Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Ballon d'Eau fraîche, les candidats : Bréchet et Brandao

Ballon d'Eau fraîche, la campagne – B comme BdEF? Inamovibles à Sochaux ou dans la surface adverse, ces deux-là méritent considération...
Auteur : Cédric Lagler et Thibault Lécuyer le 11 Dec 2010

 


bdef2010_big.jpg



Jérémie Bréchet (Sochaux)

bdef2010_liste_brechet.jpgSuccesseur de Maxence Flachez dans les cœurs sochaliens, Jéremie Bréchet arrive au FCSM en 2006 après une saison difficile en Espagne. Son salaire est payé en partie par son ancien club, et le joueur acceptera de le baisser pour rester.
Rapidement, Jéremie prend le brassard, marque ses premiers buts, joue malgré une blessure récurrente, habitue les supporters à sa boulette par match et manque son penalty un soir de victoire au stade de France. Il réussit enfin à vingt-huit ans une carrière à l'étranger au PSV, mais laisse tomber la C1 pour retrouver les 205 et de meilleures conditions pour sa famille à Montbéliard.

Quand les journalistes – de L'Équipe – lui parlent d'ambition: "Sauf votre respect, j’en ai rien à foutre (rire). À Eindhoven, avec ma famille, on n’était pas bien, même si au niveau sportif ça s’est bien passé. Mais je suis un homme avant tout, pas seulement un footballeur. Et comme je ne suis pas un mercenaire, je ne me voyais pas revenir en France ailleurs qu’à Sochaux".Un nouvel effort financier est consenti par le joueur, qui encadre désormais une génération observée attentivement lors de la finale de la Gambardella – joueurs à qui il conseille de bousculer les anciens, de les remuer et non de les respecter. Il sait aussi rester discret pendant les péripéties d'un Faty ou d'un Davies, et leur apporte son soutien ("Qui ne fait jamais d'erreur?").

Leader d'une équipe réputée trop joueuse, Jéremie fait part aujourd'hui de son regret de voir les meilleures défenses prendre le pas au classement sur les attaques. Aussi, rester au club étant une évidence pour lui, il demande aux Martin et Boudebouz d'évoluer encore une saison avec lui. Car pour Jérémie Bréchet plus que tout autre, le foot n'est pas qu'une histoire d'a(r)gent.

Point fort
Avec la série de cagades spectaculaires qu'il a réussie récemment, il pourrait détourner massivement les votes des partisans d'un Ballon de Plomb sympathique.

Point faible
Un coté trop gentil qui peut conduire à des "Montpellier a bien joué", "Materrazzi est un super mec", ou à signer à la Real Sociedad pour rejoindre Denoueix.

Le slogan de campagne
"Apportez le ballon, on puisera l'eau fraîche dans le Doubs".

brechet_crampons.jpg
Le charisme de Stéphane Guy, les fringues de Philippe Bruet, le sens de la mise en scène de Xavier Giraudon: pas de doute, Jérémie Bréchet postule à une reconversion sur Canal+.


Brandão (Marseille)

bdef2010_liste_brandao.jpgCertains seront surpris de voir Brandão dans cette sélection et pas dans celle d'en face. Il a pourtant tout du coéquipier exemplaire, dont Deschamps dit qu'il est populaire dans le vestiaire "parce qu'il ne triche jamais".
Le parcours du colosse de São Paulo depuis son arrivée à Marseille ne laisse que peu de doutes. Les supporters espéraient Larsson, ils ont hérité d'un inconnu à queue de cheval débarquant d'Ukraine et dont les premiers mots en arrivant à la Commanderie furent: "Je suis un guerrier". Un euphémisme. Brandão personnifie à merveille la notion de sacrifice pour l'équipe, qu'il est capable de porter sur ses épaules – littéralement quand Valbuena lui grimpe dessus.
 

Ce n'est pas un mince exploit de se faire une place au poste d'attaquant au sein de l'équipe la plus exposée de France. Mais le Brésilien est un attaquant aussi atypique que maladroit, qui compense ses approximations par un cœur énorme. Son importance dans le collectif marseillais est particulièrement visible quand il n'est pas là.

Sollicité par Kazan qui lui offrait de doubler son salaire, il a accepté de rester à l'OM (avec une revalorisation) et déclare à propos de l'arrivée de Gignac et Rémy: "Je vais peut-être perdre mon statut d'homme référence mais peu importe. Si je ne peux pas marquer, je vais continuer à remplir mon devoir". Le genre de déclaration qui donne envie de le voir casser encore des dizaines de cubes Orange au bord de nos pelouses.

Point fort
Evaeverson est probablement le prénom le plus cool de toute la Ligue 1.

Point faible
On ne va pas totalement occulter le fait qu'il joue autant avec son cœur qu'avec ses coudes.

Le slogan de campagne
"Élisez-moi, je viendrai filer un coup de main pour votre déménagement".

brandao_ciel.jpg
"Jan Koller, ce but, il est pour toi."

Réactions

  • semtex le 28/12/2010 à 18h37
    Brandao, un commentateur anglais l'avait appelé, une fois, "the most unbrazilian player"...

La revue des Cahiers du football