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La Gazette, numéro 81

Les Cahiers ont des confrères, finalement — Les gros clubs veulent limiter les salaires — La beauté du geste ne peut être profanée — La pénétration excite les esprits quand il s'agit de celle de la balle dans les cages.
le 8 Nov 2002

 

Sofoot en kiosque, L'Equipe Mag en ligne Le numéro 2 de Sofoot est paru. Sofoot est un magazine décalé sur le football (ça rappelle quelque chose), tellement décalé que sa première livrée, fin mai dernier, réussissait la prouesse de ne pas parler de la Coupe du monde. Le second numéro frappe également un grand coup, puisqu'il comporte la première interview de la rédaction des Cahiers du football parue en presse écrite. On vous le recommande donc, mais surtout parce que l'équipe de Sofoot aborde la balle sous toutes ses coutures et la frappe sous les angles les plus inattendus. De Stéphane Paille au gonfle-ballon, de l'escalope de veau à l'Ajax de Cruyff, le magazine — qui pousse le mauvais goût jusqu'à mettre les abominables Cantona Beach Brothers en couverture — ne se départit jamais de son ironie, même au moment d'interviewer Stéphane Guivarc'h. Mention spéciale à la chronique de l'ASS2000, ou "le foot amateur dans toute son horreur". Riche. (disponible chez les marchands de journaux Relay)

La renommée frappe décidément à nos portes, puisque nous avons également eu l'honneur de l'édito de Rémy Fière dans L'Equipe Magazine de samedi, qui glissant de la pratique des statistiques sur Canal+ au contenu des commentaires de TF1, fit référence à l'enquête d'Eugène Santa et à sa retranscription des propos de Thierry Roland (voir L'aspiration par le vide). Hail! Hail! Rémy and Eugène. Salary même pas cap Réunis à Bruxelles, les clubs du G14 se sont engagés à limiter le niveau de leur masse salariale à 70% de leur chiffre d'affaires. Un geste qui a valeur de message plus que de vraie réforme tant il souligne les arrière-pensées et les contradictions de notre lobby. Un message adressé aux joueurs, invités à accepter des baisses de salaires après l'inflation délirante qui a précipité la crise actuelle, dans un contexte de baisse généralisée des droits de télévision. Leur rémunération devrait ainsi être de plus en plus être indexée aux performances. Cette tendance devrait freiner les dérives sur ce plan, on peut s'inquiéter du surcroît de pression et du "durcissement" du marché du travail. En attendant, les joueurs ont toutes les raisons de faire valoir et durer leurs contrats actuels. Cette brusque aspiration à des pratiques plus vertueuses montre d'abord que nos ultra-libéraux ne sont pas contre un peu de dirigisme quand cela sert leurs intérêts. Car à l'inverse, ils avaient activement milité contre la limitation du montant des transferts (voir Transferts: une réforme impuissante?). L'objectif des 70% reste largement théorique, puisque les audits seront effectués en interne et que les dépassements ne feront l'objet d'aucune sanction. Il ne s'agit pas d'un "salary cap" à l'américaine qui fixe un vrai plafond et empêche la démultiplication des inégalités avec d'autres mécanismes comme la draft. Ce système favorise de facto les clubs les plus riches, ceux qui peuvent compter sur des ressources diversifiées, via les droits et le merchandising notamment (Manchester United présente une masse salariale au-dessous de 50% — interview de Peter Kenyon, président délégué, Le Monde 07/11). Les critiques pleuvent d'ailleurs, sur l'autodiscipline espérée, qui se volatilisera lorsque deux membres seront en concurrence sur un transfert, ou sur les risques de rémunérations déguisées, voire occultes. Cette demi-mesure est tout de même le signe que les dirigeants de l'élite européenne viennent de comprendre qu'à cette vitesse, l'impact avec le mur allait être mortel. Temps réel Effectuons un petit arrêt sur le but fantastique de Michael Owen contre Westham samedi dernier Les crochets de l'attaquant puis l'incroyable trajectoire de son tir et des joueurs qui se trouvaient sur celle-ci ont fait passer les supporters par toutes les couleurs et une extraordinaire alternance de "oh!" désappointés et de "ah!" exaltés, jusqu'à la frénésie finale. Et dire qu'il y a des imbéciles pour vouloir juguler, retarder et diminuer cette joie afin d'examiner l'action à la vidéo.

Le comité de lutte contre les gros plans ridicules annonce la reprise de ses activités.
Réchauffé Justement, "Le débat sur la vidéo est relancé" ont clamé les médias de toute part au lendemain du but d'Anderson contre l'Ajax, présumé entré (1). Roland et Larqué avaient chauffé le monde en direct, en faisant leur petit numéro éculé de scandalisés. Et l'occasion était trop belle de ramener l'alternative stupide vidéo ou pas vidéo, sans chercher à préciser le moins du monde de quoi l'on parle. En l'occurrence, s'il s'agit simplement de trouver un dispositif permettant d'être sûr que le ballon a franchi la ligne, tout le monde est d'accord. Mais les margoulins veulent toujours nous refourguer leur package tout entier en faisant l'économie de la réflexion (trop fatiguant, pas assez vendeur). Misère du débat sur l'arbitrage. Le Guen l'a pourtant dit, "sur ce coup là, il n’y avait pas besoin de vidéo". La solution consistant à placer des arbitres derrière les buts — que la FIFA a décidé de tester — est bien plus intéressante, puisqu'il qu'il ne s'agit pas seulement d'intervenir sur les rares cas de figure où il y a doute sur le franchissement de la ligne de but, mais sur l'ensemble du jeu se déroulant dans les 25 derniers mètres, zone la plus problématique. (1) On poussera la provocation jusqu'à dire qu'en l'absence de système de contrôle, on n'a pas la certitude que la balle soit rentrée…

Réactions

  • tyty le 08/11/2002 à 12h24
    Havest, fais pô ton susceptible, on va finir par croire que tu es qq1 de sensible! ;-)

  • houbahouba le 08/11/2002 à 12h30
    BVP : n’est pas une instance de censure mais d’autorégulation.

    C’est un peu la commission de discipline de la Pub ! On peut critiquer ses décisions mais pas sa légitimité.

    Quant aux pubs de voitures sur la vitesse, il me semble que la loi interdit de communiquer sur ce sujet s’il y a un risque d’ambiguité. Une marque française avait été condamnée pour avoir vanté la vitesse de pointe de sa voiture….Il a fallu préciser que c’était « sur circuit » !

  • AuFondDuCouloirAGauche le 08/11/2002 à 12h54

    Quelles sont les raisons qui te permettent de dire que la légitimité du BVP est indiscutable ?

    La pub est un mensonge permanent. Vérifier des mensonges, ca me parait peu légitime.

  • Maxime le 08/11/2002 à 12h59
    En plus, le BVP cautionne des pubs pour des entreprises qui polluent ou exploitent des enfants, ce qui est mal.
    Relance de débat :)

  • CELTIC BHOY le 08/11/2002 à 13h04
    nfl, dans la première réaction trouve qu'un salary cap à 70% du chiffre d'affaires, c'est déjà fort. Je suis assez d'accord avec lui. J'avais lu une étude sur les comptes des clubs britanniques qui disaient qu'au-delà de 50%, ce n'était pas très sain. Seuls quelques clubs y arrivaient (le Celtic notamment).

  • CELTIC BHOY le 08/11/2002 à 13h04
    sinon, je suis mort de rire de voir El Mallorquin en défenseur des libertés de la pub !

  • cours-la-ville le 08/11/2002 à 13h32
    Le contrôle du BVP manifeste surtout une fantastique hypocrisie. S'il est interdit d'évoquer explicitement la vitesse, les pubs pour les bagnoles sont presque systématiquement axées sur les symboles de puissance, de virilité, d'assurance, sur les comportements addictifs (cf la pub pour la mini, dans laquelle le mec refuse de s'arrêter, les pubs pour des diesels à injection directe qui sont plus des caisses de tafioles).
    Même l'axe de la sécurité, lui aussi systématique, ne concerne que le blindage de bagnoles isolées des "agressions de l'extérieur", incitant à se sentir totalement protégé dans sa bulle pour rouler encore plus dangereusement (cf. la pub pour l'Audi A4).

    Cela montre l'incapacité globale à penser la publicité comme un vecteur idéologique surpuissant et l'impunité dont elle bénéficie pour déverser à flot continu des valeurs aussi nobles que le sexisme, l'égoïsme, le mépris, la violence symbolique, les complexes physiques et sociaux, le mode de vie bourgeois, l'écrasement des autres etc.

    Mais j'en entends déjà dire que le publicité ne les "influence" pas. Chaque individu est soumis soumis au bombardement de centaines de messages ultras connotés qui présentent des modèles de valeur, des représentations culturelles et politiques soigneusement élaborées, mais c'est pas grave, c'est de la pub! D'ailleurs, c'est devenu notre culture tout entière.

  • kalle le 08/11/2002 à 14h03
    Cours-la-ville, tout à fait d'accord avec toi. Qu'on soit outré ou pas la pub est devenu une forme de culture (sous-culture ?), d'enseignement (régression ?) et d'information (désinformation ?). Ce cher Yoyo l'avait bien compris, lui qui avait mis sa campagne électorale entre les mains du fils de pub (...trop facile). Que voulez-vous, il y a un vieux proverbe qui résume très bien la stratégie des publicistes "Faire prendre des vessies pour des lanternes".

    P.S. moi je zappe systématiquement les pubs à la TV, mais je n'ai pas de mérite, elles me gavent toutes !

  • AuFondDuCouloirAGauche le 08/11/2002 à 14h16
    Que tu regardes ou non la pub à la télé ne change rien au fait que la pub a un impact sur nos vie.

    Les annonceurs ont un tel pouvoir sur les média qu'on verra que rarement un journal critiquer Lagardère, une émission de fond à la télé sur les dangers éventuels des téléphones portables, la pourriture que représente un moteur diesel pour la pollution des villes (il y a même une tendance actuelle à faire croire que le diesel est plus propre que le moteur essence...ce qui est totalement faux)... On a vu un jour IBM retirer ses pubs de canal + pour cause d'irrespect des Guignols à leur égards. C'était la partie visible de l'iceberg des pressions économiques que font peser les annonceurs sur les média.

  • hugues le 08/11/2002 à 14h24
    dak avec AFDCAG,
    et ça flirte parfois avec de la corruption, comment voulez-vous que les médias descendent Total-Fina-Elf si ils leur donnent à bouffer ?

    Le plus révélateur, c'est la presse auto ...!

La revue des Cahiers du football