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Une dernière pour la route

L'équipe B mérite un A pour cette victoire plaisante contre l'Autriche. Les barrages arrivent juste au moment où l'on commence à s'amuser... Les garsLes observationsLa bannette de TF1Les réactions
le 15 Oct 2009

 

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France-Autriche : 3-1
Buts : Benzema (17e), Henry (25e, s.p.), Janko (48e) et Gignac (66e)


L'équipe de France a terminé sur son élan, renouant un peu trop tardivement avec l'efficacité au cours de ses deux dernières rencontres du groupe 7. Elle aura beaucoup traversé ces éliminatoires en mode survie, réalisant quelques exploits mal payés et poursuivant une progression en dents-de-scie. On se sait pas s'il faut dire qu'elle s'est qualifiée pour les barrages ou si elle s'est condamnée à ceux-ci, mais à un mois d'un double rendez-vous couperet, les augures chers aux footballeurs sont plutôt bons. L'impression qu'un groupe s'est formé semble dépasser les formules toutes faites, et la qualité de jeu affichée de plus en plus souvent au cours des derniers mois a fini par se concrétiser dans une capacité à assurer une meilleure emprise sur les matches. Un constat à pondérer par la qualité des Îles Féroé et de l'Autriche, mais c'est justement contre les équipes inférieures que les difficultés ont été les plus patentes. La sélection semble désormais capable de résoudre des problèmes auparavant plus ardus.

Avec un onze de départ très remanié, les Bleus ont ainsi assuré une certaine continuité, ne serait-ce que dans l'envie. Les "remplaçants" alignés ont évidemment à cœur d'accéder à un meilleur rang, ou au moins d'assurer leur place dans un éventuel groupe des 23, et cela s'est concrétisé sur le terrain. Malgré quelque déchet offensif et un peu de largesse défensive, l'équipe a développé un jeu agréable et a eu le bon goût d'imposer sa supériorité – en bénéficiant certes d'un penalty injustifié pour creuser l'écart.

On pourra regretter que les absences simultanées de RIbéry et Gourcuff n'aient pas permis de consolider le schéma en 4-2-3-1 qui semble le plus prometteur à ce jour. En dépit de son efficacité, il est en effet peu probable que le 4-4-2 expérimenté à Guingamp et à Saint-Denis prenne l'avantage dans l'esprit du sélectionneur – même s'il peut constituer une option cohérente en fonction des adversaires et des disponibilités. Avec Henry (ou Benzema) décrochant nettement dans l'entrejeu axial, la formation a d'ailleurs évolué fréquemment avec un meneur simplement plus avancé que peut l'être Gourcuff dans le dispositif de référence.


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Les gars

Fréquemment mis en alerte au cours du premier quart d'heure, Lloris a sorti une bien belle parade sur un tir très précis de Maierhofer (14e), avant de commencer à s'imposer dans les airs sur le corner suivant. Peu sollicité directement compte tenu du peu de tirs cadrés des Autrichiens, il cède en repoussant sur Janko la tentative de Hoffer. Il devra encore s'interposer sur une frappe à ras de terre de Janko (59e). Dommage qu'à l'ultime seconde, il rate sa sortie sur un centre haut.

Clichy et Fanni se sont attachés à montrer qu'ils n'étaient pas si loin d'Évra et Sagna, dans un style pas moins désordonné, parfois, que les titulaires. Le Rennais a fait valoir sa puissance athlétique tout en commettant quelques maladresses, mais ses rushes ont contribué à l'allant général. Clichy a été plus en vue, sur un côté gauche dont il a fortement contribué à l'animation, après avoir pourtant glissé sur un contrôle de la poitrine en laissant Janko s'illustrer avec sa première occasion.
Si elle a parfois souffert face à l'impact physique des attaquants adverses, notamment dans la profondeur et lors d'attaques rapides l'obligeant à reculer, la charnière Squillaci-Escudé a eu l'occasion de s'illustrer avec des interventions tranchantes et une complémentarité attendue. Sur le but, Escudé est dépassé, mais c'est tout le bloc qui est pris de vitesse par la récupération autrichienne.

Sans avoir démérité, l'association Alou Diarra-Moussa Sissoko a quand même souligné par contraste les garanties qu'offre la paire titulaire. L'entrejeu a moins été cadenassé et les deux joueurs, appliqués mais auteurs de quelques pertes de balles, n'ont pas suffisamment pesé sur le plan offensif. Au moins le Toulousain aura-t-il acquis une expérience qui l'aidera à se décomplexer lors de ses prochaines sélections – et peut-être à cadrer ses frappes à vingt mètres.

Malouda a d'abord été peu en réussite dans ses prises de balle, avant de faire la différence sur l'ouverture du score et de prendre ensuite complètement le dessus sur ses adversaires. N'hésitant pas à s'octroyer une certaine liberté de déplacement, on l'a vu parfois dans l'axe – et même occasionnellement à droite. Deux de ses raids ont manqué de trouver Benzema (16e) et Govou (28e), avant qu'il ne joue une partition de soliste, un peu égoïste (tir contré, 31e, ou reprise trop croisée alors que les solutions ne manquaient pas au centre, 68e). Excellent relais (il lance Gignac à la 59e), il a aussi exécuté avec précision les coups francs lointains, trouvant Escudé (24e) ou Benzema (38e).
Govou a assuré l'essentiel, comme d'habitude, avec une activité importante mais pas très décisives: s'étant procuré peu de positions de frappe, il s'est mis au service de ses coéquipiers et obtenu quelques coups de pied arrêtes.

Permutant dans la profondeur pour favoriser les décalages et perturber un peu plus la défense autrichienne, les deux attaquants n'ont pas laissé la même impression. Lors de la mi-temps qu'il a disputée, Henry a connu un déchet important avec plusieurs mauvais choix mettant fin à des situations intéressantes: passes (9e, 22e, 35e) ou coups francs mal ajustés (21e, 35e, 45e), temporisation trop longue alors qu'il disputait un duel avec le gardien (33e). Il a été plus contributif en jouant simplement dans les intervalles, comme l'illustre l'action provoquant le penalty.
Pas toujours très heureux dans ses tentatives de percussion, souvent repris ou contré, Benzema a affiché un excellent état d'esprit dont il a été vite récompensé par un but tout en volonté. C'est en seconde période qu'il s'est le mieux exprimé, et plutôt dans un rôle de remiseur, voire d'ailier (52e, 62e), soignant sa relation avec Gignac (qui aurait pu mieux exploiter la combinaison du coup franc de la 61e minute).

Les deux dernières rencontres des Bleus ont décidément permis à Benzema et Gignac de se partager les honneurs sans se faire de l'ombre. Moins constant dans le jeu, le Toulousain a su être présent aux meilleurs moments, et il marque encore en solitaire avec la bénédiction d'un pied droit qui a une nouvelle fois trouvé la trajectoire idéale.
Gomis n'a eu que le temps de faire valoir sa capacité à jouer en pivot, décalant notamment Gignac pour la dernière action bleue (centre en retrait pour un tir de Sissoko, 88e).


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"Au moins, ici, je peux hurler 'vos gueules les mouettes' sans ce que ça fasse la une du Parisien".


Les observations en vrac

• Il aura suffi à Benzema de dire qu'il allait mal en équipe de France pour aller bien en équipe de France. Mais du coup, que doit faire David Trezeguet?
• C'est incroyable les espaces qui se créent au milieu quand Toulalan n'est pas là. Ce qui est troublant, c'est qu'il s'en crée aussi pour sa propre équipe.
• Bon alors, qui va se blesser juste avant la Coupe du monde pour permettre à Govou d'être rappelé au dernier moment et de jouer la compétition à droite?
• Christian Jeanpierre devrait faire attention à ne pas trop s'amuser à appeler les joueurs pas leurs prénoms: qu'il se souvienne de ce qui est arrivé à Gilardi quand il a commencé à les tutoyer.
• Un défenseur autrichien qui s'appelle Scharner et ne joue même pas au centre, il se foutrait pas un peu de notre gueule?
• Le Malouda cru 2009 ressemble à s'y méprendre au Pires de 2001.
• En clôture du journal de 20h, Laurence Ferrari annonce le match Marseille-Autriche. C'est pas joli de mentir pour faire monter l'audience, Laurence.
Thierry Henry porte son total de buts en équipe de France à 51, et il n'a même pas pris un jaune pour fêter ça.

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La bannette de TF1

Le problème de riches
Arsène Wenger : "L'Autriche lutte dans son pays contre le ski".

Les techniciens de surface
- Jean-Michel Larqué : "Il a balayé tout sur son passage, là, Gaël Clichy, c'est quand même une des qualités de ce joueur".
- Christian Jeanpierre : "Alou Diarra est bien entré dans ce match, il fait le ménage aussi".

Les coiffeurs à Frau
Christian Jeanpierre : "Il y a des joueurs qui ont des choses à prouver ce soir, qui veulent montrer le bout de leur nez".

L'équipe qui se frotte à meilleur qu'elle
Christian Jeanpierre : "Regardez ces Autrichiens qui sont en train de se passer un savon terrible".

L'entraîneur qui le savait
– David Astorga : "À quel moment pensez-vous effectuer des changements?"
– Raymond Domenech : "A la soixantième minute, tout le monde sait bien que je fais toujours mes changements à la soixantième minute".

Le commentaire soufflé par Olivier Sadran
Christian Jeanpierre : "Quel but d'André-Pierre Gignac qui fait sauter la banque!"

Le Jedi alsacien
Christian Jeanpierre : "En tout cas, il est toujours là, Gaël Clichy. Arsène, je vois votre regard laser qui part là bas à l'autre bout du terrain".

Le top du top
1. Christian Jeanpierre : "On va regarder la compo de l'Autriche, avec des joueurs grands, grands, grands, grands, grands, au moins par la taille".
2. David Astorga : "Il y a beaucoup d'approximations mais je le répète, la pelouse est très très haute".
3. David Astorga : "Il rappelle beaucoup Patrick Vieira dans sa verticalité".



Les réactions
Gérard Houllier : "Je tiens à féliciter chaleureusement Raymond Domenech pour la qualification en barrages qui doit être saluée à la hauteur d'une grande performance dont certains sélectionneurs se seraient très certainement satisfaits dans le passé. Et ça ne les a pourtant pas empêché de devenir président de l'UEFA..."
Michel Denisot"Ne pas sortir premiers d'une poule pareille, c'est un peu comme si nous, au Grand Journal, on recevait Prince, et qu'on ratait son entrée et sa sortie pour diffuser deux tunnels de pub. Un abominable foutage de gueule!" (1)
Michel Platini : "Je tiens à féliciter chaleureusement Raymond Domenech pour la qualification en barrages qui doit être saluée à la hauteur d'une grande performance dont certains sélectionneurs se seraient très certainement satisfaits dans le passé. Et ça ne les a pourtant pas empêché de devenir directeur technique national..."
Robert Pirès : "Inutile d'insister: barrage ou pas, tant qu'il sera à la tête de la sélection, je ne reviendrai pas. Mais revenez quand même m'interroger si ça se passe mal le mois prochain, hein!"

(1) Le mini-showcase de Prince a été saccagé de la sorte par Canal, mésaventure qui n'arriverait pas à un match de foot de nos jours.

Réactions

  • Qui me crame ce troll? le 15/10/2009 à 15h24
    On avait eu le même problème avec Squillaci à Lyon (et Môssieur Toto ne sait pas jouer à gauche). Du coup on avait un Cris beaucoup moins bon qu'à droite... Donc c'est vraiment une question à se poser.

La revue des Cahiers du football