En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La pelle du 18 juin

Un coup de bambou a eu raison des espoirs de qualification facile pour les Bleus. C'était South Park à Leipzig...
le 20 Juin 2006

 

Le destin de cette équipe s’écrit décidément sur des coups de dés. Cette fois-ci, un but valable refusé a suffi à transformer un match pourtant maîtrisé en nouveau calvaire. Les comparaisons avec 2002 seraient vaines et surtout erronées, les Bleus ayant dominé leur sujet pendant une heure comme rarement on les avait vus faire depuis 2001, l’efficacité offensive mise à part. Pour qui aura vu le match du Brésil trois heures plus tôt, l’emprise française sur l’ensemble du match a pourtant été largement supérieure à celle des Auriverde sur les Australiens.


La nalyse

L'équipe de France poursuit ses variations sur la souffrance. D'un côté, on dira que la Corée – impuissante tout au long du match – a particulièrement peu mérité son match nul, bénéficiant en outre de l'oubli d'un but contre elle. D'un autre, on estimera que les Bleus, certes bien en place, n'ont su ni forcer leur sort en doublant la mise, ni l'inverser en reprenant l'avantage, en dépit d'occasions très nettes. Les impressions varieront également, selon que l'on considérera que les Tricolores ont fait ce qu'ils devaient en gardant la main sur la rencontre, ou bien qu'ils ont manqué de détermination pour surclasser vraiment leurs opposants – notamment en jouant sur un rythme trop faible, préférant des phases de construction patientes à des recherches de percussion et de décalage immédiats...

Les Coréens pris de court
S’installant dans le camp coréen dès le coup d’envoi, les Français commencèrent la rencontre pied au plancher en pressant très haut, asphyxiant des Coréens dont l’activité se limita à tenter de gêner la relance tricolore au milieu du terrain. Littéralement étouffés lors du premier quart d’heure, les hommes d’Advocaat furent repoussés sur les côtés et obligés, lors de leurs phases offensives, de centrer pour leurs attaquants qui n’avaient pas les moyens de surprendre la charnière française sur ce genre de mouvements. Les Bleus alternaient parfaitement le jeu court et le jeu long, se permettant ponctuellement de surclasser leurs adversaires dans la vivacité.

Les Coréens semblaient incapables de résoudre le problème posé par le positionnement de l’équipe de France et l’abattage du duo Makelele-Vieira. Devant, le fait de jouer haut augmentait mécaniquement le nombre de joueurs autour ou dans la surface adverse. Zidane trouvait beaucoup de solutions et c’est surtout dans l’axe que les Bleus s'ouvraient des espaces, ce qui incita Wiltord et Malouda à repiquer régulièrement au centre où ils reçurent beaucoup de ballons.
Pourtant, la finition ne fut une fois de plus pas au rendez-vous. On ne pourra cette fois arguer de du manque de présence devant le but. En réalité, c’est l’ensemble de l’équipe – qui aurait du cependant être décrispée par le but d’Henry – qui manqua ses gestes décisifs. D’autant plus inquiétant que seuls Makelele Thuram et Gallas n’ont pas tenté leur chance en tirant au but. Les Coréens rentrèrent donc aux vestiaires plutôt satisfaits de n’avoir qu’un but à rattraper.


Endormis au bout de quinze minutes
Contrairement à ce qu’on entend un peu partout, ce n’est pas en revenant sur la pelouse que l’équipe de France a laissé les clefs du match à la Corée. Les Bleus, certes positionnés plus bas, gardèrent la main sur le match pendant plus d’un quart d’heure, et parvinrent à se procurer bon nombre d’occasions en contre, comme cette frappe de Wiltord non cadrée à la 52e minute, la tête de Vieira bien captée par Lee Woon-jae à la 55e, jusqu’au tir contré de Sagnol à la 62e après un petit festival entre Ribery, Malouda, Zidane et Makelele. C’est à ce moment-là que la maison bleue commença à s’endormir.

Les entrées conjuguées de Ahn et Kim Sang-sik sur le côté droit de l’attaque coréenne vers la 70e minute donnèrent un coup de fouet aux joueurs d’Advocaat qui semblèrent se décider enfin à jouer, profitant de la fatigue du milieu français et surtout des latéraux qui se sont épuisés dans leurs couloirs respectifs. Plus présents, ils ne seront pourtant pas dangereux avant la 80e et une tête facilement captée par Barthez (premier tir cadré de leur partie!). Une minute plus tard, Abidal puis Sagnol sont trop justes sur Seol et Cho, lesquels permettent à Park de se jeter devant Barthez.
Les Coréens ne seront quasiment plus dangereux, la France se procurant même trois nouvelles occasions. Ce qui rendra encore plus amer le constat que l’équipe de France, par son incapacité à se montrer décisive autant offensivement que défensivement (avec une fragilité sur les coups de pied arrêté qui va tourner à la psychose), a laissé filer une victoire qui lui tendait les bras, et qu’elle aura transformé un 3-0 très probable en triste 1-1.



Les gars

Barthez n’a rien eu à faire pendant quatre-vingt minutes, et aucun gardien français ne fait ça mieux que lui. Pas grand-chose à dire sur le but de Park.

Abidal a pris une part importante dans la bonne première mi-temps des Bleus, décongestionnant un couloir gauche plutôt encombré. Parfois emprunté au moment de faire le geste décisif, il a baissé de pied en deuxième période, et laissé filer Ki Hyeon Seol qui a pu ajuster un centre sur lequel Sagnol fut trop court. Le latéral droit a pourtant montré un engagement défensif sans faille. Le jeu étant trop souvent coincé sur le côté gauche, ses qualités offensives n'ont pas été assez souvent mises à contribution par des renversements de jeu.
Gallas et Thuram ont fait valoir leurs qualités sur les longs ballons balancés par les Coréens. Contrairement au match contre la Suisse, ils sont montés haut pour intercepter et relancer proprement. Comme le reste de l’équipe, ils ont paniqué dans le dernier quart d’heure et eu beaucoup plus de mal quand les Coréens ont balancé dans la surface.

Makelele, encore impeccable, a bien couvert le milieu et les nombreuses montées de Vieira, qu’on a retrouvé plus en jambes et (virtuellement) décisif, marquant un but refusé à la 32e minute (mais expédiant le service de Ribéry au centre-ville de Leipzig, à 1-1).
Dans le secteur offensif, Malouda a été un peu décevant, peut-être par manque de rythme. Pas avare de ses efforts, le Guyanais a parcouru tout le terrain sans vraiment apporter le danger. Il a notamment livré un nombre famélique de centres, mais fut très précieux pour conserver le ballon. Wiltord a été très présent lors des redoublements de passes qui donnèrent le tournis à la Corée pendant la première heure, mais il s’est éteint plus vite que les autres. Remplacé par Ribéry, toujours volontaire, mais toujours pas décisif malgré ce caviar pour Vieira. Son entrée a certes dynamisé le jeu des Bleus, mais elle a aussi un peu déséquilibré l'équipe.
Zidane, quant à lui, s’est appliqué à orienter le jeu sans perdre trop de ballons, et a joué très haut en première mi-temps. Bien que volontaire, on dira pudiquement qu'il n'a pas accéléré le jeu… Il est tentant de dire qu'il n'est plus jamais décisif, mais c’est tout de même lui qui offre le but refusé à Vieira, et la balle de 2-1 à Henry à la 85e minute.

Henry a démarré le match sur les chapeaux de roue, et a vite été récompensé par un but. Pressant sans relâche lors de la première mi-temps, il était trop fatigué pour jouer en contre lors de la seconde – durant laquelle il devint vite inutile, malgré quelques courses intelligentes. Il a mis sa traditionnelle tête hors du cadre et manqué un duel décisif, en fin de match, sur un caviar de Zidane.



Le match de TF1
Le trio de la première chaîne s’est une fois de plus livré à un véritable festival d’approximations, de clientélisme et de mauvaise foi. Moins enthousiaste que lors de Pays-Bas-Côte d’Ivoire – il n’avait hier soir qu’un seul joueur à vendre sur la pelouse – Arsène Wenger a tout de même gratifié les téléspectateurs, avant même le début du match, d’une analyse éclairée en cas d’une élimination des Bleus "Ça ferait trois échecs d'affilée, et évidemment, ça serait un net coup d'arrêt pour le football français". On attendait d’un professionnel une analyse légèrement plus fine que celles de Janine de la compta. D’autant plus qu’Arsène l’intouchable enchaîne en expliquant qu’un ou deux échecs, ça va, mais trois échecs, bonjour les dégâts. Il doit penser à ses campagnes européennes avec Arsenal.
Gilardi, de son côté, réussit la prouesse d’appeler "Nam deux" le Coréen Nam "il" pendant tout le match, avant d’oser, plein de sobriété, une belle métaphore: éludant le nom de Frank Ribéry en le nommant "Super Joker". On croyait la locution habituellement réservée au tirage du loto.

Dans un match taillé pour lui, Jean-Michel Larqué a livré sa copie habituelle. Il commença au bout de quelques minutes par son classique: un "On domine presque trop" passe-partout, une poignée de secondes avant l’ouverture du score. On le vit également réclamer une faute au profit des Coréens au bout d’un quart d’heure de jeu.
Sans accuser Larqué de clamer des prophéties auto-réalisatrices, on notera cependant qu’il consacra plus de la moitié de ses interventions à la prévisible baisse de régime de l’équipe de France. Interventions auxquelles on aurait pu accorder un minimum de crédibilité si elles n’avaient commencé… à  la 22e minute, lorsqu'il brailla "Attention! La pression est Coréenne maintenant! Difficile de maîtriser le ballon" en pleine période de domination française. Le "Attention! On s’est déjà laissé surprendre par des ballons aériens" de la 38e ne l’aurait pas couvert de ridicule si le moindre ballon aérien était venu inquiéter la défense française auparavant. Frank Ribéry paracheva le travail quand, pressé par Larqué de centrer au plus vite, il prit le temps d’éliminer deux adversaires avant de donner le ballon en retrait. Enfin, on notera que, tel Surya Bonaly lorsqu’elle était en petite forme, son triple "A gauche!" ne fut que double à la 21e. Fatigué Jean-Mimi?


Les hésitations médicales de TF1
À deux reprises, Thierry Gilardi aura donc évoqué la "blessure" de Florent Malouda. On peut comprendre qu’en refusant d’employer le mot "hémorroïdes" – mal dont avait été opéré le joueur français, et qui était devenu un secret médical de polichinelle –, le commentateur ait voulu protéger la vie privée du joueur, ou éviter de trop faciles moqueries sur un sujet qui remplace parfois les blagues sur les blondes. Mais, même si l’ambition est vaguement noble, pourquoi ce mot faussement pudique et mensonger de "blessure"? Le dictionnaire offre pourtant de très nombreux synonymes qui permettent d’éviter le sujet sans sombrer dans le ridicule: indisponibilité, absence, problèmes de santé, etc., voire un simple silence sur le sujet. Le résultat fut pire que l’intention affichée, et l’on pouvait glousser à loisir du pauvre Malouda qui pouvait s’asseoir sur un quelconque droit au respect.


Les observations en vrac
> Le décalage entre le son et l’image lors de l’interview de Domenech à la mi-temps était-il dû a un problème technique ou le sélectionneur est-il vraiment en décalage avec son discours?
> Depuis qu’il est devenu un tube de l’été, Chimbonda est-il maintenant surnommé le Bleu Beat?
> Le but de Park ressemble à s’y méprendre à celui de Papa Bouba Diop. Il faut gagner le dernier match par deux buts d’écart. Et merde.

Réactions

  • Raspou le 20/06/2006 à 04h03
    Excellent article, merci de rompre avec les lamentations ambiantes...

    Je rajouterais un truc: faut arrêter avec cette nécessité de gagner 2-0, ce n'est pas comme en 2002 où ce score était impératif... Là, il faut gagner, c'est tout, le 2e but n'est indispensable qu'en cas de nul (hors 0-0) entre la Corée et la Suisse.

    Focaliser sur le 2-0 est la meilleure façon de faire n'importe quoi contre le Togo. Ensuite, si à la mi-temps on mène 1-0 et que Suisse et Corée sont à 2-2, OK on joue pour en mettre un autre...

    Perso, je ne crois pas trop au nul dans l'autre match, car la situation est très différente du fameux Suède-Danemark de 2004 où ce résultat qualifiait les deux équipes quoiqu'il arrive dans Italie-Bulgarie, ce qui a fait que dès ce score atteint, les équipes n'ont plus joué (avant si, hein, je ne dis pas que c'était truqué). Tandis que là, imaginez un 2-2 à la 80e, même avec seulement 1-0 pr la France au même moment, je vois mal les Coréens faire la passe à 10 en prenant le risque que la France marque à la 90e et les élimine... Ils vont tout donner, avec ce que ça implique de possibilités de contres pour la Suisse.

  • prime le 20/06/2006 à 04h43
    Vinocrator - mardi 20 juin 2006 - 01h25
    -------------------------------------

    +1

    A un bémol prêt : c'est pas tant un problème de détente qu'un problème d'appuis à mon avis. Il a pratiquement une main au sol sur le but : bref, il n'est plus sur ses appuis.

    Pour le reste, bonne nalyse.

    m.

  • davidoff le 20/06/2006 à 09h15
    ouais bof je vous trouve un chouïa indulgent quand même, autant il faut arrêter de penser que l'EdF va tout casser à chaque sortie, on est bien d'accord, autant faut quand même être lucide....

  • le nihiliste le 20/06/2006 à 09h28
    alleluja ! Un véritable cr, précis, objectif, anti-misérabiliste...

    Des coréens bluffant qui se mettent à jouer 2 minutes avant de marquer puis qui replongent la tête sous l'eau trois minutes après... et au final, de biens pâles vieillards français se seraient fait balader toute la deuxième mi-temps !

    Alors ok pour ce dramatique irréalisme, voire pour une éventuelle "peur de gagner" mais pour le reste on constate que l'écart salaire/compétence reste bien plus abyssale chez les commentateurs que chez les joueurs... et ceci, malgré le salaire des joueurs !

    Lorsque dans une semaine on sera en 1/4 (càd dès que titi daignera cesser les vendanges), tous ces arrivistes de l'actualité viendrons leur manger dans la main en arguant leur professionalisme, leur talent, et le bonheur qu'ils apportent à 60 millions de personnes. Certains joyeux lettrés s'avancerons même comme les piments qui ont fait réagir les bleus, et la on atteindra l'insupportable.


    Mais moi m'en fiche, je lis plus rien avant trois semaines et j'écoute krudder & dorfmeister en regardant le foot...

  • l'enchois le 20/06/2006 à 09h44
    le nihiliste - mardi 20 juin 2006 - 09h28
    __________
    +1, solidarité nordique oblige !

  • ouais.super le 20/06/2006 à 09h44
    Je suis également content de lire cette nalyse, que je partage en grande partie.

    Je vais derechef la faire passer à mes footix de collègues de bureau qui ont été insupportables hier en rivalisant de "putains, mais keski sont nuls !", "ils sont trop vieux" et autres "c'est vraiment des quiches cette équipe, quand on voit ce qu'ils gagnent...".

    Tout le monde me regardait avec des yeux attristés (du genre : le pauvre, il est bien naïf) quand je leur disais que moi ce match m'avait nettement plus convaincu que celui contre la Suisse, que dans l'ensemble ils avaient été plutôt pas mal et que ça devrait passer contre le Togo.


    Sinon, ma nalyse, c'est que si Barthez avait fait l'ascension dans les Alpes avec les autres, il aurait peut-être réussi à faire l'ascension vers le ballon sur le but Coréen.

    Deuxième nalyse pour le prix d'une : Au vu de nos résultats, plus aucune grosse équipe ne craint l'équipe de France. On va attaquer les huitièmes en position d'outsider, surprendre tout le monde et remporter cette satanée coupe. J'ai dit. Rigoboum, tu peux remballer tes runes et tes corbeaux.

  • Il Brutto le 20/06/2006 à 09h47
    J'ai bien aimé le "éviter de trop faciles moqueries sur un sujet qui remplace parfois les blagues sur les blondes".
    J'ai des hallus ou deux vignettes du diapo traitent magistralement du sujet évoqué ?
    Faut pas avoir honte ma brave rédac. Faut pas !

    Sinon pour Raspou, en cas de 0-0 entre la suisse et la corée, il faudra gagner bien sûr, mais en marquant au moins deux buts. Et un score de 2-1 nous conduirait alors à un tirage au sort assez sympa.

    Enfin pour la rédac encore, je partage grandement sa nalyse sauf sur le cas ZZ. Je n'étais pas jusqu'à présent un de ses pourfendeurs mais après 3 matches amicaux et 2 matches de WM je pense que ça suffit. Lorsqu'il canicule comme ça il faut rentrer les vieux dans la salle climatisée de leur hôtel. Lui accorder l'excuse d'avoir donné 2 bons ballons dans le match c'est franchement risible. Et dire que l'entrée de Ribéry a été un facteur de déséquilibre est pour le moins sournois : car le principal facteur de déséquilibre c'est l'indigence totale de ZZ en deuxième mi-temps.
    Mais pas de panique, je vous aime toujours.

  • gaffoo cimii le 20/06/2006 à 10h10
    Bon je veux bien que le défaitisme de Josette de la compta vous agace quelque peu, mais prétendre apres ces deux matchs laborieux que la France joue mieux que le Bresil et que Zidane ne perd que très peu de ballons c'est avoir autant de mauvaise foi que Larqué, Wenger et Duluc réunis.

    Vous allez bientôt pousser la mauvaise foi jusqu'à reprendre la complainte de Thierry Henry contre l'arbitrage.

    Mais bon, tout cela ne nous empechera pas de battre 3-0 des Togolais qui auront fêté toute la semaine le versement de leur prime, puis d'écraser l'Ukraine en 1/8 0-0 (4 tab à 3).



  • Si le vin vil tord le 20/06/2006 à 10h12
    Finalement une analyse qui va plutôt dans mon sens. J'ai moi aussi vu une équipe de France assez séduisante dans l'animation. Ce qui laisse augurer de belles choses pour l'avenir.
    Deux points négatifs cependant :
    - Thuram qui encore une fois laisse le coréen presque étrangement seul (Sagnol et dans une moindre mesure Abidal étant aussi en faute sur le but)
    - tous les gens qui disent "il suffit de gagner 2-0 pour continuer". C'est exactement le discours tenu en 2002 et on connaît la suite. Certes cette année ce n'est que le Togo mais gagner par deux buts d'écart n'est pas si facile, surtout en constatant le manque de réussite français (devant le but, mais aussi au vu de l'arbitrage. L'arbitre de France-Suisse aurait pu aussi bien siffler penalty sur la main, cela n'aurait pas été scandaleux tout comme son choix n'a pas été scandaleux)

  • Gusiño le 20/06/2006 à 10h14
    C marrant, hier j'ai écouté une émission à la radio, il s'agissait d'un débat entre journalistes et consultants.
    Lorsque la question de l'apport de Zidane est arricée, le débat a rapidement tourné à l'affrontement. D'un côté les journalistes affirmant que Zidane ralentissait le jeu, n'était pas efficace, etc..., de l'autre Deschamps + Luis Fernandez qui sur un ton outré affirmaient en choeur que certes Zidane n'est plus celui d'il y a quelques années, mais qu'il est absolument intouchable, car il reste de très loin le meilleur joueur français à ce poste.

    Choisissez votre camp. Moi je dirais seulement qu'AMHA en 2005-2006, aucun joueur français n'aurait eu le temps de jeu qu'a eu Zidane cette année au Real.

La revue des Cahiers du football