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Dopage : la FIFA regarde ailleurs

En football, personne ne veut savoir la vérité en matière de dopage. Surtout pas les pouvoirs sportifs, à l'image de la FIFA qui retarde sa collaboration avec l'Agence mondiale antidopage. Une démission qui trahit une sombre réalité?
Auteur : Julie Grémillon le 15 Mai 2001

 

Après les étranges manœuvres conjointes du CIO et du Comité Paris 2008 pour parvenir à un protocole de lutte antidopage sous contrôle (voir Gazette47), Le Monde du 10 mai nous apprend que la FIFA traîne des pieds pour collaborer avec l'Agence mondiale antidopage, et esquive la signature d'une convention qui est pourtant prête depuis des mois. On comprend de mieux en mieux pourquoi l'AMA, qui est issue d'une volonté des gouvernements, embarrasse autant les instances sportives internationales, qui empêchent manifestement toute tentative de faire vraiment la lumière. L'AMA n'a pourtant pas vocation à empiéter sur les prérogatives des pouvoirs sportifs (elle ne peut procéder à des contrôles ni prononcer des sanctions). Leurs réticences révèlent au mieux l'idée que les responsables sportifs se font de la situation, au pire leurs certitudes sur cette situation.

Au-delà des belles paroles dont il est le spécialiste, Blatter, l'homme qui crie au scandale quand les scandales éclatent, a certainement toutes les raisons de redouter une remise en cause de la quasi-impunité dont bénéficie le football, inexplicablement considéré comme préservé d'un dopage massif ou organisé, voire "seulement" marginal.
Car il ne faut pas croire que le cyclisme serait une exception, et le football une autre. Si le vélo est allé au bout d'une logique de dopage radicale (comme d'autres disciplines à d'autres époques), le football professionnel d'aujourd'hui —qui voit les enjeux économiques exploser, l'intensité athlétique augmenter et où personne n'a de scrupules à charger les calendriers— réunit lui aussi toutes les conditions d'un basculement. La moindre de ces conditions n'est pas l'indigence des dispositifs de contrôle, sont responsables les autorités sportives. Le suivi longitudinal n'est ainsi toujours en place en dans le football français, alors que la loi l'impose. Dans ce contexte de permissivité organisée, l'offre existe, la demande existe, et le marché n'existerait pas?

Le football professionnel et les confédérations ont mille fois les moyens de financer de véritables programmes de détection. Le fait que rien de significatif n'est entrepris est accablant et suggère que s'attaquer vraiment au dopage reviendrait peut-être à remettre en cause les fondements de ce spectacle si rentable, dont la "qualité", au rythme actuel des compétitions, n'est peut-être pas étrangère à quelques adjuvants. La "manifestation de la vérité" sur le dopage dans le football a des chances de se produire inversement proportionnelles au courage politique de ses dirigeants, selon leur conception de "l'intérêt supérieur" qu'ils se font de ce sport.

Et pour mieux mesurer cette force de résistance, chacun peut se demander comment il réagirait à l'annonce de contrôles positifs concernant des joueurs de l'équipe de France… Qui veut vraiment savoir?

Réactions

  • Pluloinqueleboudunez le 18/05/2001 à 08h23
    mlt,sur la finale Parme-OM99, tu noud dit que les parmesans ne sont pas dopés, c'est l'OM qui n'a pas de fond de jeu.
    C'est OK. Le problème c'est que l'on rencontre la même différence ahurissante contre les girondains en Demi-finale. Le cru de Bordeaux99, es tu sur qu'il n'avait aucun fond de jeu?
    Il prennent pourtant un 6-0.

  • Batigodo le 18/05/2001 à 10h16
    Je trouvais le Parme 97-98 nettement plus paranormal sur le rythme de jeu. Durant Parme-Bordeaux, les Girondins avaient craqué et en face c'était un autre Parme qu'aujourdh'ui, Crespo,Chiesa, Veron n'ont pas véritablement été remplacés. Il faut ajouter qu'une contre-expertise avait été réalisé prouvant que le premier test avait été faussé volontairement: on a jamais trouvé le coupable mais Malesani avait ouvertement critiqué la Juve et Moggi plus particulièrement.

  • MLT le 21/05/2001 à 09h59
    Pluloin... les girondins avaient sombré lors de la demi finale retour à Parme. Ce n'était pas une question de fond de jeu, mais sans doute l'inexpérience ou la pression.
    Ce Parme là leur était supérieur même s'ils les avaient brillament accrochés au match aller.
    On ne peut pas expliquer ces défaites par le dopage présumé de l'équipe italienne.
    Les suspicions de dopage ont en tout cas permis à Courbis de faire le fanfaron sur 'Goldorak' Veron et essayer de se dédouaner de la défaite de Marseille en finale.

La revue des Cahiers du football