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Guardiola vs Correa

Une Balle dans le pied – Le jeu spectaculaire du Barça va-t-il \"faire mal aux générations futures\", comme le craint Pablo Correa? Faut-il protéger le football défensif?

Auteur : Jérôme Latta le 2 Mars 2012

 

Après l'éloge du Parc des Princes, faut-il faire maintenant celui du "béton" que l'on coule à même la pelouse, celui des tactiques dites frileuses et des matches verrouillés, prendre la défense de la noblesse menacée du catenaccio, du quadrillage étouffant du terrain et du double rideau défensif? C'est en tout cas le sens du cri d'alarme poussé par Pablo Correa dans une interview publiée par L'Équipe la semaine dernière. L'ancien entraîneur de Nancy (neuf saisons), récemment appelé à remplacer Bernard Casoni sur le banc d'Évian-Thonon-Gaillard, a confié son désarroi dans des termes qui peuvent faire sourire, mais non dénués d'une touchante sincérité. "Ça me fait penser à la NBA: c'est la meilleure attaque qui gagne. On ne défend pas et on voit celui qui a le plus d'adresse. Le Barça le fait avec les meilleurs joueurs du monde. (...) Mais le Barça va faire du mal aux générations à venir, car toutes les équipes ne peuvent pas jouer comme ça." [1]

 

LA RÉVOLUTION ESPAGNOLE

 

À l'heure où le FC Barcelone de Guardiola est devenu la référence indépassable du "beau jeu" et suscite une admiration sans grande réserve, en faire la figure d'un mal multigénérationnel apparaît à contresens de l'histoire. Avec la double consécration du Barça et de la sélection espagnole, dont les victoires ont récompensé un jeu offensif tout en ravissant les foules, il serait acquis que le football européen a changé de paradigme, abandonnant le dogme précédent du bloc-équipe et d'un football à dominance à la fois athlétique et tactique, désormais honni comme on a pu le constater au travers de la remise en cause de la formation "à la française" – le modèle espagnol étant désormais paré de toutes les vertus.

 

(...)
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Réactions

  • sansai le 05/03/2012 à 05h48
    Autres réflexions sur le "football défensif" et cet étrange sonnette d'alarme tirée par Correa, dont j'ai vraiment du mal à me remettre.

    Il me paraît assez sommaire comme analyse de prôner un "football défensif", comme si le jeu consistait en deux options : défendre, ou attaquer. Deux options qui s'opposeraient, donc.
    Il n'y aurait donc que deux choix à faire, et le Barça serait le choix d'attaquer (mais uniquement parce que lui en a les moyens), par opposition au choix de Correa à Nancy.

    Mais le jeu c'est défendre ET attaquer. L'un et l'autre sont indissociables, la façon dont on défend détermine la façon dont on attaque, la façon dont on attaque (ou refuse d'attaquer, ou attaque à minima) détermine la façon dont on défend.

    On le voit avec Lorient cette saison dont les difficultés principalement liées au secteur offensif, se traduisent aussi par des difficultés défensives rares : 17ème défense à domicile cette saison avant le match contre Rennes, c'est assez parlant.

    On ne peut pas dissocier l'un de l'autre, en vérité.

    Et concevoir le football comme un jeu où on essaie en tout premier lieu de ne pas prendre de but sans se soucier tout autant de la façon dont on s'organise pour utiliser le ballon, non seulement pour aller marquer des buts mais aussi pour ne pas le rendre et se mettre sans arrêt en danger - parce qu'on se met en danger quand on abandonne le ballon à l'adversaire et qu'on lui laisse l'initiative, c'est à mon avis assez sommaire comme conception du foot.

    On en vient aussi à entendre, pour dire à quel point le fait de ne pas prendre de buts prend une tournure obsessionnelle dans la bouche de certains, qu'un nul sans prendre de but est préférable à un nul en prenant des buts, ou sur un match de Coupe d'Europe, que concéder un 0-0 à domicile est plus rassurant que de gagner 2-1 ou 3-2.

    Lorient oublie-t-il de défendre ? Le Barça oublie-t-il de défendre ? Existe-t-il des équipes qui se soucient mieux qu'elles de trouver des solutions pour neutraliser le jeu de l'adversaire, réduire les espaces, couper les lignes de passes, diminuer au maximum les solutions pour le porteur de balle adverse, récupérer le ballon dans les meilleures conditions possibles PUIS profiter de cette récupération pour prendre le jeu en main ?

    Existe-t-il une seule équipe dont le but n'est pas de bien défendre ?
    En 2012, on va chercher longtemps... Et ce n'est ni à Barcelone ni à Lorient qu'on la trouvera, en tous cas.

    Le problème n'est pas non plus de sauvegarder la biodiversité du foot. Quel drôle de constat.
    Existe-t-il moins conforme que ces équipes comme le Chili de Bielsa, le Lorient de Gourcuff, la Russie d'Hiddink, le Barça de Guardiola ? De qui se moque-t-on en parlant du risque de conformisation au Barça, venant d'un Pablo Correa ?
    Existe-t-il plus conforme et moins divers que toutes ces équipes dont la préoccupation première est de bien défendre et de ne pas prendre de but ?

    Et comment ne pas voir un paradoxe dans l'idée qui veut qu'on se préoccupe d'abord de défendre et qu'ensuite on se débrouille pour marquer sur des performances individuelles ou des coups de pieds arrêtés ?
    L'adversaire n'est-il pas lui aussi tout autant susceptible, avec la qualité des équipes et des joueurs qu'on peut rencontrer en L1, de marquer sur un exploit individuel ou un coup de pied arrêté ?
    Comment on fait une fois que l'exploit individuel ou le coup de pied arrêté est tombé, dans cet espèce de jeu à pile ou face, dans le camp d'en face, qu'il est venu d'un Gradel ou d'un Sako, d'un Pitroipa, d'un Hazard, d'un Pastore, d'un Valbuena, d'un Hamouma, d'un Belhanda ou d'un Corgnet ?
    Est-ce que ça n'appelle pas à pousser sa réflexion plus loin et à se dire qu'il pourrait être utile de maîtriser au mieux son jeu offensif et de mettre en place les conditions les mieux maîtrisées de se procurer le plus possible d'occasions de marquer ? Juste au cas où, malgré tous ses efforts pour ne pas se livrer et tout son sérieux, on aurait quand même pris une Valbuena version Antfield Road tout en se montrant impuissants et stériles sur le plan offensif ?
    Le vrai crédo d'un Correa ou d'un Casanova, ce ne serait pas plutôt de rendre le foot aussi aléatoire que possible, faute de pouvoir le maîtriser ?

    Évidemment que le rôle d'un entraîneur doit consister à organiser son équipe aussi en phase offensive de façon à mettre ses joueurs dans les meilleures dispositions pour se procurer des occasions de but.
    Ça tombe sous le sens.
    C'est tout aussi vrai quand on dispose d'un effectif de relégable en puissance : quand on a des "joueurs de L2" pour attaquer, on a probablement à peu près les mêmes pour défendre, non ? Ajaccio, Dijon ou Thonon-Gaillard sont-ils mieux dotés sur le plan défensif que sur le plan offensif ?

    Évidemment qu'un Casanova perd toute crédibilité quand il va à Lorient avec 7 ou 8 joueurs à vocation défensive arc-boutés dans leur moitié de terrain et accuse le terrain synthétique d'être à l'origine des difficultés de son équipe à ressortir et utiliser le ballon.
    Quelle hypocrisie, et le plus triste c'est que ça passe comme une lettre à la poste, dans l'indifférence générale.

    Évidemment qu'un Carteron est admirable quand il arrive en L1 avec ce groupe au potentiel aussi incertain et qu'il arrive à mettre en place les conditions collectives de l'épanouissement de son groupe, qu'il a les cojones de faire jouer son équipe pour qu'elle se donne des possibilités de marquer des buts, qu'elle aille chercher des points, qu'elle tienne tête aux meilleures équipes du championnat en les obligeant à défendre et en les mettant en danger.

    Évidemment que Quévilly ou Locminé n'ont même pas besoin de joueurs professionnels pour produire de vrais bons matchs de foot et tomber des équipes pros, et réussir à marquer des buts malgré toute l'application de ces équipes à ne pas en prendre.

    Quand un Correa ou un Casanova prétendent ne pas avoir les joueurs pour "faire du Barça", vont même jusqu'à exprimer cette espèce d'angoisse qui semble saisir Correa devant l'avènement du Barça et la façon dont il a remis le jeu au premier plan, faire en sortes qu'on parle de jeu avant le business, l'achat de joueurs et les individualités, essaient-ils au moins de se procurer et d'aligner les joueurs qu'il leur faut pour jouer ?
    Comment font Lorient ou Dijon pour monter des projets collectifs cohérents, et tournés vers le jeu, pour maîtriser leur match autant qu'il est possible de le faire avec les joueurs à leur disposition ? Disposent-ils de meilleurs joueurs que Toulouse ou Nancy ?

    Casanova et Correa ne font-ils pas des choix à un moment donné, quand ils recrutent, quand ils décident du contenu de leurs séances d'entraînement, d'articuler leur équipe, quand ils choisissent leur composition ?
    Sur quel marché des transferts, sur quelle semaine de travail se base une compo de 7 joueurs à vocation défensive ?

    C'est ça qui m'attriste, moi. Pas de se demander si le football défensif est en danger, ou si le conformisme menace le football.
    Quelle drôle d'idée.
    Tellement curieuse qu'il se sent obligé d'invoquer, mêlant anachronisme et fâcheuse méconnaissance de ce sport, la NBA pour lui donner un tant soit peu de poids.
    Le conformisme, il s'est installé depuis longtemps dans le football, et ce n'est pas la faute d'équipes comme le Barça il me semble.

    Le problème n'est pas de sauver le "foot défensif". Le "foot défensif" a de beaux jours devant lui, je crois. Les Pablo Correa du monde entier peuvent dormir sur leurs deux oreilles : ils trouveront toujours plus facilement à se placer à peu près n'importe où et dans n'importe quelles conditions (à Thonon-Gaillard, par exemple), qu'un Denoueix.
    Et on a pas fini de prêter une oreille compatissante à leur soit-disant manque de moyens rédhibitoire pour jouer autrement.

  • Luis Caroll le 05/03/2012 à 07h54
    sansai
    aujourd'hui à 04h22

    Le classement de Lorient cette saison il montre surtout qu'en jouant mal parce que tu changes un tiers de ton équipe et que l'autre tiers se blesse pour 6 mois, et que tu dois te reposer sur des titulaires fraîchement arrivés, qui ont raté la préparation d'avant-saison voire qui sont arrivés cet hiver, oui, c'est dur.

    Et d'autres équipes ont essayé de s'en sortir par le jeu et ont échoué. La question c'est : ont-elles _bien_ joué ?
    ___________

    C'est ce dont je parlais juste au dessus : il doit y avoir mille raison de rater des saisons, et perdre plein de joueurs doit en fait partie, qu'on joue offensif ou défensif. Finalement il n'y a de garantie nulle part.

    Et ta seconde question rend un peu caduque l'ensemble de ta théorie, non? S'il ne faut pas jouer l'attaque, mais bien jouer l'attaque pour que ça marche, ça revient à dire que pour qu'un truc marche, il faut bien le faire. La belle affaire!

    On dirait une équation réduite à 1=1!

  • Vieux légume le 05/03/2012 à 09h34
    2012 : 17e avec 26 pts et 6 victoires en 26 rencontres
    2011 : 13e avc 48 pts et 13 victoires. Maintien assuré a la dernière journée.
    2010 : 12e avec 48 pts et 13 victoires. Jamais mieux classé que 9e à partir de Septembre. (TFC 14e)
    2009 : 15e avec 42 pts et 10 victoires. Maintien assuré a la 37e journée.
    2008 : TFC 17e avec 42 pts et 9 victoires. Maintien assuré a la dernière journée.

    Je suis désolé, mais quand on a le double du budget moyen d'un promu, on doit faire mieux que trembler jusqu'au bout pour se sauver.
    J'appelle ça "franchement médiocre", désolé si ça heurte les nancéens du coin. Toulouse fait un peu mieux, mais avec l'équipe qu'ils ont sur le papier, c'est décevant.

    Nancy peut garder ses joueurs plus longtemps que Le Mans ou Caen, la preuve, c'est quand même que les lorrains ont recruté dans un passé proche des joueurs titulaires de ces clubs-là.
    On se rappelle aussi de Vahirua qui expliquait clairement que c'était a cause du chèque de Nancy qu'il avait signé là-bas et était parti de Lorient, qui ne pouvait pas s'aligner.

    Toulouse est encore mieux loti dans le genre. Nancy n'a jamais eu la moitié de son équipe partie en un coup de vent, Correa, en plus de cela, a eu du temps et la confiance de son président...

    Tu as un cadre franchement intéressant, et pourtant, tu te contentes de faire déjouer tes adversaires, sans chercher a prendre les choses en main ? C'est triste. Et surtout, c'est pas efficace.

    Oui, il y a mille raisons de rater une saison. C'est certain.
    Par contre, et je crois que c'est là le point important, pour réussir deux saisons (dans le sens où c'est pas un coup de vent, comme ça), il n'y a PAS mille raisons.
    Jouer dans une posture "négative" n'a jamais mené a un succès durable. Si ces équipes-là se maintiennent, c'est principalement parce que les plus faibles ne peuvent pas garder leurs cadres.

    Après, Correa est clairement ridicule quand il a peur d'une uniformisation ou quelque chose du genre vis-à-vis de ce que le Barça fait, quand on sait que 75% des équipes de L1 jouent avec les mêmes plans de base.

  • Luis Caroll le 05/03/2012 à 11h43
    Vieux Légume, c'est triste oui, le classement est en dessous de leur bugdet oui.

    Mais je ne vois toujours aucun lien entre le fait que ça n'aille pas top et le fait que ça joue défensif. Deux exemples ça ne suffit pas.

    Surtout quand l'équipe la plus régulière de ces dernières années, Marseille, propose aussi peu d'ambition dans le jeu, alors que parmi les champions de ces dernières années, Bordeaux a été unanimement reconnu comme produisant du jeu et s'est écroulé comme on l'a rarement vu.

    Pour moi il y a trop d'exemples et de contre-exemples dans les deux sens pour pouvoir voir une quelconque tendance ou un début de corrélation.

  • Vieux légume le 05/03/2012 à 12h52
    Marseille ?
    Tu parles bien du club qui, jusqu'à l'arrivée des qataris a Paris, était le plus dépensier du championnat sur les 3-4 dernières saisons ?

    S'ils sont réguliers, c'est surtout grâce a leur puissance financière qui leur permet de maintenir la tête hors de l'eau. (Relativement parlant hein)
    L'OM, c'est Lille+Rennes réunis en terme de moyens. Et encore, c'est possiblement plus.

    L'an prochain, ça sera déjà pas le même délire sans Ligue des Champions.
    Mais c'est assez logique de devancer des équipes comme Rennes, Toulouse ou Nice quand on achète chaque été des cadres de Rennes, Toulouse ou Nice. On critique certains clubs étrangers pour leur tendance a venir "saper" le travail des bons clubs bien de chez nous, mais y a pas forcément besoin d'aller bien loin pour voir ça.

    A partir du moment ou tu retires a l'équipe son avantage économique, il ne restera rien, vu qu'elle n'arrive pas, pour des raisons diverses et variées, a prendre le jeu a son compte. Sans coup de pouce pour la rendre supérieure, elle ne sera alors que l'égale de son adversaire, et les résultats vont suivre, mais dans le mauvais sens.

    Pour les bordelais, il me semble, et qu'on m'arrête si je dis n'importe quoi, que c'est à partir du moment où les matches se sont enchaînés, que la répétition des efforts et le manque de turnover ont fait déraillé la machine.

    Bien jouer, c'est surtout que dans le processus, tu développes des liens, tu construis des fondations qui normalement te permettront après un certain temps de pouvoir retirer un pièce de la machine - parce qu'aujourd'hui ça arrive forcément - et d'être performant sans bloquer l'ensemble.

    Si tu t'en fiches d'essayer de pouvoir marquer et se créer des occasions contre n'importe qui uniquement sur ta propre capacité a créer le danger, bah tant mieux pour toi.

    Mais tu t'exposes au talent de l'équipe adverse (qui a tout autant de chances d'avoir le contre favorable ou l'exploit individuel qui fait la différence), et qui surtout sera l'équipe qui contrôle le match.
    Sans être en contrôle, c'est légèrement compliqué de pouvoir avoir des résultats durables, justement, parce que tu n'as plus le contrôle de la situation...





  • Luis Caroll le 05/03/2012 à 13h41
    Vieux Légume, tu pourras toujours répondre "oui mais dans ce cas là c'est pas tout à fait pareil". C'est du foot, il y a des dizaines de paramètres qui rentrent en compte. Tu pourras toujours trouver une raison supposée pour expliquer les bons ou les mauvais résultats.

    Marseille c'est aussi le club qui a balancé des tonnes d'argent par les fenêtres ces trois dernières années.

    Le résultat c'est que:
    - on peut avoir de bons résultats réguliers en jouant défensif
    - on peut avoir de mauvais résultats en jouant défensif
    - on peut avoir de mauvais résultats en jouant offensif
    - on peut avoir de bons résultats réguliers en jouant offensif.

    Et aucun des cas n'a suffisamment d'exemples pour définir une tendance qui permettrait de passer par dessus tous les autres facteurs exogènes qui expliquent de bons ou de mauvais résultats.

  • Vieux légume le 05/03/2012 à 14h02
    -Le point : "On peut avoir de bons résultats réguliers en jouant défensif" nécessite impérativement d'avoir un avantage économique.
    J'ai beau chercher, je n'ai pas le moindre exemple d'équipe laissant sciemment le contrôle a ses adversaires et ayant des résultats réguliers/en progression sans cette condition.

    Toulouse ne peut pas faire deux bonnes saisons de suite, Nancy n'en a qu'une, de toutes façons et Auxerre ne peut pas le faire non plus.

    Toulouse, Nancy et Auxerre, ce sont trois équipes étant capables de perdre 10 places d'une saison sur l'autre, sans être pillées pendant l'intersaison. Sans paramètre extérieur qui vient perturber les choses. (On peut répondre qu'il y a la CE, mais ils sont pas allés bien loin a chaque fois, et c'est pas 6 matches qui vont avoir un tel impact)
    Ca fait quand même 3 fois en 5 ans.

    Avec une équipe qui ose un minimum, ça n'est jamais arrivé. Le Nice d'Antonetti, Le Mans et Lorient étaient par exemple deux équipes en progression relativement constante jusqu'à ce que les départs furent trop nombreux a digérer.

  • Luis Caroll le 05/03/2012 à 14h07
    "-Le point : "On peut avoir de bons résultats réguliers en jouant défensif" nécessite impérativement d'avoir un avantage économique."

    Marseille fait mieux que Lyon avec un budget inférieur, ça rentre dans quelle catégorie ?

  • Luis Caroll le 05/03/2012 à 14h17
    Et là dessus

    "Toulouse, Nancy et Auxerre, ce sont trois équipes étant capables de perdre 10 places d'une saison sur l'autre, sans être pillées pendant l'intersaison. Sans paramètre extérieur qui vient perturber les choses. (On peut répondre qu'il y a la CE, mais ils sont pas allés bien loin a chaque fois, et c'est pas 6 matches qui vont avoir un tel impact)
    Ca fait quand même 3 fois en 5 ans."

    Non seulement ça me semble très très osé d'évacuer la C1 d'un revers de main comme si de rien n'était, mais en plus on parle de changements d'entraîneurs, de changements de présidents.

    Enfin, si il faut tordre la réalité à ce point là pour la faire rentrer dans une case ("il y a eu la C1 mais c'était rien" d'un côté, et "il y a eu des départs et ça a tout changé" de l'autre), c'est la fin du débat en ce qui me concerne, je ne suis pas assez musclé pour tordre un truc si dur.

  • Vieux légume le 05/03/2012 à 14h24
    Budget inférieur certes, mais 10M d'écart sur un budget a 160M€, c'est pas le même niveau de difficulté que 10M d'écart sur un budget a 40M€...

    Et entre parenthèses, j'ai largement plus confiance en la capacité de Lyon pour rebondir a moyen terme qu'en Marseille vu la tournure prise par les deux équipes cette saison.

    Mais je ne me souviens pas d'une équipe un minimum joueuse s'écroulant comme l'ont fait certains...(sans saignée mercatesque)

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