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Bilan 2000/01 : PSG, la culture de l'échec

Faut-il vraiment faire le bilan du PSG 2000/01, ou bien reprendre les précédents et faire des copier-coller? C'est la question qui se pose d'emblée, tant cette saison parisienne aura ressemblé à d'autres et rassemblé quelques erreurs aussi tragiques que classiques. Avec la fiche de synthèse.
Auteur : Jamel Attal et Kevin qui gagne le 13 Juin 2001

 

Un virage raté
La première faute des dirigeants du Paris Saint-Germain est d'avoir trahi la continuité à laquelle ils avaient promis fidélité. Bergeroo et Lamarche en ont été les complices avant d'en être les victimes, en assumant un recrutement qui se révéla fatal. Non pas tant à cause de la valeur intrinsèque des joueurs qu'en raison d'une stratégie qui détruisit totalement la dynamique antérieure, à l'image de joueurs comme Rabesandratana, Okocha, Algerino, Christian ou Robert, diversement sacrifiés sur l'autel de ce changement.
On a entendu souvent que l'équipe ainsi composée avait payé l'inexpérience (version indulgente) ou l'irresponsabilité (version sévère) de ses jeunes joueurs, stars et espoirs, mais des équipes plus jeunes ont pourtant fait de bien meilleures choses. Il reste que le bilan est accablant dans ce domaine. Distin et Mendy n'ont jamais pu rattraper des débuts difficiles. Domi est revenu avec un niveau inférieur à celui qu'il avait en partant. Anelka a accompagné la dérive de son club. Après trois mois moyens (qui ont ensuite paru merveilleux), Dalmat sombra totalement. Luccin s'en sortit mieux, mais son avenir est à cette heure très incertain. Quant aux Paisley, Abriel ou Kelban, ils ont rapidement quitté l'effectif en cours de route.
L'équipe ne s'est pas non plus trouvé de cadres, après avoir écarté les leaders de la saison précédente. Dehu n'a pas fait de miracles ni clairement déterminé sa meilleure position sur le terrain, il n'a probablement pas eu toutes cartes en main pour prendre des responsabilités au sein du groupe.
La victoire contre l'OM et le carton contre Rosenborg ont marqué l'apogée d'une trajectoire trompeuse qui s'est vite inversée, devançant même le traditionnel déclin hivernal du PSG. De la belle victoire bordelaise au Parc à la déroute sedanaise, en passant par le camouflet de Rennes, le projet de Bergeroo perdit ses illusions et l'entraîneur put boucler ses valises. Mais était-ce la solution, alors que la situation objective n'était pas désespérée?

Luis attaque
Que dire en effet de cette seconde révolution du PSG, après une cuisante et trouble défaite à Sedan, qui provoqua le retour express du fils prodigue? Comme s'il n'avait pas suffi d'ébranler l'édifice en été, il fallut le dynamiter au début de l'hiver. Fernandez a mis un mois pour établir son pouvoir, un peu plus pour lancer une vague de recrues hispanisantes et entamer précocement la saison suivante. Son bilan comptable sera inférieur à celui de son prédécesseur, le groupe a explosé, les qualifications européennes se sont évaporées et quelques tragi-comédies sportives ont marqué les esprits (Auxerre 0-4, La Corogne 3-4). Le club va une nouvelle fois dilapider ses investissements en joueurs en mettant un terme à des expériences qui n'ont jamais vraiment commencé.

Marketing sportif
En 1999, l'intersaison avait été marquée par la volonté de "reconstruction" et de "continuité" du club. Cela avait plutôt bien réussi avec une saison calme et couronnée par une qualification en Ligue des champions. L'an passé, la symbolique avait recherché à la fois le retour aux sources —le rachat du centre de formation et l'élaboration d'une imagerie "banlieue"— et la fuite en avant avec des centaines de millions de francs consacrés aux contrats de Luccin, Dalmat et Anelka. Cette fois, nous venons d'entendre Laurent Perpère, Alain Cayzac et Luis Fernandez proférer leur foi en la formation (budget de 30MF annuels). Si les dirigeants parisiens, tout comme bon nombre de leurs collègues, pouvaient réussir à tenir une ligne de conduite (n'importe laquelle) et à mener une politique cohérente sur plusieurs années, ils se tireraient probablement d'affaire… Mais depuis Charles Biétry, la pulsion de la table rase semble plus forte que la raison à Paris, et les bérézina se succèdent en cycles réguliers. Ce n'est pas la renaissance du phénix, c'est l'éternel retour du corbeau sur un arbre perché.

Marche ou crève ?
En choisissant de confier les clés du domaine sportif à Luis Fernandez, les actionnaires du Paris Saint-Germain font un pari qui est déjà apparu risqué. Les coulages de bielles observés chez l'entraîneur parisien ont fait un instant craindre le pire pour son équilibre. En ratant sa reprise en main, il a entamé l'énorme capital confiance dont il bénéficiait de la part des supporters, contribué à dilapider les atouts du club (gestion psychologique catastrophique de Robert, Luccin ou Benarbia) et subi les remontrances acerbes de Pierre Lescure… Comme Marseille, Paris joue une sorte de quitte ou double, parce que la situation est claire: plus aucun autre ratage ne sera permis.

Fiche de synthèse

bug de l'an 2
Le PSG connaît l'an 0, l'an 1, puis il revient à 0.
voyeurisme
43 000 spectateurs de moyenne au Parc des Princes.
le choc des cerveaux
Robert-Fernandez.
crash
A-t-on retrouvé les débris de El Karkouri ?
grillé
Algerino n'a plus fait un bon match depuis que la presse a annoncé que des clubs italiens s'intéressaient à lui.
rencontre du 3e type en partant de la gauche
Qui es-tu Igor Yanovski?
masse salariale
Godwin Okpara : pourquoi bosser quand on a un bon contrat ?
grugé de l'année
Dominique Casagrande.
retour en fanfare
Madar : un doublé en Coupe de France contre Thouars.
note
Xavier Gravelaine n'a jamais été annoncé au PSG cette saison.
Club Europe
Paris finit devant Monaco, Lens et Marseille.
menace
Si Ronaldinho ne signe pas tout de suite, il va réfléchir.

Réactions

  • El Tounsi le 14/06/2001 à 07h46
    J'ai le souvenir de Léonardo disant qu'il voulait rester parce qu'il aime Paris. Mais vous étes déjà deux à me dire le contraire donc c'est moi qui me trompe.
    Concernant la comparaison de houba avec Manchester et le Bayern, la difference est que ces deux club se sont d'abord construit un palmarés, une histoire et une identité dans un premier temps. Certe, a cette époque ce n'était pas le foot-buziness d'aujourd'hui, mais ils ont quand même une base assez solide sur laquelle se reposer.

  • splash-la-tomate le 14/06/2001 à 08h20
    et oui, c'est justement parce que le PSG voulait le garder que Léo est parti alors que la saison avait déjà commencé. Son dernier match avait été le fabuleux match contre le Steaua. une grosse perte selon moi.


  • houbahouba le 14/06/2001 à 08h24
    OK pour la base et l'histoire de Man'U et Bayern. De nos jours tt le monde est pressé et veux construire un mythe en 1 ou 2 saisons !

  • alainroche le 14/06/2001 à 09h40
    C'est bizarre..

    J'ai trouvé les CdF super soft sur le PSG dans cet article...

    C'est vrai que tirer sur une ambulance n'honore personne..C'est plus rigolo de bombarder l'EdF

  • taivince le 14/06/2001 à 11h54
    j'ai le souvenir d'un denisot tres fier,qui lancant la culture psg annees 90,disait a qui voulait l'entendre (et meme aux autres): "le PSG est un grand club donc il doit gagner des trophees".....pour moi tout est dit.....

  • osvaldopiazzolla le 16/06/2001 à 12h57
    Pour le Club Europe, vous oubliez de dire que PSG finit aussi devant Saint Etienne.

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