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La Gazette, numéro 94

Peut-on acheter un club avec sa carte de presse? Comment réanimer le marché des transferts? Pourquoi Bouchet nous fait prendre des vessies pour des lanternes? L'AS Monaco survivra-t-elle à Campora? Et pourquoi la FIFA se moque du monde?
le 7 Juil 2003

 

Angélisme

Le journalisme mène à tout, à condition d'en sortir, mais les journalistes nous mènent parfois à n'importe quoi quand ils en sortent. Un de ces jours, il faudra faire une enquête sur les parcours de certains d'entre eux dans le football professionnel, et la chronique contemporaine nous fournirait de la matière. Francis Graille, président du PSG, Christophe Bouchet, président de l'OM, Thierry Roland, président du Variétés Club… On arrêtera cet inventaire non exhaustif sur le nom de Philippe Doucet, président présumé du SCO d'Angers, promu en L2 la saison prochaine. Présumé, parce que nous avons appris, dans le contexte étrange d'un "coup d'état" mené par Bernard Blot, actionnaire (présumé) minoritaire, que le journaliste de Canal+ avait acquis ses 62% de parts de la SAOS avec un chèque de 207.000€… qui n'a jamais été encaissé! La rédaction des Cahiers déconseille vivement à ses lecteurs de réaliser une grosse acquisition avec l'espoir que leur compte ne soit pas débité, ce genre de chose n'arrive que dans le monde enchanté du football professionnel. On connaissait les chèques en blanc, les chèques en bois, mais comment appelle-t-on ceux-là? Après un Conseil d'administration exceptionnel fin juin, il semblait que Doucet devait rester finalement président du SCO et collaborer avec Bernard Blot (AFP 30/06). Mais celui-ci et deux autres membres du CA ont depuis démissionné, laissant le virtuel président seul aux commandes… Juste avant, Serge Martel de la Chesnaye, l'ancien président censé avoir vendu ses parts, avait déclaré à Ouest-France (03/07) qu'il allait assigner Doucet en référé. Ce dernier déclare avoir envoyé le chèque à l'ancien président, qui jure ne l'avoir jamais eu en sa possession… Agitation dans un calme plat Si le marché des transferts confirme cette année sa tendance une l'atonie qui contraste avec l'ère précédente, cette situation ne diminue pas, bien au contraire, les rivalités entre les clubs. Pokers menteurs, fausses surenchères, manipulations médiatiques se multiplient en effet entre des dirigeants qui, à défaut de pouvoir être réellement actifs, s'appliquent à neutraliser ou à entraver leurs concurrents. Entre les clubs les plus riches, la compétition est d'autant plus acharnée que les gros coups réalisables sont rares. On a ainsi vu les batailles dont Essien ou Drogba ont été l'objet, ou encore celle qui concerne Pauleta. On peut aussi s'amuser du fait que les responsables marseillais prennent soudainement contact avec Pedretti, quelques heures après que le PSG a entamé des négociations directes avec le Sochalien… Un PSG malheureux, puisque même lorsqu'il parvient à attirer un joueur intéressant (Nikolaïdis), celui-ci s'avère tellement hors de forme qu'il n'est pas raisonnablement permis de lui faire signer son contrat à l'issue de la visite médicale… Pour les journalistes, cette platitude du grand marché estival n'est pas une bonne nouvelle, car il leur permet normalement d'attirer le chaland, friand d'hypothèses même fumeuses, en cette période sans compétition (ne parlons pas de l'Intertoto). Cette actualité brasse 80% de vide, mais elle est devenue un genre à part entière pour les médias spécialisés et nous renverrons avantageusement à la première leçon de notre fameuse Académie de journalisme sportif, dont les préceptes sont plus que jamais d'actualité. Bouchet chirurgien "L’OM a tous les moyens pour retrouver sa splendeur sans avoir à remuer le passé". Ainsi Claude Simonet a-t-il assez justement commenté la décision de la Fédération de ne pas réattribuer le championnat 1993 à l'Olympique de Marseille. Voilà qui met un terme à la vile opération de communication de Christophe Bouchet (voir Honte et Débriefing). Le président marseillais a accueilli l'information avec une déclaration qui prouve, si besoin était, son cynisme et sa capacité à réécrire l'histoire. "Une bonne occasion vient d'être gâchée de la part des instances du football de rendre hommage à la fidélité et au soutien des dizaines de milliers de supporters de l'OM dans toute la France, pour qui cet épisode reste une plaie ouverte" (AFP 04/07). Signalons-lui à toutes fins utiles : 1. Que cet épisode reste une plaie pour l'ensemble des amateurs de football et pas seulement pour les supporters de l'OM. 2. Qu'une telle décision aurait plus rendu "hommage" à Bernard Tapie et à ses tristes méthodes qu'aux supporters de l'OM. 3. Que c'est une drôle de façon de refermer une plaie que de commencer par la réouvrir. Quoique Bouchet "se réserve le droit de contester cette position par voie juridique", et bien qu'il mette cette décision sur le compte des "mauvaises habitudes d’une certaine justice corporative" (La Provence 05/07), on peut espérer que cet épilogue sera définitif. Nakata et le communiquant, fable édifiante Dans un dossier très différent, Bouchet confirme sa faculté à manipuler les faits à son avantage. Soi-disant désireux de faire venir Hidetoshi Nakata à l'OM, il a en effet déposé une requête auprès de la Ligue afin que celle-ci autorise son club (ou le PSG, également intéressé) à percevoir 75% des droits spécifiques versés par les télévisions japonaises pour leur diva nationale, 25% revenant à la Ligue. Laquelle a plutôt lâchement reporté sa décision au moment de son Conseil d'administration du 1er août, ce qui compromet effectivement la réalisation de ce transfert. Ne nions pas la capacité de nuisance et d'inertie de Gervais Martel et Jean-Michel Aulas, qui livrent une opposition de plus en plus vive à Christophe Bouchet au sein de la Ligue. Cependant, la mesure revendiquée sort de nulle part, et elle contrevient largement aux dispositions de la loi française sur la centralisation des droits de télévision, mais également au système de répartition de ces droits, que Bouchet a pourtant réussi à faire réaménager à son avantage en intégrant le critère du nombre de diffusion… Bouchet déplore le manque à gagner pour l'OM ou pour le PSG et pour la Ligue, et, à juste titre, l'occasion ratée de médiatiser la L1 en Asie. Mais il omet le simple fait que ces éventuelles ressources sont générées par Nakata lui-même et non par le club qui l'accueille, lequel ne paraît donc pas fondé à en capter la majeure partie — a fortiori dans un système de mutualisation des droits. Cela mériterait au moins un débat, mais ce n'est pas le débat qui intéresse Bouchet. Car peu importe que dans cette histoire, le Japonais n'ait jamais eu l'intention de rejoindre l'OM, ni que Vahid Halilhodzic n'ait pas été convaincu par l'intérêt sportif de sa venue à Paris, l'occasion était trop belle pour activer la théorie du complot, assortie de celle de l'archaïsme des instances. En mélangeant le vrai et le faux à son avantage, Bouchet montre une nouvelle fois sa maîtrise de la démagogie appliquée. Campora décampe Comme prévu, Jean-Louis Campora a donc été débarqué de l'AS Monaco, mais de son plein gré évidemment. Cette démission était cousue de fil blanc depuis un certain temps, elle met fin à un long règne entamé en 1975 dont les dernières années ont terni le bilan, non pas tant sur le plan sportif que sur celui de l'image du club et de son président. On retiendra en effet la dilapidation qui avait suivi le titre national de 2000 et le creusement d'un déficit invraisemblable lors des dernières saisons, lequel déficit a conduit au sauvetage des dernières semaines et à l'arrivée d'un nouveau tour de table sur l'impulsion du Palais. En investissant à hauteur d'une trentaine de millions d'euros, le groupe MFI (Monaco Football Investissement, tout récemment constitué et drivé par Michel Pastor, Adnan Houdrouge et Marco Piccinini) a obtenu 34% des parts de la société et trois postes au Conseil d'administration — c'est-à-dire la haute main sur le club (1). Campora ayant également quitté toutes ses fonctions dans les instances du foot, c'est une page blanche qui se présente à son successeur, Pierre Svara. Proche du Prince Albert, il est le patron d'un cabinet de conseil en gestion de patrimoine. Néophyte avoué, il était entré au Conseil d'administration de l'ASM il y a un an, à l'instigation du prince, et avait suivi l'équipe d'assez près cette saison. Il pourra compter sur Henri Biancheri, directeur sportif dont les prérogatives seront étendues. Comme tous ses homologues de L1, Svara a pour premier objectif de réduire la masse salariale, avec le paradoxe qu'il hérite d'un groupe qui a miraculeusement conservé les membres les plus brillants de son effectif (2). La "faute" à un marché des transferts apathique et à un groupe de joueurs qui tient à poursuivre sa belle aventure. La Ligue des champions sera un plus financièrement, la situation n'étant que provisoirement rétablie sur ce plan, mais cette compétition risque de compliquer le parcours de l'ASM en championnat… (1) 66% des parts restent aux mains de l'association, mais MFI pourrait être amené à investir 16M€ supplémentaires et à faire appel à des investisseurs privés (AFP 01/07). (2) Parmi les départs escomptés : Jugovic, Eloi et Léonard sont en fin de contrat, et Farnerud, Porato, Jurietti, Gallardo, Marquez devraient être prêtés ou vendus — sans parler du boulet Simone et de son mirifique contrat (300.000€ par mois – AFP 01/07). Coupe du monde : l'Océanie noyée Le Comité exécutif de la FIFA, réuni à la fin du mois de juin, devait se prononcer sur deux points, tous deux relatifs à la prochaine Coupe du monde. Commençons par la bonne nouvelle. Le Mondial restera en effet à 32 équipes, l'élargissement à 36 proposé par la CONMEBOL (confédération sud-américaine) ayant été repoussé. On échappe donc à l'alourdissement et à l'usine-à-gazéification de la compétition reine du football (voir Des années de 600 jours).

Cette décision ne nous épargne malheureusement pas une basse manœuvre, puisque la CONMEBOL a réussi à obtenir indirectement gain de cause. Les Sud-Américains se plaignaient en effet d'avoir perdu une demi-place qualificative à l'issue du Comité exécutif de décembre dernier, son quota étant réduit à quatre qualifiés direct, ce qui libérait une place pleine et entière pour l'Océanie (qui devait auparavant se soumettre à un barrage avec le cinquième de la zone Amsud). L'intense lobbying des dirigeants du sous-continent américain, appuyés par l'UEFA de Lennart Johansson — ravi d'emmerder Blatter une fois de plus — a fonctionné, à la grande colère des représentants de la zone océanienne. Le sélectionneur australien, Franck Farina a ainsi déclaré: "La FIFA devrait déchirer son slogan 'pour le bien du jeu' et le jeter par la fenêtre. C'est une décision pour satisfaire les superpuissances du football. C'est un vote en faveur du plus fort, et pas pour le bien du jeu" (AFP 29/06). Difficile de lui donner tort. Le vainqueur de la zone Océanie, après dix-huit mois de campagne, risquera à nouveau de voir tous ses efforts anéantis en un seul match aller-retour, tandis que l'Amérique du sud pourra compter cinq représentants en phase finale… pour dix membres! Afin d'adoucir cette amère potion, Blatter, désolé de la tournure des choses, envisage de mettre en place un tournoi opposant les représentants des quatre confédérations possédant une demi-place (Asie, Conmebol, Océanie et Concacaf), une décision qui devra encore être validée par le CE (AFP).

Réactions

  • suppdebastille le 07/07/2003 à 12h00
    Et Denisot , il était pas un peu journaliste aussi?? C' est quand même plutot une réussite dans son cas

  • jayjay le 07/07/2003 à 12h07
    C'est vrai que j'ai du mal à comprendre l'acharnement sur Bouchet et Aulas, qui après tout sont d'excellents présidents... Ils défendent au mieux les intérêts de leurs clubs, c'est tout (le cop du titre 93 est à mon avis une manoeuvre, bouchet savait qu'il ne le récupérerait pas)
    Mais on connaît l'aversion de la rédac pour ces méchants ultra-libéraux (on notera l'utilisation fréquente du terme "ultra" qui dénoteune certaine idéologie).
    Merci quand même, c'est toujours intéressant de lire des articles engagés.

  • la rédaction le 07/07/2003 à 12h32
    Une fois n'est pas coutume, apportons quelques réponses à l'éternel procès fait à la rédaction: celui d'avoir des têtes de Turc sur lesquelles nous nous acharnerions injustement… Un procès récurrent, qui eut dans le passé pour objet Jean-Michel Aulas, Youri Djorkaeff et quelques autres.

    A notre sens, c'est un peu inverser les perspectives. Comme vous le savez, les Cahiers suivent l'actualité, leur actualité, c'est-à-dire en particulier l'actualité "politique", institutionnelle, médiatique, économique, du football. Sur ce terrain, Christophe Bouchet est tout simplement omniprésent. Les journalistes professionnels vous confirmeraient le record de communiqués et de conférences de presse dont il est l'auteur, et les observateurs que nous sommes, que vous êtes, sont bien forcés de constater une occupation du terrain assez extraordinaire (comme en d'autres temps l'ami JMA). Ce matin encore, L'Equipe se fait l'écho d'une nouvelle action du président marseillais à l'encontre de Gilles Veissières, qui serait salarié d'une entreprise dont le patron est l'un des nouveaux administrateurs de Monaco…

    Bouchet a parfaitement le droit d'intervenir dès que bon lui semble, mais, compte tenu des partis pris des Cahiers, connus de tous, il est également parfaitement légitime que nous commentions ses innombrables prises de position, à plus forte raison parce qu'il aborde les thèmes qui nous sont les plus chers (nous ne l'avons pas attendu pour parler abondamment des droits télé), avec une idéologie clairement opposée à nos convictions. Pourquoi nous en vouloir d'être ce que nous sommes? Viendrait-il à quelqu'un l'idée de reprocher à Charlie Hebdo de prendre Nicolas Sarkozy ou François Fillon comme têtes de Turc? Nous n'allons pas nous autocensurer sous prétexte que, Bouchet parlant trop, nous devrions mettre la pédale douce pour ne pas exaspérer quelques lecteurs (cette logique marketing nous est assez étrangère, et nous écrivons comme bon nous semble, sur ce que bon nous semble). Nous n'allons pas non plus inventer des déclarations de Jean-Michel Aulas pour rétablir on ne sait quel équilibre.

    Quant à l'affaire du "titre 93", l'ayant suivie depuis le début et sachant qu'elle nous tient à cœur, pour quelle raison n'aurions nous pas évoqué son épilogue, et pourquoi aurions-nous changé d'opinion sur ce dossier?

    Par ailleurs, les reproches émis par certains réacteurs témoignent au moins autant de leurs propres obsessions que des nôtres. Dans cette Gazette, il a également été question d'Angers, de l'Océanie ou de Monaco. Étrangement, personne ne nous reproche d'avoir Jean-Louis Campora comme tête de Turc, alors que celui-ci a battu des records de présence sur nos pages ces derniers mois. Enfin, un simple regard sur la page d'accueil suffit à relativiser la présence, même importante, du président de l'OM dans les Cahiers…

    Pour finir, regrettons les opinions qui nous sont très souvent prêtées abusivement, en raison d'une lecture en diagonale principalement destinée à conforter les a priori de celui qui lit sur ceux qui écrivent. Où diable avons-nous émis l'idée qu'il serait "mal" que des journalistes deviennent présidents de club? Nous avons juste signalé l'intérêt d'une étude sur ce sujet, sans rien généraliser de l'exemple de Doucet. De même, à propos de Nakata, nous avons exposé les contradictions de la requête de Bouchet dans le contexte réglementaire, sans trancher de manière péremptoire sur le fond, signalant l'intérêt d'un débat sur la question…


    Voilà, merci de nous avoir prêté attention. Nous ne poursuivrons pas ici cette ébauche de dialogue qui constitue une entorse à notre mutisme ordinaire (c'est l'été, on se relâche), mais notre boîte aux lettres est toujours ouverte. Et bien sûr, continuez à réagir et à nous faire tous les procès de votre choix!

    PS : depuis février dernier, nous avons utilisé le préfixe "ultra" dans les circonstances suivantes :
    - "des tuniques ultra-collantes"
    - "20.000 'ultras' français"
    - "une ressource de financement a priori ultra précaire"
    - "Le président des Ultra Boys 90"
    - "Un curieux retournement de situation pour des ultra-réversibles"
    -"La tribune Leclerc, qui abrite les Ultras auxerrois, est le lieu d'un tifo bariolé"
    - "quelle est la part des supporters habitués des stades, des ultras"
    - "le 'fanatisme' de l'Ultra"

    Qui a dit "procès d'intention"? :-))

  • gb13 le 07/07/2003 à 13h01
    Tu vois Sergent, on est au moins d'accord sur un truc. C'est exactement ce que je ressents quand je lis ce genre d'article. C'est toi qui a écris l'article ???

    Quel ton condescendant !!! quelle supériorité dans tes propos. VOTRE problème .... ( ??? ) Moi, je ne fais que m'insurger sur des propos que je trouve abusifs et orientés. Je pense en avoir le droit.

    Je me trompe ??? ça se peut. Qu'on ne soit pas d'accord, je le comprends !!! on peut discuter ( je m'appelle pas NoNo93 ou LaTronche ... ;-)))

    Mais qu'on me dise "va jouer avec la neige ... " comme ce que tu écris le laisse transpirer, j'ai un peu plus de mal.

    Si tu te tenais au courant, tu saurais que j'étais pour la remise de ce titre au PSG ...

  • plumitif le 07/07/2003 à 13h06
    Aulas a beaucoup ramassé, maintenant c'est Bouchet et vu son activisme, certes ça joue dur mais il constitue une cible tentante.
    Sur le titre de 93, je lui ai dit que sur la question, les supporters de l'OM se répartissaient à mon sens en trois catégories. Ceux qui trouvent légitime que le club ait été puni de la sorte, ceux qui considèrent qu'il n'y a pas besoin de demander le titre de 93 puisque pour eux il appartient à l'OM et enfin ceux qui le suivent sur ce terrain. Je lui ai dit que cette dernière catégorie était la moins nombreuse et pas la plus réfléchie, ce qui consistait pour lui à se déconsidérer pour un succès d'estime infime en quantité et en qualité. Après m'avoir répondu que c'était un argument à considérer, je vois qu'il persiste, tant pis pour lui.
    Pour le reste, son montage afin de faire venir Nakata était malin, comme l'a été sa manière de pousser Martel à endosser le costume du méchant, et malin aussi de pousser les Cahiers à trouver des arguments quelque peu tordus afin de lui chercher des poux dans la tête.
    Bouchet est donc un gros malin, il fait des bons coups, se plante aussi lamentablement (le titre de 93) et constitue une cible parfaite pour les Cahiers.

  • gb13 le 07/07/2003 à 13h50
    la rédaction - lundi 7 juillet 2003 à 12h32

    Bon,OK ...Tu sais la Rédac, je pense que je suis vraiment atteint ... ;-))
    Mais pourquoi ??? oui la théorie du complot existe ( pas le complot ) . Tant de personnes se croient permises d'en rajouter pour mieux se cacher derrière ( la théorie du complot ) que je me méfie toujours un peu.
    Je pense que ce n'est pas le cas de la Rédac ou tout du moins de la plupart de ses membres.



    Déclarations Aulas:
    Alors que le joueur guingampais a longtemps été en balance entre Marseille et Lyon, Jean-Michel Aulas a étonné tout son monde en déclarant : "Drogba ne nous interressait pas. On a juste fait monter les prix, on a brouillé les pistes. Et maintenant il va falloir que l'OM le paye !". Le président lyonnais avait dit tout celà en étant certain que Shabani Nonda allait signer dans son club. Aujourd'hui, les données sont différentes et il pourrait bien avoir à regretter ses paroles
    ( Plus de lien direct sur l' lien ni sur LaProvence désolé ) Reste:
    lien
    C'est plus grave que de se renseigner auprès d'un joueur intéressant. Par contre, l'OM se serait positionné sur Reveillère qui est sur le point de signer à Lyon ... là c'est sûr, c'est pour faire chier Aulas !!!


  • cardetti le 07/07/2003 à 14h13
    Dis, le bordelais de la redac, vous nous le filez Pauleta oui ou merde ?!? ;-))))))

    PS : cool, gb 13, cool...C'est jamais que du foot français, après tout ;-)

  • gb13 le 07/07/2003 à 14h26
    Salut Plum' ... t'es allez voir Dufoix, à propos de la billeterie Internet ???
    Y zont vendus 2 fois les mêmes places .... tsstsss attends, pas de double billeterie, mais des mecs ont renouvellé, par le web, leur abo. OK?
    Un avis leur disait de retirer leur carte dans le club de supps où ils étaient abonnés.
    Normal, les mecs ont laissé passer l'orage, sûr de leur coup.
    Mais l'OM n'a pas fait parvenir aux clubs de supps ce listing.
    Et naturellement les clubs de supps, qui détiennent les cartes des abos qu'ils vendent, ont vendu ces places que personne n'a réclamé .... :-)))

    Oui Cardetti ... ;-)))

  • Guilmour le 07/07/2003 à 14h31
    Concernant les réactions, il faut bien avouer que les temps ont changé, l'unanimité qui suivait vos articles a pris un gros coup sur la tête. Je me souviens encore de nombreux "Vous avez mille fois raison " ou " Bravo, trés bon article" etc...
    les réactions servaient plus à focaliser les lecteurs sur un point de l'article, à prolonger une idée abordée dans un paragraphe, bref à discuter plus qu'à polémiquer.
    Le ton engagé de vos articles me manquerait si un jour il n'était plus là, et le fait d'accepter les critiques est tout à votre honneur. Dans votre engagement il vous faut des vecteurs (et non pas des cibles) pour démontrer et exprimer vos opinions, certains de vos lecteurs appelent ces vecteurs les têtes de turc.
    D'ailleurs, ce n'est pas choquant que vous ayez choisi les Aulas ou Bouchet, présidents de clubs huppés.
    Je ne suis donc pas trop d'accord sur les critiques faites à cet article où vous reconnaissez sans difficulté que Bouchet n'avait pas tort en parlant de la publicité positive qu'aurait pu apporter Nakata. Cependant, je comprends que certains soient choqués par les jugements du type : "Car peu importe que dans cette histoire, le Japonais n'ait jamais eu l'intention de rejoindre l'OM", ceux ci ont tout de même tendance à nuire à votre crédibilité.
    Voilà ... sinon je me demande vraiment comment Perrin fait pour s'entendre avec Bouchet, enfin...

  • LokomotivDallas le 07/07/2003 à 14h43
    à défaut de Nacata z'aurez Mido. c'est pas mal non plus pour l'ambiance. enfin bon je crois que Perrin, lui, sait ce qu'il fait et où il va !?!!

La revue des Cahiers du football