Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Red Tsar le 02/05/2024 à 09h50
    Passant, on retrouve pour le SNU le même chantage que pour les Contrats d'Engagement Républicain. Beaucoup d'associations d'éducation populaire ou de jeunesse ont été contraintes de participer au dispositif sous peine de coupure des subventions. La plupart avait au départ pris parti contre le SNU dans des tribunes, non pas par manque d'esprit républicain, évidemment (d'ailleurs, certaines d'entre elles ont payé le prix du sang en s'engageant dans la Résistance durant l'Occupation).

  • Le Bodmer qu'on voit danser le 02/05/2024 à 09h53
    Ah mais je te rassure, les concernés sont aussi très contents - bien que pas tous convaincus au départ, loin de là. Concernés qui sont au final contents de sortir de leur cadre habituel (géographique, social...), ne sont pas horrifiés par la levée des couleurs (et ceux dont c'était le tour chaque matin prenaient ça très au sérieux !)... De plus être hors de leurs bases a permis une libération de la parole sur des sujets sensibles, comme la sexualité (et les orientations sexuelles, ce qui a donné lieu à des prises de parole assez hallucinantes) grâce à des intervenants en éducation populaire vraiment très bons... Et les jeunes regrettaient le manque de sport et de militarité (ils auraient aimé apprendre à marcher au pas, véridique) .

  • Le Zouav le 02/05/2024 à 10h05
    "Ingénierie sociale paramilitaire d'humiliation et de domination de la jeunesse."

    Sans déconner?
    J'ai déjà fait plusieurs interventions à des jeunes du SNU et je vais en refaire cette année, dans plusieurs centres en Isère, et ca n'a mais alors rien à voir du tout.
    Je rejoins le Bodmer sur le grand écart entre ce que j'ai pu lire dans la presse et ce que j'ai pu constater sur place.

    Pour avoir échanger avec plusieurs directeurs de centres, la gestion et l'organisation sur place est ultra variable ... selon les humains en charge (comme de partout), et si ceux en charge du truc sont issues de l'éducation nationale ou de l'armée : c'est l'un ou l'autre, et c'est pas le même dada. Et ca, ca dépend des régions, et des disponibilités : si ya pas assez de gens de l'EN, on va chercher du militaire (il me semble).

    En Isère/Savoie/Haute Savoie, je crois que tout les centres sont dirigés par des gens de l'EN. Pas de délire de marseillaise, de revu d'effectif au garde à vous sous le drapeau Français, de punition "50 pompes", mais alors pas du tout.
    On est plus proche d'une colo de vacance qui mixerait le sport et l'éducation civique (dans les disciplines que j'ai pu avoir au lycée). Et les gamins sont quasi tous très content d'être là, et de ce qui leur est proposé. Sauf un ou deux forcé par leur parent, qui grognent et qui cherchent pas à participer. Comme dans chaque groupe de gosses, chaque colo, etc ...

    Autre point qui peut prêter à confusion : les jeunes vont dans un centre qui n'est pas dans leur région. Ca peut amener à des différences forte entre ce qui leur a été vendu et ce qu'ils vont voir : si je reprend le cas de l'Isère, ceux qui dirigent les centre en font la "pub" dans les lycées de leur régions, mais les gamins vont dans une autre. Qui ne sera pas forcément géré pareil.

    Le gros point noir, c'est ce qu'évoquait Manx Martin : que ca grève le budget de l'Education National.

  • boultan le 02/05/2024 à 10h11
    L'autre point noir, c'est que ça sera illico récupéré et remanié par un gouvernement frontiste pour en faire tout autre chose.

  • Tricky le 02/05/2024 à 10h43
    Pour être un peu plus clair, c'est comme la politique du logement de Thatcher au début des années 80.
    Encore heureux que les agents du dispositif aient une marge de manoeuvre possible pour en construire une fonction autre.
    Ce qui ne dit rien que ce qu'est le projet de la politique publique correspondante, ce à quoi ma formulation renvoyait.

  • OLpeth le 02/05/2024 à 10h44
    Je sais bien que c'est nouveau, mais c'est un peu gênant qu'il puisse y avoir tant de disparités selon le territoire non ? Ca serait bien d'avoir un cahier des charges un poil directif pour garantir une certaine harmonie dans les contenus et les méthodes d'encadrement (ça existe peut-être d'ailleurs).

  • Sens de la dérision le 02/05/2024 à 10h47
    Des disparités selon le territoire, c'est quand même le principe de fonctionnement de la France non ? Ça marche pour, en gros, tous les services publics.

  • OLpeth le 02/05/2024 à 11h07
    Ben non en fait. Que l'application fasse qu'il y a des différences oui, mais les principes (le cahier des charges) est le même pour tous. L'éducation nationale, France Travail, combien d'autres, c'est un ensemble de règles communes.

  • Red Tsar le 02/05/2024 à 11h10
    La virulence de l'hostilité au SNU s'explique à mon sens par trois raisons.
    1. Lors de sa conception, il était très militarisé, en contenu comme en encadrement. Mais l'armée elle-même était pas très emballée par ce truc.
    2. Le SNU devait devenir obligatoire. Que des gens apprécient une levée de drapeau, par exemple (c'est juste un exemple), pas de souci. Qu'on y oblige est bien plus problématique.
    3. Quand un truc est lancé par Macron puis Blanquer, t'attends pas à ce que ça devienne populaire… (j'ai pas dit que c'était une bonne raison, mais c'en est une).

    J'ajoute pour ma part que ce qui me gêne le plus est toute la partie : « fais ton SNU pour ton CV, tes futurs dossiers d'admission, etc. » Comme si l'engagement devait être « rentable » et comme si les jeunes devaient se lancer dans une compétition dans laquelle ils sont les entrepreneurs d'eux-mêmes, pour se vendre au détriment de leurs camarades.

    Maintenant, oui, le SNU a évolué, dans ses missions comme ses modalités, et il est mis en œuvre de manière très différente selon les cas. Est-ce que pour autant on ne pourrait pas imaginer mieux pour la jeunesse ?

  • Tonton Danijel le 02/05/2024 à 11h25
    Les jeunesses bardelliennes?

    Ça me dit quelque chose...