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Lyon, capitale des gueules

L'OL se désole de ne pas avoir la "reconnaissance" qu'il mérite. On n'a donc pas fini de parler de la popularité de Lyon. Bonus: le communiqué de l'OL auquel vous avez échappé.
Auteur : Antoine Faye, Thibault Lécuyer et Pierre Martini le 16 Jan 2009

 

Jean-Michel Aulas avait pourtant tenu son engagement. En élargissant les pouvoirs de son entraîneur à tout le domaine sportif, il s'était engagé à limiter ses interventions publiques – contre l'arbitrage et tous ces ingrats incapables de reconnaître les mérites d'OL Groupe. Las, à croire que le calimérisme fait partie de la culture d'entreprise, le relais n'a même pas eu le temps de tomber au sol que le voilà rattrapé par les ouailles du président.


ol_calimero.jpgCritiques, de la déraison pure ?
C'est Juninho, très bon joueur mais un peu geignard (1), qui a, le premier, entonné la rengaine: "On a gagné sept titres de suite, on est en course pour un huitième, et on ne suscite aucune reconnaissance. On est critiqué parce qu'on est ambitieux et on évolue dans une ambiance détestable. On n'est vraiment pas respecté. Au Brésil, les rivalités entre les clubs y sont pourtant bien plus fortes. Mais, quand tu réussis, on vient te demander comment et ta performance est valorisée. Il n'y a pas cette rage que je ressens quasiment partout ici".

Juninho se trompe. Il ne trouvera personne pour affirmer sérieusement que les succès de son club ne sont pas pleinement mérités, résultant notamment d'une politique économique et sportive aussi intelligente qu'elle est rare en France. Quant à savoir si cette reconnaissance est à la mesure des résultats sportifs, faute d'un outil de mesure approprié, tout juste se permettra-t-on de faire remarquer au capitaine lyonnais que manque encore à son club cette fameuse "épopée européenne" qui a forgé le mythe des autres équipes hégémoniques, en leur temps.
Surtout, les critiques – qu'il ne s'agit pas de nier – résultent en grande partie de l'image que le club se donne, dans la victoire comme dans ses rares défaites, au travers d'une "communication institutionnelle" calamiteuse que symbolisent parfaitement les fameux communiqués du site officiel (lire "Les minutes d'olweb.fr").


Savoir gagner
Appelé à réagir aux déclarations de Juninho, Hugo Lloris abonde dans son sens: "Une chose est sûre: en France, on n'aime pas les gagnants, du moins sur le long terme". Encore une ritournelle fameuse: la France aurait un problème avec les vainqueurs. Peut-être a-t-elle plutôt un problème avec certaines attitudes dans la victoire? Mauvais gagnant, mauvais perdant, l'OL ne peut espérer provoquer une franche sympathie qu'en se montrant magnanime.

Qui sait, en commençant par cesser de pester contre l'arbitrage (2). JMA s'est bel et bien mis en retrait, mais Claude Puel a pris la fâcheuse habitude de commencer ses phrases par "Je n'aime pas parler d'arbitrage mais…" Or, si les critiques contre les arbitres tombent presque toujours dans des oreilles bienveillantes, elles y font un son un peu désagréable quand elles émanent d'un club qui domine outrageusement la compétition depuis sept ans. La stratégie de l'attaque comme meilleure défense (sur un terrain où l'OL fait effectivement l'objet de débats puérils sur l'avantage prétendument accordé au leader) atteint ici ses limites.


Lacombe superstar
Au concours d'imitation du président, c'est finalement le directeur sportif de l'OL qui l'emporte. Au cœur de la polémique sur la date du match de Coupe de France reporté – qui a valu aux joueurs de Concarneau d'obtenir gain de cause, et aux internautes de lire une merveille de communiqué sur olweb.fr –, Bernard Lacombe a ironisé: "Mais oui, tout le monde est vachement content. C'est normal que l'on protège Concarneau. Ce club a beaucoup de matches de Coupe d'Europe à jouer, dispose de beaucoup d'internationaux".
Avec tout le mépris requis, Lacombe formule merveilleusement bien la théorie de "l'élitisme" chère à son président, mais il n'élève pas véritablement l'âme de son club et n'échauffe pas plus les baromètres de popularité.

Même quand Jean-Michel Aulas opte pour un mutisme relatif (3), son club lui reste donc étroitement associé et ne dévie pas de la ligne présidentielle. Faut-il aller chercher ailleurs les raisons de ce déficit de reconnaissance? Non, du moins si l'on se rappelle que le problème ne se posait pas autrement au tout début de l'ère lyonnaise (lire "Aulas et l'OL, destins liés" et "Aulassienne de vie"). Juninho peut alors craindre que même en se mettant à perdre, l'OL ne parvienne pas plus à chavirer les cœurs.


(1) À croire qu'il s'agit d'un problème de casting : il manque à l'OL un joueur emblématique et empathique que ne purent être ni Coupet ni Juninho.
(2) Après avoir déteint sur son club, Aulas a-t-il fini par faire école auprès de ses concurrents? Pape Diouf, longtemps mesuré parmi les présidents, a pris le pli. Ses jérémiades à l'occasion d'Auxerre-Marseille font suite à de longs mois de déclarations dont l'unique but était de caresser ses supporters dans le sens du poil.
(3) Il faut quand même porter à son débit le "À Paris, j'aurais fait aussi bien qu'à Lyon" (Le Parisien, 21 novembre) et quelques sorties sur le complot anti-OL dans le cadre des polémiques sur le calendrier.



Le communiqué de l'OL auquel vous avez échappé
Si OL Groupe est habitué, depuis maintenant deux mille ans, à ce qui – il faut bien le reconnaître – s'apparente à un complot anti-lyonnais, nous ne pouvons que condamner les odieuses pratiques de la presse dans sa manière de rendre compte de l'actualité du club.

Ainsi, il est scandaleux d'utiliser les déclarations tenues par Sidney Govou en cellule de dégrisement et de les prendre au sérieux. Redevenu sobre, il a assuré M. Jean-Michel Aulas, au cours d'une réunion privée, que "L'OL est un club respecté dans toute l'Europe" et que "Tous les joueurs sont heureux d'y évoluer, même Fred". D'où notre scepticisme quant aux informations relayées par France Football, dont les problèmes de trésorerie expliquent certainement le recours aux fausses interviews (rappelons l'affaire Ribéry).

C'est pourquoi, nous tenons à en assurer nos supporters: L'OL est toujours aussi fort, et obtiendra un nouveau titre de champion de France cette saison, en plus de brillants résultats en Coupe d'Europe, soit chez les garçons, soit chez les filles. Profitant de ce communiqué, nous signalons qu'en hommage à Sidney Govou, OL Boutique propose le maillot floqué à son nom à -80%.

Enfin, de manière à démentir par avance toute nouvelle rumeur ridicule, nous tenons d'ores et déjà à affirmer que:
1 - Nos services médicaux n'ont pas détecté de gènes italiens chez Juninho - n'en déplaise à M. Furlan.
2 - Si Frédéric Piquionne s'entraîne actuellement avec des chaînes aux pieds, c'est simplement pour éviter de glisser sur les terrains gelés.
3 - Claude Puel n'est pas l'entraîneur de l'OL, on est quand même bien placés pour le savoir.

Réactions

  • newuser le 16/01/2009 à 22h29
    Le problème de Lyon c'est qu'ils sont seuls.
    Jusqu'en 2005, où ils ont superbe équipe qui produit un jeu assez sympa, ils montent en puissance et on les sentait mûrs pour l'Europe.
    C'était joli à voir, j'appréciais énormément cette équipe.

    Et puis depuis ça ronronne et j'ai l'impression qu'il n'y a plus de panache ou d'envie de progresser.
    Je les vois dépouiller les équipes qui semblent trop progresser sous couvert de garder l'argent dans le championnat de France mais j'ai le sentiment qu'ils ne veulent que se garder cette compet à leur main.

    Bref pour Lyon et le championnat de France je milite pour une perte du championnat. Ça réveillera la grosse bête et on pourrait retrouver une belle équipe qui joue bien au ballon.
    (Et pas cet empilage de milieux centraux)

    Et disons qu'en rajoutant les déclaration d'Aulas et les fameux "on aime pas les winners en France".
    D'ailleurs comme on aime pas les winners, on ne parle pas de France98, de France2000, des handballeurs, de Loeb etc...
    Faut arrêter avec ce discours débilisant. En France on aime pas les gestionnaires à la petite semaine ni les caliméro... enfin je crois.

  • Qui me crame ce troll? le 16/01/2009 à 22h53
    Hurst Blind & Fae
    vendredi 16 janvier 2009 - 21h46
    ------
    Je pense qu'on peut parler longtemps des simulations de Juninho. Elles sont dans un sorte d'espace entre la simulation réelle et la faute. On ne peut pas dire que les fautes sont flagrantes, mais on ne peut pas dire que les autres joueurs ne le touchent pas...
    Pour le reste, une grande partie de ce que tu dis peut être retrouvé pour pas mal d'autres clubs : la modestie, les pleurnicheries contre l'arbitrage, les répartitions élitistes ou pas (cf ce qui existait avant, les plus vus gagnent le plus, difficile de faire aussi élitiste...), s'en prendre aux clubs amateurs.

    On accepte difficilement d'un mec énorme qu'il bouscule tout le monde sur son passage pour aller chercher à manger, alors que si c'est un mec qui n'a pas mangé depuis 3 jours, on trouvera ça normal.
    -----
    Eddy le Cannibale a-t-il gêné grand monde à l'époque? Et Phelps? Et Armstrong (OK pour Armstrong)? Et Schumacher? Et Sampras?

    Ce que je crois, c'est que l'OL est un club populaire mais que l'influence des supporters des autres clubs dans les médias font qu'on a une vision déformée des choses.

  • Hurst Blind & Fae le 16/01/2009 à 23h19
    Qui me crame ce troll? Il est possible que je me sois mal exprimé. Ce que je veux dire, c'est que si ces "problèmes" concernent tous les clubs, ils deviennent inacceptables dès lors qu'il concernent un club qui gagne déjà depuis si longtemps.

    Et les exemples d'autres sports que tu donnes confirment ce que je voulais dire: gagner en étant fair-play, modeste et magnanime ne pose aucun problème. C'est quand on manque de faire play, qu'on devient aigri à la moindre défaite (je parle d'Aulas, Lacombe, Puel, Juninho etc) et qu'on ne sait pas être grand dans la victoire qu'on s'attire de inimitiés (le syndrome Armstrong). Comme tu dis, Lyon est un club populaire, selon moi ce qui le sépare du statut de club historique, c'est la bienveillance des supporters des autres équipes (je ne parle pas des Ultras...).

  • Pierre Des Loges le 16/01/2009 à 23h24
    Qui me crame ce troll?

    La différence entre Merckx, Phelps, d'un côté, Armstrong et l'OL de l'autre, c'est que les premiers semblent vulnérables (Phelps a obtenu deux médailles d'or pour quelques centièmes, Merckx a aussi perdu le tour de France - et on se souvient de son geste de seigneur, quand il refuse d'endosser le maillot jaune pour un tour qu'il n'aurait jamais gagné si le leader n'avait chuté et s'était grièvement blessé). C'est loin d'être le cas d'Armstrong et de l'OL qui donnent l'impression de dominer avec une grande facilité leurs rivaux. Mais c'est peut-être ceux-ci qui ne sont pas à la hauteur. Ce qui m'agace ces dernières années, c'est que je ne sais pas si le championnat est de plus en plus serré parce que Bordeaux a progressé ou parce que Lyon a regressé. Un peu les deux.

    Et puis, comme le dit l'article, pour que la France entière respecte le club qui domine outrageusement son championnat, on aimerait que cette équipe réalise un parcours européen digne de son statut. Perso, je rejoins la plupart des analyses, jusqu'en 2006, j'aimais bien voir Lyon en coupe d'Europe, mais depuis, j'ai l'impression qu'ils s'en foutent et n'osent plus recruter pour briller en C1 mais juste pour assurer le championnat...

  • Pierre Des Loges le 16/01/2009 à 23h25
    (Précisons aussi que Sampras, comme Federer ou McEnroe, n'a jamais gagné Roland Garros, ce qui les rend sympathiques pour le public français, et que Schumacher n'était pas aimé surtout à cause de ses multiples coups tordus).

  • la menace Chantôme le 17/01/2009 à 01h27
    J'allais dire la même chose que Pierre. Dans le fond, et Aulas a raison de le clamer depuis des années, ce n'est pas tant le fait que l'OL gagne tout le temps qui lui porte préjudice, c'est la faiblesse de ses adversaires.

    Comme Qui me crame ce troll, je ne crois pas que les communiqués soient la source de quoi que ce soit. Ca a donné une excuse à certains connaisseurs et détracteurs pour se placer contre l'OL, mais ce n'est pas la raison de la grande haine qu'ont beaucoup de fans pour ce club. C'est juste qu'ils gagnent trop facilement, qu'ils tuent le spectacle, alors qu'ils ne font que leur travail.

    Mais le côté parfois pleurnicheur n'existait pas autant au début, et on les détestait déjà.

    C'est à Bordeaux, Paris et Marseille (et tous les autres d'ailleurs, ne soyons pas élitistes) de remettre Lyon dans le coeur de la masse en les mettant un peu plus en difficulté.

    Marseille fait des efforts pour ça, Bordeaux s'est remotivé ces deux dernières années, mais ça doit durer. Et c'est pas avec des spéculations sur l'avenir de L. Blanc et la poisse de l'OM qu'on va arriver à quelque chose.

    Je ne parle pas de mon club, on a un plan secret pour la fin de l'année mais je dois pas le dire.

  • Hurst Blind & Fae le 17/01/2009 à 02h13
    RG7
    samedi 17 janvier 2009 - 01h27
    "Mais le côté parfois pleurnicheur n'existait pas autant au début, et on les détestait déjà."

    C'est bien péremptoire comme affirmation. Je me souviens avoir trouvé Laville ou Carteron parfaitement antipathiques, mais dire que c'est la victoire facile qui a fond qu'on les deteste, et affirmer en même temps qu'au début on les détestait déjà, c'est oublier que les 2 premiers titres de l'OL ont été acquis ric-rac, or à l'époque le grand Jean-Michel faisait déjà des siennes.

  • la menace Chantôme le 17/01/2009 à 03h52
    Toute est relatif: dans mon entourage, personne ne s'intéressait à Carteron et Laville. Même quand quelqu'un dit "on", ça ne concerne toujours que tout ce qu'il peut couvrir. Donc le caractère péremptoire de mes propos, je m'en défends. Je n'ai jamais prétendu à l'absolu.

    Je mets dans l'ordre dans mes propos:

    je ne nie pas le lien logique entre une comm' détestable et l'image qu'a Lyon actuellement, je dis simplement que dans mon "on", il y une différence entre la théorie et ce que j'observe: finalement, ce n'est même pas la comm' des Lyonnais qui causent le désintérêt, c'est la disparition du challenge. Et même en restant aussi pénibles à entendre/lire, s'ils peinaient un peu, ça irait sûrement mieux,

    La haine, quand il y en a, c'est la comm', on est d'accord. Par contre le manque d'engouement, le désintérêt général, le côté gênant, et tout ce dont se plaint Juninho, ce ne sont pas les COOL qui en sont responsables, c'est le championnat sans saveur.

    Et c'est surtout ça qui pénalise l'OL, même si comme je le disais, ils n'en sont aucunemet responsables, même si on peut arguer qu'ils pillent les clubs moyens (ce que tous les autres clubs ont fait avant eux, je ne souhaite pas rentrer dans ce débat, je ne conteste pas le fond de la méthode, je m'en fiche... remarquons seulement qu'assez souvent ces clubs-là ont des problèmes d'affect populaire eux aussi)

    Sinon, pour le "on les détestait déjà avant", voici un exercice mémoriel: d'abord ils coiffent les chentils Lenchois au poteau, mais d'un autre côté, chapeau le spectacle, donc image neutre mais pas top pour un champion... Et puis après on les aime moins (et là ça devient plus sérieux) parce qu'ils profitent de la faiblesse des monégasques qui ont fait rêver la France avec une telle empathie et un tel scénar hollywoodien sur le groupe de Deschamps et l'adaptation de the Big Star Morientes, que forcément, les méchants Lyonnais qui profitent de la fatigue de ceux qu'on avait montés en héros. La comm' devient omniprésente.
    Remise en contexte: il me semble qu'aujourd'hui, la haine de l'OL, un temps plus sensible, se mue en désintérêt.

  • Hurst Blind & Fae le 17/01/2009 à 04h52
    Le désintérêt dû à l'absence de challenge, la "haine" (sans exagérer) due à la com', ça me va. Tope-là.

  • Le_footix le 17/01/2009 à 13h25
    Le désintérêt pour l'OL, c'est surtout parce que l'équipe depuis deux ans ne produit plus le spectacle attendu d'un champion et visible chez Le Guen et Houllier.

    A défaut d'être aimé, l'OL de Wiltord et Tiago impressionnait, et pendant six mois ils ont été la meilleure équipe d'Europe voire du monde.


    Non pour moi l'OL n'est pas aimé à cause des Coupes d'Europe, c'est tout.

    Je pense qu'il serait arrivé la même chose à l'OM de Tapie s'il s'était contenté d'enchaîner les victoires en championnat, même avec le spectacle produit, tout en sortant chaque année en 8e de Coupe des champions. Comment croyez-vous que les gens auraient réagi ? Parce que les casseroles, Tapie en traînait des tonnes aussi, entre jus d'orange, soupçons de corruption, affaires politico-financières.

    L'OM était énormément critiqué, Tapie détesté, en dehors des supporters, mais ce sont bien les victoires en Coupe d'Europe qui ont effacé tout le négatif.


    Je pense qu'hormis les rivalités indéfectibles (cad une poignée de Parisiens qui cauchemardent encore de voir Deschamps soulever la Coupe aux grandes oreilles), les Français restent assez chauvins et fiers, et que constatant notre misère en Coupe d'Europe, il y a une sorte de soutien mutuel. Question de prestige. Beaucoup de supporters (pas tous) soutiennent tous les clubs français en Coupe d'Europe. Chose inimaginable en Italie par exemple où on trouve d'innombrables fans de l'Inter, de la Juve, de la Lazio etc qui félicitent les Marseillais d'avoir fait mordre la poussière à Berlusconi.

    Et Lyon, avec ses énormes équipes qui écrasent le championnat, ne joue pas le jeu, si j'ose dire.

La revue des Cahiers du football