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La Gazette : 24e et 25e journées

Des bâches, de l'eau plate, Ribéry passé de mode, des buteurs passés à côté, des experts experts, l'écroulement de l'OL, une note interne de Blayau à Lacombe et bien sûr, le classement en relief... C'est la Gazette, mazette.
Auteur : Le Feuilleton de la L1 le 9 Fev 2006

 

La décantation amorcée en janvier semble se confirmer avec des Bordelais qui consolident leur deuxième place en dépit (ou grâce à) un jeu d'une tristesse morfondante. Auxerre et Lille s'accrochent aux places européennes provisoires malgré leurs défaites lors de la dernière journée. Le Paris-SG évite de les menacer en alignant deux nuls consécutifs (on ne parle pas là de son flanc droit), glanant tout juste de quoi devancer un OM qui présente exactement le même bilan que lui (à la différence de buts près, donc).

Derrière, on joue mollement des coudes pour voir le soleil à défaut de s'y faire une place. Mention spéciale à Toulouse qui a glané sept points en trois matches et se fond donc dans le confort relatif du ventricule émollient, tandis que Sochaux et Troyes font de leur mieux (c'est-à-dire peu) pour se convaincre que l'AC Ajaccio ne leur fond pas dessus tel un aigle vengeur.

classement_25j


Les résultats de la 25e journée
Nice-Lille : 2-0
Lens-Strasbourg : 2-1
Toulouse-Nantes : 1-0
Ajaccio-Auxerre : 1-0
Paris-SG-Saint-Étienne : 2-2
Lyon-Bordeaux : 0-0
Sochaux-Le Mans : 0-0
Rennes-Monaco : 1-3
Troyes-Marseille : 0-1
Metz-Nancy : reporté

Les résultats de la 24e journée
Lille-Metz : 3-1
Auxerre-Rennes : 2-0
Bordeaux-Lens : 1-0
Le Mans-Toulouse : 1-1
Marseille-Sochaux : 0-0
Nancy-Ajaccio : 0-0
Monaco-Lyon : reporté
Nantes-Troyes : reporté
Saint-Étienne-Nice : reporté
Strasbourg-PSG : reporté

Matches en retard
Saint-Étienne-Toulouse : 1-3
Strasbourg-Paris-SG : 1-1



Jamais une bâche n'abolira l'hiver
yepes_130 L'an passé, une météo clémente avait permis à la Ligue 1 de passer les semaines de janvier et de février sans trop d'encombre, en dépit de la traditionnelle surcharge du calendrier. Dans ce créneau de cinq semaines sans journées de coupes d'Europe, la LFP a en effet pris l'habitude de caser un maximum de dates de championnat et de coupes nationales...
Manque de pot, cette année, les frimas sont rudes et ont occasionné une série de reports. Réaction de la Ligue : sermonner les clubs en vertu de son nouveau règlement qui les oblige à disposer d'un "système de protection du terrain contre la pluie, la neige ou le gel", sous peine d'écoper d'amendes de 40.000 euros en cas d'annulation de rencontre (et de sanctions sportives en cas de récidive). Problème: insuffisante à Saint-Étienne, la bâche s'est envolée à Monaco sous l'effet des bourrasques. Et même quand elle s'avère efficace, elle ne fait rien pour le confort de spectateurs appelés à subir le spectacle de la L1 par plusieurs degrés au-dessous de zéro...

Alors qu'une vague polémique se crée sur le niveau d'équipement des clubs français, L'Équipe lance un grand débat de société: faut-il jouer l'après-midi? Le plus triste, c'est que personne n'envisage une seconde la seule solution viable, à savoir l'allègement des calendriers – qui commencerait fort bien avec l'abolition d'une Coupe de la Ligue qui va encore nous offrir une affiche de légende, dans l'indifférence générale de la France non-niçoise et non-nancéenne...


La L1 en eaux stagnantes
On pourra empiler les comparaisons entre le nombre de buts marqués en L1 et n’importe quel autre championnat européen, on manquerait une des raisons principales de l’ennui que provoque dans les chaumières le championnat de France: il ne s’y passe jamais rien.
Arrivée aux deux tiers de sa conclusion, la L1 présente un visage étrangement similaire à celui qu’elle proposait au terme de son premier tiers. Un rapide coup d’œil sur le tableau ci-dessous – même sujet à modification après le rattrapage des matches en retard – suffit à montrer que les rares mouvements importants dans le classement se limitent à trois équipes, plutôt situées dans le ventre mou, et que les zones les plus chaudes sont en fait d’un immobilisme désespérant.


Places gagnées/perdues depuis la 13e journée
1 Lyon 0
2 Bordeaux 0
3 Auxerre +2
4 Lille +2
5 Marseille +7
6 Paris-SG -2
7 Lens +2
8 Monaco -1
9 Le Mans +1
10 Saint-Étienne -7
11 Nice +2
12 Toulouse +3
13 Nancy -1
14 Rennes -6
15 Nantes -1
16 Sochaux 0
17 Troyes +1
18 Ajaccio -1
19 Strasbourg 0
20 Metz 0

Le petit jeu des matches en retard pourrait même voir Saint Etienne, Monaco ou Paris reprendre toute ou partie des places perdues, remettant Auxerre, Lille, Le Mans et Marseille à une position encore plus proche de celle qui était la leur il y a douze journées.
Rien d’étonnant donc à ce que le supporter qui a vu son équipe croupir dans la même zone depuis des lustres finisse par se désintéresser de ce championnat où, à part la "folle" remontée de l’OM de la 20° à la 5° place – qui s’est en fait jouée principalement entre la 5° et la 11° journée – tout semble joué d’avance.



Francky sans famille
ribery_130b Attraction principale du début de saison, Franck Ribéry semble déjà plus passé de mode que le jean taille basse. On annonçait une inévitable baisse de forme, un dégonflement du phénomène, et si ses stats semblent donner raison aux augures, il faut cependant analyser l’événement d’un peu plus près pour s’apercevoir que les raisons de ce relatif retour à l’anonymat sont un peu plus complexes. L’intéressé l’admet lui-même: il a deux fois plus de joueurs à éliminer devant lui depuis le mois de novembre. La L1 n’aime pas les dribbleurs et le leur fait savoir. Ajouté à cela, l’ancien Messin est visiblement orphelin d’Oruma et Taiwo, partis à la CAN. Par la capacité de l’un à mobiliser défenseurs et milieux défensifs, et de l’autre à accélérer sur son côté, ils ouvraient de véritables boulevards à Ribéry qui pouvait faire valoir sa capacité à avaler l’espace.

Ce fut encore plus sensible ce week-end face à Troyes, où à l’absence des Africains s’est ajoutée celle de Nasri, seul autre olympien apte à faire bouger une défense par sa technique. Le meneur marseillais semble cependant capable de faire valoir d’autres qualités: on lui "découvre" ainsi une capacité à conserver et à faire circuler le ballon qui ont fait la différence lors des derniers matches de l’OM pendant lesquels l’équipe phocéenne a du protéger un maigre avantage obtenu en début de match.



Le scénario catastrophe de l’OL…enfin !
merchOL8 Si les dirigeants lyonnais semblent se satisfaire du nul obtenu à domicile, c’est qu’ils sont totalement inconscients que la malédiction voulant qu’aucun club français ne gagne un cinquième titre d’affilée est en train de s’abattre sur eux. Déjà fragilisés par une infirmerie qui ne désemplit pas, l’OL risque encore perdre deux joueurs suite aux blessures conjuguées de Tiago et Monsoreau. Obligés de titulariser un Pedretti déprimé et déprimant (une fois de plus laissé sur le banc dimanche au profit de Jérémy Clément), les Lyonnais vont peut-être de se retrouver confrontés à d’insurmontables problèmes d’effectif au moment où la Ligue des champions et la Coupe de France, objectifs annoncés du club, battront leur plein.
Gérard Houllier – avec ses problèmes de riche – est peut-être en train de payer un turnover insuffisant dans la première partie de la saison. Car son obstination à titulariser le meilleur onze possible depuis août n’est probablement pas étrangère à la cascade de blessures subie par les Rhodaniens. Et vu le nombre de matches joués par Cris (plus de trente), Wiltord, Govou, ou Diarra jusqu’à maintenant, on peut légitimement s’inquiéter pour eux. Quant au retour annoncé d’Abidal, il n’y fera rien : il se blessera à nouveau lors du prochain match des Bleus en mars.



Compteurs gelés
pauleta_130b Au rythme où vont les choses, la Ligue 1 pourrait proposer, en fin de championnat, l'un des pires classements des buteurs jamais vus lors des dix dernières saisons. Avec quinze unités au compteur, seul le Parisien Pauleta semble en effet pouvoir tenir son rang de goleador, et même envisager de battre son propre record de buts inscrits sur une saison avec le club de la capitale. Derrière, c'est l'hécatombe. Deuxièmes ex-aequo de ce classement des meilleurs scoreurs, Luyindula et Cousin, avec neufs buts, ne pourront atteindre le total actuel du buteur portugais sans booster significativement leur efficacité d'ici à la fin de la compétition. Si tel n'était pas le cas, ce serait alors une première dans le football moderne français de voir un "vice-pichichi" incapable d'émarger à quinze réalisations en fin de championnat. À titre de comparaison, sept joueurs avaient inscrit plus de quinze buts en 2004, dont Frei, Frau, Bamogo et Luyindula, qui évoluent toujours dans notre championnat. Ils étaient même dix à l'avoir fait en 1997.

Ce phénomène n'est qu'un indicateur de plus de la frilosité des équipes de Ligue 1: le meilleur buteur du leader n'a que huit unités au compteur, tandis que l'attaquant le plus efficace de son dauphin bordelais n'a inscrit que... trois buts. Même si les fins de saison sont toujours plus propices aux envolées offensives, il faudra mettre un peu plus que les bouchées doubles pour permettre de présenter un bilan honorable au mois de mai prochain...



Duo d'experts sur canapé
Le décompte des buts et des buteurs, justement... Un exercice délicat qui touche aux ego des uns et des autres. On se souvient de la fureur rentrée d'Alexander Frei, la saison passée, quand L'Équipe lui retirait une unité que la Ligue lui accordait. Afin de limiter les dégâts, la Commission d'organisation des compétitions (COC) s'est adjointe deux "experts" qui, par exemple, vont étudier ce jeudi même les images de Paris-SG-Saint-Étienne afin de décider si le second but stéphanois doit être attribué à Helder Postiga ou à Jérôme Alonzo contre son camp.Ce duo, pour être complémentaire, devait logiquement associer un spécialiste du but et un scientifique du ralenti. Alors qui, selon vous, compose cette paire experte?
> Delio Onnis et Claude Lelouch.
> Christian Delachet et le mime Marceau.
> José-Luis Arconada et son professeur de Tai-Chi.
> Jean-Pierre Papin et Philippe Doucet.
> Ibrahima Bakayoko et Gilbert Montagné.



La note interne de Pierre Blayau à Guy Lacombeblayau_130
Paris, le 8 février 2006

Guy, mon petit Guy,

C’est ton Pierrot qui t’écrit. Voilà maintenant quelques matches que tu officies en lieu et place de Lolo au Camp des Loges et il faut que je t’entretienne d’un truc qui me turlupine une chouille. Alors voilà, lors de mon forcing pour virer ton prédécesseur, j’ai du y aller un peu à la truelle à Téléfoot avec des stat à la mord moil’ (voir la Gazette n°19). Ce qui m’ennuie aujourd’hui, c’est moins notre petit déclassement depuis la trêve – t’arrives, on va pas s’énerver non plus – que le fait que ton score en championnat prend très franchement le contre-pied de mon argumentaire d’alors. Quand je me plaignais d’être passé des quatre premiers matches aux quinze matches suivants de 83% à 47% des points pris (je sais, je sais, c'était pas bien fin), voilà que tu me ramasses une moitié de points face aux mêmes quatre premiers adversaires (je te fais grâce des nuls face à Sainté et Strasbourg). Alors, ce qui serait chou de ta part, ce serait de renverser la tendance d’ici à fin du champ’. J’ai mis mes forces de ventes sur le calcul. 83% c’est pas dur, ça nous fait du 38 points (là, par contre, ça comprend Sainté et Strasbourg – sans rancune). Tu te débrouilles, mais je te rappelle que je me suis quand même un peu engagé devant Gilardi, hein…
Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour l'actionnaire.

La bise,

Pierrot.


Réactions

  • landerakis le 09/02/2006 à 14h52
    Excellente cette gazette, comme d'habitude... Je regrette juste que l'on n'attribue pas à la dégringolade en cours de mes chers Rennais (qui devrait continuer cela dit contre Bordeaux, Lens et Lyon)les honneurs dus à son rang...

    C'est vrai quoi, ils font tout pour apparaître dans la gazette. Ils décident de retourner au fond du classement pour mieux redémarrer, Frei s'est retenu de marquer depuis des mois maintenant, ils font même l'effort d'offrir à Vieri le rêve de chatouiller à nouveau les sommets de la gloire, ... Et tout ça pour sombler dans l'oubli de la France footbalistique :-(

    Quelle ingratitude :-)

  • thibs le 09/02/2006 à 15h45
    Larry, t'en connais beaucoup des amoureux du jeu qui se fichent des couleurs du club ? ;-)))

  • le nihiliste le 09/02/2006 à 16h02
    la remarque de steph_bzh rappel un argument bien plus concret... Le bourage de crâne n'a rien de bon ! Et, à part la finale voire les demis, les stades sont vides...

    Mais je reste quand même trés content pour des équipes comme nice (suis trés sex/drug's & cyril rool :) et surtout nancy, qui auront la possibilité de festoyer voire de jouer une coupe uefa !
    Nancy est une trés belle équipe qui me donnera, cette fois, envie de regarder cette finale.


    Sinon rennes aussi est une belle équipe, qui a manqué un peu de fair-play (incapable de rendre la "pareille" après un cadeau) mais de qui on attendra un geste réparateur lors de la venue du rclens !!! contre les autres, lâchez-vous !-)

  • Clivier1 le 09/02/2006 à 16h24
    Larry Poste - jeudi 9 février 2006 - 14h40

    Quand il s'agit d'une coupe, je suis pas vraiment partisan sauf (...) si c'est l'ol qu'ils battent.
    ********

    Madame La Banque Postale se gausse, retirez ca tout de suite!!

  • zglinf26-05-93 le 09/02/2006 à 17h16
    [I have an anal sex party with a fly mode on]

    Scusez moi de vous demander pardon, mais le bilan des places gagnées/perdues ne doit-il pas être nul??? Je dis ca car, sauf étourderie de ma part, le bilan est de +1 au lieu de 0...

    [off]

    La gazette est très bonne par ailleurs!!! (et ca fait plaisir de voir que, mes chers p'tits clous, qu'on ait la plus grosse... progression depuis la 13e journée.

  • Larry Poste le 09/02/2006 à 18h39
    Disons, thibs qu'il me parait plus logique d'aimer un match de foot en soi. Quand tu vois le calvaire que certaines équipes font subir à leurs supporters, c'est assez rafraichissant d'apprécier un match sans parti pris, et pour te répondre, oui, j'en connais des gens comme moi.

    Clivier, j'entrave que tchi sur la référence à la banque postale.

  • Clivier1 le 09/02/2006 à 20h24
    Ne cherche pas mon bon Larry, ceci est bien trop mauvais. Bien trop...

  • José-Mickaël le 09/02/2006 à 22h24
    On dit que c'est la coupe de la Ligue qui a dévalué la coupe de France. Ben, voyons les statistiques...

    Dans le tableau suivant, je donne la liste des finales de coupe de France depuis 40 ans, avec un indice calculé en faisant la somme des classements des deux finalistes (ex : le 4è contre le 13è de D1 ==> 17 pts). Plus l'indice est petit, plus le niveau est élevé (3 pts étant le minimum).

    1965-66 Strasbourg-Nantes = 9 pts
    1966-67 Lyon-Sochaux = 28 pts
    1967-68 Saint-Etienne-Bordeaux = 9 pts
    1968-69 Marseille-Bordeaux = 9 pts
    1969-70 Saint-Etienne-Nantes = 11 pts
    1970-71 Rennes-Lyon = 18 pts
    1971-72 Marseille-Bastia = 10 pts
    1972-73 Lyon-Nantes = 14 pts
    1973-74 Saint-Etienne-Monaco = 17 pts
    1974-75 Saint-Etienne-Lens = 8 pts
    1975-76 Marseille-Lyon = 25 pts
    1976-77 Saint-Etienne-Reims = 16 pts
    1977-78 Nancy-Nice = 14 pts
    1978-79 Nantes-Auxerre > 28 pts
    1979-80 Monaco-Orléans > 30 pts
    1980-81 Bastia-Satin-Etienne = 13 pts
    1981-82 PSG-Saint-Etienne = 9 pts
    1982-83 PSG-Nantes = 4 pts
    1983-84 Metz-Monaco = 14 pts
    1984-85 Monaco-PSG = 16 pts
    1985-86 Bordeaux-Marseille = 15 pts
    1986-87 Bordeaux-Marseille = 3 pts
    1987-88 Metz-Sochaux = 29 pts
    1988-89 Marseille-Monaco = 4 pts
    1989-90 Montpellier-Racing Paris = 32 pts (*)
    1990-91 Monaco-Marseille = 3 pts
    1991-92 (pas jouée)
    1992-93 PSG-Nantes = 7 pts
    1993-94 Auxerre-Montpellier = 10 pts
    1994-95 PSG-Strasbourg = 13 pts
    [Désormais, la coupe de la Ligue offre une place en coupe d'Europe]
    1995-96 Auxerre-Nîmes > 100 pts
    1996-97 Nice-guingamp = 32 pts
    1997-98 PSG-Lens = 9 pts
    1998-99 Nantes-Sedan = 27 pts
    1999-00 Nantes-Calais > 100 pts
    2000-01 Strasbourg-Amiens > 38 pts
    2001-02 Lorient-Bastia = 29 pts
    2002-03 Auxerre-PSG = 17 pts
    2003-04 PSG-Châteauroux = 33 pts
    2004-05 Auxerre-Sedan = 34 pts

    (*) = record du plus mauvais indice entre 1966 et l'apparition de la coupe de la Ligue (ou plus exactement, le fait qu'elle offre une place en coupe d'Europe). Ce record a été égalé ou battu 6 fois en 10 finales, après l'apparition de la coupe de la Ligue.

    Autre remarque : l'indice est <= 10 plus d'une fois sur trois avant 1996 (12 finales sur 29). Il ne l'est qu'une seule fois en 10 finales ensuite. Il n'a été > 20 pts seulement 6 fois en 30 ans, puis 8 fois en 10 ans après l'apparition de la coupe de la Ligue.

    De plus, il n'y a pas eu de lente "dérive", régulière, avant la coupe de la Ligue. Car les 10 années précédant 1996, l'indice est meilleur ou égal à 10 pts 5 fois sur 9.

    La cassure est donc brusque : du jour au lendemain, l'apparition de la coupe de la Ligue (je veux dire : le fait qu'elle offre une place en UEFA) fait chuter le niveau des finales de coupe de France.

    Rien d'étonnant, puisque sur le papier, la coupe de la Ligue est plus intéressante (surtout avec la disparition de la Coupe des coupes). Mais les statistiques sont imparables, vous ne trouvez pas ?

    J'espère donc qu'on ne mettra pas en doute l'influence néfaste de la coupe de la Ligue. Sans elle, nos finales de coupe de France pourraient être de meilleur niveau et, bien entendu, le calendrier pourrait être à peu près cohérent (resterait à faire une division 1 de 16 clubs, bien sûr).

    Bref : à mort la coupe de la Ligue !

    (J'ajoute que je dis ça malgré mon attachement à Nancy qui est l'équipe de ma région.)

  • José-Mickaël le 09/02/2006 à 22h31
    Eh ben, il m'a mangé une phrase !

    J'avais cru écrire aussi :

    Entre 1966 et 1996, il y a eu 12 fois sur 29 un indice égal à ou meilleur que 10 pts, soit 40 % des finales. Les dix finales suivantes, c'est arrivé seulement 1 fois (10 %).

    Je précise (et corrige la faute de frappe) :

    Autre remarque : l'indice est moins bon que 20 pts seulement 6 fois en 29 finales avant 1996 (20 %), puis 8 fois en 10 finales après l'apparition de la coupe de la Ligue (80 %).

  • Tricky le 10/02/2006 à 08h48
    'l'abolition d'une Coupe de la Ligue qui va encore nous offrir une affiche de légende, dans l'indifférence générale de la France non-niçoise et non-nancéenne...' :

    Ca y est, on le tient enfin, l'argument pour supprimer la Coupe de France.

La revue des Cahiers du football