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Le Var est dans le fruit

Il n'y a pas que la presse nationale dans la vie, on peut aussi s'essuyer avec la PQR. Étude de cas: Var Matin et ses penchants pour l'OM, les joueurs sympas et le traitement people du football.
Auteur : Patrick Slet le 14 Août 2003

 

Var Matin, journal qui tire à 90.000 exemplaires, appartient au groupe Nice Matin. C’est donc un journal local hybride qui s'insère dans une stratégie de groupe, ce qui confère deux volets au journal: un premier d’actualité locale pure et un second plus global rédigé à plus grande échelle (250.000 exemplaires pour la publication de cette partie).

Jeu-test : retrouve la véritable légende de cette photo (Var Matin - Patrick Clementé)
1. "J'en ai marre du foot, je veux devenir joueur de percu pour Obispo".
2. "Heureusement que c'est pas des plaques chauffantes, je me serais brûlé les mains".
3. "Amateur de musique, le joueur blessé espère avoir gardé le bon rythme... physique."
Yves Merens entre miel et fiel Journaliste phare de l’équipe rédactionnelle, Yves Merens est un professionnel reconnu puisqu’il remporta une place sur le podium local du Grand Prix Crédit Lyonnais du meilleur article sportif 2001. Bien intégré au milieu, c’est même lui qui a la charge de distribuer les accréditations aux journalistes sportifs du Stade du Ray. Longtemps spécialiste de l’OGC Nice pendant les années noires, il a su rapporter et entretenir les rebondissements des affaires de vraies-fausses reprises. Il faut dire que Merens n’a jamais vraiment apprécié Francesco Sensi le président de l’époque, ici, "milliardaire économe" (23/05/2000), là, auteur de "grandes lessives" à répétition. Il aurait vraisemblablement préféré voir débarquer l’énigmatique homme d’affaire Kita ou un autre repreneur plus crédible, tant il chargea l’équipe dirigeante de cette époque. En 2002, tout va mieux grâce à Nice à Jean-Christophe Cano, débarqué tout droit de la Canebière (04/02/2002 "Cano dans la peau du patron"). Le futur ex-directeur général du Gym et son "look d'enfer à la Ronaldo" a toute la sympathie du journaliste: c'est parce qu'il "a été si longtemps de l'autre côté de la barrière [responsable d’OM TV], qu'il a tant de relations et d'amis chez ces éternels curieux aux stylos". Il faut dire que son sens de la formule épate le journaliste, qui voit en lui le prophète du "messie tant attendu à Nice", qui affirme "que le potentiel est énorme. Je ne surprendrai personne en parlant de la grande histoire du Gym!" . Sans doute dépité par la chute prématurée de ces repreneurs un peu trop miraculeux (1), Merens jeta ensuite son dévolu sur les affres monégasques. Yves Merens est l’archétype du journaliste sportif à la fois "fan de" et indic des petits secrets. Il s’exprime comme un supporter, relayant le supporter dans la louange en cas de victoire, dans le dénigrement en cas de défaite. En résumé, les dirigeants se trompent souvent, les joueurs détiennent toujours la vérité du terrain. Pas rebuté par les contradictions, l’homme fait toutefois allégeance à son patron. À l'occasion du décès du propriétaire du groupe, il évoqua sans ironie le caractère visionnaire de Jean-Luc Lagardère quand il amorça l'évolution des clubs de football vers une gestion "entrepreneuriale": "ll aura été victime de son impatience à glaner les succès et de sa volonté de confier les clés à des caciques trop éloignés des ficelles du ballon rond". Le Var, banlieue est de Marseille ? Aujourd’hui, Yves Merens semble se consacrer quasi exclusivement à l’OM. En tout cas, il est parti en mission à Capbreton d’où il a abondamment couvert la pré-saison olympienne. En conséquence, dans Var Matin, les pages football font la part belle au club phocéen et alors que la zone de couverture du groupe va du Var à la Corse, les autres clubs du sud y sont traités avec une parcimonie étonnante. On sent à sa lecture qu'il dispose d'un réseau relationnel bien tissé puisque, comme nous l’apprend le site de l’OM, il fait aussi office de guide à la Commanderie lorsque les dirigeants du Centre de formation de l'OGC Nice ont l’idée saugrenue de prendre exemple sur la formation "à la marseillaise". Cet été, l’actualité sportive locale s’est donc essentiellement résumée à celle de l’OM. En marquant à la culotte le stage landais des Marseillais, Yves Merens n’a pas hésité à prendre des risques pour décrire la politique du club. À la recherche d’une "vraie" polémique pour commencer la saison, Van Buyten a semblé offrir quelques ouvertures: "Van Buyten devant un choix de Roi: Manchester ou l’OM" (12/07/2003) ou "Durant ce stage dans les Landes, Daniel Van Buyten pense beaucoup à son avenir entre deux entraînements. Son départ probable de l‘OM provoquera sûrement quelques vagues dans le Vieux Port phocéen" (13/07/2003)… Hélas, ce fut vain puisque les renforts réclamés sont arrivés et que Van Buyten n’a pas bougé. Les conférences de presse ont été fidèlement relayées, notamment pour suivre le feuilleton de la non-arrivée de Pedretti. En toute circonstance, les décisions du tandem Bouchet-Perrin semblent empreintes d’une sagesse bouddhiste. Sous la plume d’Yves Merens, Bakayoko est un serial buteur et Fernandao est incité à se comparer avec Raï et invité à rejoindre la seleçao. Publié le jour des premiers incendies, il a commis une interview malencontreusement titrée "Sébastien Perez, le feu de l’OM". On apprend que Perez deviendra arrière latéral de l’équipe corpo des pompiers volontaires: "En montrant l’exemple, en étant toujours le premier partout… surtout s’il y a le feu". Plus sérieusement, le journaliste démontre l’attachement du joueur au club, ses qualités d’humour, de générosité et de disponibilité (qualité primordiale pour l'intéressé). Bref, en toute circonstance, dans le monde d’Yves Merens, il y a surtout des joueurs fidèles au maillot et incroyablement sympathiques. Le Var saisi d’une folie marseillaise… Dans Var Matin, le foot local est traité comme l’actualité nationale, c’est-à-dire brièvement, après les faits divers locaux. Au mieux, il existe le renvoi systématique au "supplément 06" pour ce qui concerne Nice, et au pire, un article est consacré à l’AS Monaco tous les quinze jours… Quand l’équipe de Deschamps joue un match amical, on nous offre un petit résumé encourageant. Et, quand Yves Merens n’a pas de joueur de l’OM à interviewer, il nous sort un joli reportage tout aussi flatteur sur le formidable Roma qui devrait au moins "devenir international", bien sûr. Si la presse locale semble indiquer que le Var vibre pour l’OM, les faits sont plus partagés. Bien sûr il y eut la perte de l’équipe locale, le club toulonnais évaporé dans les malversations — même si quelques-uns font survivre sa mémoire (voir les 40 pages d’histoire sur le site web du club). Mais il existe une autre réalité que celle des frontières administratives. Dans le Var, on supporte tantôt Nice, tantôt l’OM, un temps Cannes et même Monaco pour les peuplades qui ne voient des lézards qu’autour des biffetons. Tout cela est souvent question de tradition familiale, d’origine sociale ou plus prosaïquement de positionnement géographique. Alors comment expliquer un tel unanimisme pro-marseillais dans la presse locale? …ou d’une prosaïque stratégie marketing ? Pour mieux comprendre qu’au travers de Var Matin, c’est l’image d’un OM redevenu phénomène de mode qui s’impose, il faut situer un peu mieux le contexte de l’été sur la Côte. C’est en fait le touriste national et étranger qui est dragué. Il est intéressant d'observer les expressions culturelles du football en ces lieux. Partout, on peut ainsi distinguer la tendance streetwear footeuse avec ses trois tribus à maillot: des Français de partout qui s’affichent de Metz au PSG en passant par des têtes blondes floquées Zizou, des Anglais, des Allemands ou des Néerlandais fans de Feyenoord voire du FC Twente (oui, ça existe). Et, majoritairement, des locaux ou non, ceux qui se drapent tantôt du 9, tantôt d'une entreprise algérienne liquidée. Sur le bord de mer commercial, on trouve aussi bien représentés des draps de bains Droit au but et des horloges en plâtre sur fond de ballon bleu et blanc qu’on croirait tout droit sorties de chez la mère à Titi. Var matin table simplement sur ce lectorat non-régional. Notons qu'en dehors de l’OM, l’autre grand thème reste le "feuilleton des transferts". Mais lors d’une intersaison aussi blanche et sèche, pas facile de meubler. Alors, face à la pénurie, on racole. People magnétique Var Matin parle aussi du foot par le petit bout de la lorgnette, égayant ses rubriques people de joueurs médiatiques. Selon une vision bien franchouillarde (on voit la poudre dans le nez de Paille mais pas l’EPO belge dans les veines de Virenque), suivre les stars People c’est mal, surtout quand c’est les Anglais. Le reportage sur Vieira débute ainsi: "Star, il fait tout pour ne pas l’être et c’est bien contre son gré que les téléobjectifs du Sun l’ont photographié"… Pourtant, dans cette petite interview du 25 juillet, de football, il sera peu question du footballeur. En revanche, on découvrira qu’il est paisible, discret et timide mais toujours pas marié! Vieira se montre amoureux d’Arsenal et respectueux de son passé. Et l'on quitte la page avec son gentil sourire d’homme qui "rêve de mariage […] parce que la famille c’est important".

Grâce à Var Matin, on apprend qu'à défaut d'avoir retrouvé un club, Luis Fernandez a trouvé un scooter (photo Serge Haouzi).
Laurent Blanc, quant à lui, a aussi eu droit à son interview. Signe de son caractère désormais moins médiatique, il est resté dans les pages sports… Pourtant ce sont les mêmes questions sur sa vie para-sportive qui reviennent. Il pose en chapeau de paille avec Madar en queue-de-cheval. Le Président détaille sa nouvelle vie: "prendre le temps de vivre", "régler ses problèmes administratifs", "continuer à regarder les matchs à la télé"… et "reprendre ses études". Bref, des scoops en série. Avec Yves Merens ou Jean Phillipe (journaliste people à Var Matin), les joueurs appartiennent à cette élite de gens sans tache, profondément sympas (peut-être à l’image de leurs intervieweurs?). Mais en apportant au lecteur des stars à l’inactualité flagrante, cette presse sert le compliment un jour pour déverser du fiel le lendemain. Ainsi, Le Parisien dans son papier "Les joueurs sont-ils trop payés?" a bien crucifié le pauvre Blanchard sur l’autel des salauds. Celui-ci fait les frais d’une déclaration bien malheureuse qui risque de décourager plus d’un club. Lorsqu’il dit que 6.000€ par mois sont insuffisants au regard de son statut, c’est certes maladroit, mais, au regard des sommes que touchent ses collègues, n’est-ce pas plus représentatif de la réalité du milieu que cette cohorte de joueurs sensibles, sympathiques et désintéressés qui n’ont que l’amour du maillot aux lèvres? (1) Sur les troubles reprises de l'OGCN lire par exemple ces articles du Nouvel Obs, OGC-Nice: des noces en rouge et noir, 28 mars 2002, ou de L'Humanité, OGC-Nice, reprise et soupçons, 9 mars 2002.

Réactions

  • JPDarky le 19/08/2003 à 17h25
    C'est une question qui peut etre interessante mon cher Mallorquin, je le concois [meme si, perso, je m'en cogne, croyant [stupidement probablement] connaitre la reponse], et la je reponds a ton post, et pas a l'article, mais je ne pense pas que tu trouveras une reponse significative a ta question a travers l'etude d'UN journal de PQR, sur une courte periode qui plus est.

    Maintenant, et ca sort completement d'une reaction a cet article, je trouve bien plus interessant d'utiliser l'energie cerebrale demesuree d'un redacteur des CDF a etudier les *raisons* de l'etat de delabrement du "journalisme" dans la PQR, qui n'en porte bien souvent plus que le nom, etat de delabrement que l'on trouve aussi dans la presse nationale et le journalisme de television.

    Mais on s'egare completement a mom avis, mais bon, j'ai le micro, alors je continue... Je ne me souviens pas de la derniere fois ou j'ai eu l'impression de lire un article avec du boulot de journaliste derriere en quantite enorme, du boulot de recherche, de *verification des infos*, etc etc... Et bien qu'ayant bcp de difficultes de lecture [et d'ecriture], je tente de lire pas mal de choses. J'ai peut-etre pas de chance, je ne sais peut-etre pas voir les pepites qui jalonnent la presse francaise, certes.

    Seulement, contrairement a ce qu'on lit souvent [parceque je ne viens qu'enoncer des banalites finalement, et puis ca va continuer], il ne me semble pas que *le journaliste* soit heureux de cet etat de fait, et qu'il fasse tout cela de son plein gre, ho doit y en avoir c'est sur, comme il y a des fonxs qui abusent et des patwons qui spolient les travailleurs en s'adjugeant des revenus astronomiques; mais il serait interessant d'avoir une etude bien carree sur les raisons *exogenes* de cet etat de fait, et, ayant pleins d'idees preconcues tres "lieu commun", je pense au pouvoir de la sphere economique et les pressions politiques, evidemment. Mais une etude de cas, m'interesserait bcp plus que des decouvertes hallucinantes sur le degre de leche-cul-itude de la PQR, couchee depius longtemps devant les mechants politiques et capitalistes.

    Reste le stlye inimitable des CDF, qui donne l'impression d'etre intelligent quand on le lit et qu'on comprend tout, ca c'est cool.

    En fait, et la encore, ca n'a rien a voir, quand je lis un article des CDF, j'ai vraiment l'impression de lire un truc qui prend pas les pour des abwoutis, c'est sur, mais en meme temps ca me fait penser a ces physiciens qui viennent exercer dans le domaine de la biologie, ou de la chimie [je ne suis pas physicien, donc pas de proces de pedantisme ou je ne sais quoi s'il vous plait] en appliquant leur savoir de physicien aux problematiques de ces sciences qui, bien qu'etant dures [je ne parle pas de difficulte la], sont un peu plus molles que la physique, queen of the sciences qui arrachent avec le nirvana mathematique au-dessus.

    Bref, outre l'aspect pluridisciplinaire tout a fait salutaire voire necessaire en ce XXIeme siecle qui commence [c'est moi le negre des discours de J. Chirac], je voudrais evoquer *l'attitude* du physicien moyen [oui, c'est comme pour le reste, il y a des exceptions, et non je n'ai pas fait l'etude sur un echantillon de 800 000 physiciens d'opinions politiques variees]. En effet, on peut avoir parfois l'impression que le-dit physicien vient appliquer une instrumentation tres fine [c'est une image] pour un probleme de gros bourrin avec pleins d'approximations et d'incertitude dedans. Puis en creusant on a comme l'impression que ce physicien la n'aime pas forcement la companie des autres physiciens, bien que lorsqu'il n'est pas en leur presence, il ne parle qu'en jargon interne a la physque en balancant des trucs fous qui epatent le pecore de la chimie ou de la biologie qui a toujours eu ce complexe de pas avoir compris le cours sur les nombres complexes en term parcequ'il envoyait des petits mots plies a Valerie au quatrieme rang au lieu de prendre des notes.

    Par contre, une fois avec ses collegues, il fait moins le malin. Et l'impression qui s'en degage [a tort surement], et qu'il utilise ses connaissances acquises au cours de son cursus sur un public forcement plus propice a l'acceptation admirative car il jouit de l'aura de sa provenance en-haut-dans-l-echelle-francaise-des-sciences.

    Quel; rapport avec les CDF ? Merde, je sais plus, aucun surement, attends, ha ouais, donc, je sais plus pourquoi, mais je me faisais la reflexion l'autre jour que les CDF me font penser des fois a ces types, mais j'avais une bonne comparaison, merde, je sais plus.

    Un rtuc du genre "on voit bien que y'a de la bonne capacite d'analyse, d'ecriture, d'ironie, d'humour la dedans mais des fois on dirait qu'ils cedent a la facilite du passage-a-la-moulinette de n'importe quel sujet a travers la boite noire ready-to-use de du cdf-isme avance niveau 4 [meme si tous les redacteurs ne sont pas d'accord entre eux, et toutes ces sortes de choses].

    Pfiouuuuut, bon, ben j'vais m'envoyer un picon sans, parceque la je suis vide.

    JPD
    blika@ lien

    PS : mais bon, on dirait peut-etre pas, mais je les trouve cools les CDF

  • loustic is back le 19/08/2003 à 18h02
    JPD,
    D'abord, en term elle s'appelait France et elle était au premier rang et moi au 4ème mais ce n'est qu'un détail.
    Sinon, pour en revenir à ton analyse, pas celle la mais la précédente, cela ce pose non seulement sur la presse mais aussi sur la TV, le cinéma la lecture.

    doit on servir aux consommateurs ce qu'il attend (TF1, les caresses dans le sens du poil, (un jour pro OM, un jour PSG est magique, un jour Allez Calais)) ou quelque chose de plus réfléchi mais moins vendeur ?

    Cependant, contrairement à toi, je ne pense pas que ce comportement soit typiquement Français, mais plutot humain. Donnez une part de rêve (ciné, sport...), et on oublie facilement les accotés.

    Ce fut vrai en sport, (OM/Tapie, Virenque, EDF, Dream team US de basket) mais aussi en général.
    On adule bien Napoléon,
    Hitler en Allemagne, avant de déclencher la guerre...
    Même si les 2 derniers exemples sont plus la pour marquer le coup.

    Les CDF, ne font-ils pas la même chose avec nous ?
    (Plum, t'es l'exception). Intellectuel moyen n'étant pas assez bon pour faire pro, pas même journaliste sportif car trop cultivé, ou trop mauvais en Francais, ou autre. Voir nos griefs ou nos envies refoulées ne nous comblent-ils pas quelque part ?

    Un chimiste par dépit (J'étais pas assez bon pour la physique)


  • JPDarky le 19/08/2003 à 20h39
    My dear fellow chemist Loustic [heeee oui...],

    La question qui vient immediatement est : de quel droit "on" peut decider de ce qui est mieux pour cette entite proteiforme et souvent vulgaire qu'est "les gens" ?

    Et qui a le droit d'etre le "on" ?

    Bref, evidemment les deux questions sont cons la [je parle des miennes], il devrait y avoir pluralite des choix et possibilite d'avoir de la soupe a grand public ET du minestrone super precis au picochouia pres pour les ceux qui veulent et blabloubli et toutes ces sortes de choses.

    Je suis bien d'accord. Mais bon, il en est autrement *pour le moment* [j'ose esperer]. Quant a ca s'applique aussi a la teve ou la lecture; absolument, mais je suis plus suiveur du sport par journal et radio [et stade] que par tewe, donc bon, mais oui, certes.

    Mais en realite, je n'ai tjrs pas lu l'article dont au sujet duquel on cause par ici, mais bon, je disais ca comme ca, peut-etre pour provoquer une reaction, pour qu'on me dise : "mais dis-donc gros blaireau de chimiste a la con, l'etude dont tu causes elle a deja ete faite par Marcel Muller en 1972 aux editions PUF, ca s'appele meme "les causes exogenes qui font que les journalistes sont accules a pondre des trucs qui ressemblent de pres ou de loin a de la merde, et sans saveur en plus, because les causes exogenes mon p'tit gars, achete le bouquin c'est bath"".

    Sinon, ben figure toi que moi aussi j'etais trop nul en physique, d'ou la chimie [mais physique quand meme la chimie] [en meme temps c'est pas le lieu pour raconter sa vie] [mais peut-etre suis-je en realite Vincent Duluc [houla] ?]. Mais que dans la vie j'aurais aussi voulu faire journaleux, et sportif de preference, mais t'as vu les posts que je ponds, c'etait deja pareil quand j'essayais d'exprimer une idee simple a l'epoque, c'eut pas ete possible, le francais que j'etais pas assez fort. J'ai meme pas tente les concours de machin de journaliste... O tempora o mores, sic transit gloria mundi, et c'est ainsi qu'Allah est grand, disaient divers poetes.

    Blaourg.

    JPD
    blika@ lien

  • harvest le 19/08/2003 à 23h09
    JPD , je te cites : "un sondage d'opinion de la cible du journal indique que desormais tout le monde s'interesse au tir au pigeon." et je réponds : bonne vision des cahiersdufootball :-) Donc ici, on tire au pigeon ; d'ailleurs la chasse est ouverte , non ? :-)

  • harvest le 19/08/2003 à 23h11
    Doumé , je te cites "pourquoi ne pas lancer une série à caractère folklorique sur la PQR et puis après sur la presse sportive des pays en voie de développement" , et je demande naivement : Ben c'est pas la même chose ? Rassures moi, la province est bien en voie de développement , non ? :-)

  • plumitif le 20/08/2003 à 09h07
    :-)) Harvest, en voie de développement ça commence après le périph'
    :-)) JPD : [mais peut-etre suis-je en realite Vincent Duluc [houla] ?].

  • Jack MalFaizant le 20/08/2003 à 12h16
    Mince, Plum', tu as de l'humour ce matin... Quoi tu le fais en tapant sur tes petits camarades ? En fait, tu es bientôt mure pour écrire dans les Cahiers toi ! [Duluc, rien que de lire ce nom ça fait sourrire].

La revue des Cahiers du football