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Gaceta de la Liga - Jornada 25

Le Barça recolle à un Real qui s'est oublié contre Getafe, Schuster répond à son président qui lui fait la leçon, le Depor sursaute, Henry soigne sa popularité... La Gaceta est riche comme un Fantastico.
Auteur : Antoine Faye le 29 Fev 2008

 

clasificacion5a.jpgLes résultats

Sevilla-Saragosse : 5-0
Barça-Levante : 5-1
Osasuna-Atlético : 3-1
Deportivo-Espanyol : 2-0
Racing-Almería : 1-0
Valence-Recreativo : 1-1
Majorque-Betis : 1-1
Real Madrid-Getafe : 0-1
Murcie-Valladolid : 0-1
Athletic-Villarreal : 1-2



Les gestes de la journée

• La talonnade de Xavi pour Lionel Messi, pour le deuxième but barcelonais.
• La passe plein axe de Valerón (Depor) pour Bodipo.
• La feinte de frappe de Juanma (Levante), qui met deux Barcelonais dans le vent, et envoie une balle décroisée sur la base du poteau.


Les antigestes de la journée

• La série de jongles de José Antonio Reyes, ponctuée par une passe en retrait pour les attaquants adverses.
• La non-reprise de Samuel Eto’o, à peu près seul aux six mètres, et pourtant impeccablement servi par Messi.



Real-Getafe : voulez-vous Uche avec moi?

"Lundi, le Barça ne sera pas à deux points". Prononcée vendredi en conférence de presse, cette prophétie de Bernd Schuster deviendra à coup sûr un must de l’efficience. Le lundi matin, le Real avait perdu sa marge sur le Barça, en l’espace de quatre matches.
Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour gagner: la confiance inébranlable de l’entraîneur allemand, évidemment, et les absences de Granero et De la Red, interdits de match pour appartenir au Real – qui impose systématiquement cette clause à ses anciens pensionnaires. Bref, non seulement le Real ne pouvait pas perdre, mais en plus, Getafe n’avait pas les moyens de gagner. Comme une vague péripétie dans la tranquille conquête du titre de Liga acquis le 23 décembre dernier.

Le Real, nanti de onze victoires consécutives en championnat dans son bunker de la Castellana, n’avait donc aucune raison sérieuse de craindre les banlieusards de Getafe. “Laudrup suit mon style”, indiquait le maître Schuster, confiant en sa supériorité sur son élève. Schuster, en son temps, avait perdu avec Getafe, mais fait chuter Luxemburgo.
Sauf que le destin est capricieux… Et si l’an dernier, la Liga a basculé en une poignée de seconde, le Real a reçu la monnaie de sa pièce. À la 63e minute, Arjen Robben marque sans se soucier du hors-jeu indiqué par l’arbitre du match. Insouciants jusqu’au bout, les Madrilènes courent célébrer ce but, comme si de rien n’était.
Sauf que Berenguer joue immédiatement le coup franc. Les banlieusards montent à l’assaut de la capitale, et se présentent pour un quatre contre deux. L’action est mal jouée (décalage à droite, puis à gauche), manque d’avorter par deux fois, mais finalement, Uche, profitant du surnombre, trompe un Casillas plongeant pour la forme. Stupeur et colère au Bernabeu… (0-1)

Le but a surtout permis au public de rentrer dans le match. Mais pas aux joueurs, qui n’ont pas sollicité Abbondanzieri avant l’heure de jeu. Et la fin du match a replacé le Real face à ses démons. Orphelins de Robinho, les Madrilènes ont étalé leur traditionnelle incapacité à produire du jeu lorsqu’ils sont maîtres du ballon, ne se créant qu’une demie occasion peu de temps avant la fin, par Higuaín, contre quatre pour les joueurs de Laudrup. La Liga est relancée.





Un Barça en trompe-l'œil

Sur la lancée de son exhibition écossaise, le Barça n’a pas fait dans la demi-mesure contre le dernier de la Liga. Un match a priori facile, pour lequel Rijkaard s’est séparé de Thierry Henry et Rafa Márquez, envoyés en tribunes, en vue de la Coupe du Roi.
Levante aura fait illusion pendant une mi-temps. Jusqu’à ce que Messi, récupère une talonnade inspirée de Xavi et expédie une frappe sèche au ras du poteau de Kujovic. En prenant l’avantage (2-1), les Barcelonais ont évité de sentir des sueurs froides. Et Messi a dynamité le match en offrant deux buts sur un plateau à Samuel Eto’o.

Le Camerounais, auteur d’un hat-trick, a éclipsé le retour d'un Ronaldinho correct sans être brillant et sorti sous les applaudissements polis d’un Camp Nou qui n’a pas oublié d’ovationner Bojan, son remplaçant. L’ampleur de la victoire est trompeuse: l’écart entre les deux équipes est très supérieur à celui du tableau d’affichage, mais les Catalans n’ont cadré que huit fois en quatre-vingt dix minutes. Mais ce Barça grandit sans pour autant perdre la tête.





L’Atlético sombre

Dans la course à l'Europe, un petit miracle s’est produit… Les trois poursuivants du Barça n’ont pas tous perdu. Villarreal a en effet vaincu Bilbao dans son antre de San Mamés (1-2), en profitant de la baisse de régime des Basques, souverains en première mi-temps.

L’Atlético, pour sa part, a définitivement sombré. Défaits à Osasuna (3-1), les Colchoneros ont connu une entame de match catastrophique (deux buts encaissés dans les premières minutes) et marquent encore le pas, malgré un but splendide de Diego Forlán.

L’Espanyol, logiquement vaincu par le Depor (2-0), est désormais à cinq points des hommes de Pellegrini. Les Blanquiazules, désormais sixièmes, ont été rejoints par la meute luttant pour les places qualificatives en Coupe de l’UEFA et dépassés par Séville. Les Andalous ont surclassé Saragosse en vitesse et en qualité (5-0). Le Racing venu à bout d’Almeria, se place dans une belle position d’attente, mais qui – certes – ne donne droit à rien pour le moment.



Le Depor s'offre de l'espoir

Grâce à sa victoire aux dépens de l’Espanyol, le Depor peut encore croire au sauvetage. Les impulsions de Lafita ont eu raison de Barcelonais en pleine crise… La principale anecdote réside dans la titularisation de Dudú Aouate, bien que voilà plus d’un mois, Lotina, l’entraîneur du Depor, avait fait de Fabricio son titulaire officiel jusqu’à la fin de saison.

Dans leur lutte pour le maintien, les Galiciens ont repris des points sur tous leurs concurrents. Aux défaites de l’Athletic et Saragosse, se sont ajoutés les matches nuls du Betis (1-1 à Majorque) et du Recreativo Huelva (même score, mais à Valence).

Outre Levante, le club de Murcie connaît des heures difficiles. Voyant leurs protégés englués à l’avant-dernière position, les supporters ont élu souverainement leur victime expiatoire: Lucas Alcaraz, l’entraîneur, dont la vox populi a réclamé la démission, lors du match contre Valladolid (défaite 0-1). L’avenir de celui-ci, sévèrement compromis, ne tient désormais qu’au seul bon vouloir de son président, et de sa capacité à lui trouver un remplaçant…



L’orgueil en Bernd

Ramon Calderón a-t-il trouvé son maître? Adepte du verbe fort et du mot de trop, le président madrilène est tombé sur os en la personne de Bernd Schuster. L’Allemand, habitué à la formule courte et dépourvue de nuance, a commis ce vendredi un brillant acte d’insoumission hiérarchique.
Calderón, adepte de l’esprit chevaleresque – surtout en cas de victoire – s’émut, jeudi dernier, des critiques parfois très limites que l’entraîneur madrilène adressa au corps arbitral.

“Les excuses de malchance, de blessures et d’arbitrage sont indignes d’une grande équipe, et nous sommes une très grande équipe”, soulignait Calderón avant de conclure que “nous sommes l’équipe la plus grande, mais il n’est pas bon de se plaindre”.
Dès le lendemain, les journalistes présents à Valdebebas, le centre d’entraînement du Real, ont voulu savoir si Schuster partageait l’opinion présidentielle. La réponse fut claire et concise : “Peut être … mais je continuerai à me plaindre…"



Le désordre du Temple Soler

L’heure du jugement a sonné pour le FC Valence. Faute de trouver un accord avec son ex-capitaine, David Albelda. Le club che a donc troqué les bancs de touche pour ceux de la chambre sociale numéro 13 du Tribunal de Valence, qui examinait la demande de rupture de son contrat par David Albelda.

Cette audience a rapidement trouvé son vainqueur: le ridicule. D’un côté, Albelda, ex-capitaine de l’équipe, accuse le président, Juan Soler, d’avoir demandé à Ronald Koeman, l’entraîneur, de l’écarter du groupe professionnel et de ne plus le faire jouer jusqu’à la fin de la saison.
En conséquence de quoi, Albelda demande deux choses: que son contrat soit rompu pour pouvoir librement signer dans un autre club, avec lequel il pourra jouer, et une toute petite provision de soixante millions d’euros de dommages et intérêts, pour rester digne. 

Le club, pour sa part, se refuse à perdre le joueur. Et rejette la rupture du contrat puisque Albelda a été victime d’une décision de l’entraîneur, prise sur la foi de critères sportifs, et non sur la demande expresse de son employeur… Bref, Albelda est devenu mauvais, n’a aucun droit pour être titulaire plus qu’un autre, mais n’est pas pour autant libre et gratuit.

Le juge a mis fin à l’audience avec un rêve de supporter: “Je serais enchanté que vous passiez dans mon bureau et trouviez un accord”. Toutefois, si Juan Soler semble en mesure de passer un accord, ce n’est pas pour mettre un terme à cette affaire, mais bien pour quitter de manière définitive le FC Valence. Premier actionnaire du club, la famille Soler, qui possède environ 35% des titres du club, a officiellement confirmé son désir de les vendre, pour un prix avoisinant les 65 millions d’euros (auxquels il faut ajouter la bagatelle de 300 millions d’euros de dettes).



Des chiffres


100%. La titularisation du joueur argentin de Valladolid, Sebastián Aguirre. est un petit évènement en soi, puisque c’est la première fois depuis quatre mois que les Pucelanos ne présentent pas un onze de départ 100% espagnol. En relevant ce détail, les médias locaux oublient curieusement le cas de l’Athletic Bilbao, qui connaît cette situation depuis un peu plus d’un siècle (si l’on excepte la présence ponctuelle de Français originaires du pays basque). Preuve qu’il est difficile de demander aux médias espagnols de considérer un Basque comme un Espagnol à part entière.

308. En millions d’euros, la différence de budget entre le Real Madrid et Getafe.

678. Nombre de minutes durant lesquelles Diego Alvés, gardien d’Almería, est resté invaincu. L’une des dix meilleures marques de l’histoire de la Liga.



Ils ont dit

“Nous avons commis une erreur de gosses de quatre ans” – Guti.
“Il faut réfléchir” Javier Aguirre, après la défaite de l’Atletico, à Osasuna.
• “On n’a pas été bons … ni derrière, ni au milieu, ni devant”. Ernesto Valverde, chaque fois plus original dans ses analyses de défaite.



La minute éducative de Thierry Henry

Interrogé par le journal Sport (23 février), Thierry Henry explique en quoi le public barcelonais diffère de celui d’Arsenal: “Non [je ne suis pas habitué à cette passion]. Ici, tu as l’impression de jouer pour une région, pour un pays. Les gens te le font sentir, le revendiquent dans les rues. Ils aiment le Barça et te le font savoir. (…) Ils te transmettent cette croyance dans le club, (…) c’est quelque chose d’extraordinaire pour eux, et ça a quelque chose d’émouvant pour un footballeur”.


Ils ont écrit

"L’Athletic n’a pas profité de la meilleure demi-heure de sa saison" – Marca.
"L’Espanyol fait le ridicule devant le Depor" – Sport.
• Détaillant les aspects tactiques du match du Barça, pour le journal Sport, Pichi Alonso remarque: "Il est clair que l’équipe est aux mains de Messi (…). Ronaldinho continue sa progression, et tente de rendre au public ce qu’il lui a toujours donné".



L'équipe type

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L'équipe pauvre type

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Ces sélections sont établies sur la mauvaise foi des classements de la presse madrilène (AS et Marca, qui notent sur 4) et catalane (Sport, qui note sur 10) pour 50% de la note finale chacune.

Réactions

  • pavlovitch le 02/03/2008 à 10h13
    Raspou >> bien dit. J'ai comme l'impression également que ce sont plutôt les Basques qui se placent comme des citoyens à part que les Espagnols qui etc.

    ...

    Je viens de penser à un truc, Granero et De la Red, franchement si j'étais président du Getafe je les aurais fait jouer contre Madrid, la clause du contrat de prêt est non seulement scandaleuse mais elle a sans doute aucune validité juridique. C'est tout de même hallucinant qu'un club achète la moitié des joueurs sur le marché des transferts pour ne pas les utiliser, mais les empêcher quand même de jouer contre lui. Et si le Getafe menaçait le Real pour le titre, ils leur interdiraient de jouer les matches de championnat restant?

    Bref les faire jouer quand même, ça aurait pas mal d'avantages: notamment les journalistes de Marca pondraient par dizaines des articles délirant de mauvaise foi, qu'on relirait bien au chaud dans les longues soirées d'hiver, pour se redonner le sourire. Et ça ferait peut-être comprendre au Real qu'il y a des limites et que leur politique de transfert est à revoir.

    Madrid refuse par la suite de nous prêter des joueurs? On refuse de lui vendre les futures stars de la Liga / l'entraîneur, etc.

    C'était ma minute nécessaire d'idéalisme chevaleresque.

    Ecrit dans le souvenir de Morientes éliminant le Real de la LdC il y a quelques années...

  • FPZ le 03/03/2008 à 08h23
    C'est exactement ce qui s'est passé en 2002-2003 avec Pedro Munitis, prêté à Santander :

    Munitis et les dirigeants du Racing (Pitterman) ont pris le risque de désobéir, et le Real a perdu 1-0 sur un but magnifique... de Munitis, bien évidemment...

    Il s'agit en fait d'une clause "tacite" et historique, elle ne figure pas dans les contrats de prêts mais est clairement demandée (exigée) par les dirigeants madridistes.
    L'argument du Real repose sur le fait que le salaire joueur est payé pour partie par le club où il évolue, et pour partie (souvent plus de 50 %) par le Real lui-même...


  • pavlovitch le 03/03/2008 à 11h48
    Couillu ce Pitterman! Bon si on pense que le Real paie en partie le salaire du joueur, on comprend que ça les soûle un peu de se voir battre par ce même joueur. Mais finalement c'est ce rôle de papa de la Liga qui est gênant, après on a l'impression qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent avec les autres clubs s'ils commencent par leur fournir leurs meilleurs éléments.

    Ils n'ont qu'à arrêter d'acheter autant de joueurs pour rien en faire, comme ça les prix monteront moins haut, et les joueurs seront disponibles pour d'autres clubs. Et le Real jouera avec ses propres joueurs, face aux propres joueurs des autres équipes. Ça me semble plus sportif.

La revue des Cahiers du football