Le foot étranger n'a pas d'avenir : la Corée du Sud
CORÉE DU SUD [southpark], n.f. Alors que la Chine a inventé la poudre au XIVe siècle, la Corée est le pays d’Asie qui a créé le principe du ballon prisonnier. Depuis la séparation de 1948, le Sud a conservé le ballon et le Nord garde les prisonniers.
CORÉE DU SUD [southpark], n.f. Alors que la Chine a inventé la poudre au XIVe siècle, la Corée est le pays d’Asie qui a créé le principe du ballon prisonnier. Depuis la séparation du territoire en 1948, le Sud a conservé le ballon et le Nord garde les prisonniers. Évidemment, il ne sera ici question que de la moitié du bas, qui s’est qualifié en 2014 pour sa huitième phase finale consécutive, et non de la moitié du Nord, qui a toujours eu un faible pour les éliminations directes.
Longtemps, la Corée a été une nation insignifiante. Au mieux, un supporter lensois aurait répondu que les habitants du Nord, c’étaient les corons. C’est ainsi qu’en août 1948, la Corée du Sud essuie sa plus lourde défaite sur le sol suédois (0-12). De fait, à cette époque, l’équipe est tellement nulle qu’elle essuie même ses victoires.
C’était sans compter sur son impressionnant parcours lors de l’édition 2002 de la Coupe du monde. Emmenée par Park Ji-Sung, l’équipe sud-coréenne finit en effet à la quatrième place, échouant en demi-finale contre la Turquie. À cette occasion, elle encaisse le but le plus rapide de l’histoire de la compétition, après seulement 10,8 secondes de jeu. Marquant neuf minutes plus tard, le Coréen Lee Eul-yong prouve qu’on peut être égalisateur précoce tout en criant: "Ouais, super!" C’est une victoire pour les hommes, surtout ceux qui vivaient déjà au pays du matin calme.
Entre 2001 et 2007, l’équipe de Corée du Sud est entraînée par Guus Hiddink, Dick Advocaat et Pim Verbeek. Bref, tu confiais l’équipe à Fonzie, et tu avais tous les prénoms de la série Happy Days. L’équipe est désormais coachée par Hong Myung-bo, ancien joueur du Bellmare Hiratsuka ; ne lui jetons donc la pierre.
Pour ne rien arranger, les joueurs sud-coréens possèdent un surnom affligeant: les "Guerriers Taeguk". Même si ça change de la mode des surnoms animaliers (Kangourous australiens, Éléphants ivoiriens, Moufettes russes), on croirait un manga réalisé par Luc Besson, avec Jamel Debbouze et Grand Corps Malade dans le rôle des guerriers Taeguk.
Figurant désormais au-delà de la 50e place au classement Fifa, l’équipe a, depuis, du mal à redorer son blason. Bref, s’il fut autrefois une attraction, aujourd’hui on ne donnerait plus la lune à Park.
À la lumière de toutes ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot coréen n’a aucun avenir.