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Gaceta de la Liga : jornada 37

Auteur : Antoine Faye le 15 Mai 2008

 

clasificacion_37.jpgLes résultats

Villarreal - Espanyol: 2-0
Osasuna - Murcie : 2-1
Atlético - Deportivo: 1-0
Saragosse - Real : 2-2
Athletic - Racing: 0-0
Valladolid - Getafe: 0-0
Barcelone - Majorque: 2-3
Betis - Seville: 0-2
Almería - Recreativo: 0-2
Levante - Valence: 1-5



L'Atletico change de statue

Après douze années de sommeil, la statue de Neptune, trônant à quelques centaines de mètres de las Cibeles, a connu un réveil brutal. Imaginez donc: depuis 1996, jamais supporter de l’Atlético Madrid n’avait eu l’occasion de réveiller le géant de marbre pour y célébrer quoi que ce soit.
Jusqu'à dimanche dernier, où les Colchoneros, sevrés de titres et gavés de désillusions, ont saisi le prétexte de la qualification mathématique en Ligue des champions pour aller rendre visite à leur statue. À défaut de Liga, on célèbre ce qu’on peut.

Still standing
Car l’air de rien, voir l’Atléti en C1 est déjà exceptionnel. Historiquement, les Rojiblancos sont le cauchemar des pronostiqueurs: des ambitions, chaque année plus grandes, et des désillusions à la mesure des espoirs initiaux. Malgré (ou grâce) à la vente de Torres et avec l’affirmation du Kun Agüero, l’Atleti a retrouvé les grands d’Europe, respectant enfin le standing qui sied à son histoire.
Face au Depor (1-0), il a montré en quoi l’équipe de cette saison différait des précédentes: prenant l’avantage au score grâce à Forlán, les Madrilènes ont – comme toujours – souffert dans les dernières minutes. Mais au lieu de concéder un piteux match nul, comme c’est habituel, l’Atléti n’a pas flanché, disposant de l’aide providentielle d’un poteau sur une occasion de Coloccini dans les dernières minutes.

Pour l’honneur, reste à voir si les joueurs de Javier Aguirre peuvent coiffer le Barça pour l’attribution de la troisième place. Dans ce dessein, une victoire leur suffit, tout en comptant sur un succès de Murcie contre les Blaugranas. Rien d’impossible, en somme.



gaceta37_rijkaard.jpgJubilé pour Rijkaard

Car le Barça, en plus d’une saison manquée, a également raté son départ. Devant un public clairsemé, les Catalans ont réussi une authentique prouesse: donner la voix (et le sifflet) à une frange minoritaire du Camp Nou (lire ci-dessous) et pourrir les adieux de Frank Rijkaard.

L’entraîneur hollandais fut – avec Lionel Messi – le seul Barcelonais applaudi ce dimanche au Camp Nou. Et sur le terrain, ses joueurs ont tranquillement laissé filer le match. Menés 2-0 à l’heure de jeu, les Majorquins sont revenus sans presque forcer, pour finalement s’imposer dans les arrêts grâce à Güiza, le meilleur buteur de la Liga (2-3).
Si beaucoup des joueurs présents sur le terrain jouaient leur dernier match sous les couleurs barcelonaises, le match était devenu le jubilé de Rijkaard qui – après deux Ligas et une Ligue des champions – aurait sans doute mérité meilleure sortie.




Le grand Toral de fin de saison

Si toutes les places qualificatives pour le tour préliminaire de la Ligue des champions sont attribuées, reste le cas de la coupe de l’UEFA, dont les futurs pensionnaires ne sont pas encore définitivement connus. Certes, Séville, qui s’est offert une promenade sur la pelouse de son rival bético (0-2), est certain de participer à la compétition. En revanche, la deuxième place n’est pas encore attribuée.

En ramenant un point de Bilbao (0-0), le Racing de Marcelino Toral a conservé un petit point d’avance sur Majorque. Les Cantabres, sans vraiment briller, peuvent encore s’offrir l’Europe, ce qui constituerait un véritable exploit pour cette équipe modeste mais remarquable tout au long de la saison. Majorque, malgré sa victoire par forfait au Camp Nou (2-3), n’est donc pas maître de son destin.



Liga du bas

L’avant-dernière journée a chamboulé les positions dans la zone rouge. Osasuna, premier relégable avant cette journée, a sorti la tête de l’eau en s’imposant à domicile contre Murcie, déjà en Segunda. Une victoire 2-1 obtenue sur coup de pieds arrêtés et qui permet aux Navarres de croire au maintien. Mais pour s’en assurer, les partenaires de Delporte devront faire un résultat à Santander face au Racing, qui joue l’Europe. 

Surtout que pour la dernière journée, le Recre et Valladolid, deux possibles relégables, se rencontreront en Andalousie. Seul le vainqueur de ce duel peut espérer se sauver – mathématiquement parlant – et indépendamment du score des autres rencontres. Valladolid, qui a manqué l’occasion de se sauver face à Getafe (0-0), ira visiter un Recre ragaillardi après sa victoire à Almería (0-2).

Enfin, reste la situation – franchement difficile – de Saragosse. En ne parvenant pas à battre le Real (2-2), et butant sur un Dudek calqué sur Casillas, les Maños ont retrouvé leur place de relégables. Pire, les coéquipiers de Peter Luccin devront jouer leur avenir aux Baléares, face à Majorque, qui luttera pour disputer la Coupe de l’UEFA.

Autrement dit, ce qui reste de Liga – si l'on exclut la passionnante Coupe Intertoto – se jouera sur trois affiches. Racing et Majorque, luttant pour l’UEFA, recevront deux équipes de bas de tableau, condamnées à l’exploit. Si ces deux équipes mal classées gagnent, alors le Recre et Valladolid se disputeront, en face à face, le dernier billet pour la descente. Malheur aux vaincus.



gaceta37_etoo.jpgLa baisse d’Eto’o

Curieuse ambiance que celle du Camp Nou, ce dimanche, pour la venue de Majorque. Après la débâcle de Madrid, couronnant une saison totalement ratée, de nombreuses initiatives, toutes aussi spontanées que désorganisées ont circulé, via SMS, pour tenter de mettre sur pied une protestation de masse.
La seule chose que n'avaient pas anticipée les opposants à Joan Laporta fut le boycott massif du public barcelonais pour cette dernière affiche. Avec moins de 40.000 spectateurs, dont bon nombre de touristes, le Camp Nou ressemblait à un soir de Coupe du Roi, lorsque les Blaugranas bataillent contre des équipes de Tercera.

Brebis émissaires
Mais le souci est que l'ambiance fut d'autant plus viciée, car les quelques opposants – hostiles à la gestion de Laporta – ont bruyamment allumé tout ce qui bougeait, à l'exception de Rijkaard et Messi. Très surprenant fut le traitement réservé à Samuel Eto'o et Deco: dans un cas normal, la réprobation s'exprime sur le premier ballon touché, et tout est oublié. Mais les quelques opposants, cherchant sans doute à trouver des brebis galeuses bien médiatiques, se sont évertués à siffler le Camerounais tout au long du match.
L'avant-centre, bien que blessé une bonne partie de la saison, a seulement acquis le titre de meilleur buteur du club cette saison en Liga... De plus, son envie et son professionnalisme ne sont pas à démontrer. Mais qu'importe les bons joueurs – malgré leur bonne volonté – aux yeux de personnes pour qui la conquête du pouvoir a plus de valeur qu'une moisson de titres.



Le Real paye la prime de défaite

Ramon Calderón avait tout prévu pour fêter, entre gens bien élevés, le 31e titre du Real. Une chouette sauterie qui devait illuminer le stade Santiago Bernabeu lors de l'ultime journée de cette Liga... Sons et lumières, feux d'artifice, et “même des chevaux” indique Marca.
Sauf que le brave président avait oublié un détail: l'adversaire du jour, le Levante UD, relégué et en cessation de paiement. Les joueurs, toujours impayés et qui ont longtemps renoncé à la grève pour ne pas fausser le championnat, se sont dit que s'ils refusaient de jouer contre le Real – déjà champion – cela ne gênerait personne.

800.000 euros
Mais voilà: hors de question, pour le président madrilène, que le sacre du Real ne s'accompagne pas d'un match de football, qui plus est le plus déséquilibré de la saison. Et les joueurs granates de se faire expliquer plus ou moins poliment qu'ils doivent absolument participer à la petite fête des Merengues. Le président madrilène est même prêt à mettre le prix: la recette du match, estimée à 800.000 euros, ni plus ni moins, soit un prix de sparring-partner de luxe. Il aura donc fallu la dernière journée de la Liga pour que les joueurs de Levante trouvent un moyen de gagner de l'argent. Reste un léger doute: payer un adversaire pour qu'il vienne perdre n'est il pas une forme de corruption?



Les trophées de la journée

Prix du gars en manque de gestes historiques
Ramón Calderón. Le président madrilène va modifier le nom du Real de Madrid Club de Futbol pour y ajouter “y baloncesto” (et basket). Le Real comptant une dizaine d'autre sections sportives, il faudra bientôt le temps d'un match pour annoncer le nom de l'équipe le disputant.

Le prix du geste de solidarité
Aux nombreuses équipes de Liga apportant publiquement leur soutien à leurs confrères de Levante, et manifestant leur soutien au moyen de banderoles ou t-shirts.

Le prix du gars pas rancunier
Frank Rijkaard, pour sa conférence de presse imprégnée de peace and love pour son départ de Can Barça. “Ce fut un honneur” a résumé le Hollandais avant de signaler que  “Guardiola pourra faire du beau travail” et de dédouaner l'homme qui le met à la porte: “Le président ne peut pas marquer les buts”.

Le prix du gars exigeant
Txiki Beguiristain, pas content de la manière dont Rijkaard s'en va: “Nous aurions préféré qu'il nous demande de partir”. C'est vrai que le virer, c'est plus onéreux en termes d'indemnités.

Le prix du gars qui le vaut bien
Gianluca Zambrotta pour cette réflexion de haute volée : “Je ne pense qu'à terminer cette saison et à l'oublier”. Pas d'inquiétude, le public en fera autant, et oubliera sans doute Zambrotta.



Ils ont dit

• “Nous avons été pires qu'eux” – Javier Clemente à propos de la prestation de son équipe de Murcie face à Osasuna (1-0 pour les Navarres).

“Le FC Séville joue un ou deux tons au-dessus de nous” – Paco Chaparro, entraîneur du Betis vaincu 0-2 par son voisin.

“La souffrance, en cette fin de championnat, est presque insupportable“ – Frank Rijkaard qui, à l’instar du public, espère que la saison s’achève aussi vite que possible.


Les chiffres

8. Nombre de joueurs du Barça assistant à l’entraînement du lundi matin, à huis clos.

56. Nombre de buts inscrits en Liga par David Villa sous le maillot de Valence. En trois saison, l'Asturien a ainsi égalé la performance de Pedja Mijatovic... l'homme qui tente de le faire signer au Real Madrid.



L'équipe type de la 37e journée

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L'équipe pauvre type de la 37e journée

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Ces sélections sont établies sur la mauvaise foi des classements de la presse madrilène (AS et Marca, qui notent sur 4) et catalane (Sport, qui note sur 10) pour 50% de la note finale chacune.

Réactions

  • rom's le 16/05/2008 à 13h10
    Super boulot au passage tes gazettes, merci.

  • Tricky le 16/05/2008 à 13h29
    AntoineF
    vendredi 16 mai 2008 - 12h42
    Après quoi, Juande Ramos a saisi l'opportunité de Tottenham.
    ---------
    Mon Dieu, autant je suis enerve en ce moment par les Gunners qui se barrent en Espagne et en Italie, autant ca, $ mis a part, c'est vraiment le transfert le plus enervant de l'annee passee en ce qui me concerne.

    Je connais beaucoup moins bien le foot espagnol que toi, mais effectivement on pouvait voir depuis quelques mois que cette equipe avait un talent et un equilibre impressionnant. Qu'est ce qui lui a pris d'aller se fourvoyer dans ce grand n'importe quoi qu'est Tottenham depuis un an, serieusement ?

  • AntoineF le 16/05/2008 à 14h18
    De 1 600 000 euros par an, Juande Ramos est 7 millions en signant à Tottenham.

    Rejoigneant le club hispalense en 2005, Ramos avait un contrat de deux saisons plus une troisième en option. Il avait quemandé une augmentation de salaire après les titres européens de Seville (son contrat prévoyait deux ans, et avait obtenu de passer à 1,6 millions d'euros par saison, c'est à dire, pour la dernière année de contrat...

    Tottenham l'avait courtisé avec un salaire déjà bien supérieur, l'été dernier. Puis, en novembre, alors que l'affaire semblait entendue depuis l'été dernier (Juande assurant qu'il resterait), il a finalement quitté Séville.

    Je pense que c'est plus un choix de raison que de coeur. C'est pas très romantique, mais d'un autre côté, je connais peu de gens qui refuseraient une offre pareille.

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