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La Gazette de la L1 : 13e journée

Auteur : Alex Lagazette le 13 Nov 2013

 

 

Les résultats de la journée

Paris SG 3 - 1 OGC Nice
Olympique Marseille 2 - 1 FC Sochaux
SC Bastia 1 - 0 Stade Rennais
AS Monaco 1 - 1 Evian Thonon Gaillard FC
Toulouse FC 1 - 1 Ajaccio AC
Valenciennes FC 1 - 1 Montpellier HSC
FC Lorient 0 - 0 Stade de Reims
EA Guingamp 0 - 0 Lille OSC
Girondins Bordeaux FC 0 - 3 FC Nantes
AS Saint-Etienne 1 - 2 Olympique Lyonnais


 

 

Les gestes


Le sauvetage de la tête de Krychkowiak sur sa ligne, belle détente pour prendre une balle qui partait sous la barre.
 

L'amour de contrôle de Nolan Roux dans la surface guingampaise et la caresse du pied qui suit pour la tête de Salomon Kalou… qui montre que les histoires d'amour finissent mal, en général.
 

Le retourné malicieux de Romain Hamouma dans le petit filet opposé des buts lyonnais.
 

L'ouverture lobée sur du velours de Ryad Boudebouz, contrôlée par Gianni Bruno malgré des conditions météo difficile, pour un but tout en puissance.
 

Le but de Mayuka. Tout seul, comme un grand.
 

L'action de Dédé Gignac, contrôle de la poitrine dans la course sur la magnifique transversale de Benjamin Mendy (qui aurait aimé signer sa deuxième passe décisive de la soirée...), conduite de balle impec', frappe cadrée sur la main de Peybernes pour le penalty de la gagne.
 

L'enroulé petit-filet opposé de Paul Lasne qui laisse Ali Amahada pantois.
 

La "Ronaldinho Chelsea-Barça 2004" de Fofana, sans élan depuis l'angle de la surface stéphanoise, qui ne surprend pas la vigilance de Ruffier.
 

Le passement de jambes suivi d'un centre du gauche de Yoann Gourcuff sur la tête de Briand, à 93:00 et à Geoffroy-Guichard – au lieu d’aller cacher le ballon au poteau de corner.

 

 

 


"Je suis pas un fauteur de troubles, je suis le héros de Goualada... Gouadolalara... Goudala... Enfin, avant, j'étais gardien."

 

 

 


Les antigestes


L'interprétation un peu trop littérale de la notion d'arrêt de jeu par les Stéphanois.
 

La reprise de volée de Benoit Cheyrou qui se coince le pied dans le déambulateur.
 

La défense bordelaise sur le deuxième but nantais. Et un peu sur le premier aussi.
 

Le tacle “ne retenons pas les leçons du passé, même si le passé c’était la semaine dernière” de François Clerc sur Henri Bedimo.
 

Le contrôle à trois mètres de Souleymane Diawara dans sa propre surface.
 

La mise au point et dans le bain des défenseurs corses sur les premiers contacts avec les Rennais: "Non, nous, les Bretons, on en a rien à foutre".
 

Le statisme de la défense montpelliéraine sur un corner valenciennois particulièrement mal tiré qui finit quand même en but.
 

Le match de Cheich Diabaté, hommage ému à Benny Hill et Youssouf Fofana.

 

 

 
 

 

Le rébus officiel



[Réponse de la dernière fois : Vincent Pajot / 120 à l'envers - pas Joe (Dalton)]

 

 

 


Les minutes


La minute testamentaire de Jean-Michel Larqué
"Y a main ou y a pas main!" (Canal+) Quinze ans de carrière de joueur, trente ans de commentaire sportif, toute une vie d'avis péremptoires qui ont fait autorité et ce constat: il ne connaît pas une des règles les plus élémentaires du football.
 

La minute Jean-Michel Larqué d'Olivier Rouyer
"Pour moi il y a penalty parce que ce ballon il est arrêté dans sa course." (Canal+)
 

La minute Valeurs Actuelles de Pierre Ménès
(sur les images de supporters stéphanois adressant des doigts d'honneur à Joël Bats) "Mesdames et messieurs, la France." (à propos de l'erreur arbitrale de Marseille-Sochaux) "C'est un vol à main armée." (Canal+)

 

 

 

 


Oui, on doit tous se coltiner un supporteur relou qui fait croire qu'il connaît tout du club depuis l'enfance. Et encore, te plains pas, pour certains c'est Benjamin Biolay ou Clovis Cornillac.

 

 

 

 

Les observations en vrac


Ça y est, l'axe PLM est revenu en tête de la Ligue 1.
 

La Rudi Garcia connection, ça marche : Lille, deuxième meilleure défense des six "grands" championnats avec 4 buts en 13 matchs, derrière la Roma (2 buts, mais en 11 matches).
 

En matière de déchet technique, Bordeaux c'était Serge l'amas.
 

En raison du comportement de Joël Bats et Jean-Michel Aulas, Lyon renonce à l'appellation "Stade des Lumières" pour sa future enceinte.
 

Vu la gueule de la première mi-temps de ASSE-OL, il aurait été plus juste d'accorder quarante-cinq minutes de temps additionnel.
 

"Le geste défensif de Diawara, il est parfait". (Olivier Rouyer) C'est marrant, il ressemble tellement à celui de Zouma sur Guerbert – à un dixième de seconde près pour choper la jambe au moment où elle est en appui.
 

Saine alternance dans l'arrière-garde montpelliéraine et belle intégration de Mathieu Deplagne: un rouge direct dès sa deuxième titularisation, qui fait de lui le cinquième défenseur pailladin exclu.
 

Après la nette baisse de la stupidité des PSG-OM, l'ensemble du paysage médiatico-footballistique français tient à remercier le préfet de la Loire et Joël Bats pour avoir envenimé pour les dix ans à venir les derbies Lyon-Saint-Etienne.
 

Aucun supporter lyonnais ni de CRS à Geoffroy-Guichard mais, à la fin du match, un CRS aurait chargé un éminent supporter de l'OL dans le couloir qui mène aux vestiaires...
 

Personne pour remarquer qu'Ajaccio a volé cette année le maillot historique du Sporting en changeant juste sa couleur: le bleu pour le blanc?

 

 

 

 


On n'a pas le même maillot, et tant mieux.

 

 

 

 

Con comme un derby


Comment une affiche de football qui devrait être un grand moment de la saison se transforme-t-elle irrésistiblement en festival du crétinisme? Faute de bien comprendre, on ne peut que lister, même pas de façon exhaustive, les errements des uns et des autres.
 

En amont de l’événement, il y eut l’interdiction de déplacement pour les supporters lyonnais, une décision regrettable sur le fond, mais que la suite des événements n’a pas vraiment discréditée: elle met face à face une inacceptable privation de liberté et les turpitudes d’Ultras qui tendent le bâton pour se faire battre. Il y a l’insigne provocation d’un ancien immense footballeur, désolante pour ce qu’elle contribue à faire d’un terrain de football un territoire qu’il s’agit de marquer en urinant à ses lisières, pour de bas motifs démagogiques. Il y a la réaction de supporters qui sont venus sur ce terrain pour arracher l’objet de la profanation, réaction qu’on aura toutefois la faiblesse de trouver plus excusable – ne serait-ce qu’en regard du statut et des sanctions encourues par les différentes parties: blâme hypothétique pour le responsable d’un club qui a pris le risque de déclencher des mouvements de foule et des exactions graves, interdictions de stade et sanctions pénales pour les autres. Il y a les commentaires mal informés et mal informants lâchés en direct sur un plateau de télévision. Il y a, ne l’omettons pas, le jeu lamentable proposé par les deux équipes en première mi-temps, conséquence logique de la tension négative entretenue autour du match et dont le point d’orgue aura été le tacle dangereux d’un défenseur. Il y a ce pauvre numéro de clown triste d’un président de club, venu comme à son habitude célébrer une victoire avec une face sinistre et une tirade infantile, sans syntaxe ni raison, ponctuée de l’évocation de ces “réalités” en lesquelles il transforme sa pathétique vision des choses, ponctuée aussi d’accusations mensongères démenties par son propre staff.
 

Enfin il y a ce laïus, ce constat désolé qui ne sert à rien puisqu’il n’y peut rien changer, puisqu’il ne parvient pas à en rire, n’entretenant même pas le vague espoir que dans quelques années, l’incident entre dans la légende amusante des derbies malgré le peu de talent de ses acteurs pour la comédie. De peur qu’un drame ne l’y ait suivi.

 

 

 

 

 

Le rébus à peu près et en anglais



 

[Réponse de la dernière fois : Michaël Landreau / Mi-Kael - Landeau]

 

 

 

 

Les images de la semaine


Jean-Louis Triaud parle à un lama
. En se recoiffant. (via @saintmtex)


Les mascottes qui observent les minutes de silence (When Saturday Comes).


La métaphore de la semaine, associant le LOSC et des toilettes, est de Michel Seydoux.


"Qui ne saute plus..." : les supporters du Borussia sur le but d'Arsenal (via @flotoniutti).


Une représentation originale d'un déroulé de match (via )
 

 

 

 

Sur les blogs des Cahiers


Après le Top 11 des autres stades britanniques, Teenage Kicks nous offre un délicieux Hall of Fame du Liverpool FC, sélection subjective mais haute en couleur de ceux qui ont fait les Reds.


Passer de la "phase offensive" à la "phase défensive" est un art difficile dans lequel Chateaubriand surpasse peut-être Jimmy Briand. Mais les Dé-Managers ont préféré prendre Klopp, Guardiola ou Wenger comme références. "D’une phase à l’autre, le football et ses transitions".

 

 

 


Bel effort pour te faire la même cicatrice que Ribéry. Pas sûr que ça suffise pour le Ballon d'Or.
 
 

 

Le 3-6-1 de Just de La Fontaine


Le derby vrai

 

Les principales conditions
Pour que soit complet le spectacle
D'un derby véritable sont:
 

- La distribution des gros tacles
- Des supporters pleins de passion
(Qui se déplacent sans obstacle)
- Des mecs qui mouillent l'écusson
- Une action qui tient du miracle
(Chambrage et bagarre en option)
 

Perdre est toujours une débâcle.

 

 

 

 

 

Ballon officiel : alerte orange


Le lancement du nouveau "ballon officiel" de la Ligue 1 s'accompagne des inévitables sornettes de service marketing: "le design du ballon représente le passage de la Ligue 1 dans une nouvelle ère avec la modernisation des stades en vue de l’Euro 2016. Nous pouvons ainsi deviner sur la face du ballon un stade vu de haut s’inspirant du design des nouveaux stades". La Gazette vous propose une version légèrement remaniée du visuel de la campagne.





 

 

 

Le coin fraîcheur


Emmanuel Orhant, médecin de l'OL, qui prend son propre président à contre-pied, en ramenant l'altercation d'après-match à ses justes proportions et en présentant ses excuses.


Rémi Garde, à qui l'on fait remarquer que son coaching a été payant et qui répond avec un sourire en coin: "On peut pas toujours tout rater".


Le kop nantais, présent sur tous les terrains de Ligue 1 et qui assure à chaque match sa part de spectacle.

 


 

 

 


"Bon, cette fois on va léviter, la relégation."

 

 

 

 

Les immanquables de la semaine


Un stade "low cost", c'est l'idée des Chamois niortais. Et c'est aussi la recommandation d'un rapport sénatorial qui s'inquiète du surdimensionnement des enceintes pour les finances publiques...


Combo sur Médiapart, en accès libre : l'article "Quand la police aide le PSG à trier ses supporteurs" assorti d'une interview du sociologue Nicolas Hourcade: "Valls a renforcé la politique répressive". Et pendant ce temps, la Ligue des droits de l'homme soutient les supporters du PSG (lexpress.fr).


Des histoires de derby Lyon-Saint-Étienne, en des temps moins belliqueux (Old School Panini).


130 ans de transferts de footballeurs dans le monde, en 60 secondes : une vidéo et des infographies interactives.


Le cabinet Ernst & Young imagine pour le championnat belge une D1 à deux fois 12 clubs avec des playoffs, euh, qu'on n'a pas bien compris.

 

 

 

 

La bonne enseigne


Il est écrit sous le logo "Toute l'assistance technique à votre service", mais franchement, on se méfierait de leur expertise, à votre place.

 


Merci à A la gloire de Coco Michel, bolkonski, Beau 6, Cebrik Jécluse, Espinas, George Worst, Gone n Rosette, Gouffran direct, Jankulovic Hasek, JauneLierre, Jus de Nino, Mama, Rama & Papa Yade, Marius T, matthias, Pascal Amateur, Serge le disait, Yann 56 pour leurs contributions. Le rébus officiel est de Jeune Mavuba Vaincu, le rébus à peu près et en anglais de Pascal Amateur, le 3-6-1 de Just de La Fontaine de Gilles Juan, la bonne enseigne de Jamel. Les lucarnes sont issues de l'Alterdiaporama et leurs auteurs sont Mama, Rama & Papa Yade, Tonton Danijel, Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà, Khaz et JauneLierre.

 

Réactions

  • José-Mickaël le 13/11/2013 à 10h17
    L'article :
    > Le cabinet Ernst & Young imagine pour le championnat belge une D1 à deux fois 12 clubs avec des playoffs, euh, qu'on n'a pas bien compris.

    Effectivement, vous n'avez pas compris ! C'est l'ensemble D1 + D2 qui est ramené à 2 x 12 clubs (total 24 clubs au lieu de 34). Mais ils nomment série A la D1 et série B la D2.

    Pour résumer :
    - 1ère phase : la saison régulière. Les 12 clubs de série A jouent 22 matchs (11 aller, 11 retour). Les 12 clubs de série B jouent 22 matchs.
    - 2è phase : les playoffs. Les 8 meilleurs de série A jouent un mini-championnat (garde-t-on les points gagnés en 1ère phase ?) de 14 matchs (7 aller, 7 retour). Les 4 derniers de série A et les 4 premiers de série B font pareil (cette fois je suppose qu'on ne garde pas les points de la 1ère phase, ce serait idiot) pour désigner les 4 promus.
    - L'article dit que les 8 derniers de série B jouent pour l'honneur. Il n'y a pas une 3è division en-dessous ? Les 8 derniers joueraient alors pour ne pas descendre en D3.

    Je trouve cette idée intéressante, elle permet de resserrer l'élite, notamment avec la phase de playoffs, et assure un suspense à tous niveaux, surtout pour les montées/descente puisqu'on promouvra 4 clubs sur 8. Et ce système jette un pont entre D1 et D2 (les meilleurs clubs de D2 joueront contre des clubs de D1, contrairement au système actuel de divisions séparées). Il y a sûrement aussi des défauts, mais j'aime bien le principe.


  • José-Mickaël le 13/11/2013 à 10h18
    L'article :
    > Le cabinet Ernst & Young imagine pour le championnat belge une D1 à deux fois 12 clubs avec des playoffs, euh, qu'on n'a pas bien compris.

    Effectivement, vous n'avez pas compris ! C'est l'ensemble D1 + D2 qui est ramené à 2 x 12 clubs (total 24 clubs au lieu de 34). Mais ils nomment série A la D1 et série B la D2.

    Pour résumer :
    - 1ère phase : la saison régulière. Les 12 clubs de série A jouent 22 matchs (11 aller, 11 retour). Les 12 clubs de série B jouent 22 matchs.
    - 2è phase : les playoffs. Les 8 meilleurs de série A jouent un mini-championnat (garde-t-on les points gagnés en 1ère phase ?) de 14 matchs (7 aller, 7 retour). Les 4 derniers de série A et les 4 premiers de série B font pareil (cette fois je suppose qu'on ne garde pas les points de la 1ère phase, ce serait idiot) pour désigner les 4 promus.
    - L'article dit que les 8 derniers de série B jouent pour l'honneur. Il n'y a pas une 3è division en-dessous ? Les 8 derniers joueraient alors pour ne pas descendre en D3.

    Je trouve cette idée intéressante, elle permet de resserrer l'élite, notamment avec la phase de playoffs, et assure un suspense à tous niveaux, surtout pour les montées/descente puisqu'on promouvra 4 clubs sur 8. Et ce système jette un pont entre D1 et D2 (les meilleurs clubs de D2 joueront contre des clubs de D1, contrairement au système actuel de divisions séparées). Il y a sûrement aussi des défauts, mais j'aime bien le principe.


  • José-Mickaël le 13/11/2013 à 10h22
    En relisant l'article, je me rends compte que c'est lui qui est trompeur : il prétend que c'est une D1 à 22 clubs (ex: « la création d'une première division à 24 clubs [...] serait "une bonne chose" pour la D2 »), alors que le détail montre bien que cette soi disant D1 est divisée en deux divisions (ex : « Dix clubs disparaîtraient donc des deux divisions supérieures. »). Bref, on veut faire croire qu'il y aura 22 clubs en D1, en réalité il n'y aura - en phase régulière - que 12 clubs dans la division supérieure.)

  • Pascal Amateur le 13/11/2013 à 10h25
    "On n'a pas le même maillot, et tant mieux.", hin, hin, hin.

  • visant le 13/11/2013 à 10h39
    Merci pour cette Gazette!

    En plus j'apprends des trucs. Je ne savais pas que Carlos avait écrit un tel ouvrage.

  • magic_patator le 13/11/2013 à 10h53
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 10h18
    - L'article dit que les 8 derniers de série B jouent pour l'honneur. Il n'y a pas une 3è division en-dessous ? Les 8 derniers joueraient alors pour ne pas descendre en D3.

    -----------------------
    Il y a une possibilité pour qu'il n'y ait pas de descente en D3: une ligue fermée. C'est de cette façon que j'interprête l'article. La phrase "Certains clubs préféreraient retrouver le football amateur." va un peu dans ce sens.


  • paul en proie le 13/11/2013 à 11h05
    Je ne sais pas qui est la personne qui a écrit le paragraphe sur le derby mais il faut être quand même particulièrement pis... vinaigre pour trouver quelque chose à redire au match de Dimanche soir. On a assisté à une bagarre de cour de recrée et le derby ben... C'est justement une bagarre de cour de récrée.

    Bien sûr que ce qu'a fait Bats était pas très intelligent mais didonc faudrait sacrément se creuser la cervelle pour trouver une façon subtile de se comporter dans un événement qui a pour seul justification la rivalité de deux grandes villes situées pas très loin l'une de l'autre.

    Personne n'a jamais reproché aux gardiens Marseillais de mettre une écharpe des yankees sur leurs filets pendant les matchs... au vélodrome. Est-ce qu'il n’est pas possible de se dire que ET Bats ET les supporters qui sont venus arracher l'écharpe ont agit logiquement ? C’était une provocation sans le moindre doute. Il a profané le territoire stéphanois et ces derniers ont répliqué. Fin de l’histoire. Il n’y a eu aucun blessé, les steph ont pas attaqués Bats mais uniquement cherché à détacher le symbole, c’est comme ça que ça se passe en tribune. La culture des tribunes (Ultra ou pas) se caractérise justement par la multiplicité des règles qui la compose.

    Que la culture de la rivalité aillent parfois au-delà du raisonnable en enrôlant dans des bastons des innocents qui n’avaient rien demandé à personne, cela n’est plus à prouver. En revanche, souhaiter qu’il n’y ai plus dans les stades aucune fanfaronnade et aucune porosité entre les engagements (idiots mais chevillé au corps) des supporters et le comportement des joueurs ou du staff (qui sont fait pour passer d’un club à un autre sans égard pour les personnes qui les ont soutenus), c’est vraiment défendre une vision dangereuse du football et c’est pour tout dire très proche du phantasme véritable des Aulas, Berlusconi et consort.

    Aulas, Garde et Bats ainsi que tous les joueurs lyonnais se sont achetés une conscience et ont acheté la paix sociale dimanche soir, personne n’en doute, mais qu’ils soient allé sur ce terrain là pour le faire est en soi encourageant, dans la mesure où les personnes qu’ils ont fait mine de défendre sont une minorité des supporters qui garnissent Gerland.

    Je suis bien conscient que de défendre le droit des supporters à s’opposer à coup de symboles est une pente elle-même dangereuse (car dès que le grillage cède…) mais souhaiter que les footballeurs et leur encadrement soit des travailleurs polis, mesurés et professionnels c’est également prendre le risque d’avoir des stades muets, des supporters consommateurs (c’est à dire qui attendent un service en échange du prix de leur billet) et des footballeurs qui se déplacent au gré du plus offrant.

    Les grands matchs de football sont plus qu’un sport, ils charrient du symbole et ils subliment les passions pour leur donner un caractère réglé et épisodique. Le Folklore constitué autour est le prolongement de cette mise en scène de l’opposition et de la lutte. Il serait vain de vouloir amputer la rivalité comme l’on fait les anglais, au risque de la voir surgir ailleurs de manière incontrôlée, il serait bien plus pertinent de l’apprivoiser.





  • gurney le 13/11/2013 à 11h16
    Une coquille s'est égarée dans la gazette du jour.
    Le paragraphe concernant le derby est titré "con comme un derby", je crois que le titre originel devait plus être "con comme l'Olympique lyonnais pendant un derby".
    Ca colle plus au texte qui suit puisque même les supporters stéphanois qui se ruent sur un bout de chiffon sont partiellement dédouanés de leurs actes.

  • Tonton Danijel le 13/11/2013 à 11h58
    "En amont de l’événement, il y eut l’interdiction de déplacement pour les supporters lyonnais, une décision regrettable sur le fond, mais que la suite des événements n’a pas vraiment discréditée."

    Ce n'est pas pour défendre les lyonnais, mais s'il n'y avait pas eu cette interdiction, Joël Bats n'aurait jamais sorti l'écharpe pour protester contre cette décision (de manière un peu démagogique, certes).

    On peut donc retourner l'analyse: en voulant se protéger des ultras, la préfecture a involontairement été à l'origine d'incidents et de heurts.

    Finalement, le sentiment qui se dégage de ce passage, c'est qu'on justifie presque l'interdiction des ultras, alors qu'on a eu la démonstration parfaite qu'ils ne sont pas nécessaires à l'apparition d'incidents. Et c'est moche, un derby sans chambrage des tribunes.

  • Licha Sauvage le 13/11/2013 à 12h09
    "La Rudi Garcia connection, ça marche : Lille, deuxième meilleure défense des six "grands" championnats avec 4 buts en 13 matchs, derrière la Roma (2 buts, mais en 11 matches)."

    Sans compter Le Mans qui n'a toujours pas encaissé le moindre but cette saison, vu qu'ils n'ont toujours pas joué.

La revue des Cahiers du football