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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • suppdebastille le 03/10/2022 à 17h57
    lien

    Le Burkina, prochain terrain de jeu de Wagner ?

  • BIG le 03/10/2022 à 18h08
    [Travail]
    Sans doute pour rappeler à nos esprits le pénible débat récent sur l'assistanat et la paresse, voici que les perspectives de modifications au texte de loi sur le travail jugées acceptables par la majorité relative et l'exécutif se dessinent. En résumé : pourquoi ne pas taper un peu plus fort sur la partie assurance chômage en durcissant les conditions pratiques d'accès aux allocations chômage ? Deux situations sont dans le collimateur des députés - respectivement LR et Modem - : les abandons de poste et les refus de CDI à l'issue d'un CDD.

    Les deux cas font jusqu'ici l'objet d'un silence poli dans le règlement d'assurance chômage :
    - tous les licenciements sont considérés comme des pertes d'emploi involontaires, donc entrent dans la catégorie les fautes graves venant sanctionner l'abandon de poste ;
    - la fin de CDD est aussi considérée comme une perte d'emploi involontaire, sans connaître de distinction sur le contexte de la fin de CDD et des propositions formulées à cette occasion.

    Au plan pudiquement juridique, la première mesure viendrait bousculer le principe jusqu'ici bien établi selon lequel la démission ne se présume pas, celle-ci devant être non-équivoque. Si la mesure devait être adoptée, la sanction serait double pour le salarié "fuyant" : ni indemnités de licenciement (comme c'est déjà le cas dans la faute grave), ni chômage. De quoi faire réfléchir, en effet, les salariés gagnés par la lassitude mais ne disposant pas d'une transition évidente vers un futur emploi (ceux qui se recasent vite démissionnent encore, ils n'ont pas besoin d'assurer leurs arrières). De ce que l'on comprend des premières discussions, le sujet est consensuel entre Dussopt et LR, la question étant de sécuriser les abandons de poste "légitimes" (manquements de l'employeur, à grands traits), le problème de la temporalité étant à ce titre très compliqué à résoudre : qui, dans un délai assez rapide pour permettre l'indemnisation chômage, pourra bien exprimer une qualification dudit abandon de poste ?
    Côté proposition de CDI en cours ou fin de CDD, j'avoue ne pas avoir étudié précisément l'amendement, mais les principaux écueils me semblent résider dans le fait de devoir vérifier si l'offre de contrat est réellement constituée (au sens du droit des contrats), et surtout dans le fait de savoir quel écart entre le poste occupé en CDD et la proposition en CDI rendrait le refus légitime, ouvrant droit à indemnisation chômage.

    Le sujet étant posé en des termes, je l'espère, relativement compréhensibles et descriptifs, il est l'heure pour moi de conclure en mettant les pieds dans le plat. J'ai évoqué ici il y a quelques temps l'hypothèse d'une désaffection larvée à l'encontre du travail, et le peu de réflexions concluantes de la part de nos dirigeants sur le sujet. Sans vouloir tirer de conclusions délirantes à partir d'épiphénomènes, il semble que ces amendements guidés par des soi-disant "remontées de terrain" sortent doucement du cadre habituel sur le sujet (qui peut se résumer en un mélange de culpabilisation des chômeurs, de jugement moral à l'encontre de toute forme de paresse des classes laborieuses, ou de défense exaltée des équilibres financiers des régimes de protection sociale). L'apparition du sujet sur le terrain législatif, alors que le mécanisme juridique en cause est connu depuis fort longtemps, laisse à mon sens apparaître une forme de panique que cache bien mal l'obsession verbale pour le plein-emploi (sans déconner, on a refilé ce nom là au ministère du Travail, on laisse nommer des institutions par des communicants complètement azimutés).

    Ma perception du sujet, et peut-être que les faits me donneront tort, c'est une combinaison entre le fait, d'une part, que la machine capitaliste occidentale est globalement grippée si elle ne repose pas sur des emplois de qualité très médiocre (et que par conséquent personne ne veut occuper, ou en tous cas de moins en moins) ; et le fait d'autre part, plus conjoncturel, et par un paradoxe dont j'avoue volontiers que j'ai du mal à me l'expliquer, que l'époque est à la croissance fort modérée mais à l'amélioration sensible du taux de chômage qui laisse craindre que le rapport de force de devienne trop favorable aux salariés, a fortiori si l'inflation s'en mêle. S'il y a beaucoup d'emplois à proposer pour en tirer fort peu de bénéfices du côté du capital, et que les gens commencent à faire les difficiles, on comprend assez aisément l'urgence qu'il y a à entrer dans une logique répressive à l'encontre non pas seulement des chômeurs, mais plus largement des travailleurs tentés par l'expérience temporaire du chômage au nom du "pas de côté".

    Or, et là encore, je ne peux formuler mon opinion qu'à l'état de pari sur l'avenir, mais je vois mal comment la conjonction entre la "désadhésion" (le mot existe ?) rampante et la répression accrue pourrait donner des résultats acceptables. Les plus optimistes peuvent rêver de débouchés politiques façon "on repense tout le système productif" ; les plus réalistes estimeront sans doute que la plasticité du capitalisme suffira pour trouver des solutions en masturbant la "qualité de vie au travail" le temps que la destruction créatrice fasse son effet ; et les plus sombres imagineront sans difficulté aux prix de quelles souffrances individuelles se fera la rencontre entre des emplois non-désirés et de la main d'œuvre désabusée.

    En attendant, en voyant sortir cet amendement sur les abandons de poste, mon esprit de juriste pervers a immédiatement trouvé une parade loufoque que je vous livre sur le ton de la boutade et qui ravira sans nul doute les employeurs concernés (qui ont manifestement oublié que la conflictualité inhérente au corps social et au salariat en particulier a besoin de soupapes, et que supprimer les soupapes aura un coût, mais pas le même). Au fond, face à l'enfermement dans un emploi qu'il ne veut plus occuper, et face à un employeur qui fait la sourde oreille sur l'hypothèse d'un changement, le salarié n'a guère que trois solutions : accepter la dégradation de sa santé mentale en poursuivant l'aventure (la consommation d'anxiolytiques a de beaux jours devant elle) ; fuir - mais on comprend que cette hypothèse est donc amenée à voir son "coût" augmenter - ; ou, dernière hypothèse (dont l'Union soviétique nous a laissé une expérience de psychologie sociale grandeur nature), le bon vieux sabotage, on bâcle et même, pourquoi pas, on détériore un peu, gentiment (enfin plus ou moins selon les relations qu'on entretient avec la hiérarchie). Si l'abandon de poste devient une démission et n'est plus une faute grave, pourquoi se retenir d'aller chercher la faute grave, la vraie (puisqu'apparemment n'a pas encore germé l'idée de trier entre les licenciements) ? Et même, soyons fous, pourquoi se retenir d'une petite faute lourde, du genre qui soulage, pour les plus excédés ? Car à tout bonne répression, une petite insurrection correspondante ... ?

  • suppdebastille le 03/10/2022 à 18h15
    Chez Danielle Obono entre le fond et la forme il n'y a rien à sauver.

  • OLpeth le 03/10/2022 à 19h15
    Après le renvoi d'Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, voici la mise en examen du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler pour prise illégale d'intérêts.

    Macron qui assure les deux de son plein soutien, sur l'échelle de Mélenchon on est à combien ?

  • Delio Onnisoitquimalypense le 03/10/2022 à 19h26
    Mais, enfin, le sujet du jour, c'est le langage ordurier d'Obono !
    L'abandon de la république exemplaire, on avait compris ; mais le soutien au garde de Sceaux mis en examen, c'est du lourd.
    L'abandon d'une volonté écologique forte, on avait compris ; mais la communication petits gestes/col roulé, c'est du lourd.
    Etc etc

  • et alors le 03/10/2022 à 19h34
    Merci camarade pougetiste!
    lien
    Notons en particulier les passages sur la "morale scélérate des capitalistes", et n'oublions pas que "les détracteurs du sabotage ouvrier ne s'indignent pas d'un autre sabotage, — véritablement criminel, monstrueux et abominable on ne peut plus, celui-là, — qui est l'essence même de la société capitaliste".

  • Mevatlav Ekraspeck le 03/10/2022 à 20h25
    Il y en a encore pour donner un début d'importance à cette dame?

    Son cas est tellement désespéré que même Phillipot a réussi à tweeter un truc pas trop con à son sujet…

  • suppdebastille le 03/10/2022 à 20h27
    Elle est députée de la République (2ème mandat en cours).

  • Freddy le 03/10/2022 à 20h31
    La sélection a intérêt à gagner le mondial ?
    ---
    Effectivement ce ramassis d'évangélistes pro bolsonaro sera ravi d'être accueilli par Lula ! (bon il y en a peut être quelques uns a sauver dans le lot mais c'est pas ceux qu'on entend s'exprimer).

  • forezjohn le 03/10/2022 à 21h17
    9/10
    Depuis benalla on a malheureusement compris qu'il était bien trop loyaliste pour le bien du pays.