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Ballon d'Eau fraîche, les candidats : Leroy et Sablé

Ballon d'Eau fraîche, la campagne – Arrêtons-nous à la lettre J, comme Jérôme et Julien – des joueurs qui ne veulent plus passer à côté des choses simples.
Auteur : Julien Tomas le 10 Dec 2010

 


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Jérôme Leroy (Rennes)

bdef2010_liste_leroy.jpgOn ne va pas se mentir: avec huit clubs différents sur le CV et un aller-retour Paris/Marseille, Jérôme Leroy part avec un sérieux handicap si l’on s’en tient au critère de la fidélité.
Après une formation au PSG, il débute sa carrière au Stade Lavallois, où il n’évolue qu’une seule saison. Suffisant pour figurer, quelques années plus tard, dans le onze du siècle du club mayennais. Leroy rejoint ensuite Paris, où il passe trois années et demi contrastées.

Il quitte alors la capitale pour Marseille, en perdition suite au départ de Courbis. Les entraineurs se succèdent, l’OM va mal à tel point que Tapie revient et invente le concept de "loft" appliqué au football, où il enferme Leroy. Tapie voulait l’envoyer à Galatasaray en échange de Mario Jardel. La légende veut que c’est debout sur une table, les yeux exorbités, qu’il hurle à son patron qu’il ne partira jamais en Turquie, pas même sous la menace d’un pistolet sur la tempe!

"Jérôme, il est dans le fun"
Le joueur finit par regagner sa place et la bienveillance du Vélodrome, séduit par son jeu volontaire et sa polyvalence. Alain Perrin arrive et ne compte pas sur lui, il retourne alors à Paris, où Luis Fernandez le préfère à Ronaldinho pendant un temps… L’arrivée de Vahid et sa proximité avec Fernandez lui coûtent sa place et le voilà de nouveau mis de côté.

C’est le moment pour Leroy d’entamer la seconde partie de sa carrière, loin de l’agitation des "grands clubs". À Guingamp, d’abord, où l’on découvre un autre joueur, doté d’une technique fine que l’on avait peu perçue jusqu’alors et plus offensif que jamais. Il participe au maintien des bretons en 2004 puis signe à Lens pour une saison et demie.
On croit de nouveau le perdre quand il part en janvier 2006 au Betar Jerusalem, attiré par Luis Fernandez. Il ne passe que six mois en Israël avant de revenir à Sochaux, où il gagne la Coupe de France. Interrogé par les Cahiers dans leur n°35, Alain Perrin dit de lui, le regard pensif: "Jérôme, il est un peu particulier. Jérôme il est… dans le plaisir comme il dit souvent, dans le fun". À Rennes, il continue à régaler les spectateurs par sa vision du jeu et sa capacité à faire la passe juste.

Leroy est passé à côté d’une plus grande carrière, à cause d'une instabilité souvent plus subie que voulue… Et lorsqu'on lui pose la question, il admet volontiers n'avoir jamais été fait pour l'équipe de France, car il est incapable de cesser de jouer pour conserver un résultat. Au regard de l’engagement qu’il a toujours témoigné pour ses clubs respectifs, Leroy compense largement son manque d’attachement à une équipe en particulier.

Point fort
Après sa nomination au Ballon de plomb en 2003, on aurait une histoire de rédemption à vendre à Hollywood.

Point faible
Il est capable de se faire transférer en plein milieu de l'élection.

Le slogan de campagne
"Le Ballon d'Eau fraîche, je le prendrai de volée".



Julien Sablé (Nice)

bdef2010_liste_sable.jpgLongtemps, on a cru que Julien Sablé serait l'homme d'un seul club. Formé à l'AS Saint-Étienne, avec qui il gagne la Coupe Gambardella en 1998, il débute en L2 la même année et devient un régulier de l'équipe première à dix-huit ans.

En 1999, les Verts retrouvent la L1, Sablé découvre l'élite dans la peau d'un titulaire. Pour deux saisons seulement. En 2001, l'affaire des faux-passeports renvoie le club à l'étage inférieur. Sablé est alors un cadre de l'équipe de France Espoirs de Domenech. Plusieurs clubs de D1 se renseignenent, le joueur choisit de rester à Sainté: "A l’ASSE on comptait sur moi et on tenait à ce que je continue de m’investir pleinement au sein du groupe. Je ne regrette absolument pas d’être resté".
Il compte aussi sur une remontée rapide, mais les Verts restent trois ans en D2: "A l’époque où le club végétait en bas de classement de Ligue 2, j’ai été sollicité par l’OM et j’ai une proposition du LOSC. Mais l’entraîneur (Frédéric Antonetti) a mis son véto, il m’a barré. Sur le moment j’ai trouvé ça un peu douloureux mais après coup j’ai compris que c’était pour mon bien".


"J'ai été faible"
En 2004, Sablé vit sa seconde remontée à Geoffroy-Guichard, il s'installe alors durablement en L1 et goûte à l'Europe, en 2005. Sainté revit mais la saison suivante sera un crève-coeur pour lui comme pour les supporters. Sur le terrain, il est moins bon, dans les coulisses, ses relations se tendent avec le staff et les dirigeants.
Avec le recul, il reconnaissait dans un article de L'Équipe, au début de cette saison, avoir "agi comme un gamin". "À la fin, à Sainté, j'en étais arrivé à me plaindre de choses dérisoires, comme lorsque le président me disait bonjour en ne me regardant pas dans les yeux. Ou alors quand je voyais qu'on recrutait à mon poste. C'était la sensation d'être unique, il ne fallait pas me mettre de la concurrence, j'étais devenu un peu présomptueux".

La rupture est consommée à l'été 2007. Sablé rejoint Lens, après avoir été proche de Marseille, sa ville natale. Dans le Nord, l'adaptation est douloureuse: "J'ai un peu délaissé l'amour du foot. J'ai doublé mon salaire à Lens. Je n'étais pas assez mûr et fort pour conjuguer mon nouveau statut avec la performance. J'aurais voulu être un Didier Deschamps mais je n'en avais pas la capacité ni le vécu. J'ai vu mes limites. Et quand tu t'endors, que tu te reposes sur tes lauriers, que tu t'écartes du terrain, il ne te rate pas. J'ai été faible".

Antonetti, alors à Nice, lui tend la main et lui propose de le rejoindre. D'abord sur le banc, il revient peu à peu à un niveau convenable, gagne sa place dans l'effectif niçois et retrouve même le brassard de capitaine au début de cette saison, après la retraite d'Olivier Echouafni. Un rôle qui a longtemps été le sien à Saint-Étienne et qu'il évoquait ainsi sur le site de l'OGCN: "C'est une fierté, mais aussi une responsabilité. Il faut être le liant dans le vestiaire, trouver des mots qui accrochent avant chaque match. J'aime mon équipe et chaque joueur peut compter sur moi sur le terrain comme en dehors. Être capitaine, c'est avant tout le choix d'un coach. Après, il faut réussir à devenir capitaine d'une équipe, à susciter l'adhésion du groupe. Le foot, c'est aussi une histoire de confiance entre joueurs".


Point fort
Son regard clair comme de l'eau fraîche.

Point faible
Il n'y a pas assez de filles dans l'électorat des Cahiers.

Le slogan de campagne
"Assez de truffes, préférez le Sablé de Noël".

Réactions

  • Pan Bagnat le 12/12/2010 à 23h02
    Votez malin, votez Julien.

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