc je préfère avoir droit au côté donneur de leçon de temps en temps, pas seulement à de la déconne.

    (PS : ne confonds pas satire et satyre... :-) )

    lemon
    mardi 28 octobre 2008 - 19h57
    > Rewind quelques années en arrière.

    Bonne idée. Regardez le but roumain lors de Roumanie-France 1-3 en 1995 (le fameux match fondateur, avec la Marseillaise sifflée et tout ça). Quand je l'ai vu, j'avais l'impression qu'il était hors-jeu. Mais pas une seule fois les commentateurs ne se sont posés la question. Le but a été accordé, ils ont commenté ce fait, point. Pourtant, le but était hors-jeu, comme le disent les livres écrits plus tard (je leur fais confiance). C'était une autre époque. On n'ergotait pas cent-sept ans sur les décisions arbitrales parce que ça ne servait à *rien*. Ca ne sert toujours à rien, d'ailleurs... enfin, si, à lancer des débats débiles (oui, je trouve débiles les débats du genre "sans les arbitres, Trifouillis-les-Oies aurait 4 points de plus").

    A part ça, je voulais dire également une chose : il n'y a pas de problème d'arbitrage.

  • salatomatognon le 28/10/2008 à 22h03
    > funk
    Je concède un excès de virulence déplacé à l'encontre de l'amimicoud, et le prie de m'en excuser...
    Pour le reste, je suis en large désaccord avec tes interprétations.

    Je trouve renversant de parler "d'attaques" des Cahiers contre L'Equipe. L'Equipe met une pure provocation (récidiviste) sur sa une, avec ce lamentable "vol" une nouvelle fois agité, et mobilise des arguments hautement discutables (pour ne pas dire malhonnêtes). Je ne vois pas de bonnes raisons de laisser passer ça. Par lassitude? Par souci de ne pas "donner l'impression" qu'on s'acharne? Parce que quand même, hein, les arbitres, y sont nuls?

    Je note aussi que tu considères L'Equipe comme un "torchon caniveauïsant". Ce n'est manifestement pas le cas des Cdf, qui ont une vision pas du tout aussi caricaturale (c'est étrange que tu ailles plus loin dans le défaut que tu leur reproches), et considèrent ce journal comme encore digne de débat.

    Tu dis aussi que la critique est facile. Ça dépend de laquelle. La critique L'Equipe & Olivier Rouyer vs les arbitres ou France Foot & Dugarry vs Domenech, je trouve ça effectivement très, très facile. Tenter de produire des critiques étayées et argumentées contre des lieux communs hégémoniques (les arbitres sont nuls, la vidéo c'est génial, le business est une fatalité, etc.), à mon avis c'est nettement moins facile. Et pas inutile, contrairement à ce que tu penses: ce serait pire sans la moindre opposition, même marginale comme celle des Cahiers.

    Enfin, tu sors l'étiquette "donneurs de leçons", qui à mon avis est encore très caricaturale et vise à disqualifier un propos sans le démonter (notamment en lui faisant des reproches de nature formelle sur des aspects secondaires).
    Et quand tu emploies la métaphore du petit garçon et de son père (un peu saugrenue quand même, cette idée d'une filiation entre L'Equipe et les CdF), tu es à deux doigts de dire que les mecs des Cahiers sont des journalistes de L'Equipe ratés. Un peu comme de dire que les journalistes de L'Equipe sont des sportifs ratés, donc frustrés et jaloux des sportifs. C'est un peu court, non? Les Cahiers, c'est quand autre chose qu'un ersatz ou une réinterprétation de L'Equipe, c'est un truc en soi.

    Pour le reste, je ne paraphraserait pas visant, lemon, Hurst et JM, étant bien d'accord avec leurs observations.

  • Gillou le 28/10/2008 à 22h09
    Il me semble que ce débat rejoint l'autre, sur le gars aux gros sourcils.
    Aujourd'hui, un média écrit sur du parchemin la vérité absolue, l'évangile du sportif de comptoir ou de canapé que je suis.
    Ici, on a des débats argumentés, plus ou moins faut pas rêver.
    Mais la posture CDFiste se trouve, sur certains points, non pas en opposition à celle du papier, mais en critique plus ou moins systématique.
    Quand il y avait un débat sur Domenech dans la presse, enfin surtout un lynchage médiatique, notre CDF démontait plus ou moins habilement les anti Domenech et leurs arguments sans toutefois monter un argumentaire pour son maintien.
    Là, sur l'arbitrage, c'est un peu pareil, et ça rejoint la vidéo, tout ce qui est pour est forcément critiquable, mais on ne prend pas vraiment position.
    Alors, oui l'Equipe en fait trop sur l'arbitrage, le décompte des points est puéril mais permet aux chroniqueurs de tous bords de se défouler à bon compte.
    Mais plutot que de défendre l'arbitrage humain, ou de proposer des pistes de progrès, on reste dans la posture actuelle.
    Si on faisait de la politique, on serait les Besancenot qui critiquent sans vouloir gouverner.
    Et là je part me réfugier devant le match sur Canal...

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