Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Carte postale d'Afrique du sud

Nos envoyés spéciaux au Mondial ont suivi les Bleus, mais préféré regarder ailleurs: dans les rues ou aux abords des stades, d'où ils ont rapporté une sélection d'images tout en couleurs.
Auteur : Rémi Belot (avec C. Picard) le 9 Juil 2010

 


reportage_1.jpg

On a souvent dit qu’en Afrique du sud, le "soccer" (puisque c’est ainsi qu’on l’y nomme) était le sport des Noirs. C’est exact. Mais si la déferlante publicitaire autour des Bafana Bafana a véhiculé l’imagerie d’une "nation arc-en-ciel" unie derrière son équipe cela, pour une fois, ne relevait pas (totalement) du cliché. Il fallait voir le nombre de Blancs portant la tunique jaune de la sélection nationale, les jours de match, pour comprendre l’engouement qu’a suscité cette Coupe du monde sud-africaine. Alors bien sûr, cet enthousiasme peut aussi rappeler le leurre de "la féminisation" du football français post-98. Que restera-t-il de cette ferveur pour le football une fois cette 19e édition refermée?


reportage_2.jpg

Chaque Coupe du monde est l’occasion pour le pays hôte de porter haut les couleurs de son pays. Cette édition n’a pas manqué à la tradition, les Sud-africains poussant très loin leur patriotisme sportif. A chaque coin des rues, des vendeurs ambulants proposaient ainsi la panoplie du parfait supporter Bafana, tentant de fourguer aux conducteurs de classiques petits drapeaux à fixer aux fenêtres de la voiture ou ces très originales "moufles de rétroviseur". Autres produits dérivés: les manches amovibles aux couleurs de chaque pays engagé, gadget bien utile pour porter sous le maillot à manches courtes de son équipe fétiche, par moins trois degrés Celsius un soir de juin à Pretoria ou Polokwane.


reportage_3.jpg

Avec deux stades, la ville de Johannesburg est évidemment la plus représentée dans cette Coupe du Monde: paradoxalement, c’est l’un des endroits ou la folie footballistique a probablement le moins pris. La faute à une conception urbaine peu propice aux rassemblements de masse (pas réellement de centre-ville, avec des quartiers nombreux reliés entre eux par des autoroutes ou de grandes artères) et à l’insécurité de la cité.


reportage_4.jpg

C’est sans doute au Cap que la plus grande fête populaire aura eu lieu durant ce mois de football en Afrique du sud. Loin de l’ambiance vaguement paranoïaque de Johannesburg, la "Mother City" a accueilli, la veille de l’ouverture du Mondial, une foule immense qui a débordé de l’enceinte de la très officielle "Fan Fest de la Fifa" pour envahir les rues du City Bowl, le centre-ville.


reportage_5.jpg

Le jour J, les coups de canon qui sonnent traditionnellement à l’heure de midi ont été accompagnés d’un concert de vuvuzelas dans les rues de la ville, passants, commerçants, conducteurs et même policiers participant à la cacophonie.


reportage_6.jpg

Magnifique enceinte posée aux pieds de la Table Mountain, le Green Point Stadium du Cap s’avère en fait être un stade plutôt décevant une fois à l’intérieur: une architecture finalement quelconque qui rappelle fortement celle du stade de France, la piste d’athlétisme en moins. Même topo niveau ambiance: Français et Uruguayens, en nombre largement moindre que les nombreux habitants du Cap venus assister à la première rencontre de la Coupe du monde dans la "Cité Mère", n’ont pas su faire vibrer les tribunes. Peu aidés, il est vrai, par un spectacle décevant.


reportage_7.jpg

A Polokwane, la "bataille" des supporters n’a pas eu lieu. Déjà très discrets quelques jours avant au Green Point Stadium du Cap, et évidemment noyés dans la masse au milieu des milliers de fans sud-africains à Bloemfontein quelques jours plus tard, les supporters tricolores n’ont pas fait le poids face à leurs homologues mexicains lors de la 2e rencontre de poule. Ni quantitativement (plus de 10.000 supporters sud-américains dans le stade), ni qualitativement…

reportage_8.jpg

Réactions

  • Sir Sourire le 10/07/2010 à 12h07
    :lol:

  • Etienne Mattler le 10/07/2010 à 13h32
    Sir Sourire
    samedi 10 juillet 2010 - 12h07
    :lol:

    -------------
    J'aurais plutôt tenté un :abovegnah:, dans ces circonstances.

  • manuFoU le 10/07/2010 à 18h06
    s'il vous manque des images pour HS spécial coupe du monde, j'en ai quelques centaines sur ma carte mémoire !

    vous auriez du pousser jusqu'à prétoria, c'est autrement plus agréable que johannesburg.

  • manuFoU le 10/07/2010 à 18h07
    pour (votre) H...

  • Diego Madonna le 12/07/2010 à 15h38
    Je suis d'accord avec les auteurs sur la comparaison entre Johannesburg et Cape Town.
    Ayant suivi la sélection algérienne, j'ai démarré mon voyage à Polokwane qui, passée 18 heures, est une ville fantôme. On se demande comment ils ont pu accueillir des matchs de Coupe du monde et à quoi va servir ce stade. J'ai ensuite été à Johannesburg où je n'aurais pas pu deviné que cette ville recevait la Coupe du Monde si je n'avais pas été dans un hotel avec des supporters des 5 continents.
    Par contre, cape Town est une ville magnifique dans une région toute aussi magnifique où la fête a eue lieue chaque soir à Long Street et sur le Waterfront. Je garde d'excellents souvenirs de cette ville.
    J'ai fini mon voyage à Pretoria, petite ville où il est facile de se déplacer en journée mais qui donne l'impression d'être coupée en deux avec un côté Est où étaient la plupart des hôtels accueillant les supporters et un coté Ouest, moins safe, où il y avait moins d'animation.

La revue des Cahiers du football