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Bobby Charlton, plusieurs tons au-dessus

Sir Bobby Charlton, champion du monde et Ballon d'Or 1966, est mort à l'âge de 86 ans. Avec lui, c'est une extraordinaire partie de l'histoire du football anglais qui s'éteint. 

Auteur : Kevin Quigagne le 22 Oct 2023

 

L'Angleterre vient de perdre une légende, et pleure un être qui lui était cher. Le milieu offensif aux 249 buts en 758 apparitions pour Manchester United (1956-1973), aux 106 capes anglaises, aux trois titres de Champion d'Angleterre (pour le palmarès complet, voir ici), est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps.

 

 

Bobby est né dans le bassin houiller d'Ashington, une ville de 25.000 habitants située à trente kilomètres au nord de Newcastle. Les communautés minières britanniques ont produit une quantité phénoménale de footballeurs professionnels, et la mère de Bobby (Cissie) était la cousine de l'immense Jackie Milburn, ancienne gueule noire et légende de Newcastle United.

Au lendemain de la victoire en finale de la Coupe du monde 1966, remportée avec son frère aîné Jack (décédé en 2020), Ashington, autrefois surnommée "Coalopolis" (Charbonpolis), est rebaptisée "Charltonville" et les deux frères y seront accueillis en héros. La famille a toujours de solides attaches locales. John Charlton, le fils de Jack, tient un pub sur la côte, le Charlton's, qu'il m'arrive de fréquenter. En me repassant parfois dans la tête des images du Manchester United conquérant des Swinging Sixties.

 

Beatrice street, Ashington, où les frères Charlton ont grandi
Beatrice street, Ashington, où les frères Charlton ont grandi

 

Un baptême du feu tonitruant

En février 1953, à 15 ans, Bobby est repéré par Joe Armstrong, le légendaire scout de United. Matt Busby et son mythique adjoint Jimmy Murphy valident immédiatement la trouvaille. Son puissant pied gauche et son élégance sur l'aile impressionnent, et il est sélectionné dans l'équipe nationale scolaire cadets, les England Schoolboys. À l'époque, et jusqu'aux années 1990, les scolaires évoluaient parfois devaient 100.000 spectateurs à Wembley, lors de tournois ou matches internationaux.

Tout en continuant un apprentissage d'électricien, qu'il ne finira pas, Bobby intègre le centre de formation mancunien, créé pratiquement de zéro par Busby au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Avec la formidable équipe des "Busby Babes", il remporte la FA Youth Cup trois fois d'affilée, de 1954 à 1956. Man United rafle les cinq premières éditions de cette Gambardella sauce anglaise, créée en 1952, mais, hormis en 1964, United ne la regagnera plus jusqu'aux années 1990.

Bobby passe professionnel en octobre 1954 au lendemain de ses 17 ans et signe ses grands débuts en équipe première deux ans plus tard contre Charlton Athletic, ayant dû entre-temps effectuer son service militaire. Un baptême du feu tonitruant : il claque deux buts (4-2).

Les jeunes pousses Red Devils (moyenne d'âge 22 ans) remportent insolemment les titres de 1956 et 1957 avec respectivement 11 et 8 points d'avance. Le sacre de 1956 est alors le plus large succès comptable depuis la création de la First Division en 1888.

Avec la FA Cup de 1948 et le titre de 1952, ce sont les premiers trophées nationaux de United depuis quarante ans. Fait exceptionnel, y compris pour l'époque où les centres de formation étaient peu structurés : Busby n'a recruté que trois joueurs parmi les 24 utilisés lors de la saison 1956-57.

Après l'horreur, l'ivresse

Le rouleau compresseur United, éliminé par le grand Real Madrid en demi-finale de C1 en avril 1957 (voir ce court résumé du match retour, 2-2), possède alors un phénoménal collectif juvénile, façonné par Busby et basé sur la détection et la formation, qui comprend notamment les prolifiques attaquants Billy Whelan et l'ancien mineur Tommy Taylor, alors déjà auteur de 16 buts en 19 capes anglaises en 1957, ainsi que l'athlétique milieu gauche Duncan Edwards, sélectionné chez les Trois Lions dès 18 ans et demi.

Tous trois périront dans la tragédie de Munich du 6 février 1958 qui fera 23 morts, dont huit joueurs, trois dirigeants du club et huit journalistes. Busby sera hospitalisé deux mois et Bobby s'en sortira miraculeusement quasi indemne.

La qualité du groupe est telle que Charlton est souvent remplaçant lors de la saison 1957-58, d'abord en numéro 8, puis principalement en 9 ou 10 après Munich. Incroyablement, pour la première saison pleine (1958-59) après l'anéantissement de l'équipe, United finira deuxième derrière le grand Wolves de Stan Cullis, et Bobby terminera quatrième meilleur buteur de First Division, avec 29 unités.

 

 

Dans l'entreprise de reconstruction, durant laquelle United flirtera avec la relégation (en 1963), l'ambidextre Charlton sera repositionné sur l'aile gauche, puis en milieu offensif où sa créativité fera merveille.

Devenu titulaire indiscutable avec les Trois Lions au début des Sixties, il faudra attendre un demi-siècle pour que son bilan de 49 buts en 106 capes soit dépassé (par Wayne Rooney, 53/120). Sa légende s'étoffe lors de la Coupe du monde 1966 remportée à domicile.

En fin d'année, il décroche le Ballon d'Or et est élu "Footballeur de l'année" par les journalistes anglais (la récompense "PFA Players' Player of the Year", décernée par les footballeurs, ne sera lancée qu'en 1973-74). Deux ans plus tard, consacré capitaine de United, il inscrit un doublé en finale de C1 à Wembley contre le Benfica d'Eusébio (4-1, après prolongations) et propulse Man United au sommet de l'Europe, une décennie après Munich. À 30 ans, il est sur le toit du monde.

 

Charlton, Law, Best
Charlton, Law, Best

 

Mexico 1970, la bourde de Ramsey

Mais c'est le dernier coup d'éclat de la "Sainte Trinité", le sublime trio Ballon d'Or Best-Charlton-Law. À seulement 22 ans, le déjà blasé Nord-Irlandais verse dans l'hédonisme éthylique et l'Écossais Law accumule les blessures. Matt Busby, manager depuis 1945, se retire temporairement en 1969 et définitivement en mai 1971.

 

photo CC Paul Hermans
photo CC Paul Hermans

 

En quart de finale de Mexico 1970 contre la RFA, une affiche marketée comme la revanche de 1966, le sélectionneur Alf Ramsey commet l'erreur tactique de sortir Charlton (et Martin Peters) à la 70e minute.

Décision difficilement compréhensible car les Anglais mènent 2-1 et archidominent des Allemands qui viennent cependant de réduire le score, sur une erreur du gardien Peter Bonetti - un novice international aligné en urgence en remplacement de Gordon Banks, victime de violentes crampes la veille du match, après avoir bu une bière dans leur hôtel de Guadalaraja (l'intoxication alimentaire fut d'abord écartée, les Anglais ayant fait venir cuisiniers et nourriture, mais ensuite considérée comme probable).

Ce ne fut pas le seul bizarre incident de ce Mondial. Les tabloïds titreront sur "des coups montés". Certains supporters demeureront convaincus que Banks fut "empoisonné", peut-être même par la CIA... Fatalement, les Allemands en profiteront pour prendre l'ascendant, surtout au milieu, jusqu'alors magistralement contrôlé par Charlton. Un but de Hurst est refusé et Gerd Müller qualifie les siens durant la prolongation (3-2).

Les Anglais, qui avaient un meilleur onze qu'en 1966, croyaient au doublé. Quelque peu vexé par ce qu'il perçoit comme un manque de confiance du sélectionneur, Bobby claque silencieusement la porte de l'équipe nationale. De nature diplomate, il ne dira rien sur le coup, mais se confiera plus tard avec amertume sur la "bourde" d'Alf Ramsey.

Une retraite sportive bien remplie

Bobby Charlton dispute son dernier match pour United le 28 avril 1973, le même jour que son frère Jack, arrière central à Leeds United. En 1974, il signe à Preston North End (D3), comme entraîneur-joueur, puis portera les couleurs de Waterford en Irlande, avant d'accepter une pige australienne en tant que joueur "celebrity guest", une mini-mode à l'époque.

Homme généreux et altruiste, il s'engage dans de nombreuses œuvres caritatives et se lance également dans les affaires, en investissant dans des secteurs aussi variés que le voyage, la bijouterie ou les écoles de football. Parallèlement, il devient consultant pour la BBC quelque temps et siège au directoire de Manchester United à partir de 1984.

 

 

Plus tard, aux côtés d'Alex Ferguson, on lui offre un rôle d'ambassadeur du club, une fonction qu'il occupera jusqu'en 2018. En 1994, il est anobli pour services rendus au football. Inévitablement, c'est lui qui fait venir les mineurs chiliens à Old Trafford en 2010.

Début novembre 2020, sa famille révèle un diagnostic de démence le concernant. Son frère Jack, avec lequel il est resté brouillé de 1996 à 2018, est décédé quelques mois auparavant de cette même maladie dégénérative, compliquée d'un lymphome cancéreux, et Nobby Stiles vient de mourir, également atteint de démence. Le teigneux milieu est l'énième victime d'un effroyable mal qui n'en finit pas de s'acharner sur les footballeurs.

Bobby Charlton laisse derrière lui sa femme, Norma, avec laquelle il était marié depuis 1961, et deux filles, Andrea et Suzanne.

 

Réactions

  • Tonton Danijel le 23/10/2023 à 08h46
    Merci pour l'hommage, monsieur Quigagne...

  • Mangeur Vasqué le 23/10/2023 à 23h37
    J’adore cette photo lien (prise en 1970 contre Ipswich Town), en particulier les regards de ces gamins près du poteau de corner, ils sont comme éblouis par l’apparition divine ou d’extra-terrestres…

    Ce qui est effroyable, et que j’ai raconté par le passé dans ces colonnes ou Teenage Kicks (l’ex blog du foot anglais des Cahiers) je ne sais plus, est que cette tragédie de Munich est partiellement de la faute du boss de la Football League, Alan Hardaker.

    Hardaker, ancien officier de la Royal Navy et surnommé “The Dictator”, fut le patron de la Football League de janvier 1957 à 1977. Depuis 1951 en fait, il était boss intérimaire et de facto le number 1.

    Il était horriblement insulaire et notoirement raciste, et ardemment opposé à la participation des clubs anglais à la C1. C'était aussi un control freak qui tenait les clubs d’une main de fer. Il pensait que cette nouvelle Coupe d’Europe des clubs champions ferait de l’ombre au championnat et à la vénérée FA Cup. La FA, également très rétrograde, le suivait à fond là-dessus. Et Hardaker détestait les étrangers. Les clubs, eux, voulaient absolument disputer la C1 et se mesurer aux meilleurs, et ça leur permettait aussi de faire rentrer des recettes salutaires.

    En 1955, lors d’une discussion (ou peut-être une interview, je ne sais plus) avec le légendaire Brian Glanville du Times lien, ce dernier lui demanda pourquoi il était autant contre cette formidable opportunité qu'était la participation des clubs anglais à cette nouvelle C1 la saison suivante... Hardaker lui répondit : “Too many wogs and dagos on the Continent”. (= “Y’a trop de basanés et de foutus ritals en Europe continentale). J’explique tout ça dans cet article lien, au début (“Les années 70 : les prémices de la colère”).

    Hardaker réussit à imposer sa volonté à la première édition de la C1, en 1955-56, en menaçant les clubs de sanctions (fortes déductions de points et amendes). C’était Chelsea qui aurait dû la faire (1955 : leur premier titre de D1) et qui à contrecoeur dut passer son tour.

    L’année suivante, mêmes menaces, cette fois à l’encontre de Man United, brillamment titré en 1956 avec les Busby Babes (11 points d’avance sur le 2è, Blackpool. Comme indiqué dans l’article, c’était plus large écart depuis la création de la D1 en 1888).

    Mais là, malgré les menaces et les risques, United décida de passer outre (demi-finale vs Real Madrid), ce qui provoqua les foudres de Hardaker et un méga clash entre ce dernier et Busby, qui avait osé lui désobéir.

    1957, rebelote, United sacré champion avec 8 pts d’avance sur Tottenham...

    Quart de finale contre le Red Star de Belgrade le mercredi 5 février 1950, match aller. United demande à la Football League de reporter au dimanche leur match de D1 du samedi contre Wolves.

    “Pas question”, éructa Hardaker, qui les menaça d’un gros retrait de points s’ils rentraient en retard pour jouer leur match du samedi. Et, insista Hardaker, “Je vous conseille de disputer ce match avec une équipe A, pas la B ou les ‘ressies’ (réserve), sinon… Je ne vous laisserai pas fausser le championnat à cause de ces matchs européens”, ajouta-t-il, ou dans le genre, en plus grossier que ma version sans doute.

    La League venait aussi de faire voter une règle quoi une équipe devait obligatoirement être rentrée d’un match européen au moins 24 heures avant de disputer leur match de D1 du samedi, ou alors match perdu sur tapis vert.

    On connaît la suite. Le jeudi en début d’après, à Munich (où l’avion s’était arrêté pour refaire le plein), problèmes techniques avec l’avion, deux tentatives de décollage avortées. Les joueurs retournent dans les salons de l’aéroport, et il se met à neiger. Là, au lieu de sagement chercher un hôtel, on décide de faire une troisième tentative. Il aurait bien sûr fallu rester à Munich ce jour-là, 12 heures, 24 heures ou plus, voire prendre le train + ferry si ça neigeait trop.

    Mais la pression sur Man United fit que le management insista pour absolument rallier Manchester ce soir-là… (rôle des deux pilotes aussi, l’un deux voulait absolument décoller par peur de ne pas respecter les horaires un truc comme ça, c’est dans l’autobio de Bobby Charlton de 2009).

    Dans un beau geste, l’UEFA invita Man United à participer à la C1 1958-59. Mais Hardaker refusa, au prétexte spécieux que "seul le champion doit disputer cette coupe". United fit appel auprès de la FA, qui appuya Man United, ce qui fit exploser de colère Hardaker qui contre-attaqua en exigeant qu'une commission soit créée (aucun précédent de ce type bien sûr), composée de représentants de la Football League (donc, ses hommes) et de la FA (sous son influence), ce qui fut fait. Sans surprise, cette commission bidon désavoua la FA et décréta que United ne devait pas accepter l'invit' de l'UEFA. United aurait pu passer outre mais par peur des sanctions, ils renoncèrent (incroyablement, ils finiront 2è, derrière Wolves, déjà Champion en 1958).

  • JauneLierre le 24/10/2023 à 14h26
    Bel hommage. L'ayant toujours connu vieux, on avait oublié, ou plutôt on ignorait le joueur immense, et le grand homme par la suite, qu'il avait été.
    Et superbe photo en effet, Mangeur Vasqué. On remarque au passage que la course d'élan était peu évidente.
    Deux petites coquilles à signaler sinon:
    - 3ème paragraphe : "les scolaires évoluaient parfois devant 100.000 spectateurs...", non pas "devaient"
    - section Mexico 1970, après la photo, "des Allemands qui viennent cependant de réduire l'écart (au score)", non pas "réduire le score".

  • Mangeur Vasqué le 24/10/2023 à 22h51
    Merci buckets de vos retours Tonton Danijel et JauneLierre.

    @JauneLierre. Merci à toi de signaler la coquille “devaient”/”devant”, je compte sur la vigilante Dame Rédac pour rectifier le tir.

    En revanche, “réduire le score” n'est absolument pas hors-jeu, même d'un orteil, c'est tout sauf une coquille, c’est au contraire l’une des expressions consacrées (avec “réduire l’écart”, “réduire la marque”, “réduire l’avantage”, “réduire le déficit”…).

    Je ne saurais dire si c'est “techniquement correct” au sens VARO-Maître Capellovicien du terme, mais l'expression est depuis longtemps passée dans le jargon footballistique, comme l’attestent les 2 millions d’occurrences Google pour “réduire le score”. Quelques exemples :

    Le Monde, 27 Aug 2022 — Les Ajacciens ont alors eu le mérite de s'accrocher et de réduire le score par Bayala de la tête (83e)

    Sofoot, 21 Aug 2023 — Un but inscrit à la 57e minute, qui a permis à son équipe de réduire le score.

    L’Équipe, 13 Oct 2023 — L'Irlande tente de réduire le score en cette fin de match.

    Le Parisien, 3 days ago — PSG-Strasbourg : Sahi Dion proche de réduire le score.

    Le Figaro, 13/12/2014 — Arsenal écrase Newcastle : Les Magpies ont réduit le score par Perez (63e)

    Je peux fournir les équivalents anglais si ça en intéresse parmi vous, j’écris (depuis environ 2005, on and off, quand le temps me le permet) un dictionnaire bilingue anglais-français sur le sujet (terminologie football), qui sera le premier du genre. Enfin, s’il est publié un jour :-)

    J’espère le finir et le faire publier avant d’échouer en ehpad. Y’a de la marge donc, mais peut-être pas tant que ça.

  • JauneLierre le 25/10/2023 à 17h35
    Rien de majeur, juste un réflexe de Korinthenkacker, mais j'ai souvent entendu des commentateurs se reprendre et à juste titre à mon sens.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 28/10/2023 à 19h52
    Une réduction du score, ce n'est pas quand la VAR annule un but ?

  • Mangeur Vasqué le 19/11/2023 à 13h35
    Désolé du retard, très pris ces derniers temps et, dunque, moins la tête au foot.

    “Korinthenkacker”, joli mot, je le ressortirai à une collègue allemande.

    En anglais, on dirait “nitpicker” (to nitpick, lien). Au début des années 1990, j’avais une collègue à York qui s’appelait Karen Picking, elle était Head of MFL (Modern Foreign Languages) dans un collège-lycée de cette superbe ville. Elle s’était fait une putain de réput localement (dans le corps enseignant) pour son côté maniaco-vétilleux et son surnom était Karen Nitpicking… (quelques années plus tard, à vers 45 ans, elle a tout plaqué avec son mari et ils sont partis ouvrir un gîte dans le sud de la France, un gîte qu’on imagine cliniquement propre).

    @ Jah.

    Haha… Quel binz cette année en Premier League avec la VAR, c’en est devenu hilarant.

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