Le foot étranger n'a pas d'avenir : l'Allemagne
ALLEMAGNE [mocheland] n.f. Pays frontalier de la France, à l’image du Luxembourg, de la Suisse ou de Monaco. Il est toutefois plus difficile de se moquer, car l’Allemagne (…)
ALLEMAGNE [mocheland] n.f. Pays frontalier de la France, à l’image du Luxembourg, de la Suisse ou de Monaco. Il est toutefois plus difficile de se moquer, car l’Allemagne a remporté trois Coupes du monde (en 1954, 1974 et 1990), plus une victoire de prestige contre l’Autriche en 1938, sauf qu’à l’époque on ne parlait pas de slalom dans la défense adverse mais d’attaque en schuss.
Si les joueurs de l’OM pénètrent dans le stade Vélodrome sur la chanson Jump de Van Halen, l’Allemagne est également entrée dans les mémoires sur un bruit monstrueux: le démembrement de Patrick Battiston par Harald Schumacher, lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1982. Pourtant, l’arbitre ne sifflera ni penalty, ni faute, ni une jolie fille, ni même Femmes, je vous aime, que Julien Clerc ânonne pourtant cette année-là. Qu’il en soit remercié.
Prouvant que Olaf Thon n’était pas un malheureux hasard, l’équipe d’Allemagne est affublée d’un nom ridicule. La sélection est en effet connue sous le surnom de Mannschaft. Certes, c’est moins étonnant que si elle se nommait Seleção ou Les Verts, car Mannschaft est un mot allemand. Et à la différence de Gladstrumäßbrfzftkpttkblmwzz, ce terme existe et a même un sens: il signifie "équipe". Ce qui est idiot. Appelle-t-on un arbitre "arbitre"? Bien sûr que non. L’arbitre est un enculé, tout le monde le sait. Même à la Manif pour tous, on y subodore un trou de balle, fût-ce du bout des lèvres.
Ancien joueur sans génie ni charisme, Joachim Löw est intronisé en 2006 sélectionneur de l’équipe allemande. Malgré certains succès, notamment auprès des femmes qui le prennent pour François Fillon, il ne gagne rien, entretenant davantage la confusion. À tel point – et c’est un paradoxe – que chaque match est mollement commenté dans le journal du ARD, la première chaîne allemande – ARD signifiant Arbeitsgemeinschaft der öffentlich-rechtlichen Rundfunkanstalten der Bundesrepublik Deutschland, qui veut aussi dire quelque chose, sans doute.
En 1990, le joueur anglais Gary Lineker a cette phrase, devenue fameuse: "Le football est un jeu simple: 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent." Une citation que complètera l’international allemand Lukas Podolski: "Le football, c’est comme les échecs, mais sans les dés."
À la lumière de toutes ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot allemand n’a aucun avenir.