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La pelle du 18 juin

Un coup de bambou a eu raison des espoirs de qualification facile pour les Bleus. C'était South Park à Leipzig...
le 20 Juin 2006

 

Le destin de cette équipe s’écrit décidément sur des coups de dés. Cette fois-ci, un but valable refusé a suffi à transformer un match pourtant maîtrisé en nouveau calvaire. Les comparaisons avec 2002 seraient vaines et surtout erronées, les Bleus ayant dominé leur sujet pendant une heure comme rarement on les avait vus faire depuis 2001, l’efficacité offensive mise à part. Pour qui aura vu le match du Brésil trois heures plus tôt, l’emprise française sur l’ensemble du match a pourtant été largement supérieure à celle des Auriverde sur les Australiens.


La nalyse

L'équipe de France poursuit ses variations sur la souffrance. D'un côté, on dira que la Corée – impuissante tout au long du match – a particulièrement peu mérité son match nul, bénéficiant en outre de l'oubli d'un but contre elle. D'un autre, on estimera que les Bleus, certes bien en place, n'ont su ni forcer leur sort en doublant la mise, ni l'inverser en reprenant l'avantage, en dépit d'occasions très nettes. Les impressions varieront également, selon que l'on considérera que les Tricolores ont fait ce qu'ils devaient en gardant la main sur la rencontre, ou bien qu'ils ont manqué de détermination pour surclasser vraiment leurs opposants – notamment en jouant sur un rythme trop faible, préférant des phases de construction patientes à des recherches de percussion et de décalage immédiats...

Les Coréens pris de court
S’installant dans le camp coréen dès le coup d’envoi, les Français commencèrent la rencontre pied au plancher en pressant très haut, asphyxiant des Coréens dont l’activité se limita à tenter de gêner la relance tricolore au milieu du terrain. Littéralement étouffés lors du premier quart d’heure, les hommes d’Advocaat furent repoussés sur les côtés et obligés, lors de leurs phases offensives, de centrer pour leurs attaquants qui n’avaient pas les moyens de surprendre la charnière française sur ce genre de mouvements. Les Bleus alternaient parfaitement le jeu court et le jeu long, se permettant ponctuellement de surclasser leurs adversaires dans la vivacité.

Les Coréens semblaient incapables de résoudre le problème posé par le positionnement de l’équipe de France et l’abattage du duo Makelele-Vieira. Devant, le fait de jouer haut augmentait mécaniquement le nombre de joueurs autour ou dans la surface adverse. Zidane trouvait beaucoup de solutions et c’est surtout dans l’axe que les Bleus s'ouvraient des espaces, ce qui incita Wiltord et Malouda à repiquer régulièrement au centre où ils reçurent beaucoup de ballons.
Pourtant, la finition ne fut une fois de plus pas au rendez-vous. On ne pourra cette fois arguer de du manque de présence devant le but. En réalité, c’est l’ensemble de l’équipe – qui aurait du cependant être décrispée par le but d’Henry – qui manqua ses gestes décisifs. D’autant plus inquiétant que seuls Makelele Thuram et Gallas n’ont pas tenté leur chance en tirant au but. Les Coréens rentrèrent donc aux vestiaires plutôt satisfaits de n’avoir qu’un but à rattraper.


Endormis au bout de quinze minutes
Contrairement à ce qu’on entend un peu partout, ce n’est pas en revenant sur la pelouse que l’équipe de France a laissé les clefs du match à la Corée. Les Bleus, certes positionnés plus bas, gardèrent la main sur le match pendant plus d’un quart d’heure, et parvinrent à se procurer bon nombre d’occasions en contre, comme cette frappe de Wiltord non cadrée à la 52e minute, la tête de Vieira bien captée par Lee Woon-jae à la 55e, jusqu’au tir contré de Sagnol à la 62e après un petit festival entre Ribery, Malouda, Zidane et Makelele. C’est à ce moment-là que la maison bleue commença à s’endormir.

Les entrées conjuguées de Ahn et Kim Sang-sik sur le côté droit de l’attaque coréenne vers la 70e minute donnèrent un coup de fouet aux joueurs d’Advocaat qui semblèrent se décider enfin à jouer, profitant de la fatigue du milieu français et surtout des latéraux qui se sont épuisés dans leurs couloirs respectifs. Plus présents, ils ne seront pourtant pas dangereux avant la 80e et une tête facilement captée par Barthez (premier tir cadré de leur partie!). Une minute plus tard, Abidal puis Sagnol sont trop justes sur Seol et Cho, lesquels permettent à Park de se jeter devant Barthez.
Les Coréens ne seront quasiment plus dangereux, la France se procurant même trois nouvelles occasions. Ce qui rendra encore plus amer le constat que l’équipe de France, par son incapacité à se montrer décisive autant offensivement que défensivement (avec une fragilité sur les coups de pied arrêté qui va tourner à la psychose), a laissé filer une victoire qui lui tendait les bras, et qu’elle aura transformé un 3-0 très probable en triste 1-1.



Les gars

Barthez n’a rien eu à faire pendant quatre-vingt minutes, et aucun gardien français ne fait ça mieux que lui. Pas grand-chose à dire sur le but de Park.

Abidal a pris une part importante dans la bonne première mi-temps des Bleus, décongestionnant un couloir gauche plutôt encombré. Parfois emprunté au moment de faire le geste décisif, il a baissé de pied en deuxième période, et laissé filer Ki Hyeon Seol qui a pu ajuster un centre sur lequel Sagnol fut trop court. Le latéral droit a pourtant montré un engagement défensif sans faille. Le jeu étant trop souvent coincé sur le côté gauche, ses qualités offensives n'ont pas été assez souvent mises à contribution par des renversements de jeu.
Gallas et Thuram ont fait valoir leurs qualités sur les longs ballons balancés par les Coréens. Contrairement au match contre la Suisse, ils sont montés haut pour intercepter et relancer proprement. Comme le reste de l’équipe, ils ont paniqué dans le dernier quart d’heure et eu beaucoup plus de mal quand les Coréens ont balancé dans la surface.

Makelele, encore impeccable, a bien couvert le milieu et les nombreuses montées de Vieira, qu’on a retrouvé plus en jambes et (virtuellement) décisif, marquant un but refusé à la 32e minute (mais expédiant le service de Ribéry au centre-ville de Leipzig, à 1-1).
Dans le secteur offensif, Malouda a été un peu décevant, peut-être par manque de rythme. Pas avare de ses efforts, le Guyanais a parcouru tout le terrain sans vraiment apporter le danger. Il a notamment livré un nombre famélique de centres, mais fut très précieux pour conserver le ballon. Wiltord a été très présent lors des redoublements de passes qui donnèrent le tournis à la Corée pendant la première heure, mais il s’est éteint plus vite que les autres. Remplacé par Ribéry, toujours volontaire, mais toujours pas décisif malgré ce caviar pour Vieira. Son entrée a certes dynamisé le jeu des Bleus, mais elle a aussi un peu déséquilibré l'équipe.
Zidane, quant à lui, s’est appliqué à orienter le jeu sans perdre trop de ballons, et a joué très haut en première mi-temps. Bien que volontaire, on dira pudiquement qu'il n'a pas accéléré le jeu… Il est tentant de dire qu'il n'est plus jamais décisif, mais c’est tout de même lui qui offre le but refusé à Vieira, et la balle de 2-1 à Henry à la 85e minute.

Henry a démarré le match sur les chapeaux de roue, et a vite été récompensé par un but. Pressant sans relâche lors de la première mi-temps, il était trop fatigué pour jouer en contre lors de la seconde – durant laquelle il devint vite inutile, malgré quelques courses intelligentes. Il a mis sa traditionnelle tête hors du cadre et manqué un duel décisif, en fin de match, sur un caviar de Zidane.



Le match de TF1
Le trio de la première chaîne s’est une fois de plus livré à un véritable festival d’approximations, de clientélisme et de mauvaise foi. Moins enthousiaste que lors de Pays-Bas-Côte d’Ivoire – il n’avait hier soir qu’un seul joueur à vendre sur la pelouse – Arsène Wenger a tout de même gratifié les téléspectateurs, avant même le début du match, d’une analyse éclairée en cas d’une élimination des Bleus "Ça ferait trois échecs d'affilée, et évidemment, ça serait un net coup d'arrêt pour le football français". On attendait d’un professionnel une analyse légèrement plus fine que celles de Janine de la compta. D’autant plus qu’Arsène l’intouchable enchaîne en expliquant qu’un ou deux échecs, ça va, mais trois échecs, bonjour les dégâts. Il doit penser à ses campagnes européennes avec Arsenal.
Gilardi, de son côté, réussit la prouesse d’appeler "Nam deux" le Coréen Nam "il" pendant tout le match, avant d’oser, plein de sobriété, une belle métaphore: éludant le nom de Frank Ribéry en le nommant "Super Joker". On croyait la locution habituellement réservée au tirage du loto.

Dans un match taillé pour lui, Jean-Michel Larqué a livré sa copie habituelle. Il commença au bout de quelques minutes par son classique: un "On domine presque trop" passe-partout, une poignée de secondes avant l’ouverture du score. On le vit également réclamer une faute au profit des Coréens au bout d’un quart d’heure de jeu.
Sans accuser Larqué de clamer des prophéties auto-réalisatrices, on notera cependant qu’il consacra plus de la moitié de ses interventions à la prévisible baisse de régime de l’équipe de France. Interventions auxquelles on aurait pu accorder un minimum de crédibilité si elles n’avaient commencé… à  la 22e minute, lorsqu'il brailla "Attention! La pression est Coréenne maintenant! Difficile de maîtriser le ballon" en pleine période de domination française. Le "Attention! On s’est déjà laissé surprendre par des ballons aériens" de la 38e ne l’aurait pas couvert de ridicule si le moindre ballon aérien était venu inquiéter la défense française auparavant. Frank Ribéry paracheva le travail quand, pressé par Larqué de centrer au plus vite, il prit le temps d’éliminer deux adversaires avant de donner le ballon en retrait. Enfin, on notera que, tel Surya Bonaly lorsqu’elle était en petite forme, son triple "A gauche!" ne fut que double à la 21e. Fatigué Jean-Mimi?


Les hésitations médicales de TF1
À deux reprises, Thierry Gilardi aura donc évoqué la "blessure" de Florent Malouda. On peut comprendre qu’en refusant d’employer le mot "hémorroïdes" – mal dont avait été opéré le joueur français, et qui était devenu un secret médical de polichinelle –, le commentateur ait voulu protéger la vie privée du joueur, ou éviter de trop faciles moqueries sur un sujet qui remplace parfois les blagues sur les blondes. Mais, même si l’ambition est vaguement noble, pourquoi ce mot faussement pudique et mensonger de "blessure"? Le dictionnaire offre pourtant de très nombreux synonymes qui permettent d’éviter le sujet sans sombrer dans le ridicule: indisponibilité, absence, problèmes de santé, etc., voire un simple silence sur le sujet. Le résultat fut pire que l’intention affichée, et l’on pouvait glousser à loisir du pauvre Malouda qui pouvait s’asseoir sur un quelconque droit au respect.


Les observations en vrac
> Le décalage entre le son et l’image lors de l’interview de Domenech à la mi-temps était-il dû a un problème technique ou le sélectionneur est-il vraiment en décalage avec son discours?
> Depuis qu’il est devenu un tube de l’été, Chimbonda est-il maintenant surnommé le Bleu Beat?
> Le but de Park ressemble à s’y méprendre à celui de Papa Bouba Diop. Il faut gagner le dernier match par deux buts d’écart. Et merde.

Réactions

  • rhonalpino le 20/06/2006 à 12h00
    Pour le nihiliste

    je parlais d'y toucher sur le terrain : le faire sortir a la mi temps par exemple

  • Attilio le 20/06/2006 à 12h02
    Trés bon le passage sur Tonton Arsène!

    Hier soir pour Espagne Tunisie, il a fait aussi trés fort avec Fabrégas proclamé joueur le plus intelligent du monde...

    Je suppose qu'il fallait entendre "qui a été repéré par le coach le plus intelligent dumonde, alors qu'il se morfondait en espagne"

  • ravio le 20/06/2006 à 12h07
    De ma part aussi, tous mes remerciements pour cette analyse. Même si j'étais passablement énervé juste après le match, il faut admettre que les français n'ont pas fait un match si vilain que ça devant des joueurs dont la valeur est trop souvent mésestimée et que le déferlement médiatique alarmiste est à peine moins supportable que :
    a - les visages faussement compatissants
    b - les sourires en coins vicieux
    c - les montages sur les grands chevaux
    des collègues de bureau.
    Cette semaine est un calvaire pour les amateurs de foot éclairés détenteurs de la seule et unique vérité que nous sommes tous ici.

    Je bémolise seulement votre analyse, à l'instar de kiki2mars, qui ne mentionne pas l'absence de réaction coachistique de Domenech. Aragones a encore une fois prouvé hier que l'entrée de gars du banc peut être déterminante. Et faire entrer Trézeguet à la 91ème, excusez moi, c'est se foutre ouvertement de sa gueule devant une centaine de million de personnes...

  • Vidosh Carasoo le 20/06/2006 à 12h07
    gaffoo cimii - mardi 20 juin 2006 - 10h10
    Bon je veux bien que le défaitisme de Josette de la compta vous agace quelque peu, mais prétendre apres ces deux matchs laborieux que la France joue mieux que le Bresil et que Zidane ne perd que très peu de ballons c'est avoir autant de mauvaise foi que Larqué, Wenger et Duluc réunis.

    Vous allez bientôt pousser la mauvaise foi jusqu'à reprendre la complainte de Thierry Henry contre l'arbitrage.
    -----
    La France n'est pas seulement la seule tête de série à ne pas avoir gagné un match ; elle est aussi la seule tête de série à avoir eu par deux fois un arbitrage sujet à caution.
    Le Brésil ne joue pas bien mais gagne, lui ! OK super. Avec un arbitrage moins complaisant (ne serait-ce que neutre), je me demande s'ils en seraient à 6 points.

  • ravio le 20/06/2006 à 12h09
    Dans mon post précédent, merci de mettre le "s" de "coins" à la fin de "million".
    Ça fera mieux rangé.

  • ravio le 20/06/2006 à 12h11
    Au sujet de l'arbitrage, et bien que je sois un farouche opposant à cette idée, que je ne veuille pas y croire et tout, et tout, faut il voir là une conséquence de l'image déplorable qu'on a de nous à l'étranger que plein de spécialistes de la France à l'étranger disent qu'on a ?

  • Adriano Caramba le 20/06/2006 à 12h33
    Et faire entrer Trézeguet à la 91ème, excusez moi, c'est se foutre ouvertement de sa gueule devant une centaine de million de personnes...
    -----------

    C'était manifestement un remplacement symbolique dont Domenech est assez coutumier... Une manière de reprendre la main en installant immédiatement Trézéguet dans un rôle de titulaire contre le Togo, comme d'ailleurs Dhorasoo rentré juste avant. Et dire à Zidane: "tu vas l'avoir mon 4-4-2". Psychlogiquement, c'est pas mal vu.


  • tikko le 20/06/2006 à 12h34
    ravio - mardi 20 juin 2006 - 12h11
    Au sujet de l'arbitrage, et bien que je sois un farouche opposant à cette idée, que je ne veuille pas y croire et tout, et tout, faut il voir là une conséquence de l'image déplorable qu'on a de nous à l'étranger que plein de spécialistes de la France à l'étranger disent qu'on a ?

    Un truc qui me chiffonne au sujet de notre image, qu'on nous dit déplorable (celà semble confirmé par les expatriés francais). C'est que si notre équipe gagne, on n'a pas le droit d'exulter comme tout un chacun sinon on tape dans l'arrogance et si on perd, c'est un juste retour des choses et la presse étrangère nous en met plein la gueule ! Chose que les médias francais ne font jamais avec les équipes étrangères tout de même .. Parce que si vous lisez les unes anglaises, espagnoles, ca fait drole. ZZ, Henry, sont traités de vieux (Henry ? 28 ans), que notre équipe ne fait peur à personne (même si c'était chanceux, le dernier France Angleterre il est pour nous et les derniers France Espagne aussi)..
    Alors, parfois, je me demande où se situe l'arrogance. Les espagnols dénigrent les autres équipes et vantent la leur comme étant quasi imbattables, chose qu'on ne fait pas en France par exemple. Même en 2002. On se situait juste parmi les favoris mais on savait que la compét allait être difficile (on s'attendait juste à être vraiment en difficulté au 2e tour et suivant mais bon, c'est arrivé à l'Argentine aussi), on dénigrait nullement les Brésiliens, Italiens ou autres.
    Enfin, ca m'exaspère d'entendre toujours la même rengaine du francais arrogant, raleur, sale, donneur de lecon, etc. A croire qu'on a tous les défauts, ce qui nous empêcherait aux yeux du monde de profiter de nos bonnes périodes (exemple en 98-2001, on a pas le droit d'avoir la meilleure équipe du monde).

  • l'enchois le 20/06/2006 à 12h42
    tikko - mardi 20 juin 2006 - 12h34
    ____________
    +1, enfin quelqu'un qui arrive en quelques mots à exprimer clairement ce que je pense !

  • Gusiño le 20/06/2006 à 12h49
    D'ac sur le fait qu'on a maîtrisé le match comme les brésiliens l'ont fait, malgré un dénouement bien différent.
    Mais il me semble que les adversaires abordent les matchs très différemment selon qu'ils jouent le Brésil ou la France.
    Je pense vraiment que quand une équipe affronte le Brésil elle a une forme de peur. Le genre de peur qui submerge l'attaquant de doute au moment d'ajuster sa frappe ou le défenseur au moment de contrôler un ballon bouillant. Ce qui donne des équipes tour à tour de Croatie et d'Australie qui comptent une demi-douzaine d'occasions franches pour 0 but.
    Depuis 2002, la France ne fait plus peur et joue des adversaires qui croient un leur chance et qui nous flinguent à la première occase avec une rage de tueurs.


La revue des Cahiers du football