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Gaceta de la Liga : jornada 35

Auteur : Antoine Faye le 7 Mai 2008

 

clasificacion_35.jpgLes résultats

Barcelona-Valence : 6-0
Atlético-Recreativo : 3-0
Seville-Valladolid : 2-0
Villarreal-Getafe : 2-0
Racing-Murcie : 3-2
Saragosse-Deportivo : 1-0
Almería-Betis : 1-1
Levante-Espanyol : 1-1
Osasuna-R. Madrid : 1-2
Athletic-Majorque : 1-2


Des Cibeles, et beaucoup de bruit

L’histoire se répète. À l’heure où le rendez-vous entre Raúl et la déesse Cibeles se noyait dans la pluie de Navarre, le Real – à dix contre onze – a vaincu le déluge pour s’offrir son 31e titre de champion d’Espagne. Une victoire au forceps (1-2), dans les derniers instants, qui rappelle le Madrid capellien qui arrachait le titre la saison dernière.

Union sacrée
En déplacement à Osasuna, le Real s'est imposé au terme d'un match qui – comme souvent – a reflété sa saison: une victoire ennuyeuse, mais obtenue grâce une volonté indiscutable. Car de la même manière que l’union sacrée régnant dans le vestiaire a permis à Capello de mener le Real au titre l’an dernier, le Real de Schuster a également tiré parti des bienfaits de la cohésion du groupe.
C’est donc au stade Reyno de Navarra que le Real a porté l’estocade. Un match curieux, où les deux équipes semblaient se contenter d'un résultat nul, offrant aux spectateurs une première mi-temps totalement insipide. Au retour des vestiaires, l’expulsion de Cannavaro a pourtant galvanisé les Navarres pour quelques instants, avant que le Real ne reprenne la main.

gaceta35_marca.jpgD'un soupir
Bien que laminés physiquement, les joueurs de Ziganda ouvrent le score à huit minutes de la
fin, sur un penalty de Puñal. À Madrid, las Cibeles se vide, et les ouvriers municipaux commencent à démonter le podium prévu pour la réception des champions.
Le temps d’un soupir et le match bascule. Robben, le transfert vedette de l’été –pas très bien accueilli d'ailleurs – égalise de la tête (une première, aux dires du joueur). Auteur de la passe décisive, Gonzalo Higuaín, dans l'angle droit de la surface, donne l’avantage aux Merengues, deux petites minutes plus tard. La Liga reste à Madrid.
À 3h15, devant 100.000 fidèles, Raúl embrasse la statue emblématique du madridisme, dans un vacarme assourdissant. Servies par une sono à faire pâlir les Rolling Stones, les festivités ont tenu éveillée une bonne partie de la ville, à son grand dam. Le Real n'a jamais été connu pour la modestie de ces triomphes.






Jaunes et jolis

Peu de temps avant le sacre définitif des Merengues, Villarreal a remporté un succès précieux (2-0) face à un Getafe démobilisé et dont le maintien n'est pas encore assuré. Les joueurs de Pellegrini ont tué le match grâce à un doublé de Nihat dans les derniers instants de la première mi-temps. Si cette victoire repoussait de quelques instants le titre madrilène, elle permettait surtout aux coéquipiers de Pires de garder leur destin entre leurs mains, en vue d'une qualification directe pour la Ligue des champions, au détriment du Barça.



Colère au Camp Nou : le ton à la Catalane   

Les Blaugranas, s'ils ont soigneusement poli leur goal-average en démolissant Valence (6-0) restent en crise. Tout juste revenus du rêve (?) européen, les supporters catalans n'ont pas spécialement apprécié la victoire fleuve des leurs, qui ont démontré une nouvelle fois qu'ils ont souvent plus de talent que de motivation. À l'image de ce constat, Thierry Henry, qui a attendu le premier match sans enjeu de la saison pour faire une bonne prestation.

Eto'o et Deco sautent la haie
Si la lutte pour la deuxième place semble perdue depuis le match de la Corogne, la venue de Valence aura au moins permis à Frank Rijkaard de déterminer quels joueurs auront le douteux privilège d'affronter le Real de Madrid au Santiago Bernabeu. Samuel Eto'o et Deco, qui ont tout deux obtenu leur cinquième carton jaune, n'auront pas le funeste honneur de faire la haie d'honneur au nouveau champion.

Du côté du public, la colère gronde. Nombreux furent les pancartes et les quolibets à l'encontre des joueurs et de la direction. Une rénovation en profondeur du Barça s'impose. Ce lundi, Johan Cruyff demandait une reconstruction sans influence extérieure. Toujours est-il que cinq à six recrues devraient rejoindre le Camp Nou. Toute la difficulté consistant à trouver une porte de sortie honorable aux nombreux poids morts de l'effectif.





La guerre de trois aura bien lieu

À l'abri de ces vaines querelles, la Liga brûle encore de deux feux. D’abord celui de la quatrième place qui qualifie son possesseur pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Le duel à trois qui mêle l'Atético, le Racing et Séville garde tout son charme. Chacun des trois prétendants a pris les trois points le week-end dernier. L'Atletico a coulé le Recreativo (3-0), le Racing a envoyé mathématiquement Murcie en Segunda (3-2) et Séville, grâce à un doublé de Renato a pris le dessus sur Valladolid (2-0). La règle de trois de la Liga jouera donc à plein: trois larrons, trois points d'écart et trois journées.



Maño War

Le deuxième centre d'intérêt de la Liga concerne la place de troisième relégable: si Levante et Murcie sont mathématiquement coulés, cinq équipes peuvent encore chuter. Getafe, défait à Villarreal (2-0), ne relève pas la tête depuis son élimination européenne. Valladolid est toujours branché sur courant alternatif, mais engrange peu de points. Valence, malgré un succès probant voilà une semaine, a démontré que ses lacunes sont encore importantes.

Profitant de la défaite du Recre, Saragosse a livré un match épique pour s'imposer face au Deportivo La Corogne (1-0). Lancés à l'assaut, les Maños ont multiplié les erreurs de finition, tout en butant sur Aouate, le portier du Depor. Au bout du match, les Aragonais trouvent finalement l'ouverture sur coup de pied arrêté: dans la confusion, Ayala reprend un service de Sergio Garcia et extirpe Saragosse de la relégation. Même la victoire en Coupe d'Europe n’avait pas suscité pareille célébration.



Si Saragosse a peut-être trouvé la force de sortir du tunnel, le Recreativo et Osasuna auront plus de difficultés. Le Recre livre des performances souvent bonnes, mais nuancées de sérieux passages à vide. Osasuna, en revanche, connaît une période critique: incapables de prendre le moindre point à domicile depuis le 9 mars, les Navarres devront se faire violence pour battre Murcie au Reyno de Navarra, dans une semaine.



Güiza Attaque

Pour l'anecdote, le match opposant l'Athletic Bilbao à Majorque a vu deux événements importants: le retour de Carlos Gurpegui après deux ans de suspension pour dopage et le doublé de Dani Güiza qui – par la même occasion – vole à Luis Fabiano la place de Pichichi de la Liga.



Ils ont dit

“La prolongation – ou pas – de Rijkaard n'est pas encore décidée” – Txiki Beguiristain, secrétaire technique du Barça.

“Toujours avec nous”. Au milieu des célébrations du titre de Liga, le t-shirt de Sergio Ramos, ex-pensionnaire de Séville, rappelait la mémoire d'Antonio Puerta, dont il fut le coéquipier.

“C'est le triomphe d'une équipe, unie et solidaire” – Raúl, capitaine du Real de Madrid.



Les chiffres

1. De l'aveu même d'Arjen Robben, c'est la première fois que le Batave marque de la tête. Mieux vaut tard que jamais.

31. En se proclamant champion d'Espagne ce week-end, le Real de Madrid a remporté son 31e titre de Liga. Au passage, Raúl connaît son sixième sacre.

409. Durée – exprimée en minutes – pendant laquelle le Barça est resté stérile. Du but de Eto'o à Huelva, le 12 avril au penalty de Messi du 4 mai, le Barça a eu le temps de perdre de vue tous ses objectifs de la saison.

Réactions

  • Roger Gicquel le 11/05/2008 à 15h32
    effectivement, il promet pas mal le Matigol, mais il tarde à confirmer. J'espère qu'il va pas faire une "Guayre"....

La revue des Cahiers du football