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La Gazette, numéro 18

Pinault et Ruello veulent-ils Suaudeau, et celui-ci sera-t-il de meilleure humeur que jadis? Lyon et Paris vont-ils perdre le championnat en Ligue des champions? Où reste-t-il des endroits pour coller de la pub?
Auteur : La chronique défloquée de l'actualité du ballon le 14 Nov 2000

 

Coco chez Pinault?
A en croire certaines informations (Sportal 30/10, France Football 03/11), le nouveau président du Stade Rennais, René Ruello (qui ne s'est jusqu'à présent fait remarquer que pour son stupide appel au lynchage contre Gallardo), aurait été mandaté par François Pinault pour convaincre Coco Suaudeau de reprendre la direction sportive du club breton, Paul Le Guen se voyant offrir une place dans le staff ou un départ aidé. La saison jusque-là médiocre des Rennais, aggravée par de tristes prestations à domicile, doit impatienter l'actionnaire majoritaire qui avait déjà dû s'asseoir la saison passée sur ses ambitions et ses espoirs de retour rapide sur investissement.
Après un recrutement plus spectaculaire sur le plan financier que sportif, Pinault, qui ne fait jamais dans la dentelle (sauf pour échapper au fisc), se fait chasseur de tête et veut se constituer un staff haut de gamme, quitte à remettre au turbin un valeureux retraité. Pour cela, rien de tel que la carotte. Toujours selon l'article de FF, 10MF auraient été promis au futur entraîneur si Rennes termine dans les trois premiers, et 6MF quel que soit son classement... Pinault est moins généreux avec les caissières de Conforama ou de la Fnac. Il faudra bien ça pour décider Suaudeau, surnommé Tergiversator et qui n'a pas forcément envie de retrouver une pression qu'il adore certainement, mais qui lui a déjà beaucoup coûté.
Si cette solution ne marche pas, les dirigeants rennais auront fragilisé leur actuel staff, qui va se penser en sursis, sans disposer de solution de rechange immédiate. Le marché des cadres techniques ne présente pas une offre très fournie, et Marseille y prospecte déjà dans tous les coins...
Ceci dit, le retour du bougon en chef aurait de quoi animer le championnat. On verrait à nouveau des journalistes se faire corriger à la première question stupide (c'est-à-dire à la première question), on entendrait des aphorismes vachards de philosophe énervé et quelques vérités bien senties sur le microcosme. Le plus mauvais caractère du foot français (et pas le plus modeste), voilà qui changerait en tout cas des trop lisses Perrin, Bergeroo ou Santini.

La Ligue des champions au risque de tout perdre
La Ligue des champions a donc pondu sa deuxième série de poules, et chacun aura eu le loisir de commenter le tirage au sort et les chances qu'il laisse à nos deux représentants. En cette saison où de nombreux observateurs guettent les défaillances annoncées de notre football, le passage en quarts de finale de Lyon ou Paris ferait figure de victoire. L'indicateur des parcours européens des engagés français (en LdC et Coupe de l'UEFA) vaut ce qu'il vaut, mais il faut admettre qu'il sanctionne chaque saison continentale par de beaux souvenirs, ou par l'absence de ceux-ci.
A priori, les effectifs de Lyon et Paris semblent suffisamment étoffés et doués pour affronter telle épreuve, à ceci près que les deux formations manquent certainement de l'expérience si précieuse pour éviter les pièges ou pour mieux les tendre. Surtout, dans le championnat, elles n'ont pas montré une nette domination technique ni accumulé un capital points très conséquent. A mi-parcours, le podium qu'elles visent en fin d'exercice est très loin d'être acquis, et nécessitera de toute évidence des efforts considérables. Cette absence de marge dans la compétition nationale risque de démultiplier les conséquences de leur participation au second round européen. On se rappelle ce que la LdC a coûté à Monaco, Bordeaux ou Marseille en termes de rendement dans le championnat.
Certes, l'OL et le PSG 200/01 paraissent mieux armés que leurs prédécesseurs, mais leur position fragile après quinze journée et leurs minces assurances dans la maîtrise du jeu laissent à penser que le championnat leur échappera très vite au moindre relâchement. Or, la LdC est grande consommatrice d'énergie physique et mentale. L'importance qu'elle prend aux yeux des joueurs, l'impossibilité de faire des impasses dans son calendrier, le risque de se faire cartonner devant tout le monde sont autant de raisons légitimes de s'y consacrer à cent pour cent. Le Paris de Bergeroo a déjà montré sa capacité à se déconcentrer totalement après son trop large succès contre Rosenborg, alors que les rendez-vous déjà pris pour la suite seront d'une autre intensité...
Dans ces conditions, le risque est grand de payer en championnat des efforts en Ligue des champions qui ne seront peut-être faiblement récompensés. La gestion des effectifs et des échéances relèvera pour ces deux clubs de la plus haute complexité. On leur souhaite bonne chance dans cet exercice d'équilibrisme, en espérant surtout que ces équipes démentiront les propos pessimistes de leurs dirigeants sur le niveau du foot français, et viendront se mêler à la symphonie (un peu lourdingue) de l'élite européenne.
A ce sujet, Jean-Michel Aulas nous surprend toujours par ses contradictions. Autant il peut être prétentieux quand il parle de son "projet d'entreprise" pour l'OL, autant il se montre timoré pour fixer des objectifs sportifs. Il en rajoute dans l'humilité en commentant le tirage au sort, espérant "créer la surprise" (la surprise ne serait pourtant pas si grande selon nous), "puisque nous ne serons pas favoris au Bayern ni à Arsenal ni même à Moscou". Allons, Jean-Michel, le Spartak est à la portée de Lyon, et le Bayern ne s'est pas montré irrésistible face au rival parisien... Un peu de courage et d'ambition, et tout ira bien (mais il faudra peut-être faire jouer Malbranque et Dhorasso, cette fois).

Du football derrière la pub
Après les maillots des joueurs, pourquoi pas ceux des arbitres? La publicité adhère à n'importe quel support, et les arbitres espagnols vont promener dès janvier sur les terrains le logo d'une chaîne de télévision numérique (Reuters 13/11). Les panneaux lumineux, la peinture en trompe-l'œil sur la pelouse, les écrans virtuels, les spots sur écrans géants hurlés par des sonos brailleuses et les sponsors qui recouvrent l'intégralité des tenues, c'est vrai que ça ne suffisait pas. Quel est le romantique invétéré qui a parlé de la contradiction avec l'impartialité et la neutralité du corps arbitral?

Réactions

  • Alx le 16/11/2000 à 00h00
    tout à fait d'accord !

La revue des Cahiers du football