PSG : effectif nul
Les joueurs parisiens, sous l'effet d'une communication destinée à tromper le public, sont complètement surestimés. Rétablissons la tragique vérité.
Commençons par un constat : l’équipe du PSG, c'est le groupe pro le moins fourni d'Europe. 23 joueurs. C’est court. 23, ça doit être le nombre de milieux offensifs dans l’effectif de Manchester City. Même avec 23 très bons joueurs ça suffirait à peine à tenir la saison, vu que Paris ne va pas rencontrer tout le temps des clubs corses, belges ou bretons. Mais de toute façon il n’y a pas plus de qualité que de quantité. Démonstration.
Les inconnus : les trois frères
Mike Maignan, Hervin Ongenda et Kingsley Coman, huit minutes de match pro à eux trois avant cette saison. Un inconnu, un nain pas connu, un inconnu. Des prénoms de série TV. Dont un qui a rendu dy-sley-xique et peut-être paranoïaque le stagiaire de lequipe.fr:
"Ça s'écrit comment son prénom ?
– Non, Coman c'est son nom.
– OK, laisse tomber, je vais mettre au pif."
Ah ah! Le stagiaire de L’Équipe il est trop nul! Il est dylsex… dyxles… il sait pas écrire!
Les portiers
Salvatore Sirigu, le porte-clé chromé offert quand on a acheté le bolide Pastore. S'est complètement troué à Sochaux. D'autres approximations et erreurs fréquentes, un jeu au pied risible, pour le moment passés sous silence par les médias. Parce qu'il connaît la mafia sarde ET la mafia sicilienne? Oui, mais aussi parce qu'il est blanc, beau gosse et parle bien français. C'est du racisme, ni plus ni moins. Rendez-nous Bernard Lama. Pas toi, Edel Apoula.
Nicolas Douchez, doublure triste et inutile du précédent. Rappelle Lionel Létizi en même pas titulaire. Loser absolu. TFC, SRFC, PSG, CQFD.
Les défensifs
Marquinhos, surnommé O monumento, pour ses surprenantes imitations de l'Arc de Triomphe. On attend avec impatience son incarnation de la ligne Maginot face au Bayern. 31 millions d'ados chétifs et boutonneux avec appareil dentaire qui se prenaient des petits ponts dans la cour de récré ont donné un euro chacun pour permettre à l'un d'entre eux de réaliser son rêve. C'est beau, quand même. Mais inutile. Un monument, quoi.
La dernière fois qu’un dénommé Weiss était passé entre les jambes du Monument, il était dans la Wehrmacht.
Thiago Silva, l'homme blessé. Surnommé O monstro, qui veut sans doute dire homme-tronc en portugais. 42 millions d’euros.
Zoumana Camara, un super pro, qui n'a pas couru depuis cinq ans. Entre ici, Sylvain Armand. Ah non, c’est bon.
Alex, l'homme blessé, qui n'a pas couru depuis quinze ans. On t'aimait bien, Abel Braga, mais là il est vraiment temps d'arrêter.
Maxwell et Lucas Digne, deux arrières latéraux offensifs gauches, l'un trop vieux et l'autre trop jeune. Ne savent défendre ni l'un ni l'autre.
Van der Wiel et Jallet, deux arrières latéraux offensifs droits. Un bébé vieux et un vieux bébé. Un pelé et un tondu. Ne savent défendre ni l'un ni l'autre. Ni attaquer en fait.
Les milieux défensifs
Tellement jeunes que le club a piqué le berceau du blason PSG pour eux. Triste.
Adrien Rabiot, trois mecs d’en face effacés plus lui-même : quatre garçons dans le vent à lui tout seul. Arrête le foot, mec, fais de la musique.
Marco Verratti, qui se colle un Post-it "penser à ne pas dribbler dans/devant ma surface" avant chaque match mais qui le perd tout le temps. Du coup il demande à l'arbitre un nouveau Post-it à chaque fois. Faudra remercier la 3M d'avoir choisi le jaune et pas le rouge pour les Post-it. Surnommé "le Makelele blanc" par les arbitres, il a de plus beaux yeux que Claude, mais il fait beaucoup moins peur quand il dit "Je t'enc...".
Et puis Thiago Motta, l’homme blessé, encore. N’a pas couru depuis… n’a jamais couru. Un jeu de sourcils digne de Franck Dubosc. Jamais décoiffé. Sors d’ici, David Beckham. Ah non, c’est bon. Encore plus pute que Verratti.
Si on devait attendre que sa rééducation soit terminée pour le faire rejouer après chaque blessure, Thiago Motta ne jouerait jamais.
Les milieux offensifs
Ou "millions inoffensifs" : notoirement surcotés, à huit millions d’euros la boîte de vitesse, quarante millions la direction assistée, quarante-deux millions le radar de recul, et vingt-six millions le turbo. Différents dans les "qualités", égaux dans l’inefficacité.
Ezequiel Lavezzi, une sorte de Giuly qui aurait mangé un Pancrate.
Javier Pastore. S’est visiblement trompé de sport. Ferait passer Jérémy Ménez, ce déprimé déprimant, pour un mec rigolo. Ne tirons pas sur les ambulances et arrêtons-nous là. Comme eux.
Lucas Moura, 40% Everton, 40% Souza, 15% Reinaldo, 5% Adailton. Peut contenir des traces de: Ronaldinho. Pour cinq fois son prix. On ne sait pas s’il sera bon, mais on sait qu’un jour Lucas Moura. En attendant, c’est le football qui meurt.
Ce portrait-robot un peu artificiel et crispé a été constitué en rentrant les photos de quatre Brésiliens du PSG dans un ordinateur. Saurez-vous les retrouver?
Les buteurs
Zlatan Ibrahimovic, diva surpayée, absent des grands matches, certifié incompatible avec Cavani. Seul meuble suédois qui ne se démonte jamais. Comme eux, finira aux encombrants. Coûtera environ 300 millions d’euros de salaires, taxes, charges et bonus d’ici 2018. Mal coiffé et mal embouché. Mix de Yohann Diniz et Lucie Décosse, il alterne la marche et les arts martiaux. Finira par tuer quelqu'un.
Edinson Cavani, Falcao du fiscalisé, doublure inutile du précédent, utilisé à contre-emploi. Juan-Pablo Sorin du riche ou Diego Lugano de l’attaque. 64 millions d'euros sans compter les bonus, les commissions et les 26 millions payés pour son poisson pilote napolitain. Aura le mal du pays dans 1.536 heures exactement. Ou avant.
Blaise Matuidi
Bon, on en a oublié un. Blaise Matuidi, l'homme qui est partout. Il y a même des supporters de Troyes et Saint-Étienne qui disent qu'il joue encore chez eux régulièrement, sous couvert d'anonymat. Ce mec n'a pas compris ce que voulait dire "vous avez accès à 100% des matches sur beIN Sport". P... mais t'es pas obligé de les jouer! Repose-toi un peu, tu vas nous fatiguer Bodmer à te voir courir comme ça. Ah non, c'est bon.
Ça fait un joueur de foot, c’est pas beaucoup. Sont également à prendre en compte:
• l'entraîneur qui ne sert à rien et ne doit même pas encore connaître tous les types du staff,
• des actionnaires-dictateurs qu’on ne présente plus,
• un public pourri : des Footix violents, excusez du peu,
• l’omniprésente hydre médiatique, animal monstrueux aux étranges métamorphoses, d’abord enfermé dans la complaisance coupable du parasite, puis vautré dans la fouillemerdite aiguë de l'insecte coprophage, pour se plonger enfin dans l'acharnement morbide des charognards,
• incontestablement les pires "people" du monde.
• et Daniel Riolo. C'est quelqu'un d'important, Daniel Riolo.
Donc, pour résumer : quand on aura découvert que Blaise Matuidi, loin d’être un surhomme, est en fait toute une fratrie de quintuplés qui fraude les cotisations sociales, le PSG sera dans la merde. Mais ça sent déjà.