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Le Brésil cinq fois plus grand

La Seleçao a remonté la pente et décroché la Penta, quatre ans après son échec contre la France. Sa nette victoire contre une valeureuse Allemagne ne souffre pas plus de contestation que sa première place au Panthéon du foot mondial…
Auteur : Pierre Martini le 30 Juin 2002

 

Le Brésil aura-t-il la place de mettre une cinquième étoile sur son maillot, ou optera-t-il pour une seule étoile… à cinq branches? C'est aujourd'hui le seul souci des Auriverde, dont la domination mondiale, malgré les critiques et les scandales, n'a été interrompue depuis 94 que par le 12 juillet français. Cette finale de prestige rentrera donc dans l'histoire par le biais des statistiques et par sa contribution à la légende (avec notamment la belle histoire de Ronaldo). La Coupe du monde des surprises consacre finalement la nation déjà la plus titrée… Comme en 94, c'est un Brésil pas totalement convaincant qui s'impose, mais au moins a-t-il renoué avec une partie de son mythe — même si c'est en le concentrant sur le talent de ses stars, les seules que l'on a vraiment vues durant le tournoi.


Un chouette week-end pour finir
Les deux matches les plus plaisants ont peut-être été les deux derniers de ce mois de juin. Après l'affrontement débridé entre la Corée du Sud et la Turquie, la finale de Yokohama a offert un spectacle agréable, intensifié par l'enjeu et bonifié par des Allemands qui ont joué le jeu et couru leur chance.

Passée la déception, ils tireront un bilan très positif de leur participation, avec une accession inespérée à la finale et une préparation idéale pour leur WM2006. Un groupe est peut-être né, que Völler aura pour mission de faire mûrir. Le National Elf a vraisemblablement réussi son match le plus accompli contre le Brésil, mais n'a pu démentir son destin d'outsider. Selon l'expression consacrée, la Seleçao l'a emporté grâce à ses individualités, mais on peut aussi penser que l'Allemagne a perdu à cause de la sienne… Mais ce serait faire injustice aux qualités de Kahn et à la spécificité de son poste que de l'accabler. On retiendra aussi que pour faire une passe décisive, il faut que Rivaldo rate son tir.
Toujours est-il qu'après avoir tenu une bonne heure en se procurant quelques occasions et en résistant à celles des Auriverde, les Blancs ont cédé logiquement devant plus forts qu'eux. Un des paradoxes de la formation de Scolari est que sa défense a progressé au fil des rencontres, pour n'encaisser que le seul but anglais dans la phase à élimination directe. Stabilisée à partir des huitièmes avec Edmilson dans l'axe, elle n'a pas été affectée par le turnover imposé aux autres postes par le sélectionneur et elle a tenu bon face aux attaques aériennes allemandes.

L'histoire de Ronaldo est belle, elle ressemble à celle d'un miraculé de l'orthopédie et au destin d'un grand footballeur. Ce doublé en finale et le titre de meilleur buteur sont de belles récompenses, appréciables pour un joueur dont on a souvent entendu dire qu'il n'était pas revenu à son meilleur niveau… Belle image aussi que celle de Cafu brandissant le trophée. Parfois éclipsé par les autres stars de la sélection, sa constance au plus haut niveau est bien résumée par sa présence lors des trois dernières finales.


Fin de partie
Probablement parce que la blessure est encore à vif, les allusions aux ex-détenteurs du titre ont été remarquablement rares, notamment sur TF1 ou Roland-Larqué ont accompagné d'un ton désabusé la consécration brésilienne. Nous avons tous éprouvé un pincement au cœur en voyant partir cet objet doré, la cérémonie ayant sonné le dernier coup de minuit. Mais malgré la déception, il faut bien se rappeler que la France a été championne du monde en battant le Brésil, aujourd'hui cinq fois plus titré qu'elle.
C'est toutefois un mois de frustration qui s'achève, privés que nous fûmes de tout moment d'émotion "nationale", ressentant en permanence l'absence des Bleus. Si l'équipe de France a beaucoup appris de la victoire, il lui reste à apprendre de la défaite, pour savoir tenir son rang. Un tel challenge l'attend pour la défense du titre européen, qui l'obligera à se réinventer très vite.

Réactions

  • taivince le 01/07/2002 à 05h33
    lerouxb j'avais oublie, mais c'est vrai que c'etait vraiment tres beau, je crois que c'est la premiere fois que je vois ca
    et le public coreen qui a porte a bouts de bras un drapeau turc geant!
    :'-)

  • El mallorquin le 01/07/2002 à 06h37
    T'as peut-être raison Amazigh, je ne maîtrise pas bien la question en fait... En plus, je n'avais pas vu les images des Brésiliens priant sur la pelouse, et je ne savais pas que l'ensemble de l'équipe avait participé à l'initiative. Bref, je vais réfléchir un peu à tout ça avant de revenir !
    ;-)

  • Graham (Goudu) Rix le 01/07/2002 à 07h53
    je suis d'accord avec El mallorquin (avant qu'il réflechisse ;-) amazigh.
    Pour les turcs tu t'appuie sur des faits pour montrer du doigt les dérives des convictions religieuses de certains joueurs.
    Pour les brésiliens tu supputes et c'est un peu facile.
    c'est mettre un peu hativement tout le monde dans le même panier à mon sens.

    sinon Grego, Ronaildinhio fait quand même une très belle première mi-temps avant de s'éteindre en seconde.

  • Resist le 01/07/2002 à 07h55
    l'article qu'a posté amazigh concernant la religion et les turcs est paru dans l'équipe du mercredi 26 juin à la page 14 (fin de page) rubrique "lu dans la presse mondiale, réalisé par "courrier i.". article paru à l'origine dans "milliyet" journal turc, tendance populaire et plutôt conservateur, genre "la turquie aux turcs", phrase reprise en première page d'1 autre journal appartenant au même groupe, voire au même homme et qui contrôle également 1 chaîne de télé privée. voilou voilou... je sais que ça n'apporte pas grand chose au débat, désolée.

    sinon quand je l'ai lu, je me suis posée 1 question à savoir le lien entre superstition et véritable croyance quand on est sportif de haut niveau, surtout quand on les voit se signer, embrasser la pelouse et autres simagrées... parce qu'il me semble, si on est véritablement croyant, que les pratiques se font tranquillment, sereinement et sans emmerder lien là exiger 1 imman, remuer ciel et terre pour se l'adjoindre et autres balivernes pendant 1 compét sportive hyper importante, em...er le groupe, etc. tient plus de l'obsession (ou de la superstition) que de la véritable foi d'ou mon interrogation. le mélange des 2 tendances peut, peut-être, expliquer ce comportement irrationnel, mais bon ça n'engage que moi. ou bien sont-ce des pratiques nouvelles auxquelles je ne comprends rien du tout...

  • vert75 le 01/07/2002 à 10h12
    cette priere bresilienne etait plutot spectaculaire , c'est ainsi que je l'ai ressenti d'abord mais comme je suis loin d'etre aussi croyant que la moitié d'un bresilien je ne peux m'y identifier; toutefois je trouve que jesus n'a absolument rien à voir avec un ballon de foot et je reste sidéré que des croyants comme on en a vu sur la pelouse mette tant de foi dans leur victoire; qu'est-ce que ca doit etre quand ils baptisent un bébé ou celebre la mort; je rappelle que le brésil laisse tuer ses enfants orphelins dans les rues; bon excuzez pour le raccourci, mais meme en étant non croyant, je peux dire que cette manifestation de foi est déplacée même si on peut la comprendre bien sur; tous les curés du monde ne réagissent surement pas de la meme manière!
    ce petit exces bresilien se transforme en délire absolu côté turc; je provoque à peine en me demandant si la participation d'Israel à une coupe du monde est possible (sécuritairement)

  • Resist le 01/07/2002 à 11h18
    est-ce que quelqu'1 a parlé de fait d'armes, de menaces ou de mort ou est-ce que dès qu'on aborde la religion musulmane, il y a des relents de rejet et cette manière latente et nauséabonde de croire qu'islam rime systématiquement et définitivement avec violence. en lisant l'article et en pensant et aux brésiliens et aux turcs, en m^me temps qu'à nombre de sportifs qui sont toujours en train d'embrasser quelque chose ou de se signer, j'ai plus parlé d'1 croyance populaire mêlée de superstition qu'à 1 foi véritable, ou que les 2 sont tellement imbriquées qu'on arrive plus à démêler le vrai du faux, mais peut-être que je me trompe. maintenant, juste pour te rassurer vert75, avec les états-unis qui ont participé à cette compét, la sécurité, parait-il, était au maximum, donc tu peux imaginer, tout seul et comme 1 grand, 1 réponse s'il en était besoin.
    quand au brésil qui tue ses enfants, c'est vrai que c'est 1 réalité, mais dont la plulpart des brésiliens s'en passeraient bien, j'en suis sûre. le pouvoir possède la richesse, les armes et le mépris suffisant pour pratiquer ce genre d'assassinats sur des gens (dont 80 % sont noirs) dépossédés de tout et qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et qui n'ont que la religion pour croire encore en des lendemains synonymes d'espoir. ceci expliquant peut-être cela.

  • houbahouba le 01/07/2002 à 12h14
    L'Allemagne n'a pas fait une mauvaise finale et il est un peu cruel que leur meilleur joueur de tout le Mondial (KAHN) ait précipité la défaite de la Manschaft.

    Concernant la prière des Brésiliens pour simplifier, je pense qu'effectivement avec notre culture "judéo-chrétienne" nous aurions peut-être un peu moins accepté une démonstration identique venant de musulmans ou d'autres confessions religieuses. A tort, peut-être.

    Ensuite les personnes croyantes demandent à Dieu un peu de soulager la peine de l'Humanité et beaucoup de les rendre heureux, donc il n'est pas surprenant qu'elles Le remercient après un bonheur comme une victoire en Coupe du Monde.

    Les joueurs de foot ne sont pas si différents des autres hommes….


  • enzo le 01/07/2002 à 13h45
    Le problème ce serait plutôt que de nombreux footballeurs sont enrôlés par de "nouvelles églises" florissantes au Brésil et qu'on ne sait pas bien ce que certaines recouvrent...


    Mondial-2002 - Le Penta, Dieu et les Athlètes du Christ

    Par François CASTERAN


    RIO DE JANEIRO, 1er juil (AFP) - La cérémonie d'action de grâces des joueurs brésiliens de football sur le stade de Yokohama après la conquête de leur cinquième titre - le Penta - a étonné le monde entier mais n'a pas surpris au Brésil où, de plus en plus, chacun proclame ouvertement sa foi.

    Comme dans tous les pays catholiques et de tout temps, les joueurs de football se signent en entrant ou en sortant du terrain mais récemment, sous l'influence des églises dites "évangéliques", on exprime sa foi en s'agenouillant sur le terrain pour louer le seigneur après un but imparable dans la lucarne ou en levant son maillot pour révéler un "Dieu est mon guide" sur un T-shirt.

    Les églises "évangéliques", notamment l'"Assemblée de Dieu" (4,5 millions de fidèles", l'"Eglise universelle du Royaume de Dieu" (2 millions) ou encore la "Congrégation Chrétienne du Brésil" (2,2 millions) gagnent rapidement du terrain sur l'Eglise catholique.

    Quelle était la proportion dimanche de joueurs de la Seleçao catholiques, évangéliques ou des deux, comme c'est souvent le cas au Brésil ? Difficile de le dire.

    Mais, selon l'hebdomadaire Veja, l'Association des Athlètes du Christ fondée par l'ex-pilote de courses automobiles, Alex Dias Ribeiro, compte aujourd'hui 10.000 inscrits dont la moitié des joueurs de l'équipe de football du Sao Caetano, l'équipe révélation de ces dernières années. "Le climat dans le monde du sport est devenu moins hostile depuis la création des Athlètes du Christ", affirme son fondateur.


    Electorat incontournable

    Ce que confirme l'ancien sélectionneur brésilien Carlos Alberto Parreira. "Généralement ces joueurs (membres de l'association) ont des comportements plus sains et des attitudes plus positives que les autres", dit-il à Veja.

    Les "évangéliques" touchent tous les milieux et toutes les classes socio-économiques et à l'approche des élections générales d'octobre, elles sont incontournables et les candidats font les yeux doux à toutes ces églises.

    Pour Anthony Garotinho (socialiste populiste), ancien gouverneur de Rio de Janeiro et candidat à la présidence de la République, les églises évangéliques et leurs fidèles constituent l'essentiel de son électorat.

    Un électorat que lui est disputé âprement par le candidat du Parti des Travailleurs (PT, gauche) Luiz Inacio Lula da Silva, qui compte déjà dans ses rangs de très nombreux "évangéliques".

    Les livres et la musique donnent à ces églises un revenu de quelque 200 millions de dollars (autant en euros) par an.

    La musique "gospel" est florissante. Cinq nouveaux CD sont lancés chaque mois. Le dernier disque de la chanteuse "évangélique" Cassiane s'est vendu à un million d'exemplaires, soit l'équivalent de tous les disques réunis du prêtre catholique Marcelo Rossi et de l'une des chanteuses les plus populaires au Brésil Marisa Monte.

    Parmi ces chanteuses de gospel à succès on trouve Assiria Nascimento qui n'est autre que la femme du "roi" Pelé.


  • Amazigh le 02/07/2002 à 02h06
    Je vois pas Vert75 (change de couleur STP avec tes idées à vomir tu ne fais pas honneur à ma ville) pourquoi tu fais un parrallèle entre le "délire" des Turc (même s'il n'y a eu aucun propos anti-israélien) et une éventuelle participation des israéliens au mondial et pas avec le"petit excès" des brésiliens! Les 2 attitudes sont pour moi le fait d'extrémistes.

  • Raul de Madrid le 02/07/2002 à 05h05
    Resist disait :"parce qu'il me semble, si on est véritablement croyant, que les pratiques se font tranquillment, sereinement et sans emmerder lien là exiger 1 imman, remuer ciel et terre pour se l'adjoindre et autres balivernes pendant 1 compét sportive "
    Il faut quand même remettre les choses dans leur contexte.
    Premièrement, la prière du Vendredi n'est pas une prière qui se fait en tête à tête avec soi-même, mais plutôt en collectivité avec un discours d'un imam avant puis une prière mené par le même imam. Ce n'est pas une tradition, mais, c'est, si je me souviens bien écrit dans le Coran ou cela a été dis par le Prophète.
    Deuxièmement, on parle d'Hakan Sukur qui prend des initiatives ou qui fait des caprices, mais, je pense qu'il n'a été que le porte parole d'un ensemble de joueurs surement majoritaire désireux de bien pratiquer leur religion.
    Troisièmement, il faudrait quand même relativiser ce genre d'articles. D'abord, on ne connait pas ce journal ni ses penchants (tabloid, journal fan du club de Besiktas,...), ensuite, les rumeurs enflent parfois très vite et sont relayé par des jouranux avides de vente (histoire du Sheraton dans le Parisien, histoire des Sénégalais avec les Call Girls, ...).

    Enfin, qu'est-ce que ça coute de ramener un Imam pour la prière du Vendredi. Un peu d'argent, un peu de temps à le chercher mais si ça leur fait du bien moralement, c'est toujours ça de gagné pour les mettre dans de bonnes dispositions pour jouer.

La revue des Cahiers du football