Ligue 1 : le feuilleton, épisode qui suit
Déjà cinq journées et Nice s'accroche en tête tandis que Marseille ne parvient pas à faire chavirer ses adversaires et le Vélodrome, et que Paris patine déjà… L'attaque à la montpelliéraine fait des émules? Le feuilleton, c'est la chronique allégée de notre championnat domestique.
le 4 Sept 2002
La morale générale Avec les nuls de Nice et Guingamp devant Paris et Bordeaux, les défaites de Lyon et Nantes à Sochaux et Sedan, cette journée nous rappelle que le fossé entre grosses et petites écuries n’est pas si flagrant, malgré le retour d’une élite à vingt clubs. Il faut se méfier des constats hâtifs, mais après cinq journées, onze des formations de l’élite n’ont toujours perdu qu’un seul de leurs matches. Les onze premiers (qui ne sont d’ailleurs pas les mêmes que les précédents pour deux d’entre eux), du leader niçois aux Bastiais, se tiennent par ailleurs en trois points. Le plan serré : Paris est patraque Avec un nouveau match nul concédé face à un promu à domicile, les Parisiens restent scotchés à cette quatrième place qu’ils semblent avoir pris en affection (seront-ils les nouvelles victimes du syndrome girondin?). Comme aime à le souligner Luis Fernandez, le PSG est toujours invaincu, mais il n’a malheureusement toujours pas convaincu. Sans véritable système de jeu, avec des joueurs aux positions fluctuantes (Andre Luiz erre à tous les postes de l’entrejeu, Fiorèse se balade quelque part entre attaque et milieu de terrain…) et une efficacité limitée devant le but, les Parisiens semblent devoir s’attendre à une saison assez similaire à la précédente: une place d’honneur, principalement grâce à une grande rigueur défensive (le PSG était la meilleure défense du championnat l’an dernier). Le retour de Ronaldinho devrait cependant apporter cette fantaisie et cette capacité à faire la différence qui manquent cruellement aux parisiens, mais peut-on décemment croire qu’un seul homme puisse à ce point métamorphoser une équipe qui semble naviguer à vue? Les observations Cyril Rool absent, c’est Rigobert Song qui a qui a assuré la fonction de massacreur de chevilles adverses. Le prix du joli but inutile est attribué pour la deuxième journée consécutive à Frédéric Piquionne. Libéré du poids de la sélection nationale, Lebœuf se met à faire de bons matches en club. Il manque Déhu pour fluidifier le jeu parisien (1). Combien d’attaquants Boumsong et Mexès vont-ils traumatiser cette année ? Ljuboja en équipe nationale yougoslave : depuis quand Strasbourg révèle des internationaux? Encore un peu de patience Vahid, ça va venir… Le problème de Rennes, c'est qu'il y a trop d'ancien Rennais revanchards dans les autres clubs. L’anomalie L’ancien Parisien Kaba Diawara n’a pas marqué au Parc. Le fait insolite Jean-Michel Aulas dénonce le "diktat rennais" au sujet des 6 millions d’euros réclamés par les Bretons pour le transfert de Reveillères. La stat du chat noir Nice marque 2 minutes après l'entrée de Ronaldinho, soit 4 de moins qu'il n'en avait fallu à Ajaccio il y a deux semaines. La question Gagner 3-1 avec Pedros titulaire, c’est pour dégoûter définitivement les joueurs rennais? L’homme en forme Cyril Chapuis, un but valable refusé et une barre transversale, après deux buts contre le Stade Rennais. Les papys qui font de la résistance Gourvennec marque son premier but avec les Bastiais, tout comme Maurice, avant son remplacement par Laslandes. Le calembour Lille de la tentation d’éteindre le téléviseur. Le jeu idiot Vous avez jusqu’à la fin de la semaine pour répondre à la question ci-dessous et gagner une photo dédicacée de François Pinault par Jamel Attal : Combien de buts prendra le Stade Rennais lors de son prochain match à domicile : -3 -4 -5 -+ Bonus track Le feuilleton de la Ligue 2 : Alex joue et marque. Fernandez va peut-être décider de le recruter au mercato. Le feuilleton de la Liga : Denoueix est leader. Et nous ne sommes pas le 1er avril. (1) On déconne.