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La Gazette > 15e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 28 Nov 2007

 

Les leaders accroissent leur avance sur des poursuivants bordelais, rennais et Manceaux qui ont durement chuté. Le ventre mou mené par Nice semble vouloir les engluer. On remarque d'ailleurs que le PSG, premier reléguable, n'est qu'à huit points de la première place européenne...


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Les résultats de la journée
Caen-Bordeaux : 5-0
Auxerre-Le Mans : 3-0
Marseille-Metz : 3-1
Nancy-Lille : 2-0
Nice-Paris SG : 2-1
Saint-Étienne-Sochaux : 1-0
Lens-Lorient : 1-1
Toulouse-Monaco : 0-0
Strasbourg-Valenciennes : 0-0
Rennes-Lyon : 0-2



Les 5 gestes de la journée

• L'enchaînement de Mater qui met à terre son vis-à-vis avec un passement de jambe, un crochet extérieur puis un dribble déroutant derrière la jambe d'appui, avant d’adresser un centre parfait repris sans contrôle par Sebo sur la barre.
• La Jordão de Sommeil, mi-tacle glissé, mi-reprise de volée sans appuis au sol, smashée sur la pelouse pour prendre la direction de la lucarne avant que Cassard ne mette fin à ce concours de circonstances en boxant des deux points.
• Le piqué de Pieroni au-dessus d'Audard, décidément l'un des plus jolis gestes du football en dépit de son manque d'originalité.
• La Sauzée de Zenden, en plus subtil, de l'extérieur du gauche.
• L'ouverture sans contrôle de Niang sur Nasri qui n'aura pas la même efficacité que son coéquipier face au but.


Les 5 antigestes de la journée

• Le grand dégagement de Pichot qui finit sous la barre de Richert après avoir croisé le pied d'Ilan.
• La tentative de dégagement de Marchal qui prend Ciani dans le buffet sans toucher le ballon, avant que Boukari n'expédie sa frappe dans les tribunes.
• Le coup du sombrero au niveau du bassin improvisé par Bonnart face à Gueye après une relance présomptueuse de Mandanda qui paye la note dans la foulée.
• L'intervention de Planus qui fait mieux que Stopyra contre le Brésil en 86, en emplafonnant son propre gardien tout en servant Gouffran, seul face au but vide.
• La Grégorini de Ramé pour rattraper son retard sur Frey aux yeux du sélectionneur national.



La bannette

Le mercato de 1980
Paul Le Guen (L’Equipe): "Bravo à Nice".

Le duel PPR PPH
Alain Perrin (L’Equipe): "[J’ai vu] des Rennais entreprenants". En fait tu as juste serré la main à Pinault en arrivant au stade.

La rupture des ligaments du cortex
Jean-Marc Furlan (L’Equipe) : "On avait fait le choix de la rupture en première mi-temps". Et puis tu as craqué, tu as fait rentrer Johansen.

L'open bar qui ne sert que de la Tourtel
Rudi Garcia (L’Equipe): "Franchement, j’ai connu de meilleures soirées".

Le championnat mal balancé
Gennaro Bracigliano (asnl.net) : "On apporte un petit contrepoids à ce championnat". Un coup de bol que Franck Dumas et Cédric Carrasso jouent dans la seconde partie de tableau.

La menace fantôme
Rudi Garcia (L’Equipe) : "Nous n’étions pas là. Nous n’avons pas joué".

Jean-Michel Rambo
"Un massacre de Bretons apathiques, dépassés par la virtuosité lyonnaise et assommés par le génial Ben Arfa" (L’Equipe).
 
Le coaching payant
Laurent Roussey (asse.fr) : "Notre seconde mi-temps est de belle facture. (…) Au final, nous avons été récompensés. Ce succès poursuit notre parcours de belle facture à domicile".

L’expédition sur la planète Mars
Paul Le Guen (L’Equipe) : "On a cependant trouvé de la vie et des ressources".

Le détour inutile
Ricardo (L’Equipe) : "On n’est pas passés loin de la victoire".

Le vol en rase-mottes
Mamadou Niang (sport24.com) : "Je crois qu'on était tellement bas que ce n'était pas possible de tomber encore plus bas". À condition de ne pas demander à Mathieu Valbuena de plonger au premier poteau, alors.

La Furiani attitude
Pierre Dréossi (staderennais.com) : "Tout s’est écroulé après quatre minutes".

Le remake de Titanic
Laurent Blanc (sport24.com) : "On peut dire que c’est un naufrage même si les quinze premières minutes n’ont pas été si mauvaises". Comme le film de James Cameron, quoi.

Le film d'avant-garde
Eric Gerets (L’Equipe) : "Tout le monde fait son cinéma devant".



La minute pathologique de Guy Carlier

"Si c’était un entraîneur ayant le sens des responsabilités vis-à-vis des jeunes et de son rôle d’éducateur, Laurent Blanc devrait suspendre son joueur, au moins le condamner à une amende. Ce que je viens d’entendre de la part de Jurietti est in-su-ppor-table. Ce type-là a un devoir, au minimum, d’intelligence vis-à-vis des jeunes qui l’écoutent, et réagir comme ça après une défaite, on peut être mauvais perdant, mais faire preuve de violence et annoncer la violence… vous savez, ce sont des joueurs de très haut niveau, donc intellectuellement, ce serait bien qu’ils aient aussi un peu le niveau. Ça, c’est le niveau de matches de foot dans une rue, quoi. C’est honteux! Donc on peut dire aux hooligans bordelais d’attendre les hooligans caennais et de leur casser la gueule, c’est complètement idiot comme discours!"

Il est vrai que multiplier les attaques personnelles sur des cibles aussi difficiles qu’Evelyne Thomas ou Elizabeth Teissier, se moquer de Miss France qui a le tort d’être blonde, et invoquer un "manque de respect" de France Inter pour signer un contrat plus lucratif avec RTL comme un vulgaire Trezeguet, c’est une preuve de niveau intellectuel supérieur, et un super exemple pour la jeunesse.

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"Carlier n'a pas existé dans les vingt premières minutes. Et après, dans le dernier quart d'heure, il se prenait pour Desproges. Je voudrais souligner le manque de respect du chroniqueur, qui a cherché sur chaque phrase à faire des bons mots ou des sermons. Il m’a pris pour un con, et je l’attends au match retour. C’est un réel manque de respect".


Aulas sélectionneur

Grand pourfendeur de sélections nationales, Jean-Michel Aulas vient d’opérer un étonnant retournement de veste. On ne sait cependant pas s’il relève d’une tardive illumination sur les bienfaits du football de sélection, ou d’un opportunisme bien senti.

Bon, en fait, si, on sait. Et le président lyonnais de livrer à L’Équipe son ardent souhait de voir ses jeunes pousses multiplier les convocations, oublieux des insupportables risques de blessure encore dénoncés il y a quelques mois. "Si Karim va à l’Euro avec l’équipe de France, il changera encore de statut". Le nouveau président du G14 renchérit: "Pour une fois, il ne faut pas opposer les deux carrières [en club et en sélection], mais faire converger les choses. Le fait de sortir du centre de formation et d’être un titulaire potentiel en équipe de France ne dessert pas Karim, par exemple". Sans blague. Son club non plus, évidemment, qui outre l’augmentation de la valeur marchande de son joueur, profitera à plein de l’expérience accumulée.

Mais qu’est-ce qui a bien pu changer depuis l’époque où Jean-Michel Aulas réclamait d’être indemnisé pour chaque sélection d’un joueur lyonnais? "[Sélectionner Ben Arfa alors qu’il n’est pas titulaire en club] est un coup de génie. Hatem est transfiguré. Il y a toujours un grand débat sur qui profite le plus de l’autre, le club ou la sélection. Là, les intérêts sont liés". On pourrait se réjouir pleinement de ce revirement, si JMA ne donnait l'impression de s'autoriser à décréter quand une sélection s'impose et quand elle est facultative.



Le temps qui court

Lequipe.fr a eu l’heureuse initiative de rajouter sur ses comptes-rendus de matches quelques statistiques sur les joueurs. L’une d’entre-elles est parlante: le temps de possession du ballon joueur par joueur. En cherchant des joueurs connus pour plus conserver le ballon, on s’aperçoit que Nasri en a eu la possession pendant 357 secondes en 90 minutes. Certains joueurs n’ont pas autant de chance. Givet n’a "joué" que 75 secondes. Le plus à plaindre reste le Messin Bessat. Sorti à la trentième minute, il n’aura eu le ballon que… quatre secondes, pour six ballons joués dont trois sur lesquels il aura subi une faute.



Cissé en zone de haute pression

Elles sont toutes tombées dans le panneau. Chacune des chaînes de télé ayant diffusé un résumé de Marseille-Metz ont ouvert leur commentaire en annonçant la non-titularisation de Djibril Cissé, comme s’il s’agissait de l’information essentielle à tirer du match. Peu importe que Mamadou Niang marche sur l’eau depuis un mois, que Samir Nasri retrouve son niveau de fin de saison dernière ou que Karim Ziani – acheté à un prix similaire – semble avoir durablement perdu sa place. Le cas, c’est Djibril .

cisse_banc.jpgFace-à-face tendu
Si l’on peut imaginer qu’il peut être difficile de retrouver ses sensations avec une telle pression sur les épaules, on aura cependant du mal à plaindre l’attaquant phocéen. Parce que sa capacité à se faire remarquer n’est dépassée au niveau mondial que par Dennis Rodman. Et pas seulement à cause de son accoutrement ou de sa Chrysler 300C. Cissé ne refuse jamais une interview saignante, un face à face tendu avec des supporters ou des journalistes. Ses réponses, dans lesquelles il ne manque jamais de préciser qu’il est certain de redevenir décisif, prêtent le flanc à de telles exagérations.
On s’autorisera une hypothèse sur l’apparente contradiction de ce joueur qui aurait pourtant tout intérêt à faire profil bas. Cissé semble électrisé par la pression. On a parfois la sensation qu’elle lui permet d’avancer, de se dépasser. Que sans elle, il n’aurait plus de dynamisme pour faire les efforts nécessaires. Cela expliquerait peut-être pourquoi il semble toujours si prompt à la rechercher.



Les conclusions définitives de la 15e journée

Une épidémie comptable a saisi les rédactions sportives. Pour Pierre Ménès, c’est déjà "l’heure du bilan" (1). Ses conclusions sont sans équivoque: "Aucune équipe de Ligue 1 n’est capable de tenir un rythme constant. Ah si, au temps pour moi. Il y a le PSG…" Invité sur le plateau de LCI pour expliquer les raisons de l’échec du club de la capitale (2), Pierre Peyronnet insiste: "Quinze journées, c’est presque la moitié du championnat". Ce calcul savant lui permet d’établir la liste des maux qui ont installé les hommes de Paul Le Guen dans une position de relégable qui semble déjà inextricable.

Trois journées seulement après avoir consacré son sondage SMS hebdomadaire à la relégation possible de l’OM, France 2 Foot n’hésite pas à se demander, cette semaine, si l’OM n’est pas de retour dans la lutte pour une place qualificative en Ligue des champions avec sa victoire probante sur le FC Metz. Quant à Guillaume Dufy dans L'Équipe, il clame que Nice "peut se mettre à rêver" et anticipe le mercato hivernal en arguant que "pour convaincre d’éventuelles recrues, les Niçois ont désormais un argument de poids: leur classement".

Paris n’est pourtant qu’à trois points de la onzième place, à vingt-trois journées de la ligne d’arrivée. Et Nice ne compte que six points de plus qu’Auxerre, dix-septième au classement. Frédéric Antonetti ne s’y trompe pas: "Cette cinquième place reste anecdotique. Il faut relativiser car les écarts sont minimes". La saison dernière, au soir de la quinzième journée, le LOSC était second d’un championnat qu’il allait terminer en dixième position. Rennes, douzième, se ferait chiper une place en Ligue des champions à la dernière seconde de la saison par Toulouse, neuvième à ce stade de la compétition. Des exemples récents qui pourraient instiller une dose de prudence à des observateurs qui alignent les conclusions définitives après chaque journée de championnat…

(1) Chronique du 26 novembre sur son blog hébergé par Yahoo! Sport.
(2) "On en parle", présenté par Valérie Expert le 27 novembre.




L’équipe pauvre type

L’exercice consistant à relever chaque semaine les notations de L’Équipe et France Football est passionnant, de par les systématismes qu’on y relève. Ainsi, on remarque que le bihebdomadaire est toujours plus mesuré, là ou le quotidien n’hésite que rarement à attribuer des 2,5 ou des 8. De plus, FF note moyennement plus haut que L’Equipe. C’est particulièrement le cas pour les performances en demi-teinte, un 4 dans le quotidien valant presque toujours un 5 ou un 6 en face.

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Cette semaine, la défense est bordelo-renno-lillo-mancelle, et cumule donc douze buts encaissés dans journée, quinze si on y rajoute la contribution de Delhommeau avec le FC Metz. Micoud, lui, reprend du poil de la bête à l’occasion de l’élection du Ballon de Plomb.



L’envers du championnat

Le championnat à l'envers attendait les jeunes pousses de Paul Le Guen depuis plusieurs semaines en son antre, et les voilà qui posent leurs crampons à peine pubères sur le podium. Ne nous emballons pas: leur position est encore bien fragile.  Les Parisiens vont désormais devoir apprendre à vivre avec la crainte du faux-pas en raison de leurs performances paradoxales. Brillants deuxièmes au classement à domicile sur les talons du FC Metz, leur parcours à l’extérieur n’est pas loin d’être aussi catastrophique que celui de la lanterne rouge lyonnaise.
Le bon résultat enfin glané à Nice les rapproche du paradis, mais on ne compte pas moins de sept concurrents à trois petits points du club de la capitale. Une proie facile que ce petit lapin qui ouvre tout rond les yeux dans les phares des grosses cylindrées lancées à ses trousses. C’est maintenant qu’on va pouvoir juger de la maturité des jeunes hommes plein de promesses dont l’objectif consistera désormais à stabiliser leur situation après leur bond de cinq places au classement.

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Samir a beau rappeler l’objectif de l’OM au classement, Mamadou n’en fait qu’à sa tête.

Le match au sommet de la journée entre l’OM et le leader messin aura malheureusement déçu. Le suspens du galop d’essai de la glorieuse Coupe de la Ligue, il y a quelques semaines, semble bien loin. La revanche a tourné court, malgré la bonne volonté de certains leaders marseillais. Ainsi Bonnart, l’un des héros de Bonal, n’a pas été soutenu par Zubar au Vélodrome comme il l’avait été à Sochaux. Bien aidé par une relance ajustée par Mandanda qui démontre qu’avec un minimum de concentration, il peut atteindre le haut niveau, le sombrero impeccable de l’ancien Manceau laisse des regrets aux supporters marseillais.

Si Nasri a réussi à faire oublier Cissé à la finition, il a trop souvent péché dans la dernière passe, mettant Niang en trop mauvaise posture. Tant que le Sénégalais ne hissera pas son niveau de jeu à la hauteur du regretté Moussilou, ou même d'un Cissé auteur d’une entrée très convaincante en fin de rencontre, l’OM ne pourra pas espérer grand chose cette saison.

Réactions

  • 5ylV@iN le 28/11/2007 à 14h02
    C'est un peu comme si Rool disait que le coup de boule de Zidane était une honte, une insulte à l'intelligence, un non-exemple pour la jeunesse...


    _________________________


    Ça au moins ça ferait une émission de qualité...

  • Portnaouac le 28/11/2007 à 14h15
    José-Mickaël
    mercredi 28 novembre 2007 - 13h26

    ---------------

    Réaction à chaud, réaction à chaud, je veux bien...

    C'est vrai qu'il n'est pas interrogé trois semaines après le match, ça d'accord ; mais on n'est pas, précisément "à la sortie du terrain" non plus, puisque les propos en question, sont tenus pendant la conférence de presse, donc après la douche.

    Alors bon, la douche était peut-être chaude, ok, mais on peut penser tout de même, que durant le 1/4 d'heure ou la demi-heure séparant le coup de sifflet final de la conférence de presse, les esprits peuvent avoir eu le temps de se refroidir un petit peu...

    J'admets cependant que la chose aurait encore été différente si de tels propos avaient été tenus quelques jours après le match, véritablement à froid (j'allais écrire "après réflexion" mais c'est vrai qu'on parle de Jurietti, alors...)

  • Flying Welshman le 28/11/2007 à 14h32
    C'est une déclaration à devenir le douzième homme du BdP...

  • Tibiño le 28/11/2007 à 15h09
    "(...) Mater qui met à terre (...) "

    eheheh, joli !
    pourrait-il en être autrement ? ;-)

    --

    + 1 pour le démarrage en trombe de la banette :

    "Bravo à Nice"

    Exceptionnel.
    Merci les gars !

  • Forez Tagada le 28/11/2007 à 15h09
    lien
    mercredi 28 novembre 2007 - 13h28
    T'es-tu venu à l'esprit que le gars Jurietti est peut-être "trop sincèrement débile" pour que ce soit un calcul ?

    Ah ouiais, au temps pour moi : j'avais oublié que les footballeurs étaient des débiles, même pas doués de sentiments. On ne m'y reprendra plus.

  • le 28/11/2007 à 15h31
    "Tant que le Sénégalais ne hissera pas son niveau de jeu à la hauteur du regretté Moussilou..."

    Tirer sur une ambulance, c'est déjà pas beau, alors sur un corbillard...

  • funkoverload le 28/11/2007 à 17h11
    Je n'ai vu ni le match ni écouté la sortie de Frankie in extenso.
    Je pense que ça a dû pas mal chambrer sur le terrain. Je crois que ce que Frankie n'apprécie pas c'est qu'à 11 contre 9 le chambrage devient très facile.
    Ce qui est risible dans l'histoire, c'est que ces propos viennent de Jurietti, joueur dont le fair play et l'attitude vis à vis de ses adversaires (sans parler du talent, ne l'accablons-pas) ne sont pas précisément les qualités premières.
    Bref, ces propos sont assez déplacés et très regrettables. De là à les juger honteux, scandaleux, pathogènes pour notre belle jeunesse il y a un pas que je ne franchirai pas. Je dirais même qu'ils mettent une fois n'est pas coutume, l'accent sur ce "combat" qu'est un sport collectif. Maladroitement certes.

  • karlsvensson le 28/11/2007 à 17h12
    En ce qui me concerne, je ne me permet pas de dire que Jurietti est débile. Il est sanguin, et se donne aussi une bonne raison de mettre des tampons lors du match retour (en a-t-il vraiment besoin ?). Nous on a bien Thiam, qui ne prévient même pas.

    Là où il m'a touché dans mon p'ti coeur malherbiste, c'est quand il parle d'irrespect, alors que rien dans le match ne laissait supposer de tels actes. (A part Grandin qui a tenté 3 fois ses passements de jambes, mais il essaie à chaque match lui.)

    Il y a surement eu du chambrage, de l'intimidation, un peu de "tricherie" (les 4 galipettes de Deroin sur le deuxième carton de Chalmé) comme dans n'importe quel match de foot. Pas plus, pas moins, et des deux côtés.


  • Fleur y dîne à l'eau le 28/11/2007 à 17h38
    Les cannotiers n'ont été à 11 contre 9 qu'à partir de la 74e minute avec l'expulsion de Planus. Or Jurietti parle de chambrage en PREMIERE mi-temps, je considère donc l'argument invoqué par Funkoverlord comme irrecevable. Je recommande du coup à la Ligue de reléguer Bordo en National pour cet incident diplomatique.
    Par ailleurs, un certain Carlos H. est prié de rendre le vase mi-verre mi-metal qu'il a dérobé à un certain Jonathan Livingstone lors de la dernière minute d'une joute au Stade de France en juin dernier.
    Merci d'avance.

  • funkoverload le 28/11/2007 à 17h45
    Remarque, vu les circonstances des deux premiers buts, y avait bien de quoi chambrer en première mi-temps effectivement !

La revue des Cahiers du football