Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

L'Euro sur un plateau

Les pays qualifiés pour l'Euro austro-suisse sont tous connus. Étudions la hiérarchie européenne et revenons sur la dissolution de l'Angleterre.
Auteur : Thibault Lécuyer et Pierre Martini le 23 Nov 2007

 

Qualifs à la place des qualifs

Sept nations, soit presque la moitié des qualifiées, accèdent à leur quatrième Euro consécutif dans une formule à seize qualifiés, dégageant une sorte d’élite européenne dont l'Angleterre et le Danemark viennent d'être déchus. L’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la République tchèque accompagnent l’Allemagne qui, elle, n’a pas manqué un seul Euro – la RDA et la RFA se suppléant mutuellement en quelques occasions avant 1989. Dans cette liste, seul le Portugal n’a jamais gagné la compétition.

qualif_euro.jpg


Les seize qualifiés de 2008 confirment certaines puissances montantes. La Suisse, qualifiée d'office, mais présente en 1996 et 2004. La Croatie, qui fait un trois sur quatre. Mais aussi la Roumanie qui effectue son retour avec avoir raté le Portugal, et la Russie, sauvée des eaux par l'échec anglais. La Grèce oublie son absence lors de la Coupe du monde en terminant avec le meilleur total de points de la phase de qualification (31),

Vient ensuite une sorte de deuxième division européenne qui comprend les sélections n'ayant composté leur ticket qu'une fois sur quatre phases finales (la Yougoslavie ayant une bonne excuse). Qualifiée pour 2008, la Pologne confirme sa précédente participation au Mondial allemand. Pour l'Autriche, que l'on avait vu très faible contre la France en mars dernier, il s'agira de profiter de l'aubaine.
La disparition de la Belgique du paysage du foot international semble durable, laquelle de ces sélections est la plus susceptible de jouer l'accession.


Le coup des chapeaux
Ce tableau montre s'il était besoin le caractère fantaisiste des "chapeaux" de l'UEFA et de son interprétation de la hiérarchie européenne. Déjà très dense en qualité, le championnat d'Europe augmente les possibilités de "groupes de la mort". Pour cette compétition, il faut avoir de la chance dès le tirage au sort. Sans que l'on puisse savoir si l'on a eu de la chance avant la fin des trois matches de poule...



L'Angleterre s'élimine

L’Angleterre rate donc son premier Euro depuis 1984, joué à huit équipes, après un crash à domicile contre une Croatie pourtant déjà qualifiée. Mais le sort des joueurs de McLaren s'est aussi joué avec un mauvais départ (matches nuls en Israël et en Macédoine, défaite en Croatie) et une avant-dernière défaite en Russie. Ils terminent à égalité de points avec Israël et leur "élimination" frappe d'autant plus les esprits que les autres nations majeures sont toutes au rendez-vous. Scellé sur la pelouse du nouveau Wembley, comme un symbole supplémentaire, l'échec des Lions interpelle forcément, tant son football de clubs, lui, est à son zénith. Cette "crise" du football anglais est donc paradoxale, et il est tentant d'en chercher les causes dans une hégémonie économique qui finit par nuire à l'équipe nationale.

En panne d'émotions nationales
La présence massive de joueurs étrangers en Premiership limite en effet les possibilités d'éclosion de nouvelles générations et, sans parler des gardiens, l'équipe anglaise surprend par la disparité des valeurs en son sein. En tout cas, ses stars ne parviennent pas à lui donner une identité et une efficacité suffisantes.
D'autres facteurs ont pu jouer. Contrairement à l'Italie, l'Allemagne ou la France, la tradition de l'équipe nationale a souffert de l'absence de parcours spectaculaire depuis la demi-finale de 1996, et surtout d'une totale pénurie de titres depuis 1966. On est frappé, de ce côté-ci de la Manche, par l'insistance des internationaux à décrire l'équipe de France comme une expérience inégalable dans leur carrière, et à transmettre un flambeau rallumé en 1998. On ne peut pas dire que la sélection anglaise a beaucoup brillé par son feu sacré au cours des dernières années.

Sollicités par un championnat extrêmement exigeant à tous points de vue, on peut enfin se demander si les joueurs ont encore assez de fraîcheur physique et psychologique à offrir sous le maillot blanc. On aurait alors une raison supplémentaire de regretter l'absence des Anglais dans les alpages, si elle témoignait aussi d'une emprise des clubs qui contribue à dévaler le football des sélections.

Réactions

  • sansai le 24/11/2007 à 15h58
    L'argument paraît un peu fumeux quand même quand on regarde le club d'origine de la plupart des internationaux anglais.

  • Forez Tagada le 24/11/2007 à 16h01
    Tu peux développer ?

  • tikko le 24/11/2007 à 16h05
    A titre de comparaison :
    - 3 français à MU (bon, ok, Silvestre joue plus beaucoup)
    - 6 à Arsenal
    - 2 à l'Inter
    - 2 à la Juve (+Boumsong mais 0 match)
    - 1 au Milan AC (+Willy Aubameyang, attaquant de 20 ans, 0 match, qq'un le connait ?)
    - 3 au Barca
    - 1 au Bayern (+Ismael, 0 match, en partance)
    - 11 à Lyon

    C'est net que le sélectionneur français a plus de choix et son (ex)homologue anglais doit halluciner de voir des Treize, Mexes, Guily, Pires, Dacourt et j'en oublie, non sélectionnés (et non présents dans des clubs de la liste ci dessus pour 3 d'entre eux).
    En fait, on a des problèmes de riches.... et eux des problèmes de pauvres.. pour les équipes nationales.

  • sansai le 24/11/2007 à 16h10
    Lire : en Italie, la Roma, le Milan AC, la Juve, et les gros outsiders type Fiorentina, s'appuient tous sur une base d'internationaux italiens renforcée par des starlettes étrangères.
    En Angleterre, on peine à trouver un club de haut de tableau où la base de l'équipe n'est pas le contingent étranger en soi. Même à Liverpool ça devient difficile à distinguer quand un Crouch se voit adjuger la concurrence d'une constellation d'attaquants néerlandais, ukrainiens, israéliens et espagnols...

  • Forez Tagada le 24/11/2007 à 16h13
    Je ne conteste pas le problème de la qualité des joueurs anglais. Je contestais juste ton argument de l'absence de joueurs anglais à l'étranger comme preuve de cette piètre qualité...

  • Le_footix le 24/11/2007 à 16h22
    C'est vrai qu'un bon banc est primordial quand on veut une équipe constante au niveau international, et sur ce point-là la France est privilégiée.

    Quand il manque Thuram ou Gallas, derrière on a Mexès, Escudé, Squillaci, Abidal... par exemple. Ce qui suffit largement pour assurer un 1-0 dans un déplacement piégeux contre la Lettonie.

  • sansai le 24/11/2007 à 16h25
    Ce que je voulais dire c'est qu'à défaut de séduire les grosses écuries locales, on devrait retrouver les très bons joueurs anglais dans de grosses écuries étrangères (Beckham ou le DC spécialiste de l'infirmerie madrilène dont le nom m'échappe lamentablement, par exemple).
    Or, c'est pas vraiment le cas. Et je doute que des clubs comme Portsmouth, Aston Villa, Reading et compagnie aient plus de moyens et plus d'attrait que les gros clubs espagnols, italiens, allemands.

    L'argument est sûrement valable pour un joueur français qui quitte la L1 pour aller jouer dans un club de seconde zone anglaise, mais là non, ça me convainc pas vraiment.

  • sansai le 24/11/2007 à 17h07
    Le_footix
    samedi 24 novembre 2007 - 16h22

    -----

    D'autant qu'on en est même plus à parler de banc là, mais de 11 de départ...
    Je suis désolé mais aligner Beckham, Lampard, Gerrard, Carrick et Heargreaves ensemble, c'est pas possible. Question de complimentarité, et de schémas tirés par les cheveux (j'aime beaucoup le schéma de Lescure à base de Gerrard ailier droit). Et pourtant c'est bien là que se trouve le principal des très bons joueurs anglais : les milieux axiaux.

    On pourra dire ce qu'on voudra de McClaren et d'Eriksson, mais si ils alignent pas machin ou bidule d'entrée, c'est tout simplement parce qu'on empile pas bêtement 11 joueurs sur le terrain, fussent-ils les meilleurs ; il faut aussi un schéma tactique cohérent qui corresponde aux qualités des joueurs, dans lequel ils puissent s'adapter et s'exprimer. Je vous défie de trouver un schéma où on puisse empiler 5 milieux récupérateurs/travailleurs comme les cinq sus-cités.

  • Toni Turek le 24/11/2007 à 17h37
    tikko
    samedi 24 novembre 2007 - 16h05
    A titre de comparaison :
    [...]
    - 1 au Bayern (+Ismael, 0 match, en partance)

    Ca nous fait 1/2 Ribery et 1/2 Sagnol :-)

  • tikko le 24/11/2007 à 18h27
    Ah oui, comme Sagnol n'est apparu sur aucune feuille de match, j'ai du l'oublier ! ;o)

    Donc +1

La revue des Cahiers du football