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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Raymundo Menech le 24/04/2024 à 15h41
    Question serieuse: qui représente cette gauche de nos jours? (C'est pour un ami…)

  • Easy Sider le 24/04/2024 à 15h49
    Une très grande partie de la NUPES, Mélenchon jusque 2017 en gros. Pas un hasard si tout le monde s'est focalisé sur l'Alliance bolivarienne une semaine avant le premier tour de 2017, d'ailleurs.

    Faut pas croire, on entend beaucoup quelques zozos LFI et quelques petits groupes uniquement focalisés sur les thématiques culturelles et ayant du mal à articuler sur autre chose, mais c'est pas pour autant qu'ils sont nombreux. Encore une fois, ils sont mis en avant uniquement pour servir de repoussoirs et c'est très efficace, pas parce qu'ils seraient représentatifs.

    Le problème, c'est que depuis le mandat Hollande (voire par certains aspects Jospin?), la gauche d'Utaka a été caricaturée à l'extrême en gauche molle car menée par des gens sans moelle particulière sur les combats sociaux.

  • Classico le 24/04/2024 à 15h54
    Julow et khwezi : oui et oui, toutes ces nuances sont importantes. Et boultan, évidemment, merci, mais j'ai essayé d'épurer un modèle pour ne pas que mon message soit 15 fois ou 20 fois plus long, bien sûr qu'en intégrant toutes les circonstances de la "vraie vie" les choses ont une allure bien plus mélangée et relative. Je reste néanmoins persuadé, pour avoir trop lu Michea peut-être, qu'il y a quelque chose de crucial à penser dans une nouvelle mutation de la gauche radicale où l'on rencontre, comme le dit Easy, "les capitalistes et libéraux les plus forcenés sur le plan sociétal donc, mais aussi économique." Et pas par hasard, je crois, mais du fait même de la construction théorique de cette nouvelle radicalité. Son extrême compatibilité avec la matrice neoliberale n'a pas l'odeur de quelque chose de fortuit ou d'accidentel.

    Mais j'insiste, le point, c'est qu'on puisse au moins y réfléchir. Et pour ça il faut accepter que quelque chose de singulier et d'original a pris son essor dans la sensibilité et le débat publics, quelque chose qui ne va pas de soi, comme s'il s'agissait du cours normal et naturel du Progrès, mais qui est intellectuellement construit d'une certaine manière déterminée, et qui aurait pu ne pas l'être ou l'être autrement.

  • Pascal Amateur le 24/04/2024 à 15h55
    Je viens quand même copicoller l'article de Télérama, car il donne quand même un paquet de pistes.

    Entre la gauche traditionnelle et les jeunes militants, le torchon brûle

    Déstabilisée par l'émergence d'une nouvelle génération de militants, la gauche universaliste, héritière des Lumières, peine à renouveler son discours. À l'approche des élections européennes, une réconciliation est-elle encore possible ?
    Par Olivier Pascal-Moussellard

    C'est le débat rêvé pour réveiller un dîner moribond. Le sujet dans l'air sur lequel chacun a un avis tranché, la promesse d'une belle embrouille avant le dessert : « Et vous, vous vous sentez plutôt universaliste ou plutôt woke ? » Posé autrement : « Sur les grandes questions qui secouent la société, l'humanisme des Lumières reste-t-il votre référence ou vous diriez-vous solidaire du combat des minorités contre les discriminations liées au genre, à la race, à la préférence sexuelle, au handicap… ? » À droite, le débat est plié : LR et le RN sont vent debout contre ces hordes anti-racistes, féministes et décoloniales qui menacent « la France de toujours » de décomposition ; et Emmanuel Macron, dès 2021, se positionnait « du côté des universalistes », affirmant ne pas se reconnaître « dans un combat qui renvoie chacun à son identité ou son particularisme ».

    Pour ces gardiens du temple humaniste, le monde se divise donc en deux catégories de citoyens, s'amusent Julien Suaudeau et Mame-Fatou Niang dans un essai précieux, Universalisme (Éd. Anamosa, 2022) : « Côté universaliste, les garants de l'unité et de l'indivisibilité de la République, esprits sages et éclairés par les immortels rayons des Lumières ; côté obscur, un ramassis de profiteurs, d'irresponsables et de manipulés qui fracturent la communauté nationale en important en France des thématiques et des concepts jugés totalement étrangers à notre histoire. »

    Et à gauche ? La migraine s'installe. Uni face aux attaques souvent caricaturales des « anti-woke », le camp du progrès se montre moins serein lorsqu'il s'agit de définir une vision claire, un programme lisible qui sachent intégrer les revendications minoritaires sans jeter l'eau du bain universaliste. Les fissures se creusent entre les héritiers d'une philosophie morale et politique « globalisante », attachée aux concepts de 1789 — égalité, liberté d'expression, droits de l'Homme… —, et une génération qui entend « déconstruire » cet universalisme parce qu'il a largement failli. Au sein de la gauche française, les divergences d'approche du monde et des autres étaient déjà flagrantes, notamment sur la laïcité. Avec les tragédies proche-orientales, elles sont devenues béantes, comme en témoignent les réactions très vives aux récents propos de la philosophe américaine Judith Butler, précurseuse de la théorie du genre, qualifiant l'attaque du Hamas d'« acte de résistance armée ».

    La réconciliation, voire l'une de ces fameuses « synthèses » dont le PS d'antan s'était fait une spécialité, est-elle encore possible ? « C'est un énorme défi pour la gauche, répond le politiste Rémi Lefebvre, auteur de Faut-il désespérer de la gauche ? (Éd. Textuel, 2022). Nous traversons une période de crise sociétale tous azimuts, marquée par l'instabilité et la fluidité des opinions, et cette crise exige de la gauche qu'elle fasse sa mue. Or ni le PS, ni le PC, ni LFI ne proposent d'horizon cohérent et convaincant à un électorat perplexe et dispersé. » Longtemps focalisée sur les injustices de classes, « la gauche de gouvernement est "condamnée" à rassembler à la fois les milieux populaires et les populations "racisées" . Tant qu'elle n'entendra pas les critiques que lui adressent les minorités discriminées, elle ne reconstruira pas ce « peuple de gauche » qui la fuit depuis des années. Pour autant, son programme ne peut pas se réduire à une addition de luttes fragmentaires, car elle risquerait de se noyer. Elle n'a donc pas trop le choix : elle doit réinventer l'universalisme sans se couper de ses racines. » Bonne chance…

    Naïve et impotente — voire « sénile » ! — pour l'avant-garde des luttes minoritaires, la pensée universaliste sort très affaiblie, pour ne pas dire groggy, de ses années de tension avec la galaxie woke. Celle-ci lui reproche surtout de s'être montrée aveugle aux « incohérences d'une société française ayant pour devise des principes proclamés comme universels et neutres, mais appliqués de façon très différente en fonction des groupes auxquels vous êtes identifiés, assignés », explique la chercheuse Réjane Sénac, directrice de recherche CNRS au Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po.

    Drapée dans ses glorieux principes, la République s'est lancée la conscience tranquille dans son entreprise coloniale criminelle. Ivre de ses « droits de l'Homme », elle n'a cessé d'assigner aux femmes un rôle subalterne à la maison comme au travail… Et la liste de ses manquements est longue. Un décapage s'imposait, pour en finir avec cet universalisme fantasmé, rappelle Réjane Sénac dans son essai Radicales et fluides (Éd. Presses de Science Po, 2021) : « Ce que demandent les militantes et militants dénonçant les injustices contre les minorités sociales, ce n'est pas la reconnaissance identitaire mais la reconnaissance des discriminations qu'ils subissent. »

    Qu'il faille rallumer les Lumières — et même changer les interrupteurs — est indiscutable. Mais ensuite ? Comment passe-t-on d'une liste de revendications légitimes, mais fragmentaires, à un horizon commun ? Penser qu'on peut construire un projet collectif — et surtout fécond — autour du ressenti des victimes de discriminations, n'est-ce pas illusoire ? Les mobilisations contemporaines affichent « une constante qui les distingue des utopies révolutionnaires passées, prévient le philosophe Francis Wolff : on se rebelle contre quelque chose, on ne se mobilise pas pour quelque chose ». Et le rêve d'émancipation collective a « éclaté en une multiplicité dispersée de désirs [de] moins d'injustice, de misère, de corruption, d'arbitraire, de ségrégation, de répression, etc. », moralement justes, sans doute, mais difficiles à réunir sous un chapiteau politique commun.

    Il y a pourtant urgence. Partout en Europe un spectre menace la démocratie : la montée des extrêmes droites. Or, « dans le mano a mano des luttes identitaires — minorités d'un côté, nationalistes de l'autre —, les seconds sont sûrs de l'emporter. Leurs discours réacs sur "la France éternelle" et "l'Europe submergée par les migrants" rassemblent un auditoire bien plus large, hélas, que les mobilisations fragmentées », fait remarquer un autre philosophe. D'où l'importance d'un front commun. Reste à savoir si les luttes minoritaires, dont on a bien compris qu'elles n'étaient pas solubles dans l'universalisme, pourraient tout de même se pacser avec un universalisme revisité. En six mois, pas moins de quatre ouvrages ont été publiés sur le sujet, preuve que la question titille… et que la réponse n'est pas évidente.

    Pour le politologue germano-américain Yascha Mounk, auteur du Piège de l'identité (Éd. de L'Observatoire, 2023), c'est mort : revendiquant haut et fort son héritage humaniste, Mounk considère que ces luttes ont basculé du côté obscur de la force. Présenter, comme elles l'ont souvent fait, l'humanisme des Lumières comme une machine à discriminer est une faute grave ; et fonder l'émancipation politique sur le seul ressenti des personnes discriminées, une folie : en vingt ans, cette approche a, d'après lui, transformé les campus américains, Hollywood, quantité d'ONG et de grandes entreprises comme Coca-Cola en autant de sociétés paranoïaques, où l'anathème et la pensée automatique ont remplacé le débat démocratique et le sens commun. En s'attaquant aux murs porteurs de la philosophie des Lumières, le « séparatisme identitaire » obtient le résultat inverse de ce qu'il cherchait : une société moins juste et promise à l'hostilité mutuelle de tous les groupes minoritaires. Aux États-Unis dès à présent, « et l'Europe suivra ». Face à la vague nationaliste, il y a urgence.

    Question : à partir de quand certaines luttes deviennent-elles contre-productives, voire « autophages » — le droit et la démocratie se retournant contre eux-mêmes dans un périlleux chamboule-tout de cultures victimaires ? Où finit la déconstruction, où commence la construction ? « Impérative, la défense des droits des minorités ne peut cependant conduire à l'opposition d'un droit contre un autre », rappelle par exemple Isabelle Barbéris dans Le Multiculturalisme en procès (Éd. Mialet-Barrault, 2023), superbe échange de lettres avec le chercheur Alain Policar sur la relation tendue entre universalisme et luttes minoritaires. Cette défense n'autorise pas davantage l'adhésion aveugle à toutes les revendications, les campagnes incendiaires sur X (ex-Twitter) ou les atteintes à la liberté d'expression. Or les excès de zèle existent, et pas seulement sur les campus américains. Peut-on vraiment interviewer l'ex-rappeuse Diam's pendant quarante minutes sur la paix — sincère — qu'elle semble avoir retrouvée sous le voile, sans lui poser une seule question sur le combat des Iraniennes pour retirer le leur ?

    Ici, un professeur d'université (de gauche) raconte son vertige lorsqu'un débat a été ouvert — et fort heureusement vite refermé — dans son département d'enseignement pour décider si les pots organisés entre collègues au bar du coin ne seraient pas « discriminants pour les professeurs ou étudiants musulmans, puisqu'on y boit de l'alcool » ; là, une militante féministe et environnementale s'avoue déchirée entre sa conviction que la lutte contre le sexisme et les discriminations n'a jamais été aussi nécessaire et le fait que « les événements du 7 octobre, puis la guerre effroyable qui a suivi, ont complètement transformé la donne ». « Cela a durci les positions au sein de chaque mouvement, et certaines refusent clairement de parler de massacre, ou de condamner le Hamas, au nom de la convergence des luttes féministe et décoloniale », décrit-elle.

    Ne manquent plus que les réseaux sociaux pour donner aux débats une importance délirante et délétère : J.K. Rowling mérite-t-elle vraiment de se faire assassiner sur X pour sa supposée transphobie ? Certains impensés de gauche écorchent les yeux. Faire semblant de les ignorer, « c'est laisser traîner un éléphant dans la pièce, prévient Rémi Lefebvre. Un éléphant qui fait le bonheur de l'extrême droite et pourrait faire de gros dégâts lors des prochaines élections. »

    Polliniser les projets d'émancipation universalistes grâce aux luttes minoritaires. Teinter ces dernières d'une touche d'universel. Autrement dit, maintenir un rapport critique aux institutions mais « ne pas [le] confondre avec la tentation de détruire les liens invisibles qui constituent la trame de toute vie en commun », comme le résume justement Alain Policar. Et tout cela avant que la vague nationaliste n'inonde la France comme elle a submergé nombre de pays européens. C'est ce que suggèrent de faire, avec une grande subtilité, les livres de Bruno Perreau, Sphères d'injustice (Éd. de La Découverte, 2023) , et de Julien Suaudeau et Mame-Fatou Niang, Universalisme.

    Le premier s'interroge sur les mécanismes propres à ces luttes, pour savoir comment elles pourraient fonder une politique d'émancipation collective. Les seconds répon-dent sans cacher leur sentiment d'urgence, en avançant l'idée d'« hospitalité républicaine » : « Unifier le temps majoritaire et le temps minoritaire est le grand défi français des décennies à venir. Entre l'immobilisme et la table rase, un chemin étroit existe. Il nous appartient de l'ouvrir par le dialogue, loin des calculs politiciens, du brouhaha médiatique, des fantasmes de guerre civile qui entérinent jour après jour l'idée d'une France irréconciliable, fracturée entre « eux » et « nous ». Cette hospitalité républicaine — accueillir l'autre et ses points de vue divergents dans ma vision du monde — n'est pas seulement une opportunité : elle est la responsabilité historique de notre génération. »


    "Changer les règles du jeu social"
    Professeur à Sciences Po Paris, Luc Rouban estime quela France doit s'interroger sur la persistance d'une sclérose de la hiérarchie sociale, qui entrave la mobilité entre les classes.
    « L'universalisme a montré des limites dans bien des domaines, mais la légitimation des luttes par le "ressenti" de celles et ceux qui en sont victimes pose aussi des difficultés théoriques et pratiques. Sur le plan théorique, dire — ou faire semblant de croire, pour les besoins de la cause — que toutes les personnes qui partagent un trait particulier ou une préférence sexuelle partagent la même vision du monde essentialise ces personnes et n'est absolument pas prouvé. Il n'est pas inutile de faire un peu de sociologie de terrain. On découvre alors que lorsqu'on demande aux Français à quelle communauté ils pensent appartenir, une majorité d'entre eux continue de répondre : « aucune ». Ce qui différencie fortement notre pays du communautarisme à l'américaine, et que nous devons mettre au crédit de l'universalisme.
    D'autre part, s'il faut se désoler que les injustices et les discriminations continuent de toucher certaines catégories de populations plus que d'autres, le mal français par excellence n'est pas le racisme et les discriminations, mais la persistance d'une "société du classement" et l'absence de mobilité sociale, deux problèmes auxquels la gauche ne s'est jamais vraiment attaquée, ou qu'elle n'a jamais résolus. La société française repose, structurellement, sur des règles du jeu non écrites qui déterminent votre place dans la hiérarchie des groupes sociaux. Cette position évolue, bien sûr, en fonction de votre fortune, mais plus encore en fonction des réseaux que vous pourrez actionner tout au long de votre vie — pendant vos études, votre vie professionnelle —, ou pour faciliter votre accès à certains privilèges ou certaines opportunités, en matière de santé par exemple. À bien des égards, nous continuons de vivre à l'époque de La Fontaine et de madame de Sévigné, marquée par une véritable privatisation des rapports sociaux : qui profite des largesses du roi – de l'État, des banques, etc ? Qui a les bons contacts ? Qui n'en a pas ? En France, cette hiérarchie est quasi héréditaire, elle ne change qu'à la marge. Or, la position que vous occupez dans le réseau nourrit votre sentiment de maîtriser votre destin — ou non. Et elle ne dépend pas uniquement de la "communauté" à laquelle vous appartenez : des Français de tous bords ont de plus en plus l'impression de n'avoir aucune prise sur le leur, comme on l'a vu avec les Gilets jaunes…
    Il ne suffit plus de distribuer de l'argent pour en finir avec l'injustice, il faut aussi changer les règles du jeu, ce que n'est malheureusement pas parvenu à faire l'État providence ! Si les luttes minoritaires ont clairement régénéré la gauche, seule la construction d'un nouvel horizon commun permettra donc à celle-ci de l'emporter face aux délires identitaires de l'extrême droite. Mais si, au lieu de vous attaquer à cette société du classement, vous concentrez vos efforts sur le ralliement de communautés qui, dans la réalité, ne sont pas aussi homogènes que ce que vous croyez, vous pouvez tout de suite mettre la République à la poubelle. Lorsqu'il s'agit de mobiliser sur le ressentiment, le RN saura toujours mieux faire que les autres ». – Recueilli par O. P.-M.

  • cachaco le 24/04/2024 à 15h58
    En parlant d'alliance bolivarienne, Rafael Correa disait récemment que la gauche était trop influencée par les USA et ne devait pas mettre les thèmes identitaires au premier plan, que ça ne faisait que le jeu de la droite en détournant l'attention des problèmes fondamentaux: la pauvreté et les inégalités sociales.

  • Classico le 24/04/2024 à 16h00
    Yep, la gauche d'Utaka a été piétinée par un type comme Lordon notamment, dont on ne saurait sous-estimer l'influence de fond, et qui lui pour le coup tente le tressage des deux radicalités, marxiste et post-culturelle.

    Moi j'ai quand-même l'impression que quand on passe tout ça au tamis, ce qui reste, ce qui tourne dans les têtes et dans les réseaux, c'est de moins en moins la gauche sociale.

  • Utaka Souley le 24/04/2024 à 16h07
    Moi. C'est déjà mieux que rien, même si ça ne semble pas suffisant à terme.

  • Classico le 24/04/2024 à 16h13
    Je veux bien te tenir compagnie, si tu peux accepter un complice tout de même légèrement désabusé. A deux on a peut-être une chance.

  • Red Tsar le 24/04/2024 à 16h22
    Je viens de voir passer cette citation tirée des Frères Karamazov : « Ce besoin de la communauté dans l'adoration est le principal tourment de chaque individu et de l'humanité tout entière, depuis le commencement des siècles. »
    Tu crois que tu pourrais en faire quelque chose ?

  • boultan le 24/04/2024 à 16h26
    Je suis désolé, mais dès "la gauche universaliste, héritière des Lumières", je peux pas. Ce qui suit dans mon commentaire n'a donc que peu d'intérêt, mais c'est plus possible, ce genre de lieu commun vide de sens, c'est comme quand la droite met "républicain" à toutes les sauces sans jamais le définir. Héritière des Lumières, c'est-à-dire ? Prônant la raison contre la superstition et le progrès contre la tradition, ou bien que "L'esprit d'une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne" comme le disait Voltaire ? Jugeant l'esclavage "contre la nature" mais aussi "fondé sur une raison naturelle" (Montesquieu) ? Philosophant sur l'éducation, tout en abandonnant ses gosses (Rousseau) ?